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Kiwix. Télécharger Wikipedia pour la consulter hors-ligne #logiciel

jeudi 20 juin 2013 à 18:29

Vous savez que vous pouvez télécharger, et c'est important de le rappeler, légalement, l'encyclopédie Wikipédia pour la consulter hors-ligne ? Pour cela, il y a le projet Kiwix, déjà très connu dans les pays où la connexion à Internet n'est pas encore vraiment démocratisée, comme en Afrique. C'est certain que dans les pays occidentaux, c'est un besoin qui se fait beaucoup moins resentir.

En parlant de l'Afrique, on entend dire que maintenant, le continent est connecté, mais ce n'est pas vraiment juste. Si des câbles sous-marins apportent un peu plus de débits pour quelques grands pays, l'Afrique, reste un continent immense dans lequel d'innombrables communautés n'ont pas accès à Internet. Quant au boom du mobile, soi-disant connecté, en Afrique, ce n'est pas vrai non plus : une majorité de téléphones sont des Nokia d'ancienne génération, n'ayant pas accès à Internet. Ça tombe donc bien, il existe Afripedia, un projet soutenu par Wikimédia France, l'Institut français et l'Agence universitaire de la Francophonie, avec le soutien de Kiwix, qui permet d'aider les démunis du réseau à profiter de Wikipedia, mais surtout à développer le réseau numérique, au travers de petits plugs de déploiement wifi (qui coûtent environ 200€). Il est à noter, en passant, que Afripédia cherche un peu de soutien, et notamment des développeurs pour améliorer ce projet. Contactez kelson(@)kiwix.org.

Aujourd'hui, mais ça ne fait qu'évoluer, toute l’encyclopédie de Wikipédia est représentée dans un fichier compressé de près de 20Go. Autant dire que Wikipédia tient bien dans une clé USb de 32Go. Pour pouvoir consulter Wikipédia hors-ligne, on passe donc par Kiwix, un logiciel open-source multiplate-forme. Pour télécharger Wikipédia, de même que le logiciel Kiwix, c'est par ici.

<link rel="stylesheet" href="http://lacantine.ubicast.eu/medias/mediaserver/stylesheets/embed.css" type="text/css"/><script type="text/javascript" src="http://lacantine.ubicast.eu/medias/mediaserver/javascripts/jquery/jquery-latest.min.js"><script type="text/javascript" src="http://lacantine.ubicast.eu/medias/mediaserver/javascripts/fullscreen.js"><script type="text/javascript"> var fullscreen_manager_v124f0676e4a3f2ddfcf = new FullscreenManager("#ms_embed_v124f0676e4a3f2ddfcf");


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SiDiM, le DRM qui modifie l'oeuvre originale pour la rendre unique ! #actualité

jeudi 20 juin 2013 à 01:40

Je me demande vraiment ce qu'il se passe dans la tête des éditeurs, que ce soit dans le secteur du jeu vidéo, déjà bien implanté, mais surtout, pour ce qui nous intéresse ici, dans le secteur du livre numérique. Un nouveau DRM, financé, s'il vous plaît par le Ministère de l’Éducation et de la Recherche allemande, est en train de faire son apparition, et celui-ci ira jusqu'à modifier l’œuvre en elle-même, dans son contenu littéraire, pour repérer les pirates assoiffés d'octets qui partagent.

C'est ainsi qu'est né le projet SiDiM de l’université technique allemande de Darmstadt par l'Institut Fraunhofer. Ce nouveau genre de DRM ne va pas bloquer un livre numérique sur un support, mais il va modifier le texte du livre en changeant des ponctuations, et même en remplaçant des mots par des synonymes. On sent une farouche envie de respect de l'originale.

Cette fois-ci, on en est sûr : le respect de l’œuvre de l'auteur, chez certains grands éditeurs, on s'en tape le coquillard ; seul compte la chasse aux sorcières et qu'importe si, légalement, ils changent de façon "aléatoire" chaque œuvre pour la rendre unique, et donc plus facilement identifiable. Ça va faire bien dans l'école du future, quand les élèves liront tous des passages différents d'une œuvre épique. En plus, la ponctuation, c'est pas fait pour les chiens - bordel ! Donc, en plus des watermarks classiques qui ajoutent les informations nominatives de l'acheteur au moment de la commande, de légères modifications du texte d’origine seront appliquées comme des découpes des paragraphes. Au total, ce ne serait pas moins d'une quinzaine de modifications qui seraient appliquées.

Déjà qu'appliquer un watermark avec identification de l'acheteur en fin de chaque page, je trouve ça limite, mais si en plus, on en rajoute encore dans le plus pur total manque de respect de l'auteur lui-même...

Encore une preuve que les DRM sont une hérésie et ne font qu'empirer les choses. Qui voudra acheter un livre, en sachant que ce dernier aura été modifié par l'éditeur et qu'il ne sera plus l’œuvre originale telle qu'écrite par l'auteur ?

Heureusement, en France de telles pratiques sont illégales, mais il semble qu'en Allemagne, ce ne soit pas le cas. En effet, Le Code de la Propriété Intellectuelle interdit la modification d'une œuvre par l'éditeur une fois le Bon à Tirer donné (merci à Alexandre Girardot pour la précision).


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Xbox One. Microsoft révise sa politique après son chaos. #jeuvidéo

jeudi 20 juin 2013 à 00:46

C'était inévitable de voir apparaître rapidement un tel retournement de situation. Après l'annonce catastrophique de sa Xbox One orwellienne, Microsoft devait se rattraper dans l'estime de ses clients qui lui ont vite fait savoir qu'ils bouderaient sa console avec de telles restrictions.

Il faut dire qu'en face, Sony l'a joué franc-jeu en faisant le contre-pied parfait à sa concurrente. La firme nippone y est même peut-être allée au culot face aux demandes, depuis longtemps intempestives, des éditeurs de jeux vidéo qui veulent supprimer le marché de l'occasion, et qui avaient pour cela, besoin d'une connexion régulière et surtout obligatoire à Internet.

Les gros éditeurs ont donc réussi, aux dépends de Microsoft, à faire pression sur la firme de Redmond, pour obtenir ce qu'ils voulaient : supprimer ce marché alternatif qui, pour eux, leur fait soi-disant perdre des sous. En fait, leur problème, c'est qu'ils ne contrôlent pas totalement où et comment, ni combien de fois leurs jeux se déplacent. Mais c'est aussi ne pas vouloir comprendre que pourtant, le marché de l'occasion fait une grande partie de leur succès. je m'étais même récemment demandé jusqu'où une telle différence de comportement irait, notamment avec le jeu Watch Dogs d'Ubisoft.

Pourquoi les éditeurs de jeux vidéo ont-ils tout à y gagner à laisser tranquille ce marché alternatif ? Parce que l'occasion est dans un cercle vertueux qui fait avant-tout le succès d'une console. En effet, un joueur peut acheter plus de jeux, et des jeux moins chers incitent les nouveaux joueurs à investir dans une console. Donc avec plus de consoles sur le marché, il y aura logiquement plus de joueurs qui se prendront de temps en temps des "valeurs sûres" en neuf. Les éditeurs ont donc tout intérêt à créer ces valeurs sûres, et donc à innover pour surprendre et attirer. Le marché de l'occasion incite à l'innovation.

Pour éviter de se prendre une raclée par Sony, Microsoft a donc décidé de faire machine-arrière. Sur le blog Xbox, Don Mattrick, le président responsable de la gestion de l'unité Interactive Entertainment Business, vient d'expliquer que non, la connexion à Internet toute les 24 heures ne sera plus obligatoire et surtout, la connexion à Internet ne sera plus du tout nécessaire pour jouer à ses jeux préférés, laissant ainsi le marché de l'occasion investir à nouveau ses rangs, et peut-être prospérer. La Xbox One agira désormais exactement comme la Xbox 360.

Oui, mais voilà : il est peut-être trop tard. Les joueurs Xbox ont compris que Microsoft préférait lécher les bottes des éditeurs de jeux vidéo, plutôt que les leurs et ça, aucune excuse ne viendra changer ce fait. Pourtant, Microsoft aurait dû savoir que sans joueurs, sa console n'avait pas d'avenir. Je doute maintenant qu'ils feront de nouveau confiance à Microsoft, en sachant qu'elle change de politique comme de chemises et qu'elle peut à tout moment réinstaller ses restrictions. Il ne fallait pas instaurer la peur, mais plutôt amplifier la confiance qui se gagne difficilement, et qui se perd très vite. Et pour ne rien arranger, quand on sait qu'en plus, Microsoft est capable de collecter tellement de données très personnelles sur soi, il faudrait être fou pour la connecter à Internet.

Encore une fois, ce sont les joueurs qui ont gagné la partie. Game Over Microsoft.


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Installer une imprimante Canon avec Ubuntu #astuce

mercredi 19 juin 2013 à 18:55

Une petite astuce, histoire de se rendre utile, surtout qu'on me demande souvent comment installer une imprimante avec Ubuntu. Vous utilisez donc Ubuntu (ou ses dérivées comme l'excellent Linux Mint), et vous avez une imprimante Canon ? Vous voulez donc pouvoir imprimer rapidement vos documents avec, mais voilà, parfois, Cups, le serveur d'impression ne les reconnaît pas toutes. Cups est d'ailleurs accessible en cliquant sur cette adresse http://localhost:631/ depuis votre navigateur web.

Pour la rendre compatible, voici un dépôt ppa de Michael Gruz (pour Ubuntu 12.04, 12.10 et 13.04, pour le moment) qui peut s'avérer donc utile. On l'installe, et ensuite, on branche simplement son imprimante qui sera aussitôt reconnue. Une solution, faute de mieux, mais déjà très bien, en attendant que les fabricants se penchent un peu pus sérieusement sur l'environnement Linux. Pour ma part, j'ai choisi une Samsung Laser CLP 325 en réseau, reconnue automatiquement...

On ouvre son terminal (CTRL+ALT+T), et on recopie les lignes suivantes où XXXX est le paquet correspond à la série de votre imprimante parmi celle dans la liste ci-dessous.

sudo add-apt-repository ppa:michael-gruz/canon-stable
sudo apt-get update
sudo apt-get install cnijfilter-XXXX
# Exemple : sudo apt-get install cnijfilter-mp750series

Liste d'imprimantes Canon supportées


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PS Vita, une console qui multiplie le gameplay des jeux sur PS4 #jeuvidéo

mercredi 19 juin 2013 à 17:45

Voilà qui pourrait très certainement relancer la PlayStation Vita sur le marché des consoles portables. En effet, la PS Vita connaît des ventes moribondes et très en deçà de ses caractéristiques techniques qui fut impressionnantes à sa sortie, et qui restent plus que correctes encore aujourd'hui. Seulement, pour vendre une console, il faut que celle-ci propose des jeux intéressants, ou des fonctionnalités qui la rende "indispensable".

Ça tombe bien, c'est ce que compte bien faire Sony grâce à la fonction Remote Play. Le Remote Play, c'est un système interactif que Sony demande aux développeurs d'intégrer sur presque tous jeux sur PS4, à l'exception de ceux ayant besoin de la caméra PlayStation 4 Eye, qui permet d'interagir avec la PS Vita sur les jeux PS4. L'écran tactile de la PS Vita, tout comme ses boutons similaires à la manette Dual Shock, permet d'améliorer le gameplay dans un jeu, à l'instar de ce que fait Nintendo avec son Gamepad. Sony explique aussi que les tablette et smartphones sous Android et iOS pourront aussi disposer du Remote Play, mais, bien sûr, dans une moindre mesure d'efficacité.

La PS4 sera probablement ce qu'il manquait à la PS Vita pour, peut-être, décoller dans les ventes, mais est-ce que ce sera suffisant pour convaincre ? En attendant cette belle mise en bouche, et pour inciter les futurs possesseurs de la PS4 à s'intéresser davantage à la PS Vita, Sony propose en ce moment une offre qui pourra sûrement en intéresser beaucoup. Jugez plutôt de cette offre franchement tentante, qui est valable du 15 juin au 31 août 2013.
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