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Comment détecter les AdBlock ou Ghostery pour informer vos visiteurs #astuce

mercredi 23 janvier 2013 à 00:42

NeoSting.net - Comment détecter les AdBlock ou Ghostery pour informer vos visiteurs

Voici une méthode très simple à mettre en place (en JavaScript), qui permet de détecter la majeure partie des logiciels de type adblock, ces fameux bloqueurs de publicités. Le but de ce petit code est d'afficher un message dans les cas ou un adblocker, comme AdBlock Plus ou Ghostery, est présent (ou pas), dans le navigateur de l'internaute.

Cette méthode fonctionne bien avec Adblock Plus, et à peu près bien aussi avec Ghostery, et ne fait pas appel à un fichier externe (une requête en moins). Toutefois, pour pouvoir utiliser ce script, il faut suivre cette condition : mettre le message d'information après la publicité. Mon niveau en programmation étant au raz des pâquerettes, j'essaye d'aider et de partager comme je peux.

Motivation !

Que l'on soit un webmestre ayant choisi cette source de motivation et de soutien, ou au contraire, que l'on soit celui qui veut tout péter les Interwebz et propager ces solutions anti-publicités, ce script fonctionne logiquement de la même manière ; il faut juste changer l'argument du message, selon son propre choix.

La base ?

Les bloqueurs de publicités désincrustent les bannières publicitaires et tendent généralement à réduire la taille de leurs blocs HTML à 0. Le principe de ce code est donc simple : on récupère (ici) la largeur d'un élément DIV ayant sa propre ID en Javascript, et suivant la dimension obtenue, on affiche un message, sinon un autre.

Bien sûr, il suffit d'avoir une extension comme NoScript, ou que le Javascript soit désactivé pour que cette méthode tombe à l'eau. Le principe reste ici de ne pas avoir non plus une usine à gaz pour ça.

Bon, donne ce code ! (en HTML5)

<div id="motivation">
... le code de l'espace publicitaire
</div>
<script>
var sizemotivation = document.getElementById("motivation").offsetWidth;
if (sizemotivation > 0)
{
document.write('<p id="stopoff">N\'Utilise pas d\'adblocker</p>');
}
else
{
document.write('<p id="stopon">Utilise un Adblocker</p>');
}
</script>

Pour finir, sachez que ce bout de code est proposé dans une licence spéciale : la licence "Liberté, Tolérance et Respect". Il appartient donc à l'utilisateur de ce code, modifié ou non, de suivre ces valeurs. Normalement, l'internaute intègre déjà, de base, cette licence (hum...).

Par contre, si vous voulez troller comme un barbu expérimenté capable d'inventer un nouvel Internet dans lequel vous voulez que chaque site de la toile devienne payant (comme le minitel 2.1), ça se passe dans les commentaires ci-dessous ;)

Hubic 2013. L'offre illimitée n'est plus assumée et abandonnée ! #actualité

mardi 22 janvier 2013 à 13:58

NeoSting.net - Hubic 2013. L'offre illimitée n'est plus assumée et abandonnée !

C'était prévu et avait été annoncé sur Twitter par Octave Klaba (le fondateur d'OVH) : l'offre illimitée de Hubic (le stockage dans le cloud, façon Dropbox), sera en 2013 abandonnée. Pour Octave Klaba, l'illimité fait peur. Un argument, qui pour moi, ne tient pas la route. Il affirme chiffres à l'appui, que moins de 300 de ses clients ont un stockage supérieur à 1TB. Le plus gros de ses clients aurait rempli quand même 26TB.

Il faudra donc se contenter, pour être paraît-il rassuré, de 100TB maximum de stockage par compte, en sachant que le TeraByte se paiera 100€ (conte 83€ actuellement). Ce n'est pas encore officiel, ni mis en place, mais Hubic transformera donc bientôt cette nouvelle offre.

Je tenais juste à rappeler que non, l'illimité ne fait pas peur, surtout aux internautes (donc aux particuliers) ; au contraire elle encourage. En revanche, ce qui fait peur, c'est de téléverser via l'ADSL à 90Ko/s (dans le meilleur des cas) ses centaines de Go... Avec une connexion fibrée, le succès du cloud storage ne se démentirait pas. Mais, en attendant que la fibre couvre 80% du territoire, l'offre de Hubic aura largement le temps de revenir proposer de l'illimité. Quant aux professionnels, il est logique pour eux, de concevoir leur propre hébergement de données.

Le doux rêve s'estompe ; dommage.

Rappel d'un point des CGU

Dans l'article 4 des CGU d'Hubic, il est mentionné le point suivant, pouvant faire croire que les contenus déposés sont surveillés :

OVH n’a pas vocation à connaître la nature des données stockées par le Client, en ce sens OVH décline toute responsabilité quant aux données pouvant être stockées, transférées ou échangées par l’intermédiaire du Service. Parallèlement, OVH se réserve la faculté de vérifier la conformité de l’utilisation faite par le Client du Service et dans ce cadre de vérifier la nature des Données transférés, stockés ou échangés par le Client. Dans cette hypothèse, si des contenus inappropriés sont identifiés par OVH, le Service du Client sera immédiatement suspendu et résilié de plein droit.

En fait, dès l'instant que les fichiers restent privés, Hubic n'y a pas accès et ne fera rien. Si, en revanche, des contenus "malsains" devaient devenir publics et partagés, OVH serait - logiquement - en mesure d'intervenir.

Comment se débarraser des cookies envahissants avec Firefox ? #astuce

lundi 21 janvier 2013 à 11:34

NeoSting.net - Comment se débarraser des cookies envahissants avec Firefox ?

Vous savez qu'en France, il y a une loi qui oblige le responsable légal d'un site à demander le consentement des internautes pour déposer des petits cookies sur leur ordinateur quand ces derniers visitent son site ? Il y a tout de même quelques exceptions, comme l'enregistrement d'un mot de passe dans une session ou encore la sauvegarde provisoire d'un caddie virtuel, mais, c'est parce que ce sont des actions forcément demandées par l'internaute.

Contexte et faisabilités

Cette loi, transposée d'une directive européenne, c'est la fameuse ordonnance du "Paquet Telecom", modifiée pour prendre en compte les cookies, et publiée en France le 24 août 2011. En passant, la CNIL nous résume cette histoire véritablement saugrenue. Cerise dans Pacman, les contrevenants sont punissables à hauteur de 300.000€ d'amende en cas de non respect de cette loi. Ouch ! Inappliquée (même pas le journal de Maître Eolas) et de toute manière inapplicable à cause de l'interconnexion de services tiers dans un site web, il y a malgré tout des astuces pour se libérer de ces cookies envahisseurs à tendance collante.

Avec le navigateur Firefox de la fondation Mozilla - comme avec la majorité de ses alternatives - on peut gérer à peu près bêtement ses cookies en les effaçant. Mais, encore faut-il penser à activer quelques options, à désactiver quelques cases à cocher, et surtout à faire le ménage régulièrement.

Faire du ménage radical et automatique de ses cookies dans Firefox

Je vous présente donc une extension, qui devrait clairement être intégrée nativement au navigateur, tant son efficacité est redoutable. Si, elle n'empêche pas l'arrivée des cookies sur son ordinateur - pour cela, on peut utiliser, sans miracle, Priv3 ou Ghostery - en revanche, elle sait faire le ménage quand et comme il le faut. Cette extension, c'est Self-Destructing cookies. Elle montre aussi à quel point le Do Not Track est efficace...

Son but : effacer à la fermeture des onglets tous les cookies déposés et relatifs aux sites visités. On a même le droit à un joli message discret de notification complète quand elle fait le ménage. C'est juste radical, et surtout, ça permet de vraiment terminer des sessions ouvertes sans laisser de traces.

Gestion native des exceptions

Enfin, parfois, on a aussi besoin de garder en mémoire certains cookies, et c'est là que Self-Destructing cookies est sympathique : elle va laisser tranquille, les sites que l'on aura décidés soi-même de mettre en liste blanche dans la gestion native des cookies de Firefox. N'oubliez pas non plus de sécuriser un peu plus Firefox avec un mot de passe principal, mais si vous ne fermez pas votre navigateur, ça ne règle pas le problème.. Pour conserver les cookies que l'on veut, il y a deux méthodes : via la gestion des cookies, ou plus simple, depuis la page web en suivant ceci :

La bêtise idéologique des apprentis dictateurs sur l'Internet Libre

Au final, je voulais insister sur le fait que légiférer dans ce domaine très pointue qu'est l'informatique ne sert souvent (pas toujours bien sûr) à rien. Ce Paquet Télécom est une hérésie et n'est qu'un prétexte à faire culpabiliser et à mettre la pression sur les webmasters en les rendant par nature hors-la-loi. Même si cette extension ne répond pas vraiment à cette directive européenne, avec une approche du problème contraire, elle montre qu'une méthode, une réponse, ou un moyen d'arriver à ses fins de façon logicielle est toujours possible. Il suffit juste de le programmer (en open-source, bien sûr) et de le faire connaître. D'ailleurs, ce logiciel existe déjà, c'est votre navigateur par le biais de sa fonction "demander à chaque fois" pour chaque cookie. L’Europe n'avait plus qu'à la rendre obligatoire. Voilà ce que cela aurait donné...

GBAjs, Un émulateur GameBoy Advance en Javascript #jeuvidéo

dimanche 20 janvier 2013 à 18:04

NeoSting.net - GBAjs, Un émulateur GameBoy Advance en Javascript

Vous cherchiez un émulateur GameBoy Advance qui puisse se charger simplement depuis votre navigateur ? Vous devriez essayer cette solution open-source réalisée en JavaScript et proposée par Jeffrey Pfau. En passant, il existe aussi un émulateur similaire pour la N64. Il a commencé à travailler dessus en juillet 2012, et le résultat aujourd'hui donne un émulateur GBA dans sa première version publique.

Vous pouvez donc importer son projet sur votre ordinateur et le faire tourner en local. Sinon, il est possible aussi de le lancer et de l'utiliser à cette adresse.

Bien sûr, sur le site, il n'y a pas de jeux déjà prêts à être lancés. Il vous faudra donc trouver des roms au format .gba. D'après mes quelques tests, peu de jeux fonctionnent encore vraiment bien, beaucoup ont une fâcheuse tendance à cracher, mais heureusement, certains fonctionnent. Vous pouvez aussi importer vos sauvegardes. Les flèches du claviers servent aux déplacements et les touches A, B, L, R sont émulées par Z, X, A, S au clavier.

Nautilus (Fichiers) dans Ubuntu 13.04 Raring Ringtail #logiciel

dimanche 20 janvier 2013 à 14:37

NeoSting.net - Nautilus (Fichiers) dans Ubuntu 13.04 Raring Ringtail

Nautilus en version 3.6.3 ou en français "Fichiers" est arrivé en novembre 2012 dans l'actuelle Ubuntu 13.04 Raring Ringtail et a bien subi certaines des modifications tant redoutées dont je vous avais parlé, il y a quelques mois.

Si d'apparence, et si finalement, pour le moment sur Ubuntu, les dégâts ne semblent pas aussi dévastateurs (les Signets et raccourcis divers sont bien là), il y a bien des fonctions manquantes incompréhensibles, comme celle qui permet de créer un nouveau document depuis le clic droit. Il faut aussi désormais ajouter une colonne type/mime pour filtrer les fichiers par type, sinon, il ne fait pas la différence entre nos différents fichiers audio ou vidéo... Les petites flèches devant les répertoires ont aussi disparu, pourtant, elles permettaient de copier/déplacer/voir des éléments d'un dossier sans avoir besoin d'ouvrir un nouvel onglet... Dommage, parce qu'au final, si on remettait aussi les raccourcis clavier désormais disparus, et ce genre de fonctions supprimées du clic droit, "Files" - en anglais - apporterait un peu de fraîcheur dans l'ensemble. Mais, les développeurs de Gnome ont vraiment un problème avec cette touche de souris.

La fonction pour se connecter à un serveur est aussi désormais totalement dépouillée, puisque pour se connecter, il faudra d'abord taper seulement son adresse dans une petite fenêtre avant de pouvoir accéder aux paramètres d'identifications. Avant, tout était dans une seule fenêtre, mais "Fichiers" (quelle horreur ce nom pour un logiciel) garde désormais une trace des connexions établies. Rien de bien compliqué, donc, mais ça déstabilisera un peu les habitués.

Voici une capture de Nautilus 3.6.3 (Fichiers) dans Ubuntu 13.04 dont le menu global. À noter qu'ici, j'ai utilisé le thème mediteranean night.



Les téméraires et motivés qui sont sous Ubuntu 12.10 (la 12.04 n'est pas prise en charge) peuvent l'installer par ce dépôt. Il suffit de suivre ces commandes dans un terminal

sudo add-apt-repository ppa:gnome3-team/gnome3
sudo apt-get update
sudo apt-get install nautilus

Il reste encore quelques longues semaines à l'équipe d'Ubuntu pour réagir. mais sinon, et heureusement, grâce aux nombreux forks et alternatives libres, il est possible de changer Nautilus, par exemple par Marlin ou même Nemo.