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On dit souvent que les voitures électriques sont l'avenir, parce que d'ici quelques décennies, il n'y aura plus de pétrole sur la planète pour les alimenter. Les voitures ont par ailleurs beaucoup évolué en terme de confort, de sécurité et de praticité ces trois dernières décennies, mais avec ces améliorations, elles ont pris du poids et surtout, toujours plus d'électronique, ce qui au final, n'aide pas à améliorer à la baisse leur consommation en carburant. Pour le moment, peu de modèles sont totalement électriques, et la transition hybride est quand même une solution actuellement convaincante en terme d'autonomie.

Malheureusement cette crise du pétrole pointée par la fin de l'exploitation des fossiles va amener doucement la solution électrique sur batteries exclusives, comme la Renault Zoe, ou les modèles Tesla. Malheureusement, parce que cette évolution fait de ces voitures de véritables ordinateurs qui mettront bientôt en danger le contrôle que l'Homme avait sur elles. Cette indépendance et cette sensation de liberté tant appréciées qu'elles procuraient, risquent bien de disparaître.

La Renault Zoe, par exemple, est une voiture totalement électrique, vendue "sans batterie" ! Non seulement, elle coûte logiquement encore chère (13 700 euros) mais en plus, il faut louer des batteries (79 euros par mois pour 12.500km par an) contrôlées par Renault sous peine de n'avoir qu'un objet avec quatre roues... qui ne roule pas. En passant, son coût d'utilisation sur 5 ans, avec une Wallbox serait un peu en dessous des 5000€ par an.

La très mauvaise nouvelle, c'est que de ce fait, sans payer la location des batteries, on ne peut plus rouler. La voiture devient donc non plus un objet appartenant à son propriétaire mais un service. Un service que Renault se réserve le droit d'interrompre à tout moment, si par exemple, le locataire ne peut plus le payer, même si il peut, encore en bidouillant, recharger ses batteries.

En effet, la Zoe est équipée d'un système de DRM, comme pour les vidéos sur Internet, qui permet à Renault de l'empêcher de démarrer. Si vous perdez votre emploi, ou pour tout autre raison vous empêchant de louer vos batteries, la voiture ne démarrera plus, et vous n'aurez plus qu'à aller chercher du travail "à pied", car pour le moment, Renault ne fournit pas de câble compatible 16A pour pouvoir la charger à la maison. Ce serait prévu pour 2014, d'où certaines solutions "maison" comme le mentionne Automobile Propre. Ainsi, avec à peine pour le moment 2000 bornes de recharge en France, on comprend mieux pourquoi la Renault Zoe ne s'est vendue qu'à 6000 exemplaires. Si en plus, on sait maintenant que sans payer ces 79 euros par mois, la voiture ne démarre plus, et que cerise sur le gâteau, lorsqu'elle est branchée, toutes vos données de déplacements sont enregistrées et traquées, ça ne va pas aider à convaincre.

Pour une fois, la publicité ne ment pas : "Déconnectez du quotidien avec Zoe et Renault Rent" ; il y a juste une faute sur l'accord du verbe...

Ces voitures électriques, ces services que vous ne contrôlez plus est une publication originale sur le blog NeoSting.net
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Motorola Mobility a Libertyville (ça ne s'invente pas !) a déposé un brevet le 3 mai 2012, et celui-ci vient d'être officialisé par l'USPTO (l’Office américain des brevets et des marques). Il risque, si l'idée devait se concrétiser, d'en effrayer beaucoup et d'en ravir quelques-uns. Le brevet ainsi nommé "Coupling an electronic skin tatoo to a mobile communication device" et relayé par The Register, explique le concept d'un tatouage électronique doté d'un microphone capable d'agir avec son mobile par le biais des technologies sans fil comme le bluetooth, le NFC ou encore le méconnu ZigBee.

Ce tatouage positionné, par exemple sur le cou, permettrait de réduire les bruits parasites environnementaux, lors d'une conversation. La belle affaire ! Il ne manque plus que le tatouage dans l'oreille avec un haut-parleur nanotechnologique, et nous voilà équipé d'un kit main libre directement intégré à la peau. On se croirait presque en plein film de science-fiction. Mais mieux encore, le tatouage pourrait servir à contrôler vocalement son smartphone, pour par exemple, appeler les urgences ou son amant sans avoir besoin de composer un numéro...

Mais si ce n'était que ça. Ce tatouage, avec une puce nanotechnologique serait capable de percevoir les changements galvaniques de la peau, et de ce fait, détecter si, celui qui parle ment ou est en situation de stress. Pratique pour savoir si son interlocuteur dit la vérité... Vous ne rêvez pas : le détecteur de mensonge arrive, cette fois-ci, au travers d'un tatouage électronique. Pour un peu, ça pourrait presque remplacer le bracelet électronique des prisonniers.

Google, désormais à la tête de cette branche de Motorola, a toujours cherché le moyen ultime pour authentifier l'utilisateur derrière son smartphone, et un tatouage est certainement l'une des solutions envisageables en plus des empreintes digitales et oculaires. Peut-être même que cumuler les trois ne serait pas si mal, non ? Souvenez-vous du PoC TapLogger, capable d'enregistrer vos codes d'accès grâce à l'accéléromètre. Si ce concept devait vraiment voir le jour sous la forme d'un produit, le consommateur serait-il prêt à se l'intégrer au cou, surtout que dans ce brevet, il n'est pas expliqué comment retirer ce tatouage.

Non, franchement, il y a des entreprises qui ont vraiment des idées tordues quand il s'agît de ratisser large pour déposer des brevets.

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Vous saviez que depuis la version 4.3 d'Android, il existe une fonction qui permet de scanner continuellement les réseaux wifi des alentours, même si vous avez volontairement désactivé votre wifi sur votre smartphone ou tablette ? Généralement, en mobilité, on a très peu besoin de chercher à se connecter à un wifi, d'abord parce que ça pompe beaucoup de batterie, mais également parce que ça laisse des traces que l'on ne consent pas toujours à donner. Pour remédier à ce problème et surtout vérifier si, ce scanner est actif, heureusement, on peut décocher une case dans les options avancées de ses paramètres wifi.

Mais si une telle option existe depuis peu, ce n'est pas un hasard. Le fait de géolocaliser continuellement sa position avec son mobile est un atout commercial implacable pour le géant de la publicité qu'est Google. Enfin, jusqu'ici, ça ne se voyait pas encore trop, et ça n'avait que peu d'impact dans notre vie au quotidien - hormis le fait d'utiliser Google Maps - mais désormais, ces informations personnelles vont changer notre quotidien.

Comment ? Dans le cadre du programme "Estimated Total Conversions" de Google, les informations de géolocalisation sur mobiles (Android ou iOS, par le biais des Google Apps) vont permettre à la firme de tracer, suivre et surveiller tous les parcours de leur utilisateur, et notamment leurs habitudes auprès des boutiques qu'ils visitent. Le géant de la recherche saura donc précisément que vous allez plus souvent dans un grand magasin de bricolage en périphérie de votre ville plutôt qu'à celui à côté de chez vous. Pratique pour lier un magasin à un internaute...

Rappelez-vous, en passant, quand Google expliquait à quel point c'était bien de venir photographier dans les magasins pour qu'ils soient affichés et repérables dans Google Street View.



Ce n'était donc que le début d'une très grande aventure. Les boîtes continuent tranquillement de s'imbriquer ensemble pour faire une énorme machine à fabriquer de l'économie. Désormais, chaque magasin local aura bientôt le pouvoir - en payant plus cher de l'Adwords que ses concurrents - d'apparaître en priorité sur les smartphones du coin, lorsque leurs utilisateurs effectueront une recherche. Vous cherchiez la dernière perceuse SuperTurbo V-Spec 2 ? Ça tombe bien : chez Mr BricoLaBas que vous adorez, il y a, comme par magie une promotion sur ce produit, en "cliquant" sur le lien que l'on vous donne via votre smartphone. Mieux encore, si vous en profitez, Google saura qu'en allant visiter ce magasin - peu après votre recherche et avoir cliqué, vous avez très certainement succombé à la tentation, et prouvé l'efficacité de son système. De quoi faire monter les enchères sur Adwords. Les entreprises locales auront donc tout intérêt à apparaître en premier pour éviter que leurs clients ne deviennent infidèles sur un malentendu promotionnel.

Pour le moment, ce programme est en béta-test, comme le rappelle Digiday, mais ça ne va pas durer très longtemps. Le problème, c'est que, comme le rappelle Dan Auerbach de l'Electronic Frontier Foundation, l'utilisateur qui active le service de localisation, pour Google Maps par exemple, ne va pas forcément réaliser qu'il va également servir d'appât pour les autres applications dans son smartphone. Lui, ce qu'il voulait, c'était juste être guidé, et pas télé-guidé dans ses futures recherches, en donnant par la même occasion ses habitudes d'acheteur. De plus, il faut savoir aussi que fermer une application n'est pas l'empêcher de continuer à collecter ses données en tâche de fond.

Rassurez-vous, ce n'est que le début. Le dossier Géolocalisation dans la BigData n'a pas fini d'interconnecter les smartphones et les données de leurs utilisateurs avec les intérêts des entreprises locales. Bien exploitées, c'est minimum, du 30% en bourse supplémentaire. Mais comme il paraît que parfois, ça rend service...

Google exploite votre Géolocalisation pour faire monter les enchères est une publication originale sur le blog NeoSting.net
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Gran Turismo 6 doit toujours débarquer le 6 décembre 2013. Il représentera, comme pour chacune des consoles précédentes de Sony, la deuxième et dernière version de la série sur la console PlayStation 3. Gran Turismo 5 ne m'avait que très peu emballé à sa sortie, et il aura fallu attendre de très longs mois pour que des mises à jour stabilisent enfin cet opus dans une version un peu plus appréciable mais toujours perfectible et mal née dans de nombreux aspects.

Polyphony Digital, avec son nouveau Gran Turismo 6, devrait donc pouvoir profiter de l'expérience acquise avec son prédécesseur pour venir enfin titiller les joueurs en leur donnant une expérience nettement plus convaincante. D'abord, l'interface a été revue, et heureusement. Les menus sont fluides avec du répondant, de l'avis de médias réellement spécialisés l'ayant testé. Il le fallait, tant GT5 était lourd, à la limite de l'insupportable.

Polyphony Digital nous promet également une ambiance sonore revue au niveau des moteurs, mais il ne faudra pas s'attendre, apparemment, à une nouvelle claque auditive. Un aspect de la série, jusqu'ici décevant par son manque de réalisme et de dynamisme, qui donnait cette impression de piloter plus ou moins la même voiture. On aimerait que ça change, mais il faudra certainement attendre Gran Turismo 7, peut-être en 2015 pour y croire un peu plus.

Ce que les développeurs proposent comme véritable innovation pour ce nouvel opus, c'est avant tout un éditeur de circuit complètement retravaillé. Exit la version de GT5, il sera possible de créer un vrai circuit sur une carte de 20km², soit la possibilité de créer pas loin d'une dizaine du circuits comme le Nürburgring. Ça laisse rêveur, surtout pour les capacités d'une PS3 en fin de vie. Mieux encore, avec l'application mobile dédiée, on pourra reproduire de "véritables" parcours dans l'éditeur en retenant des points GPS avec son smartphone. Le parcours terminé, celui-ci pourra être envoyé directement, sans rien faire d'autre que de rouler sur nos routes réelles. Voilà qui s'annonce fun pour une fonctionnalité qui ne sera disponible que plus tard dans une mise à jour.

Il semble également que l'introduction des dégâts visibles arrive enfin, mais sans véritablement démantibuler ses voitures. À voir. De nouveaux comportements plus réalistes seront notables grâce à un système de suspensions complètement revu également, et on devrait enfin pouvoir un peu plus "tuner" ses jolis bolides. Du côté des nouveautés encore, notons enfin une météo changeante et une gestion jour/nuit avec un système de simulation astronomique !



De nouveaux circuits font leur apparition comme l'australien Bathurst, Hillclimb De Goodwood, Silverstone ou encore Brands Hatch.



Au total, on comptera quand même plus de 1200 voitures, listées notamment par GTPlanet. Il sera aussi désormais possible de les acheter directement dans les magasins virtuel, sans avoir besoin de passer comme pour GT5 par l'interface du PSN.

Comme toujours, maintenant qu'Internet est assez massivement déployé dans nos foyers, il faudra compter sur les mises à jour du jeu pour profiter des améliorations sur de nombreux aspects, et ne compter que sur une version stabilisée pour la fin d'année prochaine. Mais cette fois-ci, si Gran Turismo 6 continuera d'utiliser certains travers de la série, il semble profiter d'une base de bien meilleure qualité.

Si vous êtes intéressé par le jeu, vous pouvez me soutenir en le pré-commandant sur Amazon. La version classique de Gran Turismo 6 est à 57 euros, et la version collector Edition Anniversaire est à 77 euros, mais cette dernière est à mon sens, peu intéressante avec ses 20 voitures aux belles couleurs et ses 10 millions de crédits. Et oui, ça fait déjà 20 ans que la série existe !



Je ne pouvais pas ne pas vous montrer la dernière bande-annonce de Gran Turismo 6.

Review. Gran Turismo 6, sortie prévue le 6 décembre 2013 sur PS3 est une publication originale sur le blog NeoSting.net
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Voilà qui pourrait redonner à nouveau de l'intérêt à l'application Tweetdeck. En effet, Twitter annonce l'ajout d'une nouvelle fonction pour son application TweetDeck (disponible pour son navigateur), consistant à permettre la personnalisation de ses flux d'informations (ou timelines).

En ajoutant une nouvelle colonne dans TweetDeck, en plus de celles désormais classiques de recherche, il est maintenant possible de créer une timeline totalement personnelle en fonction de ses thèmes favoris. Mais le mieux, c'est qu'il est aussi également possible de la partager. Fonctionnant un peu sur le principe des favoris, vous pourrez venir y glisser les tweets que vous trouvez intéressants, en les regroupant par thème. Pratique pour ne plus avoir à chercher trop loin ou pour se renseigner sur un sujet précis. On peut de ce fait, compter sur la communauté des Twittos qui, avec le temps, devrait rassembler des timelines dignes d'intérêts.

On peut par exemple créer une timeline avec les pire tweets de Nadine (encore que pour elle, suivre son compte suffit). Un exemple peu intéressant, certes, mais ce ne sera pas le cas avec une autre timeline composée de tweets dédiés à son jeu ou à sa marque favoris. À vous la liberté créative sur ce coup, et à Twitter d'en profiter pour afficher des publicités réellement contextualisées. C'est surtout en ce sens que cette fonctionnalité a été ajoutée.

Si, pour le moment, ces nouvelles timelines personnalisées se gèrent à la main (avec toujours le système de filtrage pour ne sélectionner que certains types de tweets qui a longtemps fait la force de TweeDeck), il devrait être possible, bientôt, de créer des flux automatiques dédiés à sa veille en s'aidant notamment des hashtags et même en appliquant différents filtrages supplémentaires. Il ne reste plus qu'à Twitter à l'intégrer aussi sur son site pour que la ceinture soit bouclée. En tout cas, l'idée est intéressante et elle manquait clairement pour regrouper de façon plus efficace et précise les flux d'informations.

Pour résumer, il devient donc possible de filtrer l'information pour la regrouper au sein d'une même timeline que l'on peut partager sur son blog ou via un lien spécifique. Un outil qui commence à devenir idéal pour la veille et le partage de l'information.

Tweetdeck permet désormais la personnalisation de ses timelines est une publication originale sur le blog NeoSting.net
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