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McAfee veut détecter et empêcher le piratage sur Internet #actualité

mercredi 24 avril 2013 à 16:02

NeoSting.net - McAfee veut détecter et empêcher le piratage sur Internet

J'aime assez la tournure actuelle des recommandations des ayants-droit, qui tentent d'imposer leur vision un peu partout sur la Toile. Filtrer Google à coup de DMCA, et appuyer sur un bouton pour censurer, par exemple sur Youtube, n'est visiblement pas suffisant. Il faut aussi essayer de filtrer les résultats de recherches déplaisants directement sur l'ordinateur des internautes.

Pour cela, un brevet logiciel (PDF - source), déposé le 13 octobre 2012 et validé le 23 avril 2013, par la société McAfee, éditrice du fameux logiciel anti-virus éponyme sous Windows et mobiles, propose un système d'avertissement aux internautes qui auraient choisi de cliquer sur un site de téléchargement de contenus n'étant pas directement autorisé par les ayants-droit. Mieux, cet avertissement serait même capable de proposer et de diriger l'internaute vers le contenu qu'il souhaitait copier ou voir, mais en version légale. Voici donc une solution supplémentaire, déployée directement dans un anti-virus personnel, pour tenter de protéger la propriété intellectuelle. La MAFIAA rêvait d'un système de surveillance sur l'ordinateur de l'internaute, et bizarrement McAfee l'a fait... Il reste que le brevet logiciel n'est pas reconnu en Europe.

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Ce que dit en français le brevet : "Détecter et empêcher la consommation illégale d'un contenu sur Internet". Notez, la première parenthèse.

L'invention concerne des systèmes et des procédés pour empêcher (ou au moins dissuader) un utilisateur de consommer par inadvertance ou directement un contenu illégal sur Internet. Par exemple, les procédés de la présente invention consistent à déterminer lorsqu'il se peut qu'un utilisateur visite un site distribuant un contenu illégal (c'est-à-dire, un matériel en violation des droits d'auteur ou autrement distribué de manière inappropriée) et à présenter un avertissement à l'utilisateur avant la navigation sur le site de distribution inappropriée identifié. De manière facultative, des sites de distribution alternative (c'est-à-dire, un site de distribution autorisée) pour le même matériel ou un matériel similaire peuvent être présentés à l'utilisateur. Par exemple, il se peut qu'un utilisateur soit susceptible de visiter un site de distribution inappropriée lorsqu'il est envoyé un message contenant un lien ou lorsque des résultats de recherche provenant d'une interrogation de moteur de recherche identifient une pluralité de distributeurs pour un film, une chanson, un livre, etc. demandés. En informant un utilisateur de sources illégales et d'alternatives possibles, un utilisateur peut obtenir la distribution électronique souhaitée sans violer les droits de propriété intellectuelle d'un auteur.

L'idée n'est certes, pas mauvaise pour tenter de rassurer Mme Michu et pour tenter de promouvoir l'offre légales, mais ce n'est certainement pas la meilleure des manières de faire, surtout que la transparence d'un tel système est loin de faire l'unanimité. Comment sont traitées les données, et surtout comment sont créées les listes noires des sites à "contourner" et des listes blanches à promouvoir ? Est-ce aussi ici une solution pour aider les ayants-droit à trouver plus rapidement les sites proposant du contenu illégal, afin de les faire disparaître plus facilement ? L'internaute, malgré lui, deviendrait alors un véritable mouchard.

Mais, pourquoi je vois les majors partout ? Déjà, parce que sur la forme, ça ressemble de très près à ce qu'elles veulent, à savoir trouver les contenus illégaux sur Internet tout en surveillant les internautes, et surtout parce qu'une société comme McAfee sait très bien que déployer une telle fonctionnalité ira à l'encontre de la volonté de la majorité de ses clients. Un tel système est même une motivation suffisante pour aller voir ailleurs.

Enfin, comme si, sur Windows, il n'y avait déjà pas assez de popups d'avertissements pour tout et n'importe quoi. Non, il faut qu'un anti-virus déjà chargé dans ce domaine, rajoute une nouvelle couche. Si, ce brevet semble vouloir se limiter à du contenu illégal, il reste à voir si un même message d'avertissement par cette solution Mc-Kafkaïenne viendra interrompre l'internaute voulant simplement aller sur des sites imPURs.

Certes, personne n'est obligé d'installer cette solution, et heureusement, mais combien de temps il faudra, pour que d'autres éditeurs d'anti-virus fassent la même chose ? Il faudrait que j'en parle à mon manchot linuxien, je suis sûr qu'il applaudirait.

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Ubuntu. Installer les drivers ATI Catalyst et enlever le watermark #astuce

mardi 23 avril 2013 à 18:56

NeoSting.net - Ubuntu. Installer les drivers ATI Catalyst et enlever le watermark

Il y a plusieurs méthodes pour installer les pilotes (ou drivers en anglais) d'une carte graphique AMD ATI avec Ubuntu. je vous avais expliqué la méthode "propre". En voici une autre qui fonctionne sur la 13.04 mais qui devrait aussi fonctionner sur les versions précédentes (attention à la 12.04 et X backport). Elle consiste à passer par ce dépôt.

Tout d'abord, si vous avez déjà installé une version des pilotes ATI, il faut les enlever. Dans un terminal :

sudo sh /usr/share/ati/fglrx-uninstall.sh
sudo apt-get remove --purge fglrx fglrx_* fglrx-amdcccle* fglrx-dev* xorg-driver-fglrx

Ensuite, avec la commande suivante, sachez que vous pourriez bien installer, suivant la période, une version béta.

sudo add-apt-repository ppa:xorg-edgers/ppa
sudo apt-get update
sudo apt-get install fglrx

Le watermark "ATI testing only"

En béta, ATI se permet d'ajouter un magnifique watermark sous la forme d'une image semi-trransparente et omniprésente en bas à droite de l'écran. Voici une methode simple pour l'enlever qui fonctionne sur la 13.04 encore aujourd'hui. J'ai testé, mais ça pourrait ne pas durer. Copiez ce code et créez un fichier "ati-remove-watermark.sh", par exemple dans le dossier "Documents". Coller ce code dedans.

#!/bin/sh
DRIVER=/usr/lib/fglrx/xorg/modules/drivers/fglrx_drv.so
echo "Come on AMD!"
for token in $DRIVER; do
    echo "Removing AMD logo from "$token
    for x in $(objdump -d $DRIVER|awk '/call/&&/EnableLogo/{print "\\x"$2"\\x"$3"\\x"$4"\\x"$5"\\x"$6}'); do
        sed -i "s/$x/\x90\x90\x90\x90\x90/g" $DRIVER
    done
done
echo "Reboot computer to finish"

Ensuite exécutez-le (pensez à la touche TAB pour l'auto-complétion). Enfin, redémarrez votre session.

cd Documents
sudo bash ati-remove-watermark.sh

Désinstaller les nouveaux pilotes ATI

Si vous voulez désinstaller vos nouveaux pilotes issus de ce dépôt, vous pouvez le faire en l"enlevant, par exemple grâce au logiciel ppa-purge (qui facilité simplement ce genre de démarche). La méthode classique, sinon :

sudo add-apt-repository --remove ppa:xorg-edgers/ppa 
sudo apt-get update

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CISPA dégaine encore son arme lourde, la NRA crie Victoire #actualité

vendredi 19 avril 2013 à 18:53

NeoSting.net - CISPA dégaine encore son arme lourde, la NRA crie Victoire

Après les projets de lois PIPA et SOPA, c'est de nouveau au tour du texte de loi H.R.3523, alias CISPA pour Cyber Intelligence Sharing and Protection Act de refaire surface. Déjà retoqué en 2012, de justesse par les sénateurs américains, ce projet de loi est revenu en force avec quelques corrections dans la Chambre des Représentants, l'équivalent de notre Assemblée Nationale française. De nouveau soumis aux votes ce 18 avril 2013, ce texte a rassemblé 288 voix pour, et seulement 127 contre comme le rappelle Ars Technica. Le texte devra maintenant être étudié au Sénat, mais étant donné qu'il y a un équilibre entre les démocrates et les républicains - contrairement à 2012, il n'y a plus de raisons pour que le texte ne soit cette fois-ci pas validé. Barack Obama à l'exécutif, a toutefois exprimé son envie d'opposer son veto si le texte devait passer.

Mais, CISPA, c'est quoi ? C'est une loi faite pour protéger le Pentagone contre toutes cyber-menaces. Le premier texte incluait même les menaces contre la propriété intellectuelle. Révisé aujourd'hui, ce terme n'apparaît plus, mais d'autres notions plus vagues permettent de protéger aussi les grandes Majors.

D'abord, CISPA rassure les États-Unis qui peuvent surveiller sans contre-partie le monde entier pour savoir si des cocotte-minutes ne sont pas vendues illégalement. La loi CISPA permet de récolter toutes les données se trouvant sur les serveurs de n'importe quelles entreprises privées, comme l'intégralité des mails sur Google, facebook, Microsoft, etc. CISPA autoriserait en fait, les agences fédérales à perquisitionner sans mandat toutes les bases de données (Télérama). Ces données sont censées être récoltées par les agences de renseignement, comme la NSA (comme si, elle n'avait pas déjà les pleins pouvoirs).

Le problème, c'est que ce texte pourrait être en contradiction avec le IVème amendement de la Constitution des États-Unis. Celui-ci stipule que :

Le droit des citoyens d'être garantis dans leurs personne, domicile, papiers et effets, contre les perquisitions et saisies non motivées ne sera pas violé, et aucun mandat ne sera délivré, si ce n'est sur présomption sérieuse, corroborée par serment ou affirmation, ni sans qu'il décrive particulièrement le lieu à fouiller et les personnes ou les choses à saisir.

Le rapport avec les Majors (industries du cinéma, musique...)

Mais, on peut se demander au final, si, il y a aura bien un rapport sexuel entre les Majors et les Agences de Renseignements qui veulent de leur côté, surtout vérifier que le territoire est bien en sécurité. Que font-elles donc vraiment dans ce joli labyrinthe ?

D'abord, les Majors ont innové en s'accaparant doucement le web, à défaut de proposer des solutions à l'économie de l'abondance. Maîtriser et censurer les plates-formes à fric comme Youtube n'est toutefois visiblement pas suffisant. Elles veulent en plus pouvoir surveiller toutes les connexions des Internets, et choper toutes les données personnelles des milliards d'Internautes qui ne leur plaisent pas et ça tombe bien, il y a CISPA pour ça.

L'entourloupe

proxy.jpgEn fait, le but de cette loi, comme son nom l'indique, c'est de choper les internautes qui menacent la sécurité du pays ou d'entreprises qui "partagent" des informations confidentielles, afin de leur faire manger les orties par la racine. En fait, la définition d'"informations confidentielles" dans cette loi est vague, et peut entendre toute "information propriétaire" incluant donc les "informations copyrightées" des industries, comme celles du divertissement. L'abus est donc possible.

Avec la ribambelle de lois en faveur du Copyright Infringement, elles n'auront pas de mal à obtenir les informations qu'elles veulent sur les internautes pirates par les agences, et au final, détiendraient la motivation suffisante du quatrième amendement. De plus, les entreprises ouvertes à cette surveillance, il y en a un paquet - plus de 800...

Enfin, pourquoi Google, qui semble soutenir - puis non - a tout intérêt à coopérer avec ce projet de loi ? Parce qu'elle, et beaucoup d'entreprises se sont faites "soudoyées" par le fait d'obtenir les contenus des catalogues des Majors. Ça rapporte un paquet d'oseille de vendre des MP3 ou des films, et ça fait vendre aussi leurs propres produits. Alors se voir entrer en guerre contre les Majors, maintenant qu'elles sont étroitement liées, ce ne serait pas bon pour le business et les futurs contrats juteux.

La puissance du fric résonne, la NRA le prouve

On l'a d'ailleurs vu récemment aussi avec le rejet d'un projet de loi sur les armes à feux, qui ne demandait pourtant qu'une étude psychiatrique du client ainsi que de son dossier judiciaire avant qu'il ne puisse acheter des armes... lourdes ! Deux poids, deux mesures, et La NRA a gagné, surtout parce que les enjeux économiques sont considérables. C'est ce que l'on appelle, la dérive vers l'Oligarchie.

Une petit chance contre CISPA ?

Il reste toutefois à déterminer quelles informations privées seraient données, car apparemment, en l'état, CISPA semble vouloir saisir toutes les données. C'est d'ailleurs pour cette raison, que Barack Obama veut opposer son veto ; c'est un peu "too much". Alors, si, il reste un semblant de démocratie, dans ce Pentagone, c'est le moment de le prouver, car je ne suis pas sûr que le peuple ait eu envie d'élire des représentants pour les faire surveiller par la dictature douce. Alors, n'oublions pas la mobilisation citoyenne comme autre chance.

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Ubuntu. Les versions transitoires ne seront plus disponibles à l'achat #actualité

vendredi 19 avril 2013 à 15:41

NeoSting.net - Ubuntu. Les versions transitoires ne seront plus disponibles à l'achat

Une petite information en provenance de Canonical, nous apprend que la version 13.04 Raring Ringtail, toujours prévue pour sortir le 25 avril 2013, ne sera pas mise en vente dans la boutique officielle. Seules les versions LTS (ayant un support de 5 ans) le seront. Ainsi, la version 13.10 ne sera pas non plus disponible à l'achat sur support physique.

Ce n'est pas tout à fait une surprise, puisque les versions intermédiaires, hors des LTS, ne sont désormais suivies que 9 mois par le support technique. À terme, et probablement à partir de la version 14.10, ces versions intermédiaires devraient passer dans un système de "rolling release". Finalement, ce sera officiellement pour la version 13.10 Alias Saucy Salamander.

Ça ne change toutefois pas grand chose, si ce ne sont que quelques ventes en moins pour Canonical, puisque ces versions spéciales sont toujours gratuites et téléchargeables. En revanche, Canonical envoie un message fort, notamment aux entreprises, pour expliquer qu'il est préférable de choisir les versions LTS, afin d'éviter toute mauvaises surprises. Ceci évite donc aussi au grand public de tomber dans le piège de la "dernière" version transitoire, pas toujours très stable avec des nouvelles fonctions sans cesses en développement.

Toutefois, pour avoir testé la version 13.04 depuis l'alpha 2, je dois avouer que la stabilité est bien meilleure que la LTS que j'avais aussi installée en alpha 2. Même encore aujourd'hui, je remarque bien moins d'erreurs sur Raring Ringtail, sauf peut-être avec Nautilus. Mais, c'est une évidence, les nouvelles fonctions et les logiciels bien plus récents sont, même sans trop d'erreurs, bien moins optimisés.

Voilà donc pourquoi, les ordinateurs vendus avec le système Ubuntu pré-installé sont dotés de la version 12.04 LTS.

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Les lunettes de Google sont contrôlées à distance #actualité

jeudi 18 avril 2013 à 20:38

NeoSting.net - Les lunettes de Google sont contrôlées à distance

Quelques nouvelles concernant les futures lunettes de Google. Le géant à tout faire en plus de la recherche, a commencé à envoyer les premières lunettes connectées aux développeurs, qui les ont louées par 1500 dollars. Pour rappel, ces lunettes sont dotées d'une caméra de 5 Megapixels, d'un stockage de 12Go utilisables et d'une autonomie d'environ 12 heures.

Mais, certains pensaient surfer sur le buzz, afin de les revendre sur ebay à prix d'or. Manque de chance, Google a expliqué qu'elle restait la seule, à même de contrôler ses lunettes, et qu'elle pouvait les désactiver si les conditions d'utilisations n'étaient pas respectées. Comme mentionné dans ces conditions d'utilisations, il est spécifié que l’acquéreur ne doit pas les revendre, ni même les prêter ou les donner, sans l'accord explicite de la firme qui peut le cas échéant les désactiver.

Ce qui est toutefois intéressant dans cette histoire, c'est que Google peut désactiver ses lunettes connectées à distance. C'est en même temps assez logique pour un programme débutant ses premiers tests, mais on peut clairement comprendre qu'elles seront aussi désactivables lorsqu'elles seront mises en vente au grand public. Ce n'est au final guère étonnant, puisqu'elles devront très probablement être connectées et surtout géolocalisées avant de fonctionner (via son smartphone ou une puce).

On peut donc clairement penser que selon l'endroit où l'on se trouvera, on ne pourra pas les utiliser. Google fonctionne d'ailleurs toujours dans ce sens, comme on peut le voir aussi avec son moteur de recherche. Google prend toutes les informations, et c'est aux sites de lui dire : "ça tu ne prends pas, c'est à moi" - enfin il faut quand même réussir à convaincre (cf les réponses de Google sur la procédure antirust menée par l'Europe). Pour les lunettes connectées, ce sera à priori la même chose. On pourra filmer partout, sauf dans les endroits signalés à la firme comme interdits d'enregistrements. Comment ? Ça reste à déterminer...

Ça ne change toutefois pas grand chose au final, pour la vie privée. Il sera difficile de déterminer tous les endroits, notamment publics, dans lesquels l'enregistrement sera interdit. Ça me fait penser, en passant, au brevet déposé par Apple, qui peut désactiver certaines fonctions de ses smartphones (photos, vidéos) selon le lieu où l'on se trouve. Et comme j'avais eu l'occasion de le dire, ces lunettes, si elles devaient connaître un franc succès, finiront clairement par modifier notre vie sociale.

Sinon, pour le fun, voici une vidéo prise avec ces lunettes lors d'une séance de karting. On se croirait presque dans un jeu vidéo.

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