Elle me faisait rêver, bien plus que la Kindle Paperwhite d'amazon pour plusieurs raisons. La Kobo Aura HD sera donc arrivée chez moi, il y a quelques jours. Pour le moment, seul le modèle noir semble exister en France, distribué par la FNAC qui reste très peu communicante sur ce sujet, sauf à dire qu'elle se vend beaucoup. Dommage, car elle existe en plusieurs couleurs au niveau internationale, dont un modèle ivoire qui m'aurait plus intéressé.

La Kobo Aura HD est une liseuse canadienne à technologie e-ink et tactile, même si la société Kobo dont le siège social situé à Toronto a été rachetée par le groupe japonais Rakuten en 2011. Côté caractéristiques, on peut aussi rêver de remplir 4Go de mémoire interne que l'on peut étendre avec des cartes µSD de 32Go. Enfin, elle est capable de lire de nombreux formats comme ceux d'amazon (mobi) et les ePub avec (adobe) ou sans DRM. Les BD en CBR, CBZ sont aussi supportées.

En revanche, les aveugles peuvent passer leur chemin, elle ne lit pas les livres audio. Mais, ce qui m'avait impressionné surtout, c'est d'abord sa taille d'écran de 6,8" et sa technologie ClarityScreen d’une résolution de 265 PPP pour 1440 x 1080 pixels. Un écran plus grand me permet d'avoir plus de contenus sur une page puisqu'étant amblyope profond (un gros bigleu), j'ai besoin de caractères grossis. Enfin, ce qui m'a convaincu d'investir, avant de l'acheter, c'est son système d'éclairage intégré en net progrès par rapport au modèle Glo précédent. Pour la taille, le compromis est idéal, et son poids annoncé de 240g n'est pas du tout dérangeant, peut-être grâce à son entaille centrale derrière qui permet de "coller" l'un de ses doigts pour bien la tenir.

L'éclairage intégré prend ses lettres de noblesses

Force est de constater que la nuit, c'est effectivement un vrai bonheur. J'ai réglé pour ma part l'éclairage à 34% qui reste suffisamment léger en pleine nuit pour ne pas éblouir, tout en rendant la lecture vraiment confortable. Mais la surprise a été encore plus grande quand, en journée en intérieur, je me suis aperçu que cette même puissance d'éclairage permet de légèrement blanchir l'écran, le rendant plus harmonieux et logiquement un peu plus contrasté que le fond gris d'origine s'avérant un peu fatiguant. En plein soleil en revanche, si, il ne faut logiquement pas le mettre en direct sur l'écran qui reflète autant que ma première Kindle, le taux de contraste est un vrai bonheur et le fond un peu gris plus du tout gênant. Les avantages de l'e-ink au soleil sont encore ici incontestables.

L'éclairage reste pour ma part d'une grande homogénéité avec quelques ombres quasi imperceptibles - et certainement pas gênantes - en bas de l'écran. Ça change d'une petite lumière externe qui me fatiguait rapidement sur ma Kindle de première génération (avec clavier), avec laquelle je ne pouvais pas lire plus de 45 minutes sans sentir une fatigue visuelle importante. Et je dois vous avouer aussi que les écritures un peu baveuses de ma Kindle n'arrangeaient pas non plus ce problème.

Lire mais pas n'importe comment

Sur la Kobo Aura HD, je me suis surpris à débloquer une récompense pour avoir déjà lu plus de deux heures de suite, fatigué simplement par l'envie de dormir et non par la fatigue visuelle. Les polices d'écritures (une dizaine dont celle pour les dyslexiques, open dyslecic) sont assez différentes. On notera la fameuse "Georgia" mais ma préférée tend vers l'"Avenir" ; dense et donc pratique en gros caractère. Inutile aussi de vous dire que la résolution de 265dpi est juste remarquable pour proposer des écritures à la fois fines, précises et donc non baveuses (même en augmentant leur taille et leur contraste). On peut facilement régler à la volée, entre autres, les marges, les interlignes, la taille, mais aussi la finesse et l'épaisseur des écritures.



La Kobo Aura HD inclue le système Reading Life qui donne des statistiques de lectures et des récompenses virtuelles, un peu comme dans les jeux vidéo. On peut donc savoir aussi sur quelle numéro de page réelle on se trouve dans son livre, quelques soit la taille des caractères.

Une interface critiquable mais réactive

Concernant l'interface de la Kobo, l'expérience visuelle de la page d'accueil et de ses pages intégrées, même si bien achalandées ne sont pas non plus un modèle du genre. Il vaut mieux d'ailleurs éviter d'avoir des difficultés visuelles tant les écritures sont petites (et non modifiables). Heureusement, quelques images viennent aider à se repérer. Côté menus, ça va un peu mieux, surtout que leur accès est vraiment intuitif. Une tape au milieu, en cours de lecture permet leur accès avec des icônes compréhensibles.

Un dictionnaire en français est intégré. Il suffit de rester appuyer sur un mot pour qu'il s'ouvre. La prise de note est aussi possible depuis cette méthode, mais le clavier est peu optimisé pour une taille d'écran aussi importante.

En revanche, la réactivité de la Kobo Aura HD est impressionnante. Un rafraîchissement provoquant un écran de transition noir se produit de base toutes les 6 pages, mais peut être modifié dans les options. Cet écran est tout de même ultra-rapide. Hors "chargement", la transition vers les pages suivantes et précédentes est idéale et quasi instantanée, sans effet de "noir". Du coup, on a du mal à s’habituer, aux petits temps de latence lorsque la liseuse doit recalculer et mettre en mémoire les nouvelles six pages.

Côté expérience et conclusion

Oubliez le navigateur intégré, mais si vous voulez jouer, il y a un mots-mêlés, un jeu d’échecs et un Sudoku.. La première fois que je l'ai branchée au PC, elle m'a demandé mes codes wifi. Elle a alors trouvé une mise à jour à faire toute seule. Au redémarrage après une ou deux minutes, il a fallu recommencer la procédure, les codes n'ayant pas été gardés... Pour y déposer vos livres numériques, il suffit de la brancher, et de taper sur "connecter" pour pouvoir l'utiliser comme une clef USB et copier/coller ses fichiers. Il faut ensuite la débrancher.

Concernant la luminosité, elle est selon moi utilisable dans le noir à partir de 10%. Des voyants (expression d'un malvoyant pour désigner les autres, pas comme lui) seront agréablement surpris entre 15 et 25% sans aucun éblouissement. Pour ma part, j'arrive à descendre à 30%.

Concernant l'autonomie, ce qui semble pomper le plus, c'est le wifi. Désactivez-le quand vous n'en avez pas besoin. À 100% sans wifi, mais au bout de deux heures de lectures avec la luminosité à 35%, elle était toujours à... 100%. Toutefois, j'ai eu mon premier plantage le premier soir, et il a fallu joué du cure-dent. Après 4 jours, mais le wifi activé, et 6 heures de lecture toujours avec la même lumière, la batterie est à 87%. Plus de plantages pour le moment. Cette Kobo Aura HD est juste impressionnante et vaut bien ses 169 euros.

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N'y allons pas par quatre chemins. Yahoo est comme Google, et la publicité est le meilleur moyen de rentabiliser un service gratuit. Seulement, pour mieux rentabiliser encore ses annonces, il faut les cibler correctement. Yahoo se permet donc de lire le contenu des mails, tout comme Google. Un fait qui n'est pas récent, puisque déjà en 2011, Yahoo avait dû s'expliquer sur cette pratique. Le retour de cette nouvelle s'explique ici par le passage à la nouvelle interface de Yahoo mail.

Pour faire une petite hyperbole, c'est comme si votre facteur ouvrait votre courrier, le lisait, et rajoutait un petit papier pour promouvoir une annonce de ses partenaires qui corresponde au plus près au contenu du courrier. Par exemple, votre banque vous envoie un relevé dans lequel vous êtes à découvert. Le facteur l'ouvre, voit l'étendu des dégâts, et rajoute une annonce d'un partenaire qui rachète les crédits ou mieux qui propose une réserve d'argent...

Comment s'en prémunir ?

Sachez qu'il est possible de ne pas souscrire à cette offre de Yahoo qui fonctionne, excusez du peu, en opt-out, c'est à dire qui demande une désincription d'un service souscrit automatiquement.

Pour se désinscrire de l'ad targeting de Yahoo, suivez ce lien. Connecté à votre compte, cette page vous indiquera vos centres d'intérêts et les quelques informations personnelles vous concernant. Le système rassemble aussi les informations sur les pages que vous avez visitées depuis Yahoo, les bannières publicitaires que vous avez cliquées, et les recherches que vous avez effectuées ; en somme comme Google.

Mais rassurez-vous (ou pas), si le facteur Yahoo ne mettra plus d'annonces ciblées, rien n'indique qu'il ne continuera pas à lire et ouvrir votre courrier personnel. D'ailleurs, il doit le faire en tant que service américain pour la sacro-sainte "sécurité" du pays.

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Avec l'arrivée massive du format MP3 en boutiques sur Internet, on a tendance à oublier que le format CD existe toujours. Pour combien de temps, ça c'est une question qui n'a pour le moment pas de réponse. Alors, acheter légalement des albums MP3, c'est bien, mais vous devriez avant, regarder s'il n'existe pas les mêmes sur CD, pour découvrir la supercherie des prix du format numérique qui coûte pourtant moins cher à distribuer (Les Majors s'en mettent plein les fouilles).

L'arnaque des MP3 légaux

En effet, en tant que pirate qui vole et tue les artistes, je me suis fais plaisir récemment, en profitant de l'offre d'Amazon qui propose souvent 4 CDs pour 20 euros. J'aurai pu avoir les mêmes tout de suite en MP3 VBR (compression variable chez amazon, avec une bonne perte importante de qualité auditive - sans parler de la compatibilité très aléatoire de leur offre avec Linux), mais la surprise a été implacable : chacun des albums que je voulais coûtait 9.99 euros. Pour résumer : mes 4 CDs m'ont coûté 20 euros, là où les mêmes en MP3 "pourris" m'auraient coûté quasiment le double, soit 39,96 euros.

L'installation de RipperX

Je vais donc vous montrer comment encoder vous-même vos CDs sans perdre en qualité. Mieux, vous éviterez les watermarks sur les MP3s, car si vous ne le saviez pas, lorsque vous achetez des MP3s légalement, ceux-ci sont pour la grande majorité tagués en douce avec vos informations personnelles.

Pour cela, je vous avais conseillé Audex, mais j'ai décidé de changer et d'utiliser RipperX qui fait merveilleusement bien son travail aussi.

RipperX s'installe très facilement, soit en cliquant sur ce lien pour installer RipperX ou via un terminal en tapant :

sudo apt-get install ripperx

RipperX, ça fonctionne comment ?

Une fois la galette insérée, ouvrez RipperX et cliquez sur le bouton "Scan". Ensuite, cliquez sur le bouton CDDB pour obtenir les informations nominatives (artistes, album, année, titres...) de votre précieux. Rendez-vous maintenant dans les options "Config" pour régler vos préférences. Ripper X peut être trompeur dans son menu sur l'onglet "MP3". C'est ici que vous pourrez choisir le format FLAC lossless (sans perte de qualité). Passez la compression via le curseur à 9 pour obtenir un fichier pas trop gros et ignorez le taux de compression. Pour un MP3, choisissez toujours du 320 en CBR (décocher la case VBR). Enfin, pour que votre album soit bien rangé dans votre collection, précisez les noms des pistes et des dossiers dans l'onglet "Files". Pour ma part, j'utilise ceci : %#. %s et %a/%y. %v/. Valider et assurez-vous de cocher la case "encode" sur le menu d'accueil. Cliquez sur le bouton "Go" et patientez.

Voilà, il ne vous reste plus qu'à apprécier vos fichiers numériques qui coûtent le double.

Convertir ses CDs audio avec RipperX en Flac, Ogg, MP3 est une publication originale sur le blog NeoSting.net
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Silencer est une application pour Chrome/Chromium, dont le but est de permettre de filtrer facilement les tweets contenant un mot ou un hashtag. J'insiste sur le facilement, parce que cette application, une fois installée reste très simple à appréhender.

Il suffit en effet de cliquer sur l'icône et de valider un terme à filtrer. On n'est pas limité sur le nombre de termes. C'est franchement pratique pour éviter les spoils, qui gâchent littéralement la vie, et qui racontent, par exemple la fin d'une série. Les tweets seront alors aussitôt effacés sur sa timeline Twitter, et vous pouvez donc continuer de la lire l'esprit serein. Avec Silencer, pas de messages "blanchis" pouvant attiser la curiosité, c'est directement les tweets entiers qui ne s'affichent plus.

Par exemple, lors d'une émission télévisuelle LT (livetweetée) qui vous énerve, comme celle de l'Eurovision, ou d'un match de football, vous serez assuré(e)s de ne pas avoir à la subir. Pratique aussi au cas où, vous voudriez ne plus jamais entendre parler de Nadine Morano, ou si vous voulez éviter de lire des tweets avec des termes injurieux.

Si vous voulez revenir en arrière, c'est tout aussi simple. Cliquez sur l'icône à nouveau, cliquez sur le terme que vous ne voulez plus censurer, et faites un refresh ([shift ou CTRL] f5) de votre timeline.

Silencer n'est pas sans rappeler l'application similaire Twivo de la jeune américaine de 17 ans, Jennie Lamere, qui s'était vue décerner quatre prix lors du TVnext Hackathon 2013. Toutefois, son application n'est encore qu'en bêta et pas encore officiellement délivrée.

Plus de spoilers sur Twitter avec Silencer pour Chrome est une publication originale sur le blog NeoSting.net
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Le temps passe et les inquiétudes s'accumulent. Depuis que Google a présenté son projet Glass, il y a déjà un an, il s'est passé beaucoup d’événements.

Il n'y a pas d'ailleurs si longtemps, un groupe de hackers, nommé, MedRefGlass avait écrit une application basée sur la reconnaissance faciale pour le système médical.

Un médecin avait alors, présenté cette fonctionnalité, qui lui permettait de prendre des notes depuis ses lunettes pour créer des fiches "médicales", associées donc, directement à la reconnaissance faciale de ses patients. Certes, ce système peut s'avérer pratique, mais je me suis toujours demandé alors, à quoi pouvait donc servir, ces fameuses fiches crayonnées accrochées au pied du lit, et bien plus intimes...

Pour couper court aux problématiques liées à la vie privée, Google a quelque peu changé sa monture de tempes et a modifié, à de nombreuses reprises, les règles d'utilisation pour les développeurs d'applications pour ses lunettes, faisant quelque peu monter leur grogne.

L'API des Google Glass liée à la reconnaissance faciale n'existe normalement pas, et il n'est pas possible ou du moins autorisée pour un développeur de créer cette fonction. Google ne veut plus non plus d'applications pornographiques pour ses lunettes et l'interdit aussi dans ses nouvelles conditions. MiKandi en avait justement développé une récemment et celle-ci permettait de s'échanger ses pratiques sexuelles à la première personne sur titsandglass.com. Un autre point important aussi, pour les observé(e)s, un développeur ne pourra pas non plus contrôler la led de fonctionnement du dispositif. Ainsi lorsque les Google Glass enregistreront, une Led sera toujours active, afin de prévenir l'entourage.

Google s'est exprimée sur ce sujet ici, et récidive en expliquant que depuis plusieurs années, elle n'ajoutera pas la fonction de reconnaissance faciale à ses produits tant que la garantie d'avoir des protections assurées sur la vie privée n'est pas présente. Un challenge de taille, et probablement inéluctable à l'avenir, comme l'a montré MedRefGlass.

Heureusement, dans de nombreux pays, cette protection sur la violation de sa vie privée existe déjà, et comme le rappelle ItWorld, dans ce très bon article (en anglais) qui ouvre le débat, "être dans un lieu public ne veut pas dire accorder aux autres tous les droits sur sa vie privée, quelque soit la technologie utilisée".

Une initiative à noter. Mais, les Google Glass, fonctionnant sur Android, il sera sûrement possible pour des hackers de devenir root (plus vulgairement de jailbreaker) sur ce dispositif connecté, afin de reprendre la main dessus, notamment pour lui permettre de réaliser ce genre de possibilités. Plus loin, on pourrait même imaginer qu'en étant root, il serait possible de se passer des serveurs de Google, qui perdrait alors tout contrôle sur son système.

Bref, à brider les fonctionnalités de ses lunettes connectées, Google prend le risque de devoir subir la foudre des hackers, qui, pour des raisons honnêtes ou malhonnêtes, voudront contrôler eux-même ce qu'ils veulent faire avec. Le plus simple, finalement aurait peut-être été de ne pas du tout lancer ce projet, mais d'autres entreprises s'en seraient occupées.

Google Glass. Pas de reconnaissance faciale sans garanties est une publication originale sur le blog NeoSting.net
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