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La DGSE se fait repérer par le SSID de son WIfi ? #actualité

samedi 29 juin 2013 à 00:10

Alors ça, c'est vraiment très, mais alors très con ! Soit, il s'agit d'une petite blaguounette d'un internaute, ce que l'on peu tout de même fortement douter, soit la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure) a comme un problème quant à la maîtrise de son réseau, et c'est très peu rassurant. Pour rappel, la DGSE, c'est quand même le service de renseignement extérieur de la France. Et côté sécurité et discrétion, les agents sur le terrain doivent avoir un minimum de connaissances informatiques pour ne pas se faire facilement repérer.

BN3AVR3CAAIxNTP.png:largeMalheureusement, avec ce qui suit, si c'est avéré, c'est raté, et ça prouve à quel point la France maîtrise les technologies autour d'Internet.

En effet, un gentil internaute, en scannant les points d'accès Wifi sur son smartphone, a pu noter le SSID d'une camionnette de la DGSE proche de lui. Voir la capture 8ème ligne. Sérieusement, il ne faut vraiment pas être futé quand même pour nommer le SSID de son réseau avec sa fonction.

Pour comprendre plus facilement pour les non-initiés, c'est comme si une camionnette de la DGSE censée rester discrète était garée avec le sigle en rouge sur blanc, et toutes sirènes dehors. Autant dire, que si cette camionnette était en mission d'infiltration, il aura été plus que facile pour les "surveillés" de voir que la DGSE était dans le coin. Si le réseau dans la camionnette numéro 3 est sécurisé, ça n'en fait pas moins une cible de choix pour des Black-Hats qui ont les outils qu'il faut pour pénétrer et voir ce qui transite sur un réseau.

Non, mais sans blague ! Du coup, demain, une nouvelle loi sera votée en urgence pour interdire les gens de scanner les réseaux wifi, parce que c'est vraiment trop dur de changer un SSID.

Alors, fake ou pas ? On ne le saura probablement jamais, mais en tout cas, ça m'a fait bien rire, et c'est aussi tout à fait probable.


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Le serveur d'affichage Mir (et XMir) sera par défaut dans Ubuntu 13.10 #actualité

vendredi 28 juin 2013 à 16:51

Canonical (Ubuntu) s'est penchée sur la création d'un nouveau serveur d'affichage pour remplacer le vieillissant serveur X. D'autres alternatives comme Wayland pour ne citer que ce serveur existent pourtant, mais ce dernier n'a pas été retenu. C'est ainsi que naquit Mir. Mini Mir, mini prix, mais il fait le maximum ! (Hum...). À priori, le but de ce nouveau serveur est de rendre homogène Ubuntu pour Smartphones, tablettes et Desktop.

Seulement, la nouvelle 14.04 LTS d'Ubuntu qui viendra supplanter la 12.04 LTS et qui devrait donc être utilisée sur les prochains smartphones de la marque aura besoin que Mir soit stable. Pour cela, Canonical, par l'intermédiaire de Jono Bacon, annonce donc qu'elle prendra le risque de déployer sur sa version 13.10 intermédiaire son serveur Mir par défaut afin de l'exposer aux béta-testeurs. Pour les plus téméraires, Mir peut être installé en suivant ce tutoriel.

Ils seront de toute manière "obligés" d'utiliser cette version, puisque la 13.04 ne sera plus maintenue à jour. Une sorte de prise en otage ou de retour en arrière pour ceux qui préféreraient utiliser de nouveau la 12.04. Mir sera toutefois soulagé, au cas où par XMir sur cette version. C'est une surcouche X sur Mir (oui, c'est compliqué). Pourquoi XMir ? PARCE QUE !!!! (Hum... pardon). Parce qu'en fait, les fabricants de cartes graphiques ne supporteront pas encore Mir dans leurs pilotes propriétaires, et parce que certaines applications Moumounes ne seront pas encore développées pour être réellement compatibles et stable avec Mir. Un mode "fallback" sera donc automatiquement utilisé en cas de non compatibilité avec son matériel.

À partir de la 14.04, normalement, ATI et Nvidia devraient supporter Mir. En attendant, il faut avouer que ce serveur graphique semble déjà "prometteur", comme veut le montrer cette vidéo. Sachez toutefois que même si l'environnement KDE sera supporté, la version officielle de Kubuntu passera de son côté sur Wayland et n'utilisera donc pas Mir, comme l'a annoncé aussi Jonathan Riddell, le développeur en chef.



Bon, et encore désolé, je n'ai pas pu m'en empêcher...


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Hubic devrait encore évoluer à la fin de l'année 2013 (FTP et SSH) #serviceweb

vendredi 28 juin 2013 à 15:57

Il n'y a rien de véritablement officiel, encore mais sachez que l'offre Hubic devrait encore évoluer en fin d'année, alors que les linuxiens attendent toujours une version utilisable de l'application Hubic (prévue selon la roadmap (PDF) pour fin juillet en beta).

D'après ce que j'ai appris, l'offre Hubic d'OVH, qui avait déjà évolué pour supprimer le stockage illimité devrait évoluer pour proposer enfin des accès par FTP et SSH à son espace de stockage. Il sera, si ceci est avéré possible enfin d'utiliser la synchronisation rsync. Une nouvelle interface de gestion permettra aussi et notamment de changer les coordonnées de son compte, comme l'email. Il faut avouer que pour le moment, le côté Web de tout ce bazar est franchement déroutant et peu homogène - mais ça n'a jamais été le fort de la société de faire des belles interfaces facile à utiliser.

Seulement, le revers de la médaille en chocolat, c'est que l'offre va aussi évoluer et que ces nouvelles fonctions pourraient bien se payer à un tarif encore plus cher, qui n'a jamais cessé d'évoluer à la hausse. C'est le CLoud souverain de la France, alors ça se comprend... OVH, est certes, une entrepris, et elle doit donc faire des bénéfices, mais je trouve personnellement que son évolution aura été très étrange et franchement chaotique, à en dégoûter ses premiers utilisateurs. Rappelons aussi, en passant, que Hubic se nommait Cloud NAS et supportait (c'est plus le cas) le protocole WebDAV. En effet, pourquoi développer une application qui met des plombes à se finaliser (surtout sur Linux) et qui enferme l'utilisateur, si, au final, l'offre devient compatible FTP ou SSH ? Il aurait été quand même bien plus intéressant pour tout le monde (sauf peut-être pour OVH) de proposer dès le début l'accès à son compte par ces protocoles largement utilisés.

Rappelons quand même que sauvegarder de façon privée ses documents est très important. Avoir un NAS personnel doit faire partie de la norme, mais avoir également un stockage dans le cloud peut s'avérer être utile aussi.


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HADOPI propose une Compensation Creative aux sites illégitimes #actualité

vendredi 28 juin 2013 à 02:19

Qui aurait pu croire que la HADOPI trouverait un jour une idée un peu folle, qui soit capable de concilier à la fois les ayants-droit et les "Pirates" ? Non, vous ne rêvez pas. Alors que la HADOPI devrait tirer sa révérence prochainement (même si, elle ne sera pas totalement abandonnée) peut-être au profit du CSA, elle vient de lâcher une petite bombe qui devrait faire beaucoup parler ces prochains temps. En effet, en ce jour du 27 juin 2013, l’Hadopi engage l’analyse d’un système de rémunération proportionnelle du partage.

L'idée proposée par la HADOPI à retenir

Qu'est-ce que cela veut dire ? Contrairement à ce que j'ai pu lire sur quelques sites, la HADOPI ne propose pas une nouvelle licence globale, ni une contribution créative, mais au contraire, ce que j'appelle une compensation créative. En sommes, elle propose qu'un modèle de financement soit trouvé non pas en faisant payer les internautes, ni en les pourchassant, mais en faisant payer les sites de téléchargements qui permettent de faire des échanges non-marchands, comme les trackers. N'oublions pas non plus les sites de streaming qui participeraient à ce modèle. Pour la HADOPI, "l’intégration de ces usages pourrait être de nature à créer un cercle vertueux". Voilà de quoi laisser rêveur quant à la possibilité de voir apparaître enfin de nouveaux sites innovants dans ce secteur.

Ces trackers ou ces sites de streaming, par exemple, ayant besoin de fonds pour payer leurs serveurs vivent sur la publicité et/ou sur les dons. La HADOPI propose donc à ces sites de contribuer financièrement à la rémunération des ayants-droit, ce qui paraît d'un coup un peu plus juste. Le double effet kiss-cool, c'est d'abord qu'un tel système rendrait de facto légaux les sites actuellement "illégitimes" et permettrait donc de légaliser les échanges non-marchands, tout en arrêtant le côté répressif totalement inutile sur les internautes ! Nous sommes ici, dans une position presque inverse de la mission pour laquelle elle a été mise en place avec toutes les conneries que l'on a vu jusqu'à maintenant.

Le gouvernement doit trouver une solution viable

Récemment, contrairement au rapport Lescure, Aurelie Filippetti, la ministre de la culture, a expliqué qu'elle ne mettrait pas en place le système des amendes, jugé trop automatique. Dans ce cas, il faut bien trouver un "arrangement" pour permettre aux ayants-droit de se rémunérer sur les téléchargements sauvages, et cette idée va en ce sens.

Presque un bon début

Ce qui est assez flagrant dans cette approche, c'est qu'avec un tel modèle, on commence à se rapprocher de ce que j'avais imaginé, il y a longtemps comme solution alternative à la répression de la HADOPI. On sent que les réflexions commencent à arriver dans le bon sens, mais l'idée actuellement proposée n'est qu'une conséquence d'un phénomène de société devenu logiquement incontrôlable avec Internet, et avec lequel aucune loi répressive ne peut lutter. Autant donc, chercher une solution.

Le très mauvais côté de l'idée

Mais ce n'est pas encore fait, et on peut très fortement douter que les ayants-droit seront d'accord avec ce type de modèle. D'abord, parce que les Majors font payer très cher l'accès à leurs catalogues et légaliser les échanges non-marchands coûterait vraiment trop cher ; c'est même Pierre Lescure dans son rapport qui le dit. Ensuite, parce que cela pourrait avoir de graves conséquences sur la pérennité des plates-formes de téléchargement légales comme Dezzer ou Spotify qui pourraient rapidement se retrouver pénalisées. Si une telle mesure devait être suivie de faits par le gouvernement, il est certain que les Majors demanderaient un prix exorbitant et des conditions draconiennes aux sites de téléchargements et de streaming, qui ne pourraient suivre, sans demander aux Internautes d'allonger une sorte de licence globale pour accéder à leur Culture.

Autre point à ne pas négliger, et qui risque de faire grogner beaucoup de monde, ce sont les exceptions. Sur des sites de téléchargements comme ThePirateBay, par exemple, on ne trouve pas que du contenu appartenant aux grandes Majors. Il y a aussi des contenus libres ou sous licences Creative Commons. Dès lors, rétribuer les Majors pour du contenu qu'elles n'ont pas, ce serait du vol financier et les auteurs indépendants ne pourraient profiter du fruit de leur travail, sauf à demander à faire partie du programme de rémunération. Il faudrait donc tout remettre à plat sur la table, et réfléchir à ce type d'offre, ce qui finirait plus ou moins par aboutir à la solution dont j'avais rêvée.

Et ça, la SRPD, la société de gestion des droits d'auteur, qui gère et collecte tout ce bordel financier collégial, risque bien de ne pas trop apprécier ce genre d'initiative.


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Watch Dogs, ou les cartes de données connectées en temps réel ! #actualité

jeudi 27 juin 2013 à 18:42

En voilà une petite idée de génie. Vous connaissez sûrement Watch Dogs, le jeu édité par Ubisoft qui a su faire parler de lui, et à raison lors des derniers salons du jeu vidéo ? Pour rappel, Watch Dogs vous met dans la peau d'Aiden Pearce qui sera capable de hacker la ville connectée de Chicago pour s'en servir comme arme.

Ubisoft, pour encore mieux faire comprendre le thème de son jeu phare, a mis en place un site, wearedata, avec plusieurs cartes (Londres, Paris...) qui recense de nombreuses données factuelles et publiques en temps-réel, comme l'emplacement des caméras de vidéo-surveillance. Il en manque pour le moment beaucoup, et en passant, je vous invite à aller lire cet article sur le projet Caméras Sous-Surveillance.

Ces cartes recensent de nombreuses informations qui fascinent. On peut par exemple savoir combien de Velibs et de places pour eux sont disponibles aux différents endroits de Paris. On peut y apercevoir aussi des vrais tweets géolocalisés, des photos postées sur Instagram et Flickr, et des checkpoint par foursquare. Des statistiques sur le quartier sont aussi affichées, tout comme les emplacements des toilettes publiques, des antennes mobiles et des hotspots. Même les panneaux publicitaires sont recensés et indiquent combien de badauds sont ciblés. Pour finir, on voit même les lignes de métro et leurs déplacements... C'est presque magique !

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On espère que ce genre de site continuera d'évoluer et de proposer toujours plus de détails, mais j'ai comme un doute qu'il perdure dans le temps ; ce qui serait bien dommage. Dans tous les cas, ce serait vraiment impressionnant qu'un projet naisse aussi en ce sens, mais à n'en pas douter, avec le monde connecté d'aujourd'hui, ce n'est qu'une question de temps avant que ça arrive.

En tout cas, bien joué Ubisoft pour cette "innovation" publicitaire.


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