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La réponse de la HADOPI à Videolan pour lire les blu-ray #actualité

lundi 8 avril 2013 à 15:39

NeoSting.net - La réponse de la HADOPI à Videolan pour lire les blu-ray

L’association Videolan, éditrice du célèbre logiciel libre de lecture vidéo, VLC, avait contacté la haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (tHADOPI) pour trouver une solution à ses questions, afin que son logiciel puisse enfin lire les contenus "commerciaux" sur blu-ray.

Pour pouvoir lire un film BD, déjà acheté, il faut en plus payer et s'acquitter d'un droit supplémentaire, généralement compris dans les lecteurs. Sur PC, c'est parfois le cas avec des lecteurs BD qui proposent un logiciel de décodage non open-source, et dont ce dernier requiert souvent à son tour une licence à nouveau payante. Le cercle est presque sans fin, mais c'est le but des DRM : contrôler et faire payer davantage ; ce n'est pas nouveau.

Mais l'espoir est toujours possible. À l'époque des DVD, le cas était le même et aujourd'hui, ils bénéficient d'une solution de contournement par déchiffrage en brute-force d'une clé de décodage, par l'intermédiaire de la librairie libdvdcss sous linux, vaguement autorisée tolérée en France par l'article L331-5 du code de la propriété intellectuelle qui stipule que "les mesures techniques ne doivent pas avoir pour effet d'empêcher la mise en œuvre effective de l'interopérabilité, dans le respect du droit d'auteur.". Aux États-Unis d'Amérique, c'est l'article 1201 du Digital Millennium Copyright Act (DMCA) en section "f", qui l'autorise aussi dans un but d'interopérabilité.

On comprend bien en fait, que c'est surtout possible parce que le DVD, c'est Has-Been, car remplacé par le blu-ray. Ce dernier étant le support privilégié sur le marché, il ne peut toujours pas être lisible par un lecteur libre même au prétexte de l’interopérabilité, puisque c'est sous condition de respecter le droit d'auteur ; et les ayants-droit ne se sentiraient plus respectés si leur dernière technologie devenait incontrôlable. Enfin, comme il faut être capable de décoder les clés de chiffrements AACS et BD+ après s'être acquitté d'une licence, Videolan devra trouver une autre solution que celle qu'elle souhaite installer nativement dans son lecteur open-source.

Ces DRM, et ces clés de chiffrements n'étant évidemment pas publics et surtout, soumis à de nombreuses restrictions, VLC ne peut lire les galettes inventées par Sony. Les libristes doivent trouver alors d'autres solutions comme utiliser des plugins payants aux codes-sources fermés. VLC étant un logiciel libre dont le code source est ouvert, ce dernier ne pourra sûrement jamais obtenir gain de cause, les ayants-droit prétexteront que le logiciel libre n'est pas compatible avec les DRM qui, en diffusant dans le code source leurs clés, compromettrait la sécurité de leur système propriétaire. De ce fait,

La seule solution pour videolan

VLC devra proposer un plugin payant au code source fermé pour lire les blu-ray "commerciaux", la librairie libbluray ne servant que de base de lecture des blu-ray pour un usage familiale. Sinon, il faudra attendre qu'une nouvelle technologie reclasse les blu-ray en Has-Been...

Et la HADOPI dans tout ça ?

Diffusé par PCINpact, l'avis de la HADOPI en PDF a enfin été rendu après un an d'attente (oui, quand même !). Elle y explique, sans vraiment répondre aux questions, en très gros, qu'elle ne peut rien faire, et qu'il faut voir ça d'abord avec les ayants-droit et qu'en cas de refus, de leur part, elle essaiera de trouver un terrain d'entente. La solution ? Elle est donnée quelques lignes plus haut...

Finalement, et on le savait déjà, la HADOPI montre encore une fois qu'elle ne sert à rien, sauf à protéger les ayants-droit. En même temps, elle a été créée par eux et pour eux, même si on note sa bonne volonté dans son avis, stipulant que sa mission consiste aussi à "rechercher un équilibre entre la protection légitimes des œuvres et leur libre usage pour l'utilisateur".

Pour un peu, j'ai failli devenir grossier.

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Les Hackers agressés sont entrés en politique. Interview de Bluetouff #video

dimanche 7 avril 2013 à 17:33

NeoSting.net - Les Hackers agressés sont entrés en politique. Interview de Bluetouff

Il m'arrive régulièrement d'écrire quelques articles sur les Hackers, et même de relayer certains reportages qui en valent la peine. Par exemple, celui-ci : Sécurité : le retard de la France à cause des hackers... stigmatisés ou encore celui-là : Les hackers n'ont ni Dieu ni Maître ?.

Aujourd'hui, je continue, et continuerai de le faire, tant que les préjugés sur ces bidouilleurs existeront. Voici donc une interview par Jean-Marc Manach alias "Bugbrother" (@manhack), de l'ami Olivier Laurelli, alias "bluetouff", hacker et bidouilleur par passion et pour la bonne cause. Elle a été réalisée pour l'émission LeVinvinteur sur France5 et est ici en version "non censurée" et longue de 45 minutes.

Le sujet, avant tout, explique ce qu'est un hacker, et apporte de nombreuses informations riches d'enseignements en retraçant l'histoire de ces bidouilleurs aux codes sources génétiques intarissables. Olivier explique aussi comment, et surtout pourquoi, ils se sont politisés et pourquoi la France n'a pas pris le bon virage, accumulant et accusant un retard aujourd'hui remarqué. On comprend finalement que leur rôle et leur importance évoluent constamment au sein de la société même si, ils ont le même dessein : celui de modifier leur environnement afin que ce dernier réponde davantage à leurs besoins. Comme ces besoins sont souvent les mêmes que ceux des autres bidouilleurs, ces derniers créent des communautés et mettent en commun leurs libres modifications, d'où l'importance du code source libre qui est en bout de chaîne, à l'origine des avancées technologiques que nous utilisons tous les jours.

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L'effet DCRI de l'affaire Pierre-sur-Haute. La France en rupture avec Internet #actualité

dimanche 7 avril 2013 à 03:07

NeoSting.net - L'effet DCRI de l'affaire Pierre-sur-Haute. La France en rupture avec Internet

Normalement, lorsque l'on parle des Renseignements, on comprend tout de suite que l'organisme qui se trouve derrière cette expression dispose d'une intelligence colossale pour agir selon les meilleures méthodes afin de rester le plus discret et efficace possible ; le but étant d'obtenir l'information et sa maîtrise en toutes circonstances.

En France, on cite alors généralement les RG ou la DCRI (la Direction Centrale du Renseignement Intérieur) comme des organismes protecteurs affûtés contre toutes menaces. Mais depuis le 6 avril 2013, la France vient de montrer à quel point elle était loin d'exceller dans ce domaine de la maîtrise de la propagation d'informations. Peu rassurant encore, il semble en fait, que la France ne sache toujours pas, en 2013, se servir et surtout, comprendre comment fonctionne Internet. Elle va vite en faire les frais.

En effet, la DCRI est accusée d'avoir utilisé des méthodes d'un temps révolu (ou celles d'un État Policier) sur l'un des contributeurs bénévoles et administrateurs Rémi Mathis, pour faire retirer "sous la menace" un article sur Wikipédia. Après avoir tout de même contacté Wikimedia France, dans le cadre d'une procédure judiciaire, elle n'a pas obtenu ce qu'elle demandait. La DCRI a donc menacé le président de Wikimedia France, Remi Mathis, qui n'est pas l'un des contributeurs de l'article, de mise en examen si, il ne la supprimait pas, ce qu'il a donc fait sous la pression.

L'article en question concerne la Station hertzienne militaire de Pierre-sur-Haute, soit la la base aérienne 942. Mais, cet article pourtant disponible librement depuis 2009 reprend en grande partie les informations qui avaient été apportées par ce reportage sur TL7. Les autorités militaires de Lyon avaient donc bien accepté d'ouvrir les portes de la base militaire de Chalmazel, ayant pour conséquences de rendre publiques quelques informations. Quatre ans après, pour la DCRI, cet article "portait atteinte au secret de la défense nationale", et affichait des éléments classifiés relatifs à la chaîne de transmission d'ordre de mise à feu nucléaire. Mais cette dernière n'a pas été capable de fournir l'arsenal de documents officiels et tamponnés habituels à la Wikimedia France. C'est ce passage en forceavec la menace d'une mise en examen, qui est regrettable.

En fait, Wikipedia ne fonctionne pas avec une grosse tête. Le système est en quelque sorte, décentralisé. sous la forme d'une encyclopédie collaborative reprenant l'essence même du concept d'Internet, à savoir le partage et l'échange d'informations publiques par la libre collaboration de tout internaute contributeur. Et avant de supprimer un article, il doit y avoir une collaboration des administrateurs, d'où la réactivation de la page par un autre administrateur.

2013040702:17:19-1073x407-1Résultat : au lieu de réussir à cacher discrètement cette page, la DCRI a fait tout l'inverse. Internet n'aimant pas du tout la censure, l'effet Streisand ou Flamby (selon ses connaissances de ce lieu) s'est activé. La page Wikipédia a alors connu un afflux massif de visites atteignant plus de 47.000 57.000 68.000 88.000 vues en 24 heures. Mieux encore, une page spéciale sur Wikipédia a été même créée expliquant l'affaire Pierre-sur-Haute ou plus communément appelée l'effet DCRI.

Pour un pays moderne, la France, par l'intermédiaire de la DCRI vient de perdre de nombreux points de crédibilité. Cette affaire fera date dans son Histoire, et sur Internet, la DCRI pourrait bien se voire redéfinir son acronyme en Direction Centrale de la Réplication sur Internet.

Nul doute que la France apprendra de ses erreurs, mais à force de vouloir penser Internet comme un Minitel, voilà ce qui arrive. Il serait temps que l'éducation permettant au moins de comprendre ce qu'est vraiment Internet commence réellement auprès de nos dirigeants, car ce qui est sûr, c'est que la nouvelle génération de citoyens, elle, n'aura pas besoin de cette éducation, et elle pourrait bien lui faire regretter amèrement de ne pas s'en être intéressé plus tôt...

Et en passant, l'article de Bluetouff.

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Google a vendu son âme au diable, avec Youtube. Don't be evil #actualité

vendredi 5 avril 2013 à 23:04

NeoSting.net - Google a vendu son âme au diable, avec Youtube. Don't be evil

Alors que je vous parlais, il y a peu, du manifeste du web indépendant, voilà qui confirme une nouvelle fois qu'il n'est plus qu'un minitel mettant en danger la liberté d'expression dans un cyberespace qui manque encore cruellement d'accessibilité d'ouvertures. Il est temps que ça change et de faire vraiment quelque chose, comme une révolution numérique basée sur la maîtrise de ses contenus. Si Internet est un outil fort résilient, capable de survivre de lui-même aux assauts répétés des dominateurs commerciaux installés, il n'en reste pas moins que la prise de conscience des internautes est nécessaire.

Souvenez-vous de cette simple affaire concernant la vidéo Mega Song de MegaUpload, qui s'est vue censurer sur Youtube par Universal, alors que la Major n'avait tout simplement aucun droit de Copyright dessus. J'en étais simplement arrivé à la conclusion que Universal - mais aussi sûrement les autres Majors plus "prudentes" - pouvaient faire censurer à loisir absolument tout ce qui leur déplaisait sur cette plate-forme.

Si vous pensez que ce n'est pas grave, vous avez tout à fait raison puisque le réseau des réseaux ne se limite pas à la centralisation de quelques sites d'officines privées. Chacun a en effet, le devoir d'héberger les contenus qui lui font plaisir sur ses propres serveurs. Mais en attendant que le web devienne plus libre et décentralisé, pour mieux comprendre l'ampleur de la catastrophe actuel, imaginez simplement que Universal décide de censurer les conférences de Benjamin Bayart sur Youtube et toutes les autres plates-formes de vidéos, parce que ce dernier parle un peu trop de la HADOPI. Les Ayants-droit en ont tout à fait le droit ; du moins, elles se le sont appropriées. Comment ? En faisant du chantage.
- Tu veux pouvoir avoir mes contenus pour les revendre sur tes systèmes mobiles et tes services ?
- Tu me donnes les accès administrateurs à tes services.

En toute transparence, Google l'explique même sur cette page, comme le révèle Numerama :

YouTube a conclu un accord avec certains titulaires de droits d'auteur nous autorisant à utiliser leurs enregistrements audio et leurs compositions musicales.

En vertu de ces accords, ces propriétaires peuvent nous demander de supprimer certaines vidéos de notre site

Imaginez maintenant que les ayants-droit s'octroient de la même manière les mêmes droits sur les entreprises d'hébergement de sites web, afin de supprimer directement les contenus qui leur déplaisent ; Utopie ? Benjamin rigolerait bien, lui qui prône et à raison, l'auto-hébergement et la décentralisation, mais il reste derrière cet état de fait, un arrière goût d'injustice, ou du moins d'une justice uniquement pour les puissants. En effet, l'auteur d'une vidéo censurée ne peut même pas faire valoir ses droits, comme le révèle Torrentfreak. Voilà ce qui arrive quand l'internaute donne ses contenus au diable.

Il n'est toutefois jamais trop tard pour bien faire sur Internet. Alors, faudra-t-il attendre que plus personne n'ait le droit de s'exprimer publiquement pour que les choses changent ? Oui, j'aimerais bien voir Youtube et plus largement Google, qui démontre ici toute "l'authenticité" de son slogan "don't be evil", se croûter sur sa réputation, mais c'est aux internautes d'en décider en plébiscitant l'hébergement personnel. Le jour où cela devra arriver, elle comprendra trop tard qu'elle n'aurait jamais du vendre son âme au diable.

Enfin, et malheureusement, l'aspect tentaculaire de ces lobbyistes du copyright ne s'arrête pas à quelques vidéo Youtube déplaisantes. Ces industriels font tout pour réduire les libertés des consommateurs auprès des gouvernements. Les projets de lois SOPA, CISPA, ACTA, HADOPI, Brein, 6 Strikes et j'en passe des tonnes en sont les preuves les plus flagrantes.

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Le manifeste du web indépendant de 1997 est toujours d'actualité #actualité

vendredi 5 avril 2013 à 19:26

NeoSting.net - Le manifeste du web indépendant de 1997 est toujours d'actualité

Vous vous souvenez du manifeste du web indépendant du 2 février 1997 (cf. cette page) ? Pour ma part, je n'étais pas encore né, puisque je me suis connecté seulement quelques mois plus tard au réseau des réseaux.

Et comme chacun sait, ses débuts sur Internet ne sont pas franchement propices à la réflexion, mais plutôt dédiés à la découverte et à l'exploration, comme un spectateur, les yeux ébahis devant un écran géant au cinéma, impatient de voir le rideau finir de descendre. Comme l'a d'ailleurs si bien expliqué Benjamin Bayart, dans différentes conférences comme celle à Compiègne en 2012 ou celle-ci en 2010 (avec son échelle "Bayart" de l'internaute), l'internaute doit franchir plusieurs étapes avant de devenir un véritable acteur du web. Si aujourd'hui, ces étapes se franchissent facilement chez les jeunes, aidés par de nombreux outils facilement accessibles, ce n'était pas encore vraiment le cas avant les années 2000, et il reste encore de nombreux efforts à faire pour que la dernière devienne un réflexe.

Pour rappel, l'échelle "Bayart" est déterminée par les comportements suivants :

Mais, aujourd'hui, derrière un semblant de liberté d'expression pourtant censurée à tout va, notre époque numérique a toujours les même préoccupations qu'à ses débuts. Hélas, elles sont cette fois-ci plus graves, car liées aux mauvaises évolutions et habitudes indignes du potentiel d'Internet. Le manifeste est en ce sens encore toujours d'actualité. La principale pour ma part, c'est bien celle qui consiste à lutter contre la centralisation des contenus liés à la liberté d'expression (facebook, youtube, Google...). Ce n'est pas simple, mais les geeks doivent désormais mettre tout en œuvre pour que les outils dédiés à l'auto-hébergement deviennent aussi accessibles et interopérables que les outils privés actuels. Pas simple non plus, c'est certain, avec nos connexions toujours essentiellement dissymétriques.

Malgré son âge finalement, avec ce manifeste, les premiers geeks se questionnaient déjà en 1997 sur l'avenir de ce nouveau média qu'il fallait à tout prix défendre pour conserver l'utopie nouvelle qu'il laissait entrevoir ; celle de profiter d'une véritable liberté d'expression et du partage de la Culture. Aujourd'hui, et alors que des citoyens du Net en sont morts, comme Aaron Swartz (lisez cet excellent papier), rien a changé. Pire, tout va de travers, comme chacun des illuminés au LSD le laissait entrevoir.

Voilà ce que disait le manifeste, traduit dans de nombreuses langues (source) :

Le Web indépendant, ce sont ces millions de sites offrant des millions de pages faites de passion, d’opinion, d’information, mises en place par des utilisateurs conscients de leur rôle de citoyens. Le Web indépendant, c’est un lien nouveau entre les individus, une bourse du savoir gratuite, offerte, ouverte ; sans prétention.

Face aux sites commerciaux aux messages publicitaires agressifs, destinés à ficher et cibler les utilisateurs, le Web indépendant propose une vision respectueuse des individus et de leurs libertés, il invite à la réflexion et au dialogue. Quand les sites d’entreprises se transforment en magazines d’information et de divertissement, quand les mastodontes de l’info-spectacle, des télécommunications, de l’informatique et de l’armement investissent le réseau, le Web indépendant propose une vision libre du monde, permet de contourner la censure économique de l’information, sa confusion avec la publicité et le publi-reportage, sa réduction à un spectacle abrutissant et manipulateur.

Pourtant le Web indépendant et contributif est menacé ; menacé par la fuite en avant technologique qui rend la création de sites de plus en plus complexe et chère, par l’écrasante puissance publicitaire du Web marchand, et bientôt par les accès dissymétriques, les Network Computers, les réseaux privés, le broadcasting, destinés à cantonner le citoyen au seul rôle de consommateur. Déjà la presse spécialisée, si avide des publicités d’annonceurs qui récupèrent à leur profit la formidable richesse du Web contributif, et fascinée par les enjeux techniques et commerciaux de l’Internet, réserve quelques maigres lignes aux sites indépendants, occulte l’enjeu culturel du réseau, expédie rapidement la mort des sites pionniers du Web artisanal, quand elle glose en long et en large sur le nouveau site de tel vendeur de soupe. La création d’un site personnel y est présentée aux utilisateurs comme une motivation très annexe, loin derrière les possibilités d’utilisation en ligne de sa carte de crédit.

image 88 x 60 (GIF) Nous invitons donc les utilisateurs à prendre conscience de leur rôle primordial sur l’Internet : lorsqu’ils montent leur propre site, lorsqu’ils envoient des commentaires, critiques et encouragements aux webmestres, lorsqu’ils s’entraident dans les forums et par courrier électronique, ils offrent une information libre et gratuite que d’autres voudraient vendre et contrôler. La pédagogie, l’information, la culture et le débat d’opinion sont le seul fait des utilisateurs, des webmestres indépendants et des initiatives universitaires et associatives.

Je vous laisse avec David Dufresne, qui explique si bien la valeur de ce manifeste. Aujourd'hui, pour que ce dernier puisse avoir tout son sens, il faudrait que la neutralité du réseau des réseaux nommé Internet, ait une véritable valeur juridique et que chacun puisse défendre devant la justice sa véritable liberté d'expression.



J'y reviendrai, mais en attendant, je vous laisse avec le site de la contre-histoire des Internets.

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