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La politique française, c’est comme le porno

vendredi 12 avril 2013 à 20:33

radiosexe

Il faut les voir ces mauvais acteurs qui se pressent pour venir nous montrer leurs miches : tous à poils ! Et après, une fois qu’on se sera bien astiqués sur leurs patrimoines, on fait quoi ? Parce que la politique française, c’est vraiment comme l’industrie du film porno, si, si.

Petite démonstration…

 Le peuple la fellation tu aimeras

L’industrie du porno c’est un truc hyper codifié, comme la politique française. Par exemple, il y a des règles du genre absolument incontournables. Pour le porno, c’est assez simple : il ne faut pas laisser les acteurs à l’image sans qu’ils forniquent plus de 2 ou 3 minutes. Il y aussi les gros plans. Sans gros plans, pas de porno. En politique, c’est pareil : tout est codifié. La langue de bois est obligatoire, on ne répond jamais directement à une question franche. On suit son gouvernement, on vote l’inverse de ce qu’on prétend si son parti politique le demande. On fait des promesses qu’on ne tiendra jamais. Enfin, la liste est longue des codes de l’industrie du porno monde politique français (où les maires des 36 000 communes ne sont pas pris en compte, les pauvres…). Mais le lecteur aura compris l’analogie.

La rigueur levrette tu pratiqueras

L’acteur porno n’a d’acteur que le nom, d’ailleurs il ne peut tourner que dans des films porno, jamais dans un film qui ne l’est pas (porno), à quelques exceptions près. En gros il n’est pas acteur, mais il tourne dans des films. Le politicien français, c’est pareil : son parcours est toujours celui d’un politicien, il ne sait en général rien faire d’autre, comme l’acteur porno. Il a passé sa vie comme élu. Il ne peut jouer que dans l’arène politique, personne n’en veut ailleurs, et ce, pour une bonne raison : politicien n’est pas un métier. Etre acteur porno n’est pas être comédien. Dur constat. Comme l’acteur porno, le politicien fait partie d’un très petit milieu : un millier d’acteurs, pas plus. Chacun connaît les autres, on se refile des plans, on va tous dans les mêmes soirées.

Transparent Sodomite tu seras

La similitude de la politique avec le cinéma est très troublante. Si l’on prend par exemple la liberté qu’offre le 7ème art en termes de réalisation, choix de scénarios, jeu des acteurs, durée, montage : tout est possible. Il y a des chefs d’œuvre du cinéma. Et bien dans le porno, non. Dans la politique, pareil : vous ne pouvez pas inventer, amener de la créativité, ce n’est pas possible. Il vous faut, comme dans le porno, adhérer au genre : pipe, sodomie, éjac faciale, réduction des déficits, moralisation de la politique, baisse du chômage par la compétitivité des entreprises, baisse des charges. Promesses électorales jamais tenues, discours creux, regrets, adhésion au dogme établi, promesses, levrettes, branlettes espagnole,  éjaculations faciales, sodomies… La sodomie, en politique, étant l’exercice le plus pratiqué, soit-dit en passant.

Mettre des règles déontologiques capotes, c’est mieux

Oui, parce que le porno, c’est nul, c’est mal foutu, ça fonctionne avec des principes de domination, soumission, humiliation, mais ça excite quand même une grande partie du genre humain. Comme la politique. Regardez le président venir à la tévé chercher à faire passer la pilule de l’affaire Cahuzac, la tronche pleine du foutre de l’autre escroc : même pas franchement affecté, il ne cherche pas à s’excuser d’avoir choisi et soutenu ce type, non. Il sourit presque, comme une actrice porno qui vient de se faire humilier par trois gros gugus en gros plan et qui lui disent « alors t’aimes ça, hein, salope, grosse pute ? ». Mais après, comme il est aussi producteur du film, il demande aux acteurs de faire un effort, parce que tourner sans capotes, c’est quand même pas bien, ça craint un peu. Oui, le cinéma français lutte contre le sida en tournant avec des capotes. Et là, en politique, ils avaient oublié d’en mettre.

Le changement, c’est le choc de moralité  porno à la carte

Le porno ne peut pas s’améliorer ou devenir intéressant en termes artistiques, ce n’est pas son rôle. Tout montrer, exagérer, caricaturer sont ses principaux critères de fonctionnement, avec un ou plusieurs coïts promis au spectateur. La seule chose qu’il puisse donc faire le porno, c’est de proposer d’être visionné ou produit autrement. En ligne, le spectateur devrait pouvoir choisir les acteurs et actrices, bénéficier d’une interactivité, poser des questions auxquelles les acteurs répondraient, les soumettre à des obligations qu’ils devraient exécuter. En politique, c’est à peu près pareil : des commissions de contrôle, des patrimoines dévoilés aux citoyens, de la transparence, pour qu’ils (les acteurs porno politiques) puissent tous continuer à tourner tranquillement leurs scènes de hard-core, avec le public qui continue à se branler devant. Ce sera mieux, mais un tournage durera toujours 3 jours maximum, les cachets seront à peu près les mêmes : pas si élevés que ça pour un seul film en fin de compte, mais en cumulant un maximum de films chaque mois, ça peut faire des belles sommes quand même.

Alors, si vous aimez le porno avec ses chattes rasées, ses bites énormes, ses images répétitives et bien grasses, vous savez ce qu’il vous reste à faire aux prochaines élections : allez voter !

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Interview exclusive : les réactions à chaud de notre correspondant aux îles Caîman suite au discours de François Hollande sur l’évasion fiscale

mercredi 10 avril 2013 à 13:00

cayman-islands

Bonjour John, tu es banquier basé aux îles Caïman, un paradis fiscal, peux-tu nous expliquer en quoi consiste ton activité ?

C’est assez simple : si tu as plein de pognon, tu nous le file et nous on fait encore plus de pognon avec.

Bref tu es banquier quoi…

C’est bien ça, mais je suis un banquier haut de gamme, nous n’acceptons pas les pauvres. Nous offrons aussi quelques services premium.

Comme ?

Comme la création de sociétés écrans pour éviter que le nom de nos clients apparaissent. Ma banque compte de très célèbres anonymes. En fait le concept est simple, ici, plus t’es célèbre, plus t’es anonyme. Plus tu veux être anonyme, plus il faut de pognon, et plus t’es anonyme, plus tu gagnes de pognon.

Donc tu nous confirmes que pour gagner du pognon, il faut déjà plein de pognon ?

Ben oui

Comment accueilles tu l’annonce de François Hollande de créer une haute autorité indépendante des déclarations de contrôle de patrimoine des politiques en France ?

Je suis mort de trouille, c’est une catastrophe, ma banque va certainement mettre la clé sous la porte. Je pense sérieusement à une reconversion professionnelle… Je vais peut être m’exiler en France pour me mettre au RSA…  pffffftttt krkrkrkrkrk mouahahahahhaah. Une haute autorité indépendante c’est un truc comme HADOPI c’est ça ? mouahahahahaha, et bien nous leur souhaitons le même succès qu’HADOPI krkrkrkrkr. 

Mais ça te fout pas la trouille sérieux ? Comment tu vas faire si les contrôles sont vraiment renforcés ?

Contrôle de quoi ? le mois prochain nous lançons l’offre Crypto Evasion Off-Shore, vous allez pouvoir niquer le fisc en sécurisant vos transactions avec des placements en Bitcoins.

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Mariage pour tous

lundi 8 avril 2013 à 23:18

JoxwIC7

10.000 lois, 127.000 décrets, 7.400 traités, 17.000 textes communautaires en vigueurs. certains datent du moyen-âge, d’autres de la révolution française, ou encore du régime de Vichy.
Mais attention, tous sont parfaitement légaux aux yeux de la loi française. Ce qui nous laisse parfois bien pantois face à certaines lois, telles que :

Et le petit bonus qui fait tant débat :

Le projet de loi du mariage pour tous, c’est quoi ? ça change quoi ?

Ce qui va changer :

Ce qui ne changera pas :

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Au 5 avril 2013, quatorze pays avaient autorisé les couples de même sexe à se marier.

Tous ces pays ont également légalisé l’adoption par les couples homosexuels à l’exception de deux provinces canadiennes et du Portugal.

L’adoption est en outre possible, soit conjointe en Australie et au Royaume-Uni, soit par l’un des membres du couple envers les enfants naturels du partenaire en Australie, Allemagne, Islande, Israël et Norvège.

Le Royaume-Uni a quand à lui, adopté un partenariat civil semblable au mariage pour tous dans les aspects pertinents de la vie courante et administrative et permettant notamment l’adoption.

La France comme à son habitude, est encore dans le peloton de queue de l’évolution des mentalités.Le constat est là, en France, le changement fait peur.

Actuellement, il existe plus de 100.000 couples homosexuels dont une part non négligeable qui élève des enfants.
La différence c’est qu’ils ne sont légalement pas leurs parents.

Maladie mentale

L’homosexualité à été longtemps considérée comme étant une maladie mentale. Il faudra attendre le 17 mai 1990, pour que l’OMS (organisation mondiale de la santé), supprime l’homosexualité de la liste des maladies mentales.

En France, le mariage d’un couple de même sexe est encore interdit, car la jurisprudence estime qu’il doit être réservé à un homme et une femme.

En 1999, le PACS (Pacte d’état civile de solidarité) à été mis en place. De manière à leur reconnaître le statut de couple. Mais il ne permet pas aux couples PACSés d’adopter, ni d’avoir droit à la succession ou encore le droit de séjour pour le conjoint étranger.

Le 7 novembre 2012, conformément à la promesse de François Hollande, Christiane Taubira, garde des sceaux, présente au conseil des ministres le projet de loi ouvrant le mariage aux couples homosexuels. Et le 2 février 2013, L’article premier dit « mariage pour tous » est adopté à 259 voix contre 97.

La loi dans son ensemble, incluant le droit à l’adoption par les couples homosexuels est également adopté à 329 voix contre 229 (10 abstentions), le 12 février 2013.

Aujourd’hui la loi doit être examinée et votée par le Sénat, avant d’être adoptée par l’Assemblée Nationale, puis promulguée par le Président de la République.

Tous les couples, devraient être égaux devant la loi.

Nous ne sommes plus face à un comportement déviant ou une maladie, mais face à des citoyens, des couples, tout simplement « différents ».

Nous sommes une société démocratique, qui permet à tous d’être égaux en droit et devant la loi. En ce sens, une société démocratique a pour devoir d’accepter les différences.

Les opposants au mariage entre homosexuels, considèrent que ce mariage modifie de manière fondamentale, la nature du mariage et de la famille et contestent la légitimité de ces mariages.

Fantasmes…

En outre, les opposants au mariage pour tous, soupçonnent des « dérives sociétales », conduisant ainsi vers la légitimation de la polygamie ou de l’inceste (mariage entre frères et sœurs, ou entre parents/enfants).

La plupart des institutions religieuses réprouvent et rejettent le mariage entre homosexuels.

Aujourd’hui adopter n’est pas une sinécure, les listes d’attentes sont déjà très longues. Et beaucoup de couples, adoptent à l’étranger.

Plus on interdira aux couples homosexuels la légitimation de leur parentalité, ou le droit à l’adoption, plus ils contourneront les lois.

Aujourd’hui tout couple, qu’il soit homosexuel ou hétérosexuel, devrait être traité de manière égale devant la loi. Au même titre que toute personne est égale devant loi et ce peut importe, ses convictions religieuses, ses préférences sexuelles.

Refuser certains lieux ou certains droits à des personnes homosexuelles est considéré comme de la discrimination.

Aussi, refuser aux couples homosexuels, parce qu’ils sont homosexuels, le même droit au mariage ou à l’adoption, que des couples hétérosexuels s’apparente, de facto à de la discrimination.

un-couple-homosexuel

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Les recettes éculées pour sortir du cas Cahuzac

lundi 8 avril 2013 à 17:55
francois-hollande

REUTERS / Regis Duvignau

Voilà une affaire qui fait couler de l’encre. Faut-il profiter de l’affaire Cahuzac pour donner « un grand coup de balai », faut-il forcer les élus à publier leur patrimoine ? Faut-il remanier le gouvernement ? Faut-il relancer la lutte contre les paradis fiscaux ? Faut-il plus de contrôles fiscaux ? Faut-il… faut-il… ? Mais surtout, ces recettes éculées car toutes déjà tentées avec le succès que l’on voit, auront-elles le moindre effet à long terme ? Le président remontera-t-il dans les sondages après l’utilisation de l’une ou l’autre de ces solutions ? La vie de M. et Mme Michu changera-t-elle d’un iota ?

François Hollande a été élu car il portait la promesse d’un changement radical de politique. La fin des petites affaires entre amis, la fin d’un climat délétère exacerbant tous les mauvais penchants humains à base de shoots de « droite décomplexée ».

Pour des raisons assez évidentes, sa gestion du pouvoir est assez proche de celle de Nicolas Sarkozy. Une politique social-démocrate, plus ou moins centriste, peut-être un peu plus centre-droit que centre-gauche, un usage immodéré du compromis. Pas de révolution, de changement d’époque. Son ennemi annoncé, « la finance » se porte bien, merci pour lui. Les extrêmes se renforcent. Les politiques règlent toujours leurs petites affaires avant de s’occuper des problèmes de ceux qui les ont élu. Tout est pour le mieux.

Celui qui porte de grands espoirs, une fois confronté à l’exercice du pouvoir, s’adapte. En cela, il provoque des déceptions à la hauteur des aspirations (yin/yang, toussa).

Pour sortir de la crise politique dans laquelle il est plongé, François Hollande devrait peut-être plutôt réfléchir à l’application d’une politique pour laquelle il a été élu… Mais c’est sûrement trop lui demander.

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Ta goule l’aigri !

lundi 8 avril 2013 à 17:54

Vouloir expliquer qu’un livre généraliste sur le coeur de la résistance numérique que seraient les hackers est un peu superficiel me vaut une tripotée de commentaires tendus. Le plus joli d’entre eux étant celui de Pierre Alonso :

pierre-alonso

Une petite discussion hier soir sur Twitter amenait un lecteur, ex d’Owni également, à expliquer à l’aigri que je suis que je ne suis pas plus légitime pour parler des hackers que l’auteure du livre en question.

martin-clavey

C’est très juste. Je ne suis pas plus légitime pour parler des hackers qu’un autre.

Comme expliqué dans le papier qui fait perdre leurs nerfs aux deux anciens d’Owni, on ne peut pas faire le tour du monde du hack.

Mais, on peut, choisir, ce que l’on pense être le plus « représentatif » du hack.

Pour les membres de la rédaction d’Owni, c’est, semble-t-il, le hacktivisme, le DataViz, Wikileaks, les FabLabs, les imprimantes 3D, etc.

Bien entendu, ces hackers-là vont changer quelques mentalités. Ils vont faire bouger quelques lignes. Mais ce sera un épiphénomène. Le monde change-t-il vraiment en bien depuis vingt ans ? Les citoyens ont-ils appris des horreurs qui leur ont été dévoilées ? Non. Il réélisent George Bush ou Barack Obama. Ils élisent François Hollande en pensant que le changement, ce sera maintenant. Ils croient Nicolas Sarkozy quand il annonce tout fier, petits muscles gonflés, que « les paradis fiscaux, c’est fini », qu’il a sauvé l’euro, que sais-je. Wikileaks a joué son rôle, celui d’un agent du chaos parmi d’autres. Le Net est-il plus « libre » qu’avant ? Certainement pas. Ceux qui ont joué avec à ses débuts le savent bien. Il est bien plus régulé, bien plus surveillé. Et la tendance n’est pas prête de s’inverser.

C’est vendeur coco !

Je suis un vieux. Sans doute aigri, peut-être con (on est toujours le con ou l’aigri d’un autre), ce qui me permet d’avoir une vision assez claire de la manière dont fonctionne la presse. Les hackers, c’est « vendeur » depuis que le Net est arrivé.

ban

Cyber-guerre, hacktivisme, données personnelles, hackers, pirates, script-kiddies, Wikileaks, Kimble, tout est bon. Ça fait du clic et des exemplaires de presse écrite vendus. Certains se mettent sur ce créneau parce qu’il est « porteur », parce que les responsables des rédactions n’y connaissent rien, fantasment plus que de raison sur ce sujet et qu’il est donc facile de devenir incontournable sur le sujet. Il suffit de parler d’Anonymous, de Telecomix, de Wikileaks, des FabLabs, des Hackers Spaces.

Je suis un peu mal barré pour parler de ces choses. D’où sans doute mon aigritude (comme dirait Ségolène Royale).

Pour moi, les hackers sont en effet ceux dont on ne parle jamais.

Pourquoi eux ? Parce que comme je tentais de l’expliquer hier soir à Bluetouff en 140 caractères (ça n’a pas marché évidemment), ce sont ceux qui peuvent changer notre monde. Pas en changeant les mentalités, pas en formant les autres, pas en participant au fabuleux monde du « Libre » (et encore ça se discute). Non, en cassant tout ce qui vous est familier.

Ils sont au coeur de votre infrastructure. Ils continuent de traîner dans des réseaux que vous pensez morts, fermés, abandonnés, sans impact. Ils sont capables de mettre à mal Internet et pas simplement par un stupide DDoS présenté par tous les journalistes comme une cyber-guerre.

Ils ont des exploits et des outils comme vous n’en verrez probablement jamais. La beauté du code n’est pas dans WordPress, elle est dans leurs exploits.

De tout cela, on ne peut pas parler. First rule of fight club ? You do not talk about Fight Club.

Question de survie. Si vous voulez durer, vous ne parlez pas de ces choses.

Maintenant, la question évidente : à quoi ça leur sert ?

A rien.

Le chasseur a-t-il intérêt à brûler la forêt dans laquelle il chasse ? Non. Sinon il ne chasse plus. Le hacker dont on ne parle jamais a-t-il intérêt à tout casser ? Pas plus que le chasseur.

Vive la transparence, vive le Libre, vive le full-disclosure !

Il est de bon ton d’être pour la transparence (exemple : Wikileaks), le « Libre » (exemple : Nunux) et le Full-disclosure (exemple : BugTraq).

Comme si tout était noir ou blanc…

Wikileaks, c’est super. Sauf que chez Wikileaks, depuis un moment, la transparence, ce n’est plus tout à fait ça. Nunux, c’est cool. Bien entendu. Mais ce qui est important, c’est l’outil. Pas le fait que ce soit du « Libre » ou du « Propriétaire ». A chacun son outil en fonction de ses besoins. Le « Propriétaire », même avec son rôle néfaste a lui aussi été un agent du chaos dans le développement de l’environnement actuel. Sans lui, pas de développement aussi rapide du « Libre ». Et inversement. Yin/Yang, toussa… Et pour finir, le full disclosure… toujours dans la discussion d’hier avec Martin Clavey (voir image-plus haut), j’essayais d’expliquer que le full disclosure pouvait avoir des répercussions pas très heureuses.

C’est sans doute pourquoi d’autres vieux cons aigris, comme RFP (à qui vous devez sans doute toutes les injections SQL avec lesquelles vous avez joué) avaient planché sur une méthode de responsible disclosure (la RFPolicy). C’est sans doute pourquoi, également, de petits hax0rs à deux cent d’euros avaient lancé le mouvement AntiSecurity et s’étaient fait flamer par les tenants de la bienpensance full-disclosuriène.

Script-kiddiots, journalistes, même combat ?

A lire les articles d’une majorité de journalistes qui ont fait de la cyber-guerre, des hackers chinois, des DDoS des Anonymous, leur fonds de commerce, on se demande si leurs auteurs ne recherchent pas tout simplement la même chose que les script-kiddiots dont ils parlent en les transforment opportunément en  »3||337 hackers » : l’envie d’impressionner les autres (voir à peu près au tiers de l’interview en suivant ce lien).

Dans le temps, quelques vieux cons aigris (que j’aime beaucoup) maintenaient une page  dans laquelle on trouvait la catégorie « Charlatans« . Et franchement, elle mériterait d’être internationalisée et mise à jour parce que les Carolyn Meinel se sont démultipliées, dans un autre genre.

 

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