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Comment éliminer naturellement la nicotine de votre organisme

mercredi 25 mars 2015 à 07:04
Comment éliminer naturellement la nicotine de votre organisme

ume une cigarette fait se propager la nicotine dans le sang, ce qui est agréable pour le fumeur, mais cela prendra 6 à heures pour que la nicotine soit éliminée de votre corps. Uriner est un des moyens pour le corps d’évacuer la majeure partie de la nicotine contenue dans le sang. Pour ce qui est de la nicotine stockée dans votre corps, il faudra 48 à 72 h et de 20 à 30 jours pour que les sous-produits de cotinine de la nicotine soient complètement éliminés.

Selon certaines études, si vous mangez plus de fruits et légumes riches en vitamine C, ce qui, entre autres, accélère le métabolisme, vous serez en mesure d’éliminer la nicotine présente dans le sang de manière plus rapide. Une enquête réalisée par des chercheurs de l’Université de Buffalo pour la santé publique a sondé 1 000 fumeurs âgés de 25 ans ou plus, à travers tout le pays. Quatorze mois plus tard, les chercheurs sont allés vérifier si les participants s’étaient abstenus de consommer du tabac pendant tout le mois précédent. Les résultats ont montré que ceux qui mangeaient le plus de légumes et de fruits étaient trois fois plus enclins à éviter le tabac, relativement à ceux qui en consommaient en plus petites quantités, pendant au moins 30 jours. Le premier groupe affichait donc une moindre dépendance au tabac que le deuxième groupe.

Les raisons qui font que le premier groupe ait plus d’aisance à arrêter de fumer des cigarettes sont les suivantes: les fruits et légumes donnent la sensation d’être rassasié, et sachez que les fumeurs confondent parfois la faim avec l’envie de fumer; les fruits et légumes réduisent la dépendance à la nicotine, peuvent rendre le goût du tabac désagréable, contrairement à l’alcool, au café ou à la viande. Un mode de vie sain pousse fortement les fumeurs à arrêter leur consommation de tabac.
Nourriture et boissons contre la nicotine

nicotine_NATURAL  Image Source: Northern Trust 

1. L’eau hydrate le corps car la nicotine déshydrate et aide à l’évacuation de la nicotine de l’organisme.

2. Les légumes, comme les aubergines, les haricots, les concombres et le céleri vous font détester le goût de la cigarette, et diminuer ainsi la dépendance à la nicotine. Cependant, ne consommez pas trop de légumes doux puisqu’ils contiennent un taux élevé de sucre ce qui pourrait perturber l’équilibre des zones du cerveau relatives au plaisir, ce qui augmente le désir de fumer.

3. L’ortie a une concentration élevée en fer, idéale donc pour la lutte contre les infections.

4. Le kiwi purge le corps de la nicotine et restaure les vitamines A, C et E, qui s’amoindrissent avec le tabac.

5. Le thé d’aiguille de pin est utilisé contre les infections de la bouche et de la gorge, et a des effets positifs sur les poumons.

6. Les oranges disposes d’un taux élevé de vitamine C, ce qui peut combler le manque produit dans votre corps par le tabac. Elles réduisent aussi le taux de stress et accélèrent le métabolisme, faisant ainsi éliminer la nicotine plus rapidement.

7. Les épinards sont abondants en vitamines et acide folique, ce qui est excellent pour votre corps ainsi que pour vous dégouter du goût du tabac.

8. Les brocolis contiennent une grande quantité de vitamine B5 et C, compensent le manque de vitamine C et protègent vos poumons contre les dommages de la toxine.

9. Le jus de carotte aide à l’élimination de la nicotine grâce à ses niveaux élevés en vitamine A, B, C et K. Parce la nicotine abîme votre peau, le jus de carotte fonctionne à merveille pour régénérer votre épiderme.

Article Source: Healthy Food Place

Source: Incrblemonde.blogspot.fr

 

Des archéologues argentins affirment avoir découvert un repaire nazi dans la jungle

mardi 24 mars 2015 à 10:52
Des archéologues argentins affirment avoir découvert un repaire nazi dans la jungle

 

 

Des archéologues argentins pensent avoir découvert un repaire nazi secret dans la forêt du nord du pays, à la frontière du Paraguay. Il s'agit de trois structures de pierres maçonnées, à demi effondrées et rongées par la végétation. L'équipe, dirigée par Daniel Schavelzon, de l'université de Buenos Aires, y a découvert, au cœur du parc provincial de Teyu Cuare, des pièces allemandes datées de 1938 à 1944, de la porcelaine allemande et diverses inscriptions nazies.

 

« Nous ne voyons aucune autre explication pour que quelqu'un ait investi les efforts et les moyens nécessaires pour construire ces structures, sur un site qui était absolument inaccessible à l'époque, isolé des communautés locales, avec des matériaux qui n'appartiennent pas à la tradition architecturale de la région »,affirme Daniel Schavelzon au quotidien Clarin.

 

« Apparemment, au milieu de la seconde guerre mondiale, les nazis ont développé un projet secret : construire des abris pour des dignitaires du régime en cas de défaite, sur des sites inaccessibles : au milieu du désert, dans les montagnes, sur une falaise ou au milieu de la jungle, comme ici », estime-t-il, précisant que ses recherches ne sont pas encore achevées, et ses résultats non définitifs.

 

« Ce site a également l'avantage de permettre à ses occupants de passer au Paraguay en moins de dix minutes. C'est un endroit protégé, facilement défendable, où ils pouvaient vivre en paix. » Cette cache n'aurait finalement pas été utilisée, puisque nombre de dirigeants nazis seront ouvertement accueillis en Argentine après la chute du régime, et autorisés à y vivre sans se cacher.

 

Au lendemain de la seconde guerre mondiale, des milliers de nazis et autres criminels de guerre ont trouvé refuge en Argentine grâce à la bienveillance du général Juan Peron et de l'Eglise catholique. Parmi eux : Klaus Barbie (chef de la Gestapo à Lyon), Walter Kustchmann (un des chefs de la Gestapo en Pologne), Ante Pavelic (chef du régime oustachi en Croatie) ou encore Eduard Roschmann (« le Boucher de Riga »).

Le docteur Mengele, « l'Ange de la mort » des camps d'extermination, a ainsi coulé sous sa véritable identité des jours paisibles dans le pays avant de s'enfuir au Paraguay en 1960, peu après l'enlèvement d'Adolf Eichmann, le maître d'œuvre de la solution finale, par un commando israélien dans la banlieue de Buenos Aires.

 

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Découverte d'un impact d'astéroïde de 400 km de diamètre en Australie

mardi 24 mars 2015 à 10:23
Découverte d'un impact d'astéroïde de 400 km de diamètre en Australie

Des scientifiques pensent avoir découvert dans le centre de l'Australie les traces d'un cratère de 400 km de diamètre, le plus grand jamais observé, formé par l'impact d'une énorme météorite il y a plusieurs centaines de millions d'années. Selon ces chercheurs, la découverte d'un impact ancien aussi violent pourrait conduire à de nouvelles théories sur l'histoire de la Terre. 

Ce cratère a disparu de la surface depuis longtemps. Il est enterré dans les profondeurs de la croûte terrestre et a laissé deux «cicatrices» découvertes par ces géophysiciens australiens. Leurs travaux ont été publiés lundi dans la revue européenne Tectonophysics. Ils expliquent que l'astéroïde s'est brisé en deux morceaux peu avant de frapper le sol. 

« Les deux astéroïdes devaient avoir chacun un diamètre de plus de dix kilomètres et leur impact a dû provoquer l'extinction de nombreuses espèces sur la planète à cette époque-là », a relevé Andrew Glikson, du département d'Archéologie et d'Anthropologie de l'Université Nationale australienne (ANU), le principal auteur. La zone d'impact a été trouvée alors que ces scientifiques effectuaient des forages à plus de deux kilomètres de profondeur dans le cadre d'une recherche géo-thermale dans une région limitrophe du sud de l'Australie, du Queensland et des Territoires du Nord. 

Un rôle crucial dans l'évolution de la Terre ? 

Les carottes contenaient des traces de roche vitrifiée par les températures et la pression extrêmes provoquées par cet énorme impact. Le modèle magnétique des profondeurs de la croûte terrestre dans le périmètre d'impact montre deux énormes dômes formés après l'impact, riches en fer et en magnésium, ce qui correspond à la composition du manteau terrestre. Il s'agit de la partie située entre le noyau et la croûte de la Terre, qui a une épaisseur d'environ 30 km à cet endroit. 

« De vastes zones d'impact comme celle-ci pourraient avoir joué un rôle beaucoup plus important dans l'évolution de la Terre que nous le pensions », note Andrew Glikson. La datation exacte de cet événement reste incertain, selon ces scientifiques. Ils précisent que les roches autour du cratère datent de 300 à 600 millions d'années. Mais, il n'y a de traces géologiques à la surface de la terre, contrairement à ce qui est observé par exemple pour l'astéroïde ayant frappé la région du Golfe du Mexique il y a 66 millions d'années. 

Ce dernier impact a apparemment entraîné l'extinction des dinosaures et de nombreuses autres espèces animales. En frappant le sol, cet astéroïde de plus de dix kilomètres de diamètre a envoyé un énorme nuage de cendre et de poussière dans l'atmosphère, retrouvées comme couche sédimentaire dans les roches autour du globe, expliquent les auteurs. Rien de cela n'a été trouvé dans les sédiments datant de 300 millions d'années, qui correspondrait au double impact d'astéroïdes géants en Australie, observe Andrew Glikson. « C'est un mystère car nous ne pouvons pas trouver une extinction animale qui corresponde à cette double collision. Cela laisse à penser que l'impact pourrait être plus ancien », conclut-il.

 

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L’armée israélienne reconnait appuyer al-Qaïda en Syrie

mardi 24 mars 2015 à 09:38
L’armée israélienne reconnait appuyer al-Qaïda en Syrie

Un article publié la semaine dernière et qui n’a pourtant pas reçu tout l’intérêt qu’il suscitait a confirmé les soupçons soulevés auparavant et les fortes implications des troupes israéliennes dans l’aide et l’assistance au Front al-Nusra, l’affilié officiel d’Al-Qaeda en Syrie.

Dans son entretien avec les troupes de l’occupation israélienne la semaine écoulée, un journaliste du Wall Street Journalprésent sur le Mont Bental (une partie du Plateau du Golan occupé) a constaté que les troupes israéliennes accueillaient les combattants blessés d’Al-Qaeda et les soignaient dans les hôpitaux israéliens. Une fois guéris, ils sont renvoyés sur la frontière pour poursuivre leurs combats contre le gouvernement syrien.

Au mois d’août dernier, le Front al-Nusra a pris le contrôle du point de passage de Qunaitra, un checkpoint situé entre les parties du Plateau du Golan occupées par Israël et contrôlées par la Syrie. Pour rappel, c’est en 1967 qu’Israël avait envahi cette région du sud-ouest de la Syrie et a, depuis cette date, illégalement occupé la majeure partie du Plateau du Golan.

Et comme je l’ai souligné dans un précédent article, les rapports des forces de maintien de la paix de l’ONU étaient très révélateurs sur la présence de liens et contacts et même l’aide militaire israélienne aux rebelles d’Al-Qaeda depuis la prise de contrôle de Qunaitra par Al-Nusra. Cette fois-ci, l’article du Wall Street Journal confirme la thèse.

A ce titre, un responsable militaire israélien, resté anonyme, a précisé au sujet de la prise en charge médicale des combattants d’Al-Qaeda : « Nous ne les contrôlons pas ni leur demandons qui ils sont. Une fois le traitement terminé, nous les reconduisons à la frontière [sic – la ligne de cessez-le-feu] et ils continuent leur chemin [en Syrie]. »

Un autre responsable militaire, lui aussi resté anonyme, a ajouté au journal qu’il y a un « accord » entre les forces israéliennes et les combattants d’Al-Qaeda là-bas, ainsi qu’une « familiarité des forces d’Al-Qaeda sur le terrain. »

Selon les populaires théories du complot, Al-Qaeda et l’État Islamique (aussi connu comme ISIS ou EI) ont été créés par les services de renseignement israéliens et/ou américains. Bien qu’aucune preuve n’étaye cette hypothèse, il est sans doute vrai que l’invasion de l’Irak conduite par les USA et la Grande-Bretagne en 2003 et le régime d’occupation volontairement sectaire qui s’en est suivi ont créé les conditions optimales dans lesquelles Al-Qaeda en Irak (devenue plus tard EI) s’est formée et a bien prospéré.

Et c’est justement dans cette optique que j’avais précédemment loué le travail du journaliste chevronné Patrick Cockburn qui a su démontrer cela de la manière la plus convaincante dans son nouveau livre The Rise of Islamic State[L’essor de l’État Islamique : ISIS et la nouvelle révolution sunnite.]

Et maintenant, il semble qu’Israël soit un allié direct d’Al-Qaeda en Syrie. C’est une alliance tactique destinée principalement et surtout à laisser le pays saigner jusqu’à sa dernière goutte et perpétuer la guerre civile.

Pour prendre conscience de cela, il suffit juste de lire les déclarations de responsables militaires israéliens au fil des derniers mois au sujet du front Nusra. Vous serez étrangement surpris en constatant une façon de vouloir amoindrir et atténuer les activités du groupe, en leur attribuant le titre d’ « Al-Qaeda modérée » si on veut.

« Al-Nusra est une version unique d’Al-Qaeda. Ils parviennent à coopérer avec les organisations non-islamistes et non-djihadistes dans une même coalition, » confie Michael Herzog, Brigadier Général à la retraite, lors de son interview avecThe Wall Street Journal. Herzog a été chef d’État-major du Ministre Israélien de la Défense et est également membre de l’Institut de Washington pour la Politique au Proche-Orient [the Washington Institute for Near East Policy – WINEP], un groupe de réflexion de l’AIPAC, le Comité Israélo-Américain des Affaires Publiques considéré comme le premier groupe de lobby israélien aux États-Unis.

Le Front Nusra « est totalement concentré sur la guerre en Syrie et ne nous voit pas, » a-t-il prétendu, « Mais lorsque le Hezbollah et l’Iran et les autres avancent vers le sud, c’est là où le front porte toute son attention sur nous. »

Le Hezbollah et l’Iran, alliés du régime Bashar al-Assad, par voie de conséquence soutiennent le gouvernement Syrien. Ils combattent sur le terrain, côte à côte avec les troupes de l’armée syrienne pour anéantir Al-Qaeda, l’ « État Islamique » et les autres groupes de rebelles sunnites.

Et il convient de signaler que bien avant que le checkpoint de Qunaitra ne tombe entre les mains d’al-Nusra, c’est-à-dire avant août 2014, des rapports indiquaient qu’Israël semblait plutôt entretenir des relations amicales avec les affiliés d’Al-Qaeda.

En juin dernier, le porte-parole de l’armée, le Lieutenant-Colonel Peter Lerner avait, dans un entretien téléphonique, confié à Foreign Policy que le gouvernement israélien avait fourni une assistance médicale à plus de 1000 Syriens au cours des quatorze derniers mois. « Nous procurons une aide médicale aux personnes nécessitant des soins en urgence. » Tout en reprenant ses déclarations faites la semaine passée au Wall Street Journal, il a précisé : « Nous ne faisons aucun contrôle ou examen pour savoir si ces personnes sont civiles ou non, ni d’où elles viennent ou bien dans quel groupe elles combattent. »

Ehud Yaari, un ancien membre israélien de WINEP, a reconnu que les combattants ont bénéficié de l’aide israélienne : « Les blessés sont à la fois des civils et des combattants, mais il faut dire qu’il ne reste pas beaucoup de civils dans cette région à cause des combats qui y sévissent…Près de 900 Syriens ont été soignés en Israël. »

Foreign Policy indique que bien avant juin 2014, plus précisément en mars 2013 : « Quelques 400 combattants armés de l’opposition, soutenus par des tirs d’artillerie de trois chars, s’étaient emparés de l’avant-poste de l’armée syrienne situé au sommet de la colline de Tal al-Garbi, et ont planté quatre drapeaux noirs, suscitant des inquiétudes quant à l’avancement des groupes extrémistes dans la région. »

« Plus de deux semaines plus tard, les combattants de l’opposition ont capturé deux autres avant-postes militaires stratégiques situés aux sommets de Tal al-Jabiya et Tal al-Sharqi. »

« D’après un rapport de l’ONU, dans l’après-midi du 24 avril, deux membres de l’opposition armée avaient, en traversant un avant-poste de l’ONU, exposé la tête coupée d’un présumé officier des forces armées syriennes. Vers la fin du mois d’avril 2013, les observateurs de l’ONU avaient détecté des drapeaux noirs qui flottaient et qui étaient apparemment associés aux groupes militants disséminés dans les parties centre et sud de la zone de séparation, y compris trois positions des forces armées syriennes capturées par des membres armés de l’opposition. »

Tout porte donc à croire que l’aide israélienne à al-Qaeda en Syrie s’est poursuivie deux ans durant. Mais une chose est sûre, l’aide israélienne à al-Qaeda en Syrie a fini par être confirmée.

Asa Winstanley | 18 mars 2015

Article original: https://www.middleeastmonitor.com/a…
Source: Info-Palestine.eu

L'éléphant d'Afrique pourrait disparaître d'ici 10 à 20 ans

mardi 24 mars 2015 à 09:28
L'éléphant d'Afrique pourrait disparaître d'ici 10 à 20 ans

Victime du braconnage à cause de ses défenses en ivoire, le grand mammifère d'Afrique pourrait disparaître à l'état sauvage à moyen terme. Chaque année, 25.000 à 30.000 individus sont abattus, sur une population d'environ 500.000. Pour les ONG, c'est la Chine qui détient la clé de l'avenir de l'animal.

Il y a urgence pour sauver l'éléphant d'Afrique. Si de très énergiques mesures ne sont pas prises immédiatement, il pourrait à court terme disparaître à l'état sauvage, victime du braconnage pour l'ivoire, ont averti des experts réunis ce lundi au Botswana pour tenter de sauver cet emblématique géant. Il s'agit de la deuxième rencontre internationale de ce type depuis 2013.

"Dans cinq ans, il sera peut-être trop tard pour sauver cet animal magnifique", a déclaré devant des délégués d'une vingtaine d'ONG et d'autant de gouvernements Dune Ives, chercheuse à la fondation philanthropique Vulcan du milliardaire américain Paul Allen, venue présenter les résultats des derniers recensements d'éléphants :

Cette espèce risque l'extinction dans le courant de notre vie si la tendance n'est pas inversée. (...) D'ici une à deux décennies.

On ne peut donner que des estimations sur sa population : il restait 470.000 individus à l'état sauvage en 2013, selon les chiffres présentés à la conférence de Kasane. Contre 550.000 en 2006. Au rythme de 25 à 30.000 animaux abattus par an, la mortalité surpasse désormais le taux de natalité de cet animal, qui n'a qu'un petit à la fois, après une gestation de 21 mois.

Comme une dramatique illustration des craintes exprimées lors du sommet, le Parc national de la Garamba, dans le nord-est de la République démocratique du Congo, a annoncé ce lundi que trente éléphants y avaient été abattus en à peine deux semaines.

L'ivoire quitte l'Afrique par le Kenya et la Tanzanie pour rejoindre l'Asie

Si la courbe ne s'inverse pas, l'éléphant d'Afrique est condamné à mort. Le déclin est déjà particulièrement net en Afrique de l'Est, au Kenya et en Tanzanie.

Des cartes des "routes de l'ivoire", élaborées par l'association TRAFFIC -- spécialisée dans la traque des exportations illégales d'espèces menacées -- montrent d'ailleurs clairement que c'est par les ports ou aéroports kenyans et tanzaniens que la plus grande partie de l'ivoire de contrebande quitte l'Afrique.

"L'or blanc" transite généralement par la Malaisie, le Vietnam, les Philippines ou Hong-Kong, avant de gagner ses destinations finales, la Chine, et pour une moindre part la Thaïlande. Là, les défenses d'éléphants abattus deviennent des bijoux, des objets d'arts ou des sculptures, très prisées des riches Asiatiques.

"Au bout du compte, qu'on le veuille ou non, la solution et le résultat final sont entièrement entre les mains de la Chine", a d'ailleurs noté le ministre botswanais du Tourisme et de la Vie Sauvage, Tshekedi Khama.

Durant la session à huis-clos, un représentant chinois est intervenu pour demander qu'on arrête de placer son pays sur le banc des accusés, et qu'on le considère comme un partenaire, ont rapporté des participants. La Chine, a plaidé ce délégué, aide financièrement des pays africains à former leurs équipes anti-braconnage et renforce sa propre législation pour éradiquer le trafic illégal d'ivoire.

De la coopération internationale à la lutte contre la pauvreté

Plusieurs pays d'Afrique ont ensuite exposé leurs efforts : renforcement des lois, coopération internationale, information des communautés rurales, etc.

Côté ONG, les pessimistes notaient que les effets concrets des promesses ne sont pas encore visibles sur le terrain. Les optimistes préféraient voir une volonté politique inédite en Afrique de prendre enfin le problème au sérieux.

"Nous sommes au début (des efforts), tout ne va pas se faire en un an (...) mais nous allons dans la bonne direction", a commenté Kelly Landen, représentante de l'ONG Eléphants Sans Frontières.

Après une conférence similaire à Gaborone en 2014, les Etats africains s'étaient engagés à mettre en place 14 mesures "urgentes", parmi lesquelles la classification du braconnage en "crime grave", la "tolérance zéro" et la lutte contre la corruption.

La lutte contre la pauvreté, qui figure dans cette liste de bonnes intentions, est aussi une "composante essentielle de la conservation des éléphants", selon une étude présentée par Julian Blanc, délégué de la CITES (Convention internationale sur le trafic des espèces en danger) :

Dans les endroits où l'on observe les taux les plus élevés de mortalité infantile humaine -- un indice qui sert d'indicateur de la pauvreté --, nous avons aussi observé les niveaux les plus élevés de braconnage des éléphants.
Source