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Golfe du Mexique / Deepwater: 40 millions de litres de pétrole découverts dans les sédiments océaniques

lundi 2 février 2015 à 12:26
Golfe du Mexique / Deepwater: 40 millions de litres de pétrole découverts dans les sédiments océaniques

Près de 40 millions de litres de pétrole brut issus de la marée noire de Deepwater Horizon en 2010 ont été retrouvé dernièrement dans les sédiments océaniques du golfe du Mexique, à environ 100 kilomètres au sud du delta du Mississippi. 

Pour retrouver cette nappe cachée de l'oeil nu l'équipe de scientifiques a utilisé la mesure au carbone 14, un isotope radioactif naturel, pour cartographier les sédiments déposés au fond du golfe. En effet l'huile de pétrole ne contient pas de carbone 14, les zones où le pétrole s'est déposé se distingue donc aisément.

Cette quantité massive de pétrole recouvre une superficie de plus de 2000 km2 km au large de la côte sud-est du delta du Mississippi. L'équipe de recherche a publié ses résultats dans la revue "Environmental Science and Technology".  Jeff Chanton, professeur à l'Université de Floride confirme que cette découverte a aujourd'hui de graves implications pour la vie marine et la santé du golfe. 

Les chercheurs affirment que le pétrole enfoui dans les sédiments océaniques y restera encore pour une longue période.Le pétrole se trouve sous la forme de micro billes ou de grosses gouttes mélangés au sable. Il est possible que les produits dispersants utilisés pour lutter contre la marée noire aient contribué à ce phénomène.

"Cela va affecter le Golfe pour des années. Le poisson sera probablement touché et contribura à la contamination de toute la chaîne alimentaire dans la région." Mais non seulement ce pétrole va contaminer toute la chaîne alimentaire, mais il y aujourd'hui de moins en moins d'oxygène dans les fonds du golfe du Mexique ce qui bouleverse complètement son biotope. 

La marée noire de BP a déjà touché les coraux et affecté gravement les tortues de mer de Kemp, une espèce en danger critique d'extinction. En Janvier 2014, une étude de la NOAA a révélé une augmentation des anomalies hormonales chez les grands dauphins dans la baie de Barataria en Louisiane. En outre, il a déjà été démontré scientifiquement que le pétrole est lié à des lésions de la peau chez les poissons benthiques comme le Red Snapper et le Mahi Mahi.  L'arrivée d'un ouragan serait dévastateur et pourrait créer de nouveaux déversements de pétrole sur les côtes.


© Nature Alerte

La "république de Donetsk" annonce une mobilisation générale

lundi 2 février 2015 à 12:19
La "république de Donetsk" annonce une mobilisation générale

Les dirigeants de la "république populaire" de Donetsk comptent mobiliser 100.000 hommes.

Une mobilisation générale sera annoncée dans la république autoproclamée de Donetsk (est de l'Ukraine) dans 10 jours, a annoncé lundi le leader de la DNR Alexandre Zakhartchenko.

"La mobilisation générale aura lieu dans la République populaire de Donetsk dans dix jours. Il est prévu de mobiliser jusqu'à 100.000 hommes", a fait savoir le chef indépendantiste.

Kiev mène depuis le 15 avril dernier une opération militaire d'envergure en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans l'est du pays suite au renversement du président Viktor Ianoukovitch en février 2014. Selon l'Onu, les hostilités en Ukraine ont fait 5.187 morts et 11.515 blessés et près d'un million d'Ukrainiens ont dû quitter leurs foyers. Au total, cinq millions de personnes ont été touchées par le conflit.

La situation dans le Donbass s'est nettement dégradée début janvier. Les combats les plus intenses se sont déroulés dans les zones de la ville portuaire de Marioupol, dont la population est estimée à près de 460.000 habitants, ainsi qu'à Debaltsevo, l'un des principaux nœuds ferroviaires du pays.


 http://fr.sputniknews.com/international/20150202/1014254006.html#ixzz3QaMtK1Tv

L'armée US envisage d'implanter une carte-mémoire dans votre cerveau

lundi 2 février 2015 à 09:17
L'armée US envisage d'implanter une carte-mémoire dans votre cerveau

Le cerveau humain est une machine incroyablement complexe, on commence tout juste à en comprendre son fonctionnement. Pourtant, cela n'empêche pas les experts d'envisager des technologies qui paraissent totalement folles. Une carte-mémoire dans votre cerveau ? Cela ne fait pas peur à la DARPA !


Télécharger l’intégralité de Wikipedia directement dans votre cerveau ? Apprendre à vous battre comme personne en appuyant sur un bouton comme Keanu Reeves dans Matrix ? L’agence pour les projets de recherche avancée de défense américaine envisage sérieusement ces possibilités. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle a lancé le projet RAM (Restoring Active Memory) qui vise à développer d’ici quatre ans des implants cérébraux pour l’homme.

Aussi fou puisse-t-il paraître, ce projet intéresse. Le gouvernement Obama y a d’ailleurs investi quelques 2,5 millions de dollars. Si les premières applications seraient évidemment thérapeutiques – le traitement de la maladie d’Alzheimer semble tout désigné -, il serait à terme envisageable d’augmenter les capacités de votre mémoire ou l’apprentissage de nouvelles connaissances.

Et le MIT a d’ailleurs fait un pas dans le domaine en réussissant il y a quelque temps à implanter une mémoire artificielle dans des cerveaux de souris.


Source 

Le crâne d'un Saint chrétien (et autres ossements) mis aux enchères en Belgique

lundi 2 février 2015 à 09:05
Le crâne d'un Saint chrétien (et autres ossements) mis aux enchères en Belgique

Une vente aux enchères assez singulière aura lieu ces dimanche et lundi à Namur. La salle de vente Rops va disperser une collection exceptionnelle de reliques amassées pendant des années par un habitant de la province aujourd’hui disparu. Au total, on dénombre des centaines d’ossements et d’objets divers ayant appartenu à des saints, des martyrs ou des papes de l’Eglise catholique.

 

Une calotte de Pie IX, des boutons de soutane ayant appartenu à Léon XIII, un fragment du tissu ayant enveloppé le corps de Saint François, voilà le genre d'objets que l'on pourra se procurer dimanche et lundi à la salle de vente Rops à Namur. Mais le plus impressionnant, ce sont les centaines d'ossements et de fragments humains disposés dans des cadres ou des reliquaires. "J'ai fréquenté de nombreuses salles de vente dans ma vie, confie un visiteur curieux, mais je n'avais jamais vu ce genre de choses en si grand nombre, c'est assez insolite".

La collection est effectivement exceptionnelle. "C'est un habitué de notre salle qui a amassé ces objets durant sa vie, explique le manager de la salle de vente, Jean-Pol Clément. Il est aujourd'hui décédé et nous avons été chargés de vendre sa collection". Les centaines de pièces ont été rassemblées en 84 lots, auxquels s'ajoutent bien d'autres objets religieux.

Authenticité garantie ?

Certaines reliques portent un cachet de certification apposé par une autorité religieuse, parfois même par le Vatican. Mais pour Jean-Pol Clément, il est souvent difficile de garantir à 100% l'authenticité de tels objets dont certains datent de plusieurs centaines d'années. "Il y a quelques siècles, il y a effectivement eu des commerces parallèles de reliques. Mais finalement, ce sont les acheteurs qui doivent juger, ceux qui connaissent le sujet s'y retrouveront".

Les acheteurs ? Généralement des collectionneurs ou des confréries religieuses qui veulent récupérer les reliques du saint auquel est attaché leur ordre. "J'ai même reçu hier un coup de fil d'une personne de la famille d'un saint dont nous avons une relique ici", explique l'expert de la salle Charles Alexandre.

Pour les amateurs, il y a peut-être des occasions à saisir, car la collection doit partir. Les prix de départ ont été fixés à un niveau relativement bas. Selon l'expert, certaines pièces pourraient partir pour plusieurs milliers d'euros. Le record de vente pour ce type d'objets à la salle Rops remonte à deux ans. Une relique exceptionnelle avait été adjugée à 8250 euros.

Hugues Van Peel

 

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Les Etats-Unis stérilisent la population des pays en développement

lundi 2 février 2015 à 08:24
Les Etats-Unis stérilisent la population des pays en développement

Au Canada:

Deux provinces canadiennes, l’Alberta et la Colombie-Britannique, ont aussi mis en place de tels programmes, à des fins eugéniques, comparables au programme américain (à l’exception du versant pénal, concevant la stérilisation en tant que châtiment, qui n’existait pas au Canada). La province d’Alberta vota l’Alberta Sexual Sterilisation Act (Loi d’Alberta de stérilisation sexuelle) en 1928. Entre 1928 et 1972 environ 3 000 stérilisations ont été opérées, de manière obligatoire ou prétendument « volontaire », sur des individus d’âges et d’ethnies différents. La loi de 1928 n’autorisait la stérilisation qu’en cas d’accord du sujet ou de son tuteur, en fonction de la compétence de celui devant effectuer l’opération. Un amendement de 1937 autorisa la stérilisation forcée des handicapés mentaux, sans leur accord ni celui de leur tuteur. La province d’Alberta accrut encore l’ampleur de son programme de stérilisation après la Seconde Guerre mondiale. En 1972, date de clôture du programme, cinquante personnes avaient été opérées de force.

Les femmes, les jeunes et les minorités formaient la majorité des cibles du programme. Les mineurs étaient souvent considérés comme « handicapés mentaux », ce qui les plaçait sous la dépendance d’adultes, et les privait donc de leur consentement.

Les métis et les Amérindiens ont été largement visés, quel que soit leur âge par ailleurs (formant 2,5 % de la population, ils représentaient 6 % de la population détenue dans des institutions psychiatriques, et, à la fin du programme, 25 % des victimes). On leur imposait souvent le statut de « déficient mental », les privant de droits civiques et les assujettissant à la stérilisation contrainte. Les femmes, en particulier jeunes, pauvres et célibataires, formaient aussi une grande partie des victimes ; on les soupçonnait de prostitution ou, à tout le moins, de mauvaises moeurs, actes qui favoriseraient, selon les théories en vigueur, la « dégénérescence » morale. Si leur sort personnel était considéré comme au-delà de toute rédemption, du moins n’auraient-elles pas de progéniture « décadente ».

Aux Etats-Unis:

Les États-Unis ont été le premier pays à mettre en place un programme officiel de stérilisations contraintes, dans le cadre d’une idéologie eugénique alors en vogue, représentée par Madison Grant et d’autres. Ils ont stérilisé contre leur gré plus de 64 000 personnes des années 1900 aux années 1970. Le programme visait d’abord les retardés mentaux et personnes sujettes à des troubles psychiques. De plus, certains États visaient aussi les sourds, les aveugles, les épileptiques et les victimes de malformations congénitales. En outre, les Amérindiens ont aussi été victimes du racisme d’État, et nombre d’entre eux ont été stérilisés contre leur gré, sans même en être informés, lors de séjours en hôpital (en maternité, etc.)[réf. nécessaire]. D’autres stérilisations, à une moindre échelle, ont eu lieu en prison et dans le cadre pénal, en visant la criminalité. Au total, plus de 65 000 personnes ont été stérilisées dans 33 États différents dans le cadre de programmes semblables.

Israël:

Entre 2000 et 2005, le gouvernement Israélien a reconnu avoir procédé à l’injection forcée de Depo-Provera (acétate de médroxyprogestérone), un contraceptif, sur des milliers de femmes éthiopiennes juives, les Falashas. Ces injections étaient conditionnés à l’autorisation d’entrée sur le territoire et étaient masqué sous le nom de « vaccin ».

Au Pérou:

Au Pérou, le président Alberto Fujimori (1990-2000) a été accusé de génocide et de crimes contre l’humanité en raison du programme de stérilisation mis en place24. Le Pérou avait alors mis en place un programme de stérilisations forcées contre des Amérindiennes (essentiellement des Quechuas), au nom d’un « plan de santé publique », présenté le 28 juillet 1995. Le plan était financé principalement par l’USAID (36 millions de dollars) et, loin derrière, le Fonds de population des Nations Unies (UNFPA). Le 9 septembre 1995, Fujimori présente un projet de loi modifiant la « loi générale de la population », afin d’autoriser la stérilisation. Des méthodes de contraception sont aussi légalisées, toutes sortes de mesures auxquelles s’opposent fortement l’Église catholique ainsi que l’Opus Dei. En février 1996, l’OMS elle-même félicite alors Fujimori pour son plan de contrôle démographique.

Suède:

Des années 1930 aux années 1970, la Suède a stérilisé 62 000 personnes sur une population totale de plus de six millions d’habitants. La stérilisation était une condition préalable pour pouvoir conserver la garde des enfants, toucher une aide sociale, ou être libéré de prisons ou d’institutions psychiatriques. Actif principalement des années 1930 jusqu’au milieu des années 1950, bien qu’il continuât par la suite, ce programme eugénique souleva la polémique en 1997. La législation eugénique fut votée en 1934 et abolie en 1976. Une enquête gouvernementale publiée en 2000 estima que 21 000 personnes avaient été stérilisées de force, 6 000 stérilisées avec un accord formel (qu’on ne pourrait pas considérer comme « consentement éclairé »), tandis que les motifs de 4 000 autres cas de stérilisation restaient indéterminés. L’État suédois paya par la suite quelques indemnités aux victimes.

Nombre de pays sont concernés, même la Suisse. Vous pourrez trouver plus de détails et l’ensemble des références directement sur la page Wikipédia est dédie au sujet, survolant même les faits de stérilisations dans d’autres pays:

Parmi les autres États ayant instauré de telles pratiques, on compte l’Australie, la Norvège, la Finlande, l’Estonie, la Slovaquie, l’Islande, et quelques pays d’Amérique latine (dont le Panama). Au Royaume-Uni, le secrétaire d’État (Home Secretary) Winston Churchill mit en place une clause instaurant la stérilisation contrainte dans le Mental Deficiency Act de 1913. Mais l’écrivain G. K. Chesterton mena une campagne victorieuse pour son abolition.

Au Japon, de telles pratiques, ainsi que parfois des avortements contraints, ont été menées dans les colonies de lépreux, longtemps après que des traitements médicamenteux contre la lèpre furent découverts. Un certain nombre de témoignages font aussi écho d’infanticides.

L’Union soviétique imposa la stérilisation forcée à des ouvrières déportées de Roumanie dans des camps de travail après la Seconde Guerre mondiale (alors que la Roumanie devait fournir de la main-d’œuvre à la Russie, selon une clause de la convention d’armistice. La Tchécoslovaquie stérilisa de force des Gitanes entre 1973 et 1990. Bien que la politique ait été officiellement abolie après 1990, certains médecins continuèrent ce programme (la dernière victime recensée a été stérilisée en 2003).

L’Inde et la Chine ont aussi mis en place des programmes de stérilisation à des fins de contrôle démographique, mais il n’y a que cette dernière qui ait invoqué de possibles motifs eugéniques. L’état d’urgence proclamé en Inde entre 1975 et 1977 comprenait un volet planning familial commençant en avril 1976. Dans ce cadre, la vasectomie et la ligature des trompes ont été commises sur des milliers de victimes, soit de force soit contre de l’argent. On accusa principalement Sanjay Gandhi, le fils de la Premier ministre Indira Gandhi, d’un programme considéré comme un échec.

Récemment, des cas de stérilisations forcés auraient lieu au Mexique.

Si la voix de la Russie a dénoncé la stérilisation de masse à des fins eugénistes par les Etats-Unis, ce n’est pas en oubliant que la Russie elle-même a également des précédents, mais pour souligner que les Etats-Unis ont fait ce choix à grande échelle et impose cela à d’autres pays sur la planète.

Pandémies fictives, lois sur la vaccination obligatoire – ce ne sont que des préparatifs de la stérilisation totale de la population « inutile » de la Terre.

En 1989 une étude Memorandum-200, œuvre du conseiller à la sécurité nationale américaine Henry Kissinger datant de 1974, a été rendue publique. L’étude était consacrée à l’augmentation de la population dans le monde et aux conséquences que celle-ci pourrait avoir pour la sécurité des Etats-Unis et des intérêts américains dans le monde.

En guise de solution le Memorandum-200 proposait de réduire la population des pays en développement ce qui permettrait aux Etats-Unis d’accéder aux ressources naturelles de ces derniers.

Le plan secret de Kissinger a été immédiatement mis en œuvre. Dans les années 1980-1990 la stérilisation est devenue le moyen de contraception le plus populaire en Amérique latine. Plusieurs organisations et agences proposaient la stérilisation mais seulement quelques-unes étaient brésiliennes. Fédération internationale de planification familiale, Pathfinder Fund américain, Association pour la contraception chirurgicale volontaire — toutes les organisations opéraient sous l’égide de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID). En 1989 le gouvernement brésilien, jadis fervent partisan du programme de stérilisation ayant pour l’objectif affiché la lutte contre la pauvreté, a déclaré que ce programme était devenu « excessif et superflu ». Selon certaines données presque 90% de femmes brésiliennes d’origine africaine ont été stérilisées dans le cadre de ce programme.

Depuis 2011 une vaste campagne de stérilisation a été lancée au Rwanda en visant 700 000 hommes. S’étalant sur trois ans, elle est intégralement financée par l’USAID. La campagne est certes volontaire mais « à chaque fois qu’une campagne de stérilisation a des dimensions considérables, elle aboutit à une coercition », fait remarquer le président de l’Institut américain de recherche sur la population (Population Research Institut) Steven Mosher. Il considère que « les conséquences pour la vie familiale et le développement économique du Rwanda seront assez tangibles » et qu’il s’agit du « meilleur moyen » de prévenir le SIDA. Il oublie cependant que les lois américaines interdisent à financer des avortements forcés et des stérilisations.

Il ne s’agit que des plusieurs exemples de ce qui se passe un peu partout dans le monde. Dans une guerre pour les ressources la fin justifierait les moyens surtout si l’augmentation de la population compromet l’avenir économique des pays développés, dirait Kissinger. Mais il ne faut pas oublier que la stérilisation forcée est constitutive d’un crime contre l’humanité, si elle est pratiquée de façon importante et systématique. Ses auteurs devront alors être jugés par la Cour pénale internationale.

Source: La voix de la Russie

Il y a également un fait à ne pas négliger, c’est que si vous ne passez pas sous le bistouri d’un médecin eugéniste pourtant soumis au serment d’hypocrite d’Hippocrate, vous n’êtes pas pour autant hors de danger, la stérilisation peut également passer via un autre moyen: l’alimentation qui vous est vendue chaque jour:

LA SURVIE de l’espèce humaine est-elle menacée par les produits chimiques qui ont envahi notre vie quotidienne ? C’est l’hypothèse défendue par de plus en plus de scientifiques du monde entier. Après avoir refait leurs calculs des dizaines de fois, ils ont tous fait le même constat alarmant : depuis cinquante ans, la production de spermatozoïdes, chez l’homme, a diminué de moitié et le nombre de cancers des testicules a augmenté d’autant en vingt ans en France.

Au banc des accusés : les pesticides, phtalates, bisphénol… des substances chimiques présentes quasiment partout et qui, selon de nombreuses études, agissent directement sur notre organisme en perturbant notre système hormonal.
La réalité est tellement inquiétante que la secrétaire d’Etat à l’Ecologie a préconisé hier des mesures de précaution pour les femmes enceintes et les jeunes enfants.

* Dans les jouets et les crèmes hydratantes. Accusés de mettre en danger le système reproducteur masculin, les phtalates sont des additifs couramment utilisés pour assouplir les matières plastiques. Il y en a dans le film alimentaire et les emballages comme les bouteilles de lait, mais aussi dans les crèmes cosmétiques, les déodorants, le savon, où ils améliorent la pénétration du produit dans la peau… Depuis 2005, six de ces phtalates sont interdits par l’Union européenne dans les jouets. Les grands fabricants, comme Playmobil, Lego, Mattel, Chicco, Vulli ou Smoby, les ont bannis de leurs modèles.

* Dans les biberons et les bouteilles d’eau. Un vulgaire tube à essai est à l’origine de cette découverte par des techniciens de laboratoire. Ils se sont aperçus qu’il avait la capacité de faire se multiplier les cellules cancéreuses ! Le plastique contenait en fait un élément qui agissait comme des hormones, le bisphénol A. Cet oestrogène synthétique est utilisé pour concevoir le polycarbonate des bouteilles en plastique et des biberons. Au printemps, le Canada l’a classé comme substance toxique. Mais les Etats-Unis et l’Europe ne l’estiment pas dangereuse car les doses utilisées sont très faibles. Des biberons sans bisphénol sont désormais disponibles sur Internet sous les marques Green to Grow ou Medela (www.brindilles.fr) et dans les magasins bio.

* Même à des doses très faibles. Diffusé mardi prochain à 21 heures sur Arte, « Mâles en péril », un documentaire choc, fait froid dans le dos et les arguments présentés par les scientifiques risquent de provoquer une vive réaction chez les industriels. « Leur thèse consiste à dire que les doses de produits utilisés sont si faibles qu’elles sont inoffensives, explique Thierry de Lestrade, coauteur du film. Mais les scientifiques que nous avons rencontrés estiment que même des doses très faibles de produits chimiques peuvent avoir des effets très puissants, notamment lors de la construction du foetus ou lorsqu’on y est exposé sur une longue période. »

Source: Le Parisien

 

Mise en page et commentaires par les Moutons enragés