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La taille de vos seins affecte votre santé mentale

mardi 25 novembre 2014 à 16:26
La taille de vos seins affecte votre santé mentale

Nos seins, que ce soit par leur taille, leur forme, leur similitude, peuvent fortement influencer notre bien-être mental. D'après une étude récente, les adolescentes affichant des seins asymétriques ou trop volumineux ont une estime de soi amoindrie en comparaison avec les autres jeunes filles. Elles auraient également tendance à développer plus de troubles de l'alimentation et rencontreraient plus de difficultés à s'intégrer socialement. Comme quoi les vues plongeantes peuvent vite vous faire plonger dans la déprime.

Dans la première étude du genre, les chercheurs ont analysé les liens qui existent entre la taille des seins et la santé mentale. Ils ont constaté l'impact négatif des gros seins chez les filles. Au point que l'équipe de médecins de l'Hôpital pour enfants de Boston considère qu'il est essentiel de proposer des interventions médicales précoces, en matière de contrôle du poids, de soutien psychologique et même de chirurgie esthétique, afin d'aider ces jeunes femmes qui vivent très mal les proportions de leur poitrine.

 
 


Le Dr Brian Labow, qui a mené cette étude ayant suivi 59 jeunes femmes âgées de 12 à 21 ans, qui avaient toutes des seins affichant une différence d'au moins une taille de bonnet, explique: "Ces résultats suggèrent que les patientes souffrant d'asymétrie de la poitrine voient leur bien-être émotionnel perturbé et leur estime de soi diminuée, elles rencontrent plus de problèmes à s'intégrer socialement et souffrent plus rapidement de troubles alimentaires".

Les tests avaient pour but de déterminer la façon dont ces filles fonctionnent psychologiquement et socialement. Des tests similaires ont été effectués sur un groupe de filles ne présentant pas d'asymétrie de la poitrine. Ils ont découvert que la santé mentale des adolescentes avec des seins de taille différente et celles avec des poitrines particulièrement volumineuses, présentaient plus de troubles mentaux et se sentaient moins bien dans leur peau que les jeunes femmes aux seins symétriques et de taille identique.

"Le mal-être des adolescentes avec une asymétrie de la poitrine peut engendrer la nécessité d'une intervention précoce afin d'en minimiser les conséquences psychologiques négatives". Cette étude a été publiée dans la revue Plastic and Reconstructive Surgery.

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8% de la richesse mondiale planqués dans les paradis fiscaux

mardi 25 novembre 2014 à 14:51
Les 5 plus grosses banques françaises comptent 578 filiales dans des paradis fiscaux, selon la Plateforme Paradis Fiscaux et Judiciaires. (Crédits : © 2009 Thomson Reuters)

Les 5 plus grosses banques françaises comptent 578 filiales dans des paradis fiscaux, selon la Plateforme Paradis Fiscaux et Judiciaires. (Crédits : © 2009 Thomson Reuters)

Quelque 7.600 milliards de dollars sont détenus par des particuliers dans des paradis fiscaux, affirme une étude parue dans le Journal Of Economic Perspectives. Les ménages européens y cumulent 2.600 milliards de dollars à eux seuls.

 

Près de trois fois le PIB de la France. C'est le montant de la richesse mondiale détenue par des particuliers dans des paradis fiscaux soit 7.600 milliards de dollars, affirme une récente étude parue dans le Journal of Economic Perspectives.Cela représente 8% des actifs financiers mondiaux.

Les Européens, rois de l'évasion

Les ménages européens arrivent les premiers avec quelque 2.600 milliards localisés dans des États qui mêlent faible fiscalité et opacité financière, affirme le Français Grabiel Zucman, professeur assistant à la London School of Economics. Derrière eux, les contribuables asiatiques (1.300 milliards) distancent de peu les Américains (1.200 milliards) qui sont suivis par les particuliers dans les pays du Golfe (700 milliards), affirme l'auteur de La Richesse cachée des nations. Enquête sur les paradis fiscaux (2013).

Grabiel Zacman estime à "190 milliards" par an la perte en recettes fiscales essuyée par les États, au profit "quasi exclusif" des contribuables les plus fortunés.

 

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Les 10 pays les plus aidés financièrement par les USA pratiquent tous la torture

mardi 25 novembre 2014 à 13:51
Les 10 pays les plus aidés financièrement par les USA pratiquent tous la torture

Le recueil Censored 2015 vient tout juste d’être publié aux États-Unis. Ses 500 pages contiennent les 25 nouvelles les plus importantes au niveau international, mais qui ont été censurées par la presse nord-américaine entre 2013 et 2014. Cette édition – la 38e – a été élaborée par les professeurs universitaires Mickey Huff et Andy Lee Roth, respectivement professeur de sciences sociales et d’histoire à l’université Diablo Valley, et professeur de sociologie à l’université d’État de Sonoma. Le choix des nouvelles les plus censurées de l’année est cependant effectué par un jury international, dont font partie quelques personnalités de renom, comme Noam Chomsky, Howard Zinn, et Oliver Stone. Traduction : ilfattoquotidiano.fr

Les dix nations qui ont reçu la plus importante aide financière de la part des USA en 2014 font usage de la torture et sont responsables des plus graves atteintes aux droits de l’homme, selon Daniel Wickham. Ce journaliste a bâti ses conclusions à partir à la fois d’un rapport de janvier 2013 duCongressional Research Service(Service de recherches du Congrès US) comportant les chiffres des projets d’aide financière de pays étrangers, et des études sur la torture dans le monde menées indépendamment par Amnesty International, Human Rights Watch et d’autres importantes organisations de surveillance des droits de l’homme.

Un rapport du Congressional Research Service élaboré pour les membres et les commissions du Congrès indiquait les prévisions par pays de l’aide financière octroyée par les États-Unis à des pays étrangers dans le cadre du budget de l’année fiscale 2014. D’après ce rapport, le top-ten de ces pays et de l’assistance financière qui leur a été allouée (en millions de dollars actuels) est le suivant :

. Israël  3100

. Afghanistan 2200

. Egypte  1600

. Pakistan 1200

. Nigéria 693

. Jordanie 671

. Irak 573

. Kenya 564

. Tanzanie 553

. Ouganda 456

Wickham a écrit que d’après Amnesty International, Human Rights Watch, et d’autres importantes organisations de surveillance des droits de l’homme, chacun de ces pays a été accusé d’actes de torture durant l’année écoulée, et qu’une bonne moitié d’entre eux le feraient sur une vaste échelle.

Par exemple, Israël, le principal bénéficiaire de l’aide financière US, a été accusé de graves atteintes aux droits de l’homme au cours de l’année écoulée, y compris des actes de torture d’enfants palestiniens. Un récent rapport diffusé par le Public Committee Against Torture in Israël (Comité public contre la torture en Israël) a décrit comment des enfants prisonniers « suspectés de crimes mineurs » avaient été agressés sexuellement par des membres des forces de sécurité israéliennes, et enfermés dans des cages à l’extérieur en plein hiver. Ce même rapport a révélé que « 74% des enfants palestiniens prisonniers ont subi des violences physiques lors de leur arrestation, et de leur transfert pour interrogatoire. »

Un rapport des Nations Unies indique qu’en Afghanistan la torture est « généralisée », tandis qu’Amnesty International qualifie la torture en Irak de « pratique courante », et la situation des droits de l’homme en Égypte d’ »abyssale ». L’organisation Human Rights Watch rapporte quant à elle que la torture est pratiquée en « quasi totale impunité » en Jordanie.

Comme l’écrit Wickham, l’aide financière de tels gouvernements pourraient bien violer les lois existant aux États-Unis, qui exigent de limiter voire, de mettre fin aux financements de pays « coupables de violations graves des droits de l’homme internationalement reconnus, comme la torture. » Les États-Unis sont signataires de la Convention des Nations Unies contre la torture et autres traitements cruels, inhumains ou dégradants, ratifiée en octobre 1994. Le fait que les 10 pays bénéficiant le plus de l’aide financière des États-Unis «  pratiquent tous la torture, soulève de sérieuses questions, selon Wickham,sur la position de l’administration Obama vis-à-vis des droits de l’homme… Si les États-Unis veulent être pris au sérieux sur cette question, il va falloir réévaluer drastiquement leur programme d’aide financière aux autres pays.  »

Traduction  : ilfattoquotidiano.fr

Article original : http://www.projectcensored.org/2-top-ten-us-aid-recipients-practice-torture/

Source de l’auteur : Daniel Wickham, “Top 10 US Aid Recipients All Practice Torture,” Left Foot Forward, 30 janvier 2014

Student Researcher : Alyssa Tufaro (Florida Atlantic University)

Faculty Evaluator : James F. Tracy (Florida Atlantic University)

Source : Agoravox

Le plan secret de l’Allemagne pour sortir de l’euro

mardi 25 novembre 2014 à 12:26
Le plan secret de l’Allemagne pour sortir de l’euro

Messieurs les Allemands, sortez les premiers !

C’est le titre d’un article que j’avais publié le 8 décembre 2011. Je ne retire avec le temps et 3 ans plus tard aucun des éléments que j’y avance et je confirme cette analyse en tout point. Disons que tous les problèmes de l’euro perdurent et sont encore là. Rien n’a été réglé depuis 2011. Nous avons juste acheté du temps. Reste l’essentiel, nous approchons à nouveau d’une période de doutes existentiels. Ces doutes il y aura deux façons de les affronter et peut-être trois.

La première sera le grand « sot » fédéral auquel je ne crois pas, tant les divergences sont profondes à savoir une fiscalité commune, une émission de dette commune, un gouvernement commun et l’utilisation tous en cœoeur de la planche à  et une bonne dose de monétisation. C’est possible mais fort peu probable et, au bout du compte, les Allemands seraient ruinés par les cigales du Sud et notre monnaie finirait comme le yen japonais. Une mort lente et douce certes, mais une mort tout de même.

La deuxième serait « l’explosion » de la zone et le retour aux monnaies nationales. Ce ne serait pas la solution politiquement et économiquement la plus efficace et la plus élégante. Le mieux, comme je le disais dès 2011, serait en réalité une sortie de l’euro de l’ et la conservation de l’euro pour les pays du Sud dont  ce qui permettrait d’avoir un choc de dévaluation plus modéré.

La troisième façon d’affronter ces doutes serait de ne rien faire comme depuis 7 ans et le début de la crise mais de parler pour ne rien dire comme sait le faire Mario Draghi qui nous explique à l’envie qu’il fera tout ce qu’il faut pour sauver la zone euro et que ce sera assez… Sauf que cette fois-ci, le bluff risque de ne pas prendre.

Revenons rapidement sur cet article de 2011

« « Messieurs les , tirez les premiers. » C’est lors de l’épisode de la bataille de Fontenoy (en 1745) que ce mot fameux aurait été prononcé.

Dans notre  moderne, nous avons su depuis quelques décennies faire taire les armes et les canons. C’est bien sûr le principal succès de l’Union européenne. C’est d’ailleurs ce succès et cette connaissance historique partagée par tous des affres des guerres ayant ravagé notre continent pendant des siècles qui rend, dans l’esprit de tous, indépassable l’idée de construction européenne.

Pourtant, pourtant, l’année 2012 pourrait être celle où l’ensemble des européens demandera à nos amis allemands de sortir les premiers de l’euro.

L’euro est une construction politique. Pas économique.

La monnaie unique a été créée et pensée il y a presque vingt ans. À l’époque, et c’est important de le rappeler, le Mur de Berlin vient de s’effondrer. La France, inquiète, voit poindre le danger d’une grande Allemagne réunifiée. François Mitterrand, alors président de la République, reste avant tout un homme de la Seconde Guerre Mondiale. Il n’aura de cesse d’arrimer l’Allemagne à la France, à moins que ce ne soit le contraire, afin de rendre le destin de nos deux nations indissociable. La monnaie unique est un peu comme une corde reliant plusieurs alpinistes mais qui ne pourrait pas être coupée en cas d’accident. Dès lors, si l’un des membres de l’euro tombe, toute la cordée sera entraînée dans la chute.

L’euro est une monnaie économiquement allemande mais de construction politique française.

Le Président Mitterrand a donc négocié l’aide et le soutien de la France à la réunification Allemande contre l’adhésion de l’Allemagne à l’euro en échange de quelques critères de bonne gestion financière (les célèbres critères de Maastricht) oubliés par tous (y compris nos camarades allemands) depuis bien longtemps. Il ne faut pas oublier la décision politique prise à ce moment-là par le Chancelier  de l’époque, Helmut Kohl. Ce dernier a décidé de convertir la monnaie des allemands de l’Est au prix de la monnaie de l’Ouest. En clair, un Deutsch Mark (RFA-ouest) valait un Ost Mark (RDA-est). L’Allemagne n’avait pas l’argent nécessaire bien sûr pour convertir cette masse monétaire nouvelle sur la base de 1 pour 1. Une telle conversion n’avait d’ailleurs aucun sens économique. L’Ost Mark valait plutôt dix fois moins qu’un Deutsch Mark. Là encore, l’idée était politique. Il s’agissait d’affirmer la réunification du peuple , et qu’un  de l’Ouest « valait » un  de l’Est.

N’oublions pas que hier comme aujourd’hui, les Allemands ont toujours refusé la notion de monétisation. Les Allemands n’ont pas imprimé les Deutsch Mark nécessaires. Ils les ont empruntés sur les marchés.Ce faisant, ils ont asséché le  monétaire, provoqué une hausse massive des taux d’intérêt, à l’origine de la récession et de la des années 90 à 95. Nous avons tous payé le prix de la réunification allemande en Europe et particulièrement la France. Mais l’adhésion de l’Allemagne à l’euro était à ce prix. »

Le plan secret d’Angela Merkel pour revenir au Deutsch Mark

C’est le titre de cet article qui nous vient d’Italie. Je vous livre ici ma traduction des points essentiels et à retenir de cet article.

« Selon ce plan, Berlin pense à se déconnecter de la monnaie unique avant qu’il ne soit trop tard en raison de plusieurs éléments.

Il y aurait d’abord la décision de la France de ne pas respecter la contrainte de 3 % de déficit public et les difficultés à maintenir les politiques d’austérité et de rigueur imposées par les traités de l’UE dans la zone euro et enfin le désir d’Angela Merkel de mettre fin à cette aventure monétaire devenue plus que douteuse et douloureuse pour tout le monde.

Non seulement cette hypothèse circule à Berlin dans les milieux politiques liés au parti chrétien-démocrate de la chancelière mais en plus les plans seraient déjà bien établis. En cas d’effondrement soudain de l’euro (je reviendrai d’ailleurs demain sur ce sujet dans un édito consacré à « l’attaque de Noël » sur l’euro), l’Allemagne se prépare pour un retour offensif à son cher vieux Deutsch Mark…

C’est un plan que la chancelière Angela Merkel serait en train de finaliser dans les détails. Les autorités allemandes nient officiellement tout (NDLR ils ne peuvent en aucun cas dire l’inverse « bien sûr, bien sûr, on se prépare à l’effondrement de l’euro et au retour au Mark, mais dormez tranquille tout va bien se passer »… ce serait la panique assurée).

Mais selon certaines rumeurs circulant constamment non seulement en Allemagne mais aussi à Bruxelles, dans les rangs de la CDU, le parti de Mme Merkel serait bel et bien en train de se préparer pour l’effondrement de la monnaie unique. Une telle sortie évidemment ne peut être totalement improvisée !

Dans un tel scénario, semi-apocalyptique, le Mark recommencerait à circuler dans les poches des citoyens et dans les banques allemandes très rapidement pour ne pas dire presque instantanément (NDLR d’après de nombreuses rumeurs sérieuses, mais n’en ayant jamais eu en main je ne peux que les qualifier de « rumeurs », les nouveaux marks en particulier les billets auraient déjà été imprimés dès 2011). » Voilà pour l’essentiel de cet article italien.

L’euro n’a aucun avenir

L’euro, encore une fois, n’a aucun avenir et il ne s’agit pas là d’idéologie mais de faits. Les faits sont têtus et les faits sont froids. L’euro ne fonctionne pas, ou en tout cas très mal, et sur ce point, toute personne objective sera d’accord. Dès lors se pose la question de comment faire pour « réparer » l’euro et qu’il marche bien. Vous aurez d’un côté ceux qui pensent que la seule façon d’avoir une monnaie unique réellement opérationnelle sera, comme je le disais en introduction, le grand saut fédéral et c’est d’ailleurs toujours la même et unique solution avancée. « Ce grand « sot » fédéral est-il possible ? » est donc la question logique à se poser après. Ma réponse est non. Pourquoi ? Tout simplement parce que, encore une fois, les intérêts économiques, politiques, géopolitiques ou encore démographiques sont trop divergents. Parce que le  ne vit qu’en ruinant les autres et en siphonnant les rentrées fiscales de pays comme la France, parce que l’Irlande ne doit sa survie qu’à la même chose et des politiques de taux d’imposition sur les entreprises très bas, parce qu’il n’y a pas de salaire minimum unique en Europe, parce qu’en réalité, il n’y a qu’une convergence économique de façade, des divergences de fond et irréconciliables à tous les niveaux, et je vous passe les immenses différences de culture entre par exemple la rigueur financière allemande et le côté artistique de la gestion des finances publiques françaises…

Conséquence logique de cette petite démonstration : si le saut fédéral n’est pas possible à court et moyen terme (et il ne l’est manifestement pas), une grande attaque d’envergure sur les marchés devra forcer les dirigeants européens à faire des choix. Le choix du plus d’euro ou du moins d’euro. Si les États-Unis d’Europe sont impossibles alors ce sera le retour aux monnaies nationales.

Encore une fois, et comme je le disais dès 2011, la sagesse économique, la stabilité sociale et l’intelligence politique voudraient que l’Allemagne sorte de l’euro pour laisser l’euro aux autres. Cette solution permettrait de retrouver un fonctionnement non pas parfait mais plus optimal et surtout le choc serait moins violent ainsi que plus facilement absorbé par les économies du sud de l’Europe, dont notre pays. Ce serait une première étape vers le détricotage de l’euro car il se posera pour la France très rapidement les mêmes problèmes avec les pays qui seront restés dans l’euro. Mais sans doute que cela permettrait d’initier un processus de sortie de l’euro en relativement bon ordre plutôt que de plonger dans le chaos de l’inconnu et des incertitudes.

J’espère que vous commencez à comprendre pourquoi il est déjà trop tard, préparez-vous.

Charles Sannat

http://www.economiematin.fr/news-scoop–le-plan-secret-de-lallemagne-pour-sortir-de-leuro

L'Etat Islamique débarque en Libye

mardi 25 novembre 2014 à 10:53
L'Etat Islamique débarque en Libye

L'idéologie extrême du groupe Etat Islamique (EI) attire des sympathisants dans les milieux radicaux en Libye, où la ville de Derna (est), transformée en "émirat islamique", est devenue le fief des partisans de l'EI, selon des experts.

Certains observateurs occidentaux considèrent déjà cette ville de 150.000 habitants, place forte historique des islamistes radicaux dans l'est libyen, comme la troisième franchise d'EI en Afrique du Nord, après Jund al-Khilafa, en Algérie, et Ansar Bayt al-Maqdiss en Egypte. 

Le dirigeant de l'EI, Abou Bakr al-Baghdadi a récemment vanté dans un enregistrement audio l'expansion du "califat" annonçant avoir accepté les serments d'allégeance émis par des jihadistes de Libye, d'Egypte, du Yémen, d'Arabie saoudite et d'Algérie. 

L'EI est bien à Derna. Ceci est bien documenté. Il n'y a plus de doute", a souligné l'homme politique Othman Ben Sassi. Ce groupe "profite de l'absence de toute autorité de l'Etat et des frontières poreuses" dans ce pays en proie au chaos, où deux parlements et deux gouvernements se disputent le pouvoir sur fonds de violences meurtrières, regrette cet ancien membre du Conseil national de transition (CNT), l'ex-bras politique de la rébellion contre Kadhafi. 

Depuis quelques semaines, des communiqués et photos circulent sur les forums jihadistes, faisant état du ralliement des "jihadistes de la Libye" à l'EI. Cependant, ces documents ne sont signés par aucun groupe et portent la vague signature de "Etat Islamique, Wilayat Barqa" (province de la Cyrénaïque, région est).

 

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