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BREAKING - Ferguson: tout un pays prend feu. Tirs à balles réelles contre la police

mardi 25 novembre 2014 à 09:06
BREAKING - Ferguson: tout un pays prend feu. Tirs à balles réelles contre la police

Pas d'inculpation. Lundi soir, le procureur Bob McCulloch a annoncé que le grand jury avait tranché en faveur du policier Darren Wilson, qui ne comparaîtra donc pas devant la justice pour avoir tué Michael Brown, un jeune noir de 18 ans, en août dernier.

Malgré les appels au calme de la famille et de Barack Obama, des affrontements entre les manifestants et les forces de l'ordre ont aussitôt commencé et se poursuivaient à 22h30 (5h30 à Paris).

Grenades lacrymogènes et pillages

L'annonce du procureur a été accueillie par des «Fuck the police». Selon les images, plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées. La police, aidée par la garde nationale mobilisée par le gouverneur de l'Etat, a notamment utilisé des grenades lacrymogènes et des flashbangs.

Les manifestants, eux, ont jeté des pierres et des bouteuilles sur les forces de l'ordre. Une voiture de police et un bâtiment ont été incendiés, plusieurs vitrines brisées. Lors du direct de CNN, plusieurs coup de feu, à l'origine indéterminée, ont été entendus.

La police a fait également état de plusieurs scènes de pillages au nord de cette banlieue de St Louis. Ailleurs, aux Etats-Unis, notamment à Times Square à New York mais aussi dans la capitale fédérale, des milliers de manifestants ont protesté contre, selon eux, ce déni de justice. Devant la Maison Blanche, la foule brandissait des pancartes réclamant «Justice pour Mike Brown» et scandant «les mains en l'air, ne tirez-pas».

L'enquête fédérale se poursuit

La famille du jeune Noir s'est dite «profondément déçue que le tueur de notre enfant ne soit pas confronté aux conséquences de ses actions».

Parallèlement à la décision d'un grand jury populaire, l'enquête fédérale se poursuit, «elle est indépendante de l'enquête locale depuis le début et le restera», a déclaré le ministre de la Justice Eric Holder, prévenant que les autorités fédérales se garderaient de tirer des «conclusions hâtives».

 

Source

 

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À propos du réchauffement climatique

mardi 25 novembre 2014 à 08:38
À propos du réchauffement climatique

Pauvre ours polaire, tout seul sur son petit glaçon ! Cette photo illustre bien les ravages du climatique. L’ours, le bout d’iceberg, la mer, le ciel, tout est vrai ! Mais ce n’est pas la nature qui les rassemble, c’est Photoshop ! Cette photo est un faux !

Les « climatosceptiques » tentent de faire front face à l’offensive générale du GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). L’an dernier, François Gervais avait publié « l’innocence du carbone ». Cette année, un collectif de scientifiques belges, sous la direction de István Markó, professeur à l’Université Catholique de Louvain, a publié « climat : 15 vérités qui dérangent ».

L’idée générale est d’expliquer que le climat change tout le temps, mais ce n’est pas le gaz carbonique d’origine humaine qui en est la cause. Les causes sont naturelles. La terre a subi plusieurs périodes de glaciation, dont une à-peu-près totale, puisque la banquise a atteint l’équateur (c’est la terre « boule de neige »). La dernière glaciation a duré environ 100 000 ans, et s’est terminée il y a à peu près 10 000 ans (c’est une date dont nous reparlerons, parce qu’elle marque la « révolution du néolithique » qui a eu une importance décisive pour l’ de l’humanité).

 

La corrélation entre réchauffement climatique et augmentation de gaz carbonique dans l’atmosphère est établie sur ces longues périodes géologiques, mais, contrairement aux idées reçues, cette augmentation du CO2 ne précèdepas l’augmentation des températures, mais suit cette augmentation. C’est-à-dire que l’augmentation du taux de CO2est la conséquence de l’augmentation des températures, et non sa cause. Évidemment, ces périodes glaciaires et interglaciaires n’ont rien à voir avec l’activité humaine. En général, on considère que les émissions de CO2 dues à l’activité humaine commencent à être significatives vers 1750.

 

Mais, indépendamment du développement industriel, les températures varient tout le temps. Chaque jour d’abord, de plusieurs dizaines de degré, mais aussi sur l’année, en passant les saisons. Les météorologistes repèrent aussi des variations sur des périodes plus longues, de quelques décennies à quelques siècles. Ainsi, l’Europe à connu une période chaude du 11ème au 14ème siècle (pour nous cela correspond aux Capétiens), puis, du 15ème (Charles VII, vous vous souvenez de Jeanne d’Arc ?) au début du 20ème, un « petit âge glaciaire », avec un pic sous Louis XIV et Louis XV. Les causes, naturelles donc, sont difficiles à cerner précisément, mais l’activité géologique et océanique, l’activité solaire, les modifications de l’orbite terrestre, et d’autres phénomènes, jouent chacun un rôle, souvent lié. Aujourd’hui, les tenants du GIEC nous disent qu’on court à un réchauffement qui flirte avec une sorte de fin du monde, mais les « climatosceptiques » constatent que depuis une dizaine d’années, les températures sont plutôt stagnantes, et qu’on ne sait pas bien si on va vers un réchauffement ou un refroidissement. En toutes hypothèses, réchauffement ou refroidissement, les causes en sont naturelles, et le carbone (d’origine humaine en tout cas) est innocent !

 

Mais pourquoi nos dirigeants, les médias, les « experts », et tout ce qui prétend avoir un avis éclairé, nous prédisent-ils une catastrophe, catastrophe dont nous serions coupables, du fait de notre irresponsabilité à brûler toujours plus de pétrole, de gaz et de charbon ? Pourquoi les pétroliers, qui pourraient se sentir viser, ne mouftent-ils pas ?

 

On peut avancer plusieurs explications. D’abord, une sorte de déclinaison de la  du choc de Naomi Klein : l’humanité va à la catastrophe du fait de son irresponsabilité. Mais taisez-vous et faites nous confiance ! Nous, responsables, nous vous sauverons si vous faites ce qu’on vous dit ! Les pétroliers n’ont rien à redire à la méthode. D’ailleurs, vous avez vu la dernière pub de Total, où ils se montrent tellement responsables ? Et celle où nous sommes si irresponsables ?

 

Mais, évidemment, il y a aussi d’autres raisons plus immédiates. Pour le capital, c’est l’occasion d’inventer toutes sortes de taxe et d’augmentations de tarif, sans incidence sur les émissions ! Vous vous souvenez de la « taxe carbone » ? Et l’augmentation du prix du gaz ? Et si, dans la logique de la catastrophe du réchauffement dû à l’émission du CO2 par combustion d’hydrocarbure fossile, il était logique (et rentable pour les pétroliers !) que le prix du pétrole augmente, celui-ci voit son cours baisser, du fait de manipulations politiques !

 

De plus, la peur entretenue par le GIEC permet à l’ d’inventer des « droits à polluer » qui donnent lieu à une bourse d’échange, permettant aux  de gagner beaucoup d’. Par exemple, Mittal, en fermant en  ses aciéries, peut revendre ses droits à polluer… et ainsi s’enrichir de ses fermetures d’usines !

 

Cette même pensée cherchant à nous faire craindre une sorte de fin du monde est de nature à nous inciter à condamner les pays dits « émergents », en particulier la Chine, définie comme le plus grand pollueur de la planète, en vue de gêner son développement. , il se trouve que c’est la Chine qui fait le plus d’efforts sur les énergies renouvelables où elle investit lourdement, ce qui en fait la championne du monde dans la production hydroélectrique et de capteurs solaires.

 

Il ne faudrait néanmoins pas conclure de tout ceci qu’on peut continuer à brûler du carbone sans conséquences : si cela n’affecte pas le climat, cela affecte gravement notre santé ! Mais cela ne semble pas vraiment émouvoir le GIEC !

 

DR

 

http://www.resistance-politique.fr/article-a-propos-du-rechauffement-climatique-125062998.html

Shell et la pollution au Nigeria

mardi 25 novembre 2014 à 08:34
© Amnesty International

© Amnesty International

Après plusieurs années de déni, les mensonges de Shell sont enfin révélés au grand jour. Amnesty International a publié plusieurs rapports sur la pollution pétrolière dans le delta du Niger, au Nigéria. Shell a dû finalement admettre que les chiffres et les arguments qu'elle défendait pour limiter la portée des affirmations d'Amnesty International étaient faux. 

En août et en décembre 2008, deux déversements majeurs d'hydrocarbures ont bouleversé la vie des quelque 69.000 habitants de la ville de Bodo, en pays ogoni, dans le delta du Niger. Dans les deux cas, le pétrole a coulé pendant des semaines avant d'être stoppé. On estime que le volume de pétrole déversé était aussi important que celui de la marée noire de l'Exxon Valdez en Alaska en 1989. 

Trois ans après, l'incurie persistante de Shell Petroleum Development Company, filiale de la compagnie Royal Dutch Shell, est patente. Cette entreprise n'a pris aucune mesure pour nettoyer les dégâts faits par le pétrole, qui continue à avoir des conséquences dramatiques pour la population de Bodo. Les photos satellites l'illustrent, la pollution est encore très visible. Le pétrole est partout, dans l'eau, dans les mangroves et dans la terre. 

Les images satellites obtenues par Amnesty International et analysées par leGeospatial Technologies and Human Rights Project de l'American Association for the Advancement of Science (AAAS) confirment l'étendue de la pollution. Le coût humain est également partout visible. Ces fuites de pétrole et la pollution toujours présente ont des conséquences directes sur la vie de dizaines de milliers de personnes. Beaucoup s'inquiètent pour leur santé et craignent de consommer les poissons pêchés sur place ou de boire l'eau de pluie ou des cours d'eau environnants, comme ils le faisaient autrefois. 

Ceux qui vivaient de la pêche ont perdu leurs revenus et leurs moyens d'existence. Les cultivateurs disent que les rendements ont diminué. Dans l'ensemble, la population de Bodo ne parvient plus à produire sa propre nourriture et ne pêche plus le poisson. Privés de moyens d'existence et victimes de la hausse des prix des denrées alimentaires, beaucoup d'habitants ne peuvent plus se nourrir correctement. 

Que révèlent les documents judiciaires ? 

Shell a dû reconnaître qu'elle avait sous-estimé ces deux déversements d'hydrocarbures dans la ville de Bodo et que ses oléoducs dans la région étaient vieux et mal entretenus. Des groupes issus de la société civile le disaient depuis des années - en apportant les preuves de ce qu'ils affirmaient - mais c'est la première fois que Shell est obligée de l'admettre. 

Shell avoue avoir minimisé l'ampleur de ces déversements - que dit-elle à présent sur les volumes de pétrole déversés ? 

Il a fallu une action en justice pour que Shell finisse par admettre que les chiffres qu'elle défendait depuis des années étaient faux. Toutefois, la compagnie n'est pas encore prête à reconnaître les estimations indépendantes de l'ampleur des déversements d'hydrocarbures. Elle n'a pas dit quels volumes de pétrole avaient été déversés, elle a simplement admis qu'une nouvelle enquête était nécessaire. Pendant ce temps, les habitants de Bodo - et beaucoup d'autres qui se trouvent dans la même situation qu'eux mais n'ont pas réussi à aller jusqu'au procès - continuent de lutter pour leur survie dans un environnement dévasté par le pétrole. Shell doit payer et nettoyer dès maintenant.

 

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Macron-économie: la retraite des fonctionnaires va baisser de 30%

lundi 24 novembre 2014 à 20:47
Macron-économie: la retraite des fonctionnaires va baisser de 30%

Mauvaise nouvelle pour les particuliers qui ont placé leur épargne dans les deux régimes de retraite facultatifs de l'ancienne Mutuelle retraite de la fonction publique, devenue l'Union mutualiste retraite (UMR). L'objectif était de seconstituer une rente supplémentaire une fois à la retraite. Las.

Les 110 000 personnes qui reçoivent aujourd'hui une allocation de l'UMR vontvoir le montant de leur rente diminuer d'un tiers le 1er janvier. Et ce tandis qu'ils avaient déjà dû abandonner en moyenne 16 % du montant de leur rente au début des années 2000, après la déconfiture du régime CREF (complément de retraite de la fonction publique).

 

Lancé dans les années 60, le CREF s'adressait en priorité aux fonctionnaires à qui il proposait de constituer, grâce à leur épargne, un complément de retraite en rente viagère. Ce régime avait la particularité de fonctionner à la fois en capitalisation (les sommes versées sont placées sur les marchés financiers et payées aux rentiers lors de la retraite) et en répartition (les cotisations sont aussitôt reversées aux retraités).

 

GEL DU RÉGIME

 

L'interdiction d'un tel mélange des genres par une réglementation européenne à la fin des années 1990 et le déséquilibre financier du régime – qui peinait àrecruter de nouveaux cotisants – avaient entraîné en 2000 la dissolution de la mutuelle qui le gérait et le gel de ce régime, fermé dès lors aux nouvelles souscriptions.

 

Repris en 2002 par une nouvelle mutuelle, l'UMR, l'ex-CREF, baptisé R1, disposait de vingt-cinq ans pour revenir à l'équilibre, grâce à un plan négocié avec les autorités de contrôle et les pouvoirs publics.

Il n'y est pas parvenu, « car ce plan était basé sur des taux de rendement des actifs de 5 % par an. Un niveau de performance qu'il n'est pas possible d'obteniraujourd'hui sans prendre de risque », explique Paul Le Bihan, nouveau directeur général de l'UMR, qui pointe aussi les contraintes actuelles de normes européennes de solvabilité des assureurs (dites Solvabilité II), « peu adaptées à la gestion d'un régime de retraite par capitalisation ».

 

IMPACT NOTABLE

 

La sanction vient donc de tomber : comme ils n'ont plus les moyens de payerl'intégralité des rentes, les dirigeants de la mutuelle et les autorités de contrôle ont validé une baisse d'un tiers des retraites servies. Cette décision sera entérinée lors du conseil d'administration de l'UMR, le 18 novembre. « Il s'agit d'une décision difficile, poursuit M. Le Bihan, mais nous avons aussi décidé detransformer le régime afin qu'une telle baisse ne puisse plus se reproduire. »

Pour les 110 000 « bénéficiaires » de ce régime, l'impact sera notable. Aujourd'hui, la rente moyenne s'élève à 1 100 euros par an, elle ne sera plus que de 740 euros par an.

 

REPORT DU VERSEMENT DES RENTES

 

Mais ce n'est pas tout. En 2002, l'UMR a créé le Corem (complément de retraite mutualiste) pour succéder au CREF. Le principe : les particuliers y placent leur épargne et se voient promettre une rente une fois à la retraite.

 

Mais comme les placements réalisés par le Corem sont de moins en moins rentables – en raison de la baisse des taux –, le régime ne sera pas capable deverser les rentes promises. Le remède sera cependant moins douloureux pourses 200 000 cotisants, car l'impact des mesures prises sera plus diffus.

Pour faire simple, les épargnants devront désormais verser des cotisations supérieures pour obtenir le montant de rente prévu et attendre deux ans de plus (62 ans contre 60 prévus à l'origine) pour en profiter.

 

L'association CIDS (Comité d'information et de défense des sociétaires du CREF), qui mène depuis plus de dix ans un combat pour faire valoir les droits des anciens cotisants, évoque « tromperie » et « trahison » dans les engagements pris lors de la commercialisation du CREF et du Corem. Elle ne cesse de porter le fer devant les tribunaux. Avec un objectif : « Obtenir le rendement du produit Corem que l'on n'a cessé de leur vendre comme “sûr et sécurisé”. » Selon l'association, un jugement devrait être rendu dans les prochaines semaines.

 

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Une banque allemande est la première à facturer des intérêts sur l’épargne de ses clients

lundi 24 novembre 2014 à 10:02
Une banque allemande est la première à facturer des intérêts sur l’épargne de ses clients

 

La Deutschen Skatbank, une institution financière régionale du Lander allemand de Thuringe, a décidé de charger un taux d’intérêt négatif sur les dépôts supérieurs à 500. 000 euros, rapporte le journal Handelsblatt. Il n’exclut pas que cet exemple soit bientôt suivi par d’autres banques.

Ainsi, à partir du mois de novembre, les clients qui disposeront de comptes garnis de plus de 500 000 euros d’épargne devront payer un taux d’intérêt de 0,25%. De ce fait, la Deutschen Skatbank est la première institution financière allemande à imposer des frais à ses clients pour la conservation de leur épargne.

« Pour l’instant nous ne voyons qu’une banque avec un taux d’intérêt négatif, et comme la mesure ne s’applique que sur les gros dépôts, les épargnants moyens ne sont pas affectés », note Ingo Weber, directeur du portail de consommateurs Verivox, interrogé par le journal allemand. « Mais maintenant, il n’est pas exclu que d’autres banques suivent », poursuit-il.

Le Deutschen Skatbank est domiciliée à Altenbourg, au sud de la ville est-allemande de Leipzig, et elle affirme avoir une quinzaine de milliers de clients. Cependant, on ne sait pas combien de clients seront touchés par cette mesure.

La banque allemande se justifie par l’évolution récente du marché monétaire. Au mois de juin de cette année, en effet, la Banque Centrale Européenne (BCE) a décidé d’adopter un taux d’intérêt négatif pour dissuader les banques de placer leurs liquidités auprès d’elle, et les inciter à s’en servir pour consentir des prêts aux PME et aux ménages, et favoriser de ce fait la croissance économique. Depuis, les banques qui continuent de placer leur argent dans les livres de la BCE ne reçoivent plus d’intérêt en rémunération de ces dépôts, et elles doivent même payer pour le faire.

En septembre, la BCE a abaissé ce taux, le faisant passer de -0,10% à -0,20%, et à partir de ce moment, certaines grandes banques internationales ont commencé à répercuter ces coûts sur leurs clients. C’est le cas de La Bank of New York Mellon, de Goldman Sachs, J.P. Morgan Chase & Co., mais aussi de Credit Suisse. Jusqu’à présent, c’était surtout la clientèle institutionnelle de ces banques, c’est-à-dire les sociétés dotées de gros comptes, en particulier les sociétés de placement collectif (fonds mutuels) ou les hedge funds, qui était visée par ces mesures.

Pour le moment, les clients ordinaires ont donc été épargnés. Les grandes banques de détail comme la Commerzbank, par exemple, ressentent probablement qu’il ne serait pas très populaire de faire payer des agios aux citoyens pour détenir leur épargne alors qu’ils ont payé en tant que contribuables pour porter secours à certaines d’entre elles au moment de la crise financière.

Le fait qu’une petite banque coopérative ait décidé d’introduire un taux d’intérêt négatif sur les dépôts est d’autant plus étonnant, que la Deutsche Skatbank ne se contente pas de répercuter le taux négatif de 0,20% de la BCE : elle y ajoute une marge de 0,05%…

Source : Express