PROJET AUTOBLOG


Wikistrike

Site original : Wikistrike

⇐ retour index

L'armée ukrainienne a lancé une opération massive sur le Donbass

dimanche 18 janvier 2015 à 22:55
L'armée ukrainienne a lancé une opération massive sur le Donbass

Porochenko a décidé de « récupérer tout le Donbass ». Nul doute que les armements américains devraient bien les y aider
 
 

Le Général français V. Desportes : « les Etats-Unis ont crée Daech » !

dimanche 18 janvier 2015 à 22:49
Le Général français V. Desportes : « les Etats-Unis ont crée Daech » !

Le 17 décembre 2014, la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées tenait un débat en séance publique à propos de la prolongation de l’opération Chammal en Irak. Présidée par Jean-Pierre Raffarin la Commission a interrogé lors des débats le Général Henri Bentégeat (2S), ancien chef d’état-major des armées, le Général de corps d’armée Didier Castres, sous-chef d’état-major Opérations, Monsieur Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères, le Général de division (r) Vincent Desportes, professeur associé à Sciences Po Paris et Monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense.

Revenons en détail sur l’intervention du Général Vincent Desportes. Commençant son intervention sur un mot de présentation de Daech, soulignant notamment le danger réel du groupe sur nos intérêts vitaux, ce dernier déclara sans ambages :

Quel est le docteur Frankenstein qui a créé ce monstre ? Affirmons-le clairement, parce que cela a des conséquences : ce sont les États-Unis. Par intérêt politique à court terme, d’autres acteurs – dont certains s’affichent en amis de l’Occident – d’autres acteurs donc, par complaisance ou par volonté délibérée, ont contribué à cette construction et à son renforcement. Mais les premiers responsables sont les États-Unis. Ce mouvement, à la très forte capacité d’attraction et de diffusion de violence, est en expansion. Il est puissant, même s’il est marqué de profondes vulnérabilités. Il est puissant mais il sera détruit. C’est sûr. Il n’a pas d’autre vocation que de disparaître.

Voilà qui a le mérite d’être clair !

Alertant les membres de la Commission sur les incidences d’une guerre menée dans un contexte de réduction de nos forces, le Général Desportes déclara :

Au bilan, quelle que soit l’armée considérée, nous sommes engagés au-dessus des situations opérationnelles de référence, c’est-à-dire que chaque armée est en train d’user son capital sans avoir le temps de le régénérer. Nous avons des forces insuffisantes en volume. Pour compenser, tant au niveau tactique qu’au niveau stratégique, nous les faisons tourner sur un tempo très élevé qui les use. C’est-à-dire que si ce suremploi continue, l’armée française sera dans la situation de l’armée britannique sur-employée en Irak et en Afghanistan et obligée pendant quelques années d’arrêter les interventions et de régénérer son capital « at home ». L’effort considérable produit aujourd’hui au profit des interventions a des répercussions fortes et mesurables sur les forces en métropole, en terme de préparation opérationnelle en particulier. Le sens des responsabilités exige de tordre définitivement le cou au mythe de la guerre courte.

Après quelques mots sur les bases de la stratégie militaire, le Général Desportes énonça une série de principes, au nombre de cinq, devant guider toute décision d’intervention.

Selon ce premier principe, il ne faut s’engager que si l’on peut influencer au niveau stratégique. Le risque d’user ses forces armées si ce précepte n’est pas respecté, avec le discrédit et le déficit d’image qui s’en suit, est mis en avant.

C’est le cas de la France en Afghanistan : elle y a conduit une « guerre américaine » sans influence stratégique globale, sans influence sur le cours des opérations, sans influence sur la direction de la coalition.

Deuxième principe : il ne faut intervenir que là où cela a du « sens stratégique ».

La France est grande dans le monde, en particulier par sa place au Conseil de sécurité des Nations unies. Mais cette place lui est contestée tous les jours, et il faut qu’elle la défende, qu’elle la légitime tous les jours. Et elle ne peut le faire que par sa capacité de gestion utile des troubles du monde. Ce qui, au passage, impose absolument la nécessité de conforter notre capacité à agir comme « nation-cadre » et à « entrer en premier ». N’en doutons pas : notre place parmi les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies et notre influence dans les affaires du monde sont d’abord fondées sur notre capacité à agir de manière concrète dans les crises (capacité et crédibilité).

Troisième principe : il faut définir des objectifs atteignables. Prenant l’exemple de l’Afghanistan, le Général déclare que « les objectifs ont très vite dérivé et dépassé les moyens dont la coalition disposait (en termes de temps et de capacité de contrôle de l’espace terrestre en particulier). »

Quatrième principe : il ne faut intervenir que quand l’action envisagée est compatible avec les moyens disponibles, immédiatement et à terme. Faisant partie des premiers à avoir critiqué publiquement le Livre blanc de la Défense 2013,  le Général Desportes déclara :

Le Livre blanc 2013 parle de « volume de forces suffisants ». Dans les faits, l’opération Serval était un pari extrêmement risqué, chacun le sait, en raison du très faible volume de forces déployées, conjugué à la grande vétusté de la majorité des équipements utilisés. L’opération Sangaris est un pari qui a échoué : le pari fait de la « sidération initiale » a échoué. Ensuite, le déni de réalité conjugué à notre manque de moyens a empêché l’adaptation de la force à la réalité du terrain et au déploiement immédiat des 5 000 hommes qui étaient indispensables.

Cinquième principe : il ne faut pas faire le premier pas sans envisager le dernier.

Cela veut dire qu’il faut évaluer sans idéologie, sans aveuglement, les conséquences d’une intervention, surtout si l’on n’a pas l’intention d’aller jusqu’au bout.

A la fin de son intervention, le Général Desportes a continué à alerter les membres de la Commission sur le délitement de nos forces armées.

Le sous-dimensionnement patent du budget OPEX a des effets pervers considérables dont doivent être conscients ceux qui en décident. D’abord, laisser dire par les media, sans démenti formel, que les armées dépensent indûment le maigre budget français relève de la faute morale, au moment où nos soldats se battent sur tous les fronts, pour la France et à ses ordres, avec des ressources beaucoup trop comptées. Ensuite, parce que nous sommes toujours en dessous de la « taille critique », ce sous-dimensionnement du budget a des conséquences directes tant sur le succès des opérations que sur la sécurité de nos soldats : ils s’en retrouvent mis en danger.

A propos de l’opération Chammal, le Général déclare :

J’en arrive à Chammal. Après quelques détours, j’en conviens, mais l’on ne perd jamais son temps à prendre un temps de recul stratégique, à une époque où, justement, la tendance est de raisonner dans le temps court, en termes de dépenses de comptoir, des problèmes qui relèvent du temps long et d’investissements lourds. Je ne m’attarde pas sur l’ahurissante contradiction actuelle entre, d’une part, l’embrasement du monde à nos portes, à notre est, à notre sud-est, à notre sud, la multiplication de nos interventions et, d’autre part, la détérioration profonde et rapide de nos capacités budgétaires avec, en aval, celle de nos capacités militaires. Tout le monde le sait, à droite et à gauche. Certains, trop peu nombreux, le disent. (…) Alors ? Tenons-nous au principe bien connu de la guerre : le principe de concentration … ou à sa version populaire : « qui trop embrasse mal étreint ». Arrêtons de nous éparpiller ! Regardons les choses en face.

État islamique. « Daech delenda est » : certes ! Nous sommes profondément solidaires, mais nous ne sommes aucunement responsables. Nos intérêts existent, mais ils sont indirects. Nos capacités sont limitées et dérisoires, là-bas, par rapport à celles des États-Unis et notre influence stratégique est extrêmement limitée.

Depuis les frappes américaines l'Etat Islamique a multiplié par trois son territoire

dimanche 18 janvier 2015 à 21:00
Depuis les frappes américaines l'Etat Islamique a multiplié par trois son territoire

Le Washington's blog reproduit ces cartes publiées dans le Wall Street Journal (réservé aux souscripteurs) qui montrent que l'Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL ou Daesh) a multiplié par trois son emprise territoriale en Syrie depuis le déclenchement de frappes aériennes par les Etats Unis et certains de leurs alliés dans la région. 

 

Il y a là un mystère que nos journalistes s'empresseront sans doute de nous expliquer ou... pas. 

 
Source

En 1996, observation rapprochée d'un énorme OVNI au Canada

dimanche 18 janvier 2015 à 18:42
En 1996, observation rapprochée d'un énorme OVNI au Canada
Dans la nuit du 11 décembre 1996, plus de trente habitants des territoires du Yukon (Canada) observèrent un énorme vaisseau volant se déplaçant lentement et silencieusement au dessus de la campagne, à seulement 100 mètres d'altitude. Seuls ou en petits groupes, les témoins oculaires du passage du vaisseau donnèrent tous des descriptions similaires sur sa forme, sa taille et son éclairage. 
 

Apologie du terrorisme : Amnesty International interpelle la France sur ses arrestations

dimanche 18 janvier 2015 à 18:38
Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, la ministre de la Justice Christiane Taubira et le Premier ministre Manuel Valls à la sortie du palais de l'Elysée, le 9 janvier 2015. (PATRICK KOVARIK / AFP)

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, la ministre de la Justice Christiane Taubira et le Premier ministre Manuel Valls à la sortie du palais de l'Elysée, le 9 janvier 2015. (PATRICK KOVARIK / AFP)

L'ONG estime que les dizaines d'arrestations réalisées en France sont parfois abusives et méconnaissent les conditions nécessaires à une infraction, vendredi 16 janvier. 

Y a-t-il un risque de dérive judiciaire en France après les attentats ? C'est en tout cas l'avis d'Amnesty International, qui interpelle les autorités du pays après avoir dénombré 69 arrestations pour "apologie du terrorisme". "Le risque est grand que ces arrestations violent la liberté d'expression", estime l'ONG 
dans un communiqué (en anglais), diffusé vendredi 16 janvier. 

L'ONG juge l'"apologie du terrorisme" trop vague 

"La liberté d'expression ne doit pas être réservée à certains. L'heure n'est pas à l'ouverture de procédures inspirées par des réactions à chaud, mais bien plutôt à la mise en place de mesures réfléchies qui protègent des vies et respectent les droits de tous", a déclaré John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale de l'ONG. Il considère que la définition de "l'apologie du terrorisme" reste vague, ce qui ouvre la porte à des abus, et évoque un "test décisif" pour les autorités françaises, "dans leur volonté de faire respecter les mêmes droits pour tous". 

Amnesty International ajoute que la "provocation" ou "l'apologie d'un acte terroriste" sont des infractions réprimées par le Code pénal, depuis novembre 2014, ce qui "permet aux autorités d'accélérer les procédures". En France, le délit d'apologie du terrorisme peut être puni d'une peine allant jusqu'à cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende, voire de sept ans et 100 000 euros, si les faits ont été commis en ligne. Après les attentats, la plus lourde peine concerne ainsi un homme de 34 ans, condamné 
à quatre ans de prison ferme à Valenciennes (Nord). Il avait fait l'apologie des frères Kouachi lors de son arrestation, en état d'ivresse, après un accident de voiture. 

Christiane Taubira invite les procureurs à la sévérité 

Par ailleurs, la ministre de la Justice Christiane Taubira 
a émis une circulaire, le 12 janvier, où elle rappelle aux procureurs que "les propos ou agissements répréhensibles (...) doivent être combattus et poursuivis avec la plus grande rigueur". Mais selon l'ONG, les cas récemment signalés en France ne remplissent pas toujours les conditions nécessaires à des poursuites judiciaires, "même si les paroles prononcées sont révoltantes". Ce n'est pas la seule ONG à s'inquiéter d'éventuelles dérives du système judiciaire français. Pascal Nakache, président de la Ligue des droits de l'homme, s'interroge ainsi sur l'utilité de ces condamnations, craignant que la prison radicalise les personnes condamnées.

 

Source