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FMI : les citoyens seront garants des prêts accordés aux entreprises !

samedi 11 octobre 2014 à 16:26
FMI : les citoyens seront garants des prêts accordés aux entreprises !

Photo: Une gourde

FMI : les citoyens seront garants des prêts accordés aux entreprises !

 

 

Le Fonds Monétaire International (FMI) a exhorté les gouvernements des pays européens à apporter leur garantie pour inciter les banques à augmenter l’octroi de prêts aux entreprises afin d'essayer de stimuler la l'économique. 

Autrement dit, il recommande que les citoyens financent les garanties pour permettre aux banques de prêter de l’argent lorsqu’elles sont dans l’incapacité de le faire, ou lorsque consentir un crédit est trop risqué. 

Dans son Rapport sur ​​la stabilité financière mondiale publié mercredi, le FMI constate que six ans après la faillite de la banque Lehman Brothers, les banques qui représentent 40 % des actifs bancaires mondiaux ne sont toujours pas en position de fournir suffisamment de crédits pour soutenir une relance de l’économie. Dans la zone euro, cela est même vrai pour les banques qui détiennent près de 70 % des actifs bancaires. 

Ce sont surtout les PME à qui l'on refuse l'accès au crédit, car les grandes entreprises ont la possibilité de se refinancer sur le marché obligataire, et elles ont de ce fait bénéficié du tsunami de liquidités avec lequel les banques centrales ont inondé les marchés. Or, les petites entreprises représentent 99,8 % de l’économie européenne, et elles ont désespérément besoin de trésorerie. 

Selon les économistes du FMI, ce problème est particulièrement vrai dans la zone euro : 

« Alors qu’aux États-Unis, on constate une réelle amélioration dans le domaine des prêts consentis par les banques, « la croissance de l’offre de crédit réelle demeure en deçà de la moyenne qui a été enregistrée au cours des crises bancaires précédentes dans la zone euro et le Royaume-Uni. » 

Cette inquiétude est aussi ce qui a motivé la BCE à présenter un plan de rachat d’actifs du secteur privé aux banques européennes, pour fournir des liquidités à ces dernières et leur permettre ainsi d’augmenter leur offre de prêt à l’égard des entreprises. Cependant, le FMI propose qu’en plus de cela, les gouvernements cautionnent directement ou indirectement les prêts ainsi octroyés. 

Le FMI veut que les banques prêtent de l’argent aux personnes et aux entreprises, plutôt que d’acheter des obligations et des actions, avec l’argent que les banques centrales leur distribuent. 

Toutefois, cette pénurie de crédit s’observe surtout dans les pays les plus touchés par la crise de l’euro, ceux où le chômage est le plus élevé, les taux de défaillance de crédit les plus forts, et là où les gouvernements ont le plus réduit leurs dépenses. Autrement dit, dans ces pays, l’environnement économique n’est guère favorable aux prêts, ce qui explique pourquoi les banques sont réticentes à consentir des prêts. 

Dans les faits, le FMI demande donc aux gouvernements européens d’émettre des garanties sur le dos des citoyens pour contourner le problème de cette réticence des banques à prêter de l’argent dans les pays les plus vulnérables. On peut s’attendre à ce que cette nouvelle proposition ne réjouisse pas particulièrement les Allemands… 

Les législateurs allemands se sont toujours battus pour que l’on évite de solliciter plus avant les contribuables allemands pour la survie de l’euro. Mais cette fois-ci, le message que leur envoie le FMI est clair : « vous n’avez pas le choix ».

D'après : http://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-FMI-veut-que-les-contribuables-garantissent-les-prets-octroyes-aux-entreprises-28440.html

Lutte contre l’EI : le Pentagone va former et armer l’opposition syrienne

samedi 11 octobre 2014 à 13:07
Lutte contre l’EI : le Pentagone va former et armer l’opposition syrienne

Obama veut armer l'opposition, encore...

Lutte contre l’EI : le Pentagone va former et armer l’opposition syrienne

 

 

 Tout porte à croire que la Maison blanche et le Pentagone ont engagé la réalisation des premières étapes de l’opération terrestre contre le groupe radical Etat islamique en Syrie et en Irak.

Obama ayant promis précédemment de ne pas envoyer de troupes américaines en Irak, ce sont exclusivement les commandos de l’opposition modérée syrienne, les groupes sunnites irakiens et les détachements tribaux, qui devraient y participer.

Le Pentagone a annoncé simultanément qu’il instruirait les mutins syriens dignes de confiance pour les démarches contre l’EI. Il est insensé d’instruire des soldats sans armes et il est prévu de livrer des armements à l’opposition syrienne.

Selon plusieurs experts russes, Washington fait les mêmes erreurs en Irak et en Syrie. L’Etat islamique est issu d’Al-Qaïda, formé et financé à l’époque par les Etats-Unis, rappelle le vice-directeur de l’Institut d’études orientales de l’Académie des sciences de Russie Vladimir Issaev :

« C’est une attitude idéaliste envers ce qui se produit dans la région. Je ne sais pas comment les Américains subdiviseront les commandos en bons et méchants. Or, il ne fait pas de doute qu’une partie des bons deviendront méchants immédiatement après l’instruction. Les Américains remplaceront ceux qu’ils détruisent depuis les airs. »

Le président Obama a signé fin septembre la loi sur l’octroi de 500 millions de dollars pour l’instruction et l’armement de l’opposition syrienne « modérée ». Plus de 5 000 commandos seront instruits tous les ans. Le Pentagone ne précise pas où seront déployés les camps. Or, les camps de la CIA ont fonctionné auparavant en Jordanie et la logistique permettra d’y aménager des « écoles » du Pentagone. Il est possible que les camps soient situés également en Arabie saoudite, au Qatar et au Yémen.

L’ancien chef du Pentagone Leon Panetta a déclaré dans une interview au journal USA Todayque la politique d’Obama en Irak et en Syrie produisait erreur après erreur. Selon lui, la guerre contre l’EI durera 30 ans. Panetta a critiqué toutes les décisions du président des Etats-Unis Barack Obama adoptées ces trois dernières années. Selon lui, le retrait des troupes d’Irak en 2011a créé un « vide » de sécurité et les effectifs des commandos ont sensiblement augmenté dans le pays. Leon Panetta n’a pas dit que l’intervention des Etats-Unis en Irak en 2003, sous les faux prétextes d’y découvrir des armes de destruction massives, constituait l’erreur la plus sérieuse. /N

 

Source
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2014_10_08/Le-Pentagone-instruira-pour-la-premiere-fois-les-commandos-syriens-4374/

3 décennies après Tchernobyl, les rennes norvegiens sont toujours radioactifs

samedi 11 octobre 2014 à 11:47
3 décennies après Tchernobyl, les rennes norvegiens sont toujours radioactifs

Des rennes toujours trop radioactifs

3 décennies après Tchernobyl, les rennes norvegiens toujours trop radioactifs

 

 

Près de trois décennies après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, des rennes de Norvège affichent une poussée de radioactivité qui les rend actuellement impropres à la consommation, a indiqué une chercheuse jeudi. 

Le niveau de césium 137, isotope radioactif pouvant découler d'un accident dans une centrale atomique, mesuré chez des rennes d'élevage a atteint jusqu'à 8 200 becquerels (Bq) par kilo cette année dans le centre de la Norvège. Cette région a été la plus touchée du pays par le nuage radioactif dégagé lors du désastre, survenu à des milliers de kilomètres de là, qui avait fait des milliers de morts en 1986. 

"C'est bien au-dessus de la limite fixée pour autoriser l'abattage des animaux", à savoir 3.000 Bq par kilo, et très au-delà du niveau mesuré il y a deux ans (entre 1 500 et 2 500 Bq), a déclaré à l'AFP Inger Margrethe Eikelmann de l'Autorité norvégienne de protection contre les rayonnements

Résultat : l'abattage de quelques centaines d'animaux n'a pu avoir lieu fin septembre, la saison traditionnellement fatale au cervidé. 

"Nous observons une décrue du césium dans l'écosystème depuis plusieurs années et l'on pensait que les rennes seraient désormais sous les plafonds autorisés", a souligné Mme Eikelmann. Le rebond de radioactivité observé cette année s'explique en fait, selon les chercheurs, par l'abondance de champignons --dont raffolent les rennes, les moutons et autres animaux de pâture-- en raison d'un été long, humide et chaud. Or, les champignons se nourrissent de nutriments trouvés sur les couches les plus élevées du sol, celles où reposent les particules de césium 137 retombées du nuage de Tchernobyl. 

L'épisode ne devrait cependant offrir qu'un court répit aux rennes. Selon Mme Eikelmann, le niveau de radioactivité du césium ingéré par un renne est divisé de moitié après deux ou trois semaines pour peu qu'il consomme d'autres aliments que les champignons, lesquels devraient naturellement disparaître avec les premières gelées. 

À défaut, les éleveurs peuvent aussi rassembler leurs animaux dans des enclos et les nourrir en prévision d'un abattage.

 

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Ebola: trois médecins, 4 000 morts

samedi 11 octobre 2014 à 06:33
Ebola: trois médecins, 4 000 morts

L'armée US se la joue doctoresse, et ça ne fonctionne pas. Il y a évidemment trop peu de médecins sur place... un scandale à venir...

Ebola: trois médecins, 4 000 morts

 

 Le cap des 4.000 décès dus à la fièvre Ebola a été franchi, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) publié vendredi à Genève. Selon ce bilan, arrêté au 8 octobre, il y a eu au total 8.399 cas enregistrés dans sept pays, faisant 4.033 morts. Le précédent bilan, arrêté au 5 octobre, avait fait état de 8.033 cas, dont 3.865 décès.

Les sept pays affectés sont scindés en deux groupes par l'OMS, le premier étant composé de la Guinée, du Liberia et de la Sierra Leone, soit les trois pays les plus touchés par Ebola. Le second groupe est composé du Nigeria, du Sénégal, de l'Espagne et des Etats-Unis. 

Dans le premier groupe, le Liberia, pays le plus touché par l'épidémie, compte 4.076 cas, dont 2.316 décès. En Sierra-Leone, l'OMS a enregistré 2.950 cas et 930 décès. Enfin en Guinée, d'où est partie l'épidémie en décembre 2013, il y a 1.350 cas et 778 décès. 

Le personnel soignant continue à payer un lourd tribut dans ces pays avec 416 cas recensés, dont 233 mortels. 

Dans le second groupe, le bilan d'Ebola au Nigeria est resté inchangé avec 20 cas et huit morts. Le dernier décompte de l'OMS fait état d'un décès aux Etats-Unis et d'un cas en Espagne. Le bilan reste inchangé au Sénégal avec un cas. 

En République démocratique du Congo, où sévit une épidémie Ebola distincte de celle qui frappe l'Afrique de l'Ouest, l'OMS a décompté 71 cas, dont 43 décès, selon un bilan arrêté au 7 octobre. 

Le cap des 1.000 morts a été franchi le 12 août dernier. Puis le 5 septembre, l'OMS avait annoncé 2.000 morts et 18 jours plus tard, le 23 septembre le bilan avait dépassé les 3.000 morts. Sur les 15 derniers jours, Ebola a tué 1.000 personnes. 

En Espagne, une aide-soignante lutte actuellement contre la mort après avoir été contaminée en soignant un missionnaire espagnol malade.

 

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Solidarité transatlantique : une connivence dans le chantage. Les différences entre La Russie et l’UE

vendredi 10 octobre 2014 à 14:01
Solidarité transatlantique : une connivence dans le chantage. Les différences entre La Russie et l’UE

Qui chante ? Qui danse ?

Solidarité transatlantique : une connivence dans le chantage. Les différences entre La Russie et l’UE

 

 

Le 1er octobre, , le président de la commission européenne a fait parvenir une lettre au président  Vladimir Poutine. Son contenu montre une fois encore que Bruxelles persévère dans l’utilisation du langage des ultimatums dans sa communication avec la Russie. L’ se met en danger en refusant de voir que l’ viole constamment ses engagements.

 

L’Union européenne va retarder la mise en place de l’accord de libre-échange approfondi et exhaustif avec l’Ukraine sous l’égide de l’accord d’association jusqu’à janvier 2016 selon un communiqué de presse publié sur le site web du conseil de l’Union européenne. Les modifications proposées par la Russie en vue de protéger son marché ont été ignorées. En fait, le document a été ratifié par les deux parties dans sa forme originale. Aujourd’hui, le dirigeant de la commission européenne écrit que, « J’utilise néanmoins cette opportunité pour souligner que l’accord d’association reste un accord bilatéral et que dans le respect de la loi internationale, toute adaptation le concernant ne peut être faite qu’à la demande de l’un des signataires et avec l’accord de l’autre selon les mécanismes prévus dans le texte et les procédures respectives internes des parties ». En conséquence, la substance de l’accord conclu précédemment sur le retard de l’agrément est déformée et vidée de son sens. Plutôt que de soutenir la possibilité de nouer des discussions constructives, José Barroso a exprimé «  de sérieuses préoccupations quant à l’adoption récente d’un décret par le gouvernement russe qui propose de nouvelles barrières commerciales entre la Russie et l’Ukraine ».


Le 19 septembre, le gouvernement russe a établi une directive concernant les régulations douanières et tarifaires au regard des marchandises issues originellement d’Ukraine qui serait appliquée dans l’hypothèse ou  mettrait en œuvre les dispositions économiques de l’accord d’association avant janvier 2016. Inquiète quant aux potentielles étapes destinées à protéger le marché russe, l’ ignore de façon persistante les positions de l’Ukraine. Pendant ce temps, le président ukrainien Petro  a déclaré que l’accord d’association de l’UE avec Kiev prendrait totalement effet en novembre en dépit d’un accord entre Moscou, Bruxelles et Kiev destiné à retarder sa mise en œuvre jusqu’en janvier 2016. Les dirigeants de la commission européenne préfèrent également fermer les yeux sur le fait que l’Ukraine a mené les négociations sur le gaz vers une impasse. La prochaine négociation était prévue le 3 octobre. Au lieu de demander instamment à l’Ukraine de respecter les accords préalablement négociés, l’Union européenne exige que la Russie reprenne ses livraisons de gaz à l’Ukraine. Comme Mr Barroso le confirme, « c’est un point clef pour que la reprise de la fourniture d’énergie aux citoyens de l’Ukraine soit assurée et que l’exécution de toutes les obligations contractuelles avec les clients dans l’UE soient garanties ». Néanmoins, la Russie n’a jamais refusé d’honorer ses engagements La balle est dans le camp de l’Ukraine : la seule raison qui pénaliserait la fourniture de gaz se résume au refus de l’Ukraine de payer pour le gaz déjà fourni. Ceci met en péril un futur transit vers l’Europe.

Olga SHEDROVA

Traduction française Hélichryse pour Réseau International

Source http://m.strategic-culture.org/news/2014/10/06/transatlantic-solidarity-connivance-at-blackmail-differences-between-russia-and-eu.html