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Mammographie et campagne de désinformation concernant le cancer du sein

vendredi 31 octobre 2014 à 10:00
Mammographie et campagne de désinformation concernant le cancer du sein

Une technique qui nuit aux femmes mais rapportent beaucoup de sous


Mammographie et campagne de désinformation concernant le cancer du sein

 

Une étude canadienne majeure publiée en 2014 met à mal l'efficacité supposée du dépistage organisé par mammographie. 

Chaque année, les Français sont victimes d'une vaste campagne de désinformation sur le dépistage organisé du cancer du sein. Le Ministère de la santé, l'Institut National du Cancer et de nombreuses firmes privées dépensent des sommes considérables pour promouvoir une technique qui nuit aux femmes mais rapporte beaucoup à certains. Les députés avaient pourtant demandé à l'exécutif de fournir une information loyale aux femmes sur le dépistage. Force est de constater qu'il n'en est toujours rien. Et que le mensonge est répété au plus haut niveau de l'Etat puisque notre ministre n'a pas craint d'affirmer« personne ne met en doute l'intérêt du dépistage organisé du cancer du sein » (1). 

Deux mensonges contraires aux données actuelles de la science sont constamment répétés : 

- le dépistage organisé sauverait des vies ; 
- le dépistage organisé diminuerait le risque de mammectomie. 

La nouvelle actualisation de l'étude canadienne sur les résultats du dépistage organisé du cancer du sein par mammographie qui vient d'être publiée (2) leur apporte un démenti de plus. 

Le dépistage organisé par mammographie n'améliore pas l'espérance de vie 

L'étude canadienne, demandée par le Ministère de la santé, a été réalisée par l'université de Toronto. Il s'agit une étude prospective et randomisée, bénéficiant du plus haut niveau de preuve possible. Elle porte sur les femmes âgées de 40 à 59 ans et vise à établir si la mammographie de dépistage systématique diminue la mortalité spécifique (due au cancer du sein) et globale (toutes causes confondues). Cette étude qui a débuté en 1980 porte sur 89 835 femmes âgées de 40 à 59 ans. Après qu'elles ont été informées des buts, modalités et financement de l'étude, elles ont été tirées au sort pour constituer des groupes comparables. Toutes les femmes bénéficiaient d'un examen clinique initial par une infirmière (provinces anglophones) ou un médecin (au Québec) spécialisé qui leur apprenait à réaliser elle-même un auto-examen qu'elles devaient répéter chaque année. Les femmes du premier groupe devaient ensuite se faire suivre par leur médecin de famille. Les femmes du second groupe devaient en plus passer une mammographie chaque année. Toutes les participantes devaient remplir un questionnaire chaque trimestre. En cas de doute, la participante était adressée à un centre spécialisé pour un nouvel examen et une éventuelle biopsie. Toutes les biopsies ont été relues par un même anatomopathologiste. En cas de diagnostic de cancer, les soins étaient réalisés par les spécialistes choisis par le médecin traitant. 

L'inclusion de nouvelles participantes a été close en 1988 et les femmes ont été suivies jusqu'au 31 décembre 2005, soit en moyenne 18 ans. Le croisement des données du registre des cancers du Canada et de la base de données de mortalité du Canada a permis de vérifier l'exactitude du nombre de cancers, de leur date de diagnostic et de la date et des causes de la mort éventuelle des patientes. 

1190 cancers du sein ont été diagnostiqués durant la période d'étude : 666 dans le groupe soumis au dépistage mammographique systématique et 524 dans le groupe surveillé cliniquement. Les cancers dépistés par mammographie étaient en moyenne plus petits (1,91 cm) que ceux dépistés cliniquement (2,1cm). Le dépistage entraîne donc la découverte de plus de cancers et de cancers de plus petites tailles moyennes que le seul examen clinique. Mais combien de ces cancers découverts sur une mammographie systématique en l'absence de signes vont-ils évoluer ? Et combien correspondent à des tumeurs qui n'évolueront jamais (sur diagnostic) (3) (4) ? Le dépistage est-il utile aux femmes ou nuisible ? Voyons les résultats. 

Mortalité due au cancer du sein 

351 des 1190 cancers du sein dont le diagnostic a été fait durant le temps du dépistage ont entrainé le décès de la malade dont 180 chez les 44 925 femmes soumises au dépistage mammographique contre 171 (5% de moins) chez les 44 910 femmes suivies cliniquement. Dans cette étude, le dépistage organisé n'a donc pas permis de diminuer la mortalité spécifique. 

La mortalité globale, toutes causes confondues, ne montre également aucun avantage au dépistage mammographique systématique puisqu'on constate davantage de décès dans le groupe subissant le dépistage mammographique (4789) que dans celui des femmes surveillées cliniquement (4688). 

Sur-diagnostics et sur-traitements 

Cette étude prospective montre que dans le groupe des femmes soumises au dépistage, 22% des cancers détectés sont des sur-diagnostics responsables de traitements lourds et inutiles. Et si on ne considère que les diagnostics portés sur des tumeurs non palpables, détectées sur les seules mammographies, ce chiffre atteint 50%. Ainsi une femme persuadée d'avoir été sauvée du cancer par la mammographie qui lui a découvert une toute petite tumeur non palpable cliniquement a une chance sur deux d'avoir en fait seulement survécu aux traitements dangereux qu'on lui a infligés. 

Cette estimation canadienne de la fréquence de sur diagnostic confirme celle du programme américain « Surveillance, Epidemiology, and End Results » de 1976 à 2008 (5), qui l'évalue à 31% et de celle de Jorgensen (6) qui la chiffre à 35%. Elle est donc quatre à six fois plus élevée que ne le prétendent les promoteurs français du dépistage organisé (sans étude sérieuse pour appuyer leurs dires). 

En France, plus de 16 000 cancers ont été détectés par le programme de dépistage organisé au niveau national en 2010 (environ 60 % des cas de cancers du sein détectés chaque année en France parmi les femmes de 50 à 74 ans) et donc plus de 5000 femmes ont été déclarées cancéreuses et soumises inutilement à des traitements dangereux. 

Le dépistage organisé par mammographie augmente le risque de mammectomie 

En conclusion, cette étude universitaire prospective randomisée et extrêmement solide, effectuée sur une population très semblable à la population française confirme ce que de nombreux autres auteurs (7) (8) rappellent régulièrement : le dépistage par mammographie annuelle ne permet pas d'améliorer l'espérance de vie par rapport au simple examen clinique dans une population qui a libre accès aux traitements complémentaires modernes. 

Le dépistage organisé par mammographie augmente le risque de mammectomie chez les femmes qui s'y soumettent. Une communication présentée au congrès de la société française de sénologie a montré que depuis la généralisation du dépistage, le nombre d'ablation du sein a augmenté en France (avec 17 916 opérations en 2005, contre 18 627 en 2009). C'est également le cas dans la plupart des autres pays occidentaux (9) (10) (11), comme en Grande Bretagne ou les femmes qui se soumettent au dépistage subissent 20% de mastectomies supplémentaires (12). 

Les sur-diagnostics et sur-traitements ont de graves conséquences sur la santé 

L'échec du dépistage organisé est la conséquence des sur-traitements entrainés par les sur-diagnostics. La mammographie est trop efficace ; elle dépiste des petites lésions dont beaucoup n'évolueront jamais. La biopsie est incapable de reconnaître ces cancers biologiques (sur-diagnostic) qui ne seront jamais des maladies. 

Le dépistage transforme ainsi un certain nombre de femmes saines en cancéreuses angoissées de la mort, à qui les médecins infligent inutilement chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, et/ou hormonothérapie selon les cas. Aucun de ces traitements n'est anodin, tous exposent à des complications rares mais potentiellement graves. La simple annonce du diagnostic de cancer bouleverse la vie, est source d'angoisse et pose des problèmes pratiques parfois pénibles (difficultés de s'assurer pour l'achat d'un appartement, frein à la titularisation et à la progression de carrière en entreprises, etc.). La mammectomie bouleverse l'image de la femme et sa vie familiale. La chimiothérapie expose à de multiples complications. La radiothérapie peut donner des gros bras et des cancers secondaires ; lorsqu'elle traite le sein gauche elle irradie aussi le cœur et ses artères et augmente le risque d'infarctus du myocarde. L'hormonothérapie peut augmenter le risque de phlébite et d'embolie. La somme de ces complications de traitements inutiles est susceptible d'expliquer l'excès de décès « toutes causes confondues » observées chez les femmes qui se prêtent aux dépistages systématiques. 

Un programme de dépistage dopé financièrement 

Au total, l'information qu'il faut donner aux femmes est la même qu'on doit fournir aux hommes qui croient que le dépistage du cancer de la prostate par le dosage des PSA leur permettra de vivre plus vieux : « Si vous vous soumettez au dépistage, vous ne vivrez pas plus longtemps, mais la vie pourrait vous paraître plus longue ». 

D'ailleurs, si le bénéfice du dépistage systématique par mammographie était évident pour les médecins, il n'y aurait aucune raison de les inciter financièrement à pousser les femmes qui les consultent à se faire dépister. Or les ROSP, Rémunération sur Objectifs de Santé Publique (13), offrent 6000 à 8000 euros annuels aux médecins s'ils réussissent, entre autres « objectifs prioritaires de santé », à convaincre 80% de leurs consultantes à rentrer dans le programme de dépistage systématique. 

Si vous aimez les femmes, informez-les équitablement pour leur éviter cette épreuve nuisible. Si vous connaissez des bénévoles qui militent pour Octobre Rose, informez-les et incitez-les à se consacrer à des activités plus utiles à leurs prochains. Seule une information objective fondée sur l'état actuel de la science permettra de lutter contre les groupes de pression qui asservissent par la peur pour doper leurs bénéfices. 

Références : 

(1) Interview de Marisol Touraine lors de la campagne d'octobre rose 2013 

(2) Anthony B. Miller, Twenty five year follow-up for breast cancer incidence and mortality of the Canadian National Breast Screening Study: randomised screening trial BMJ, 2014; 348-366 

(3) Welch HG., Over-diagnosis and mammography screening, BMJ 2009; 339:182-3 

(4) Zackrisson S, Andersson I, Janzon L, Manjer J, Garne JP, Rate of over-diagnosis of breast cancer 15 years after end of Malmö mammographic screening trial: follow-up study, BMJ 2006; 332:689-92 

(5) Bleyer A, Welch HG, Effect of three decades of screening mammography on breast-cancer incidence, N Engl J Med 2012; 367:1998-2005 

(6) Jorgensen K, Gotzsche P, Overdiagnosis in publicly organised mammography screening programmes: systematic review of incidence trends, BMJ 2009, 339 

(7) Robert C. Burton, Adjuvant therapy, not mammographic screening, accounts for most of the observed breast cancer specific mortality reductions in Australian women since the national screening program began in 1991, Breast Cancer Research and Treatment February 2012, 131, 3,949-955 

(8) Is the tide turning against breast screening?, Karsten Juhl Jørgense, The Nordic Cochrane Centre, Breast Cancer Research 2012, 14:107 

(9) Surhke P, Maehlen J, Schlichting E, Jorgensen KJ, Gotzsche PC, Zahl PH,Mammography screening and surgical breast cancer treatment in Norway : comparative analysis of cancer registry data, BMJ 2011,343 

(10) McGuire KP, Santillan AA, et al, Are mastectomies on the rise ? A 13 year trend analysis of the selection of mastectomy versus breast conservation therapy in 5865 patients, Ann Surg Oncol 2009;16:2682-90 

(11) Walsh PM, McCarron P etall, Influence of mammographic screening on trends in breast-conserving surgery in Ireland, Eur J Cancer Prev 2006 ; 15 :138-148 

(12) Michael Baum Harms from breast cancer screening outweigh benefits if death caused by treatment is included, BMJ 2013; 346 

(13) Incitation financière du Ministère de la Santé pour pousser les médecins à ces dépistages injustifiés, aux campagnes de vaccination, etc.

 

Source

Le secret du mystérieux disque de Phaistos enfin percé ?

jeudi 30 octobre 2014 à 20:47
Le secret du mystérieux disque de Phaistos enfin percé ?

Une prière à la Déesse Mère ?

Le secret du mystérieux disque de Phaistos enfin percé ?

 

Un chercheur de l'Institut d'Enseignement Technologique de Crète affirme avoir percé les secrets de la signification du disque de Phaistos, une mystérieuse tablette d’argile cuite circulaire datant du second millénaire avant notre ère.

Des milliers d'années avant l'avènement du CD-ROM, l’homme utilisait déjà des disques pour stocker des informations. C’est du moins ce qu’on suppose en voyant le disque de Phaistos. Cette mystérieuse tablette d’argile cuite circulaire de 15 centimètres de diamètre est remplie sur ses deux faces de hiéroglyphes en spirale.

Le disque a été découvert en Crête en 1908 sur le site archéologique du palais minoen de Phaistos. L’objet étant exempt de matière organique, les analyses de datation au carbone 14 ont été rendues impossibles. Les paléontologues estiment toutefois que celui-ci remonte au second millénaire avant notre ère, dans la deuxième partie de l’âge de bronze minoen.

Signification mystérieuse

Depuis sa mise au jour, le disque de Phaistos ne cesse d’interroger les experts quant à sa signification et son utilité. Des observations ont permis de conclure que la face B avait été gravée après la face A, suggérant que la fin de l'éventuel message se trouverait donc sur la face B. Toutefois, même le sens de lectures des symboles reste sujet à débat.  

De nombreux spécialistes ont tenté durant un siècle de décoder la signification cachée derrière l'ensemble de symboles. Gareth Owens, chercheur à l'Institut d'Enseignement Technologique de Crète fait partie de ceux là. Or, le scientifique aurait aujourd'hui franchi un pas majeur. Dans un communiqué, il affirme être parvenu en quelque sorte à "cracker" le CD-ROM antique en identifiant certains mots clés et le message général véhiculé.

Selon lui, la séquence imprimée à l’aide de poinçons sur les deux faces, contiendrait une prière à la déesse mère de la religion minoenne.

Une prière à la déesse mère

Pour en arriver à une telle conclusion, Gareth Owens a passé six ans à étudier et déchiffrer le sens de lecture des 241 signes de la séquence dont 45 différents. Il explique au journal Archaeology News Network : "Le mot et valeur la plus stable est 'mère', et en particulier la déesse mère de l’ère minoenne".

En identifiant des groupes de symboles spécifiques, le chercheur aurait réussi à déchiffrer la dénomination "grande dame d’importance" sur une partie du disque et "femme enceinte" sur l’autre. Ainsi, un côté serait dédié à la femme enceinte et l’autre à la femme qui accouche. Selon Gareth Owens, environ 90% d'une face du disque pourrait désormais être déchiffré.

Si la découverte reste à confirmer, elle ferait partie des hypothèses les plus convaincantes au sujet de la signification du message gravé. Elle confirme notamment que le disque a bien été utilisé pour véhiculer un message comme les spécialistes le pensaient. Néanmoins, le disque garde encore bien des secrets que ces derniers comptent bien percer.

http://www.maxisciences.com/disque/le-secret-du-mysterieux-disque-de-phaistos-enfin-perce_art33718.html
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L'NSEE prévoit la destruction de plus de 11 millions d'emplois d'ici 10 ans

jeudi 30 octobre 2014 à 19:06
L'NSEE prévoit la destruction de plus de 11 millions d'emplois d'ici 10 ans

La réalité est plus grave que l'on le pense

L'NSEE prévoit la destruction de plus de 11 millions d'emplois d'ici 10 ans

 

 

On commence enfin à parler du tsunami qui va déferler sur l’emploi salarié aussi bien en France d’ailleurs que dans le reste du monde. Petit Chinois, grand Norvégien, cher Français blond, brun, noir, blanc ou marron, nous allons tous être égaux devant l’obsolescence programmée de l’homme à l’égard de la machine.

 

Baisser le coût du travail ? Une chimère. On peut baisser le coût du travail jusqu’à zéro, ce qui revient de fait à rétablir l’esclavage, qu’un humanoïde restera tout de même plus rentable et nettement moins pénible à « manager » qu’un être humain.

 

Relancer la croissance ? Une crétinerie sans nom car à quoi servira une croissance sans création d’emploi (ce qui est déjà ce que nous vivons depuis plusieurs années avec un chômage en hausse constante).

 

Faire de l’austérité ? Rien à en attendre puisque de toute façon cela nous entraîne encore plus dans la spirale infernale récession/déflation.

 

Utiliser la planche à billets ? Pourquoi pas mais au final, sans croissance, sans emploi, sans création de richesse, c’est la monnaie qui finira par valoir zéro.

 

Mais tous ces problèmes ne sont rien par rapport à ce qui va nous arriver. Comme vous vous en êtes rendu compte ces derniers jours, je partage avec vous mes réflexions autour de cette révolution robotique, la robolution qui s’annonce à partir de 2015 avec la commercialisation des premiers humanoïdes de série.


Les chiffres de l’INSSE

 

Aujourd’hui, nous aller parler ensemble chiffres, à partir des statistiques de l’INSEE, c’est donc parfaitement officiel et accessible à tous et nous allons tordre le cou à certaines idées du type « demain nous serons tous ingénieurs » ou « nous n’avons rien à craindre car nous sommes indispensables ».

 

C’est un document de travail précieux que je vous communique ici et que vous pouvez télécharger là sur le site du ministère de l’Emploi. Il s’agit de la répartition de la totalité de notre population active secteur par secteur, métier par métier.

 

Allez directement à la page 14 et 15. Il s’agit d’un document exceptionnel qui compare l’évolution de l’emploi secteur par secteur entre deux périodes (1982-1984 et 2007-2009). Les choses ont sans doute un peu changé depuis mais pour notre raisonnement, tout cela restera dans l’épaisseur du trait.


Le mythe du tous ingénieurs 

Nous allons monter en gamme (c’est d’ailleurs ce que l’on nous disait pour la mondialisation, aux petits Chinois le textile et à nous le haut de gamme, résultat : nous avons évidemment pêché par orgueil et le petit Chinois n’est pas plus crétin que le petit Français et 15 ans après, il est capable de fabriquer votre iPhone chez Foxconn pour beaucoup moins cher et les téléphones SAGEM n’existent plus et les Nokia du début des années 2000 ne survivent plus qu’en tenant à un fil). 

Mais soyons « gentils » et admettons que nous montions en gamme. 

En 1982, nous avions 105 000 ingénieurs et la progression par rapport à la période 2007-2009 a été fulgurante puisque le nombre d’ingénieurs et cadres de l’industrie (c’est le libellé INSEE) a progressé de 116 % pour s’établir à… 227 000 ingénieurs. En clair, en 30 ans, la France a « gagné » 122 000 ingénieurs de l’industrie… la population active est de 25 millions de personnes. Quand bien même cette progression serait maintenue dans les 30 prochaines années, quand bien même nous ne ferions pas 116 % de plus mais 300 % de plus que cela ne changera rien et ne sera en aucun cas suffisant. 

Pour les informaticiens, c’est exactement la même chose (en pire). Ils étaient 49 000 en 1982 donc pas vraiment très nombreux et aujourd’hui, après une hausse de 547 %, ce qui est colossal en 30 ans et montre bien que la révolution informatique dans l’emploi a bien eu lieu ainsi que les efforts de formation nécessaires, ils sont en 2009… 317 000… Alors avant que nous occupions 25 millions de personnes dans l’informatique, tandis que désormais les « développeurs » se font remplacer par des indiens pas cher (cela porte le doux nom de « développement offshore », ce qui fait nettement mieux que « délocalisations d’informaticiens »). Vous pourrez vérifier vous-même ces chiffres page 14 et 15 de ce document, je le répète parfaitement officiel et qui ne sort pas du cerveau d’un contrarien malade mais du cerveau d’un contrarien qui sait juste lire, écrire et compter (mais cela semble devenir rare ces derniers temps). 

Une fois posé ce constat démontré par les chiffres, de façon factuelle, purement factuelle, il ne faut pas rêver, quand bien même tous nos futurs gamins seraient des génies ayant tous le bac en poche (mais ne sachant toujours ni lire, ni écrire, ni compter), nous ne pourrons pas être 25 millions à être ingénieurs ou informaticiens. Ceux qui véhiculent ce discours au mieux se trompent et n’ont jamais pris le temps de lire ce document et de poser ces quelques chiffres sur un bout de papier (un truc qui se faisait dans l’ancien temps pour organiser ses idées et bâtir un raisonnement), au pire, évidemment ils nous mentent, ils vous mentent sciemment et consciemment, ce qui est encore plus grave.


Passons en revue le nombre d’emplois automatisables dans cette liste fournie par l’INSEE. 

Et là, mes amis, nous allons passer les chiffres à la moulinette et cela va être un véritable carnage à l’emploi. 

1/ Administration publique Catégorie A, B, C, D, E, F, G, et jusqu’à Z, il y a 2,2 millions de personnes, dont 422 000 personnes pour la catégorie « pompiers, armée, police »… Bon, partons du principe que les compagnies de CRS seront avantageusement remplacées par des armées de robots « titans » et que les pompiers aussi, et que de toutes les façons, vu tous les postes qui vont être perdus, les déficits et dettes cumulées, l’état de quasi-faillite de notre État et le fait qu’il n’y aura bientôt plus personne pour payer les fonctionnaires, ils vont se faire réduire par deux, sans oublier enfin que l’on va pouvoir évidemment automatiser énormément de tâches via toutes ces nouvelles technologies. Supprimons donc 1,2 million de fonctionnaires comme en rêvent le FMI et la finance (sans doute la bonne, celle qui est copine avec Macron). 

2/ Banque et assurance… énorme rigolade. Nul besoin d’une agence alors que les banques en ligne fonctionnent parfaitement. Conclusion : tout cela va disparaître et d’ici 10 ans, il n’y aura presque plus d’agences bancaires (ce qui constitue l’essentiel de l’emploi dans ce secteur) et d’ailleurs les nouveaux formats d’agences de la BNP par exemple préfigurent parfaitement aussi bien ce phénomène que cette stratégie. Supprimons donc 700 000 postes, les banques tourneront aussi bien avec 70 000 personnes, ce qui est déjà énorme pour ne pas dire encore trop pour tenir 10 sites Web en ligne… 

3/ Commerce. Ce sont les caissiers, les vendeurs et tous ces jobs qui ne servent à rien à l’époque de l’humanoïde et de la caisse libre service. Supprimons donc 1,1 million de postes (ça commence déjà à faire mal le sous-total là). 

4/ Hôtellerie, restauration, alimentation, tout pareil, en plus beaucoup de sous-secteurs de cette catégorie sont orientés à la baisse sur 30 ans… Peu de chance qu’ils reprennent une croissance de la création de l’emploi. Soit 330 000 postes en moins. 

5/ Services aux particuliers… C’est en particulier dans cette catégorie que l’on retrouve les emplois à la personnes en hausse phénoménale et vous comprenez l’engouement des politiques à ce sujet par ces chiffres. En 30 ans, on est passé de 333 000 postes à… 918 000 !! Vous avez également 1,2 million d’agents d’entretien et 208 000 vigiles et « agents de gardiennage »… Bref, tous ces postes sont évidemment remplaçables dès 2015 par les premiers humanoïdes. D’ailleurs, avoir une femme de ménage robotte 24/24h ça c’est le luxe, et c’est nettement moins contraignant qu’une vraie femme de ménage. Vous pouvez donc supprimer au moins 1 348 000 postes. Ouille ! Ça pique. 

6/ Secteur de la santé. Infirmières, on garde… Je ne suis pas sûr mais bon, soyons « optimistes », médecins idem, on vire les aides-soignantes qui globalement font du ménage donc robottes, et on peut supprimer au moins 50 % des infirmières tout de même, Ucroa pourra nous piquouser assez rapidement sans nous faire trop de mal. On supprime au moins, dans cette catégorie, 763 000 postes. Pourtant, on en garde plein et je suis sûr qu’il y a moyen d’optimiser nettement plus… 

7/ L’enseignement. Haaaaa mon préféré, . Comme le dit Laurent Alexandre dans sa vidéo (ci-dessous), qui restent des propos de psychopathe, l’Éducation nationale est aussi dépassée que la médecine du Moyen Âge. Dans ce cas, écoutez cette vidéo si vous ne l’avez pas déjà fait hier. En gros, on peut tout simplement supprimer l’essentiel des postes et conserver tout de même 340 000 postes d’enseignants/formateurs mais c’est en fait encore beaucoup trop, ce sera nettement moins dans 30 ans. Donc cela nous fait tout de même 1 million de postes en moins. Là, je peux vous dire que la Mammouth de Claude Allègre sera très largement dégraissée, on pourrait même dire dépecée mon cher Claude, tout en accompagnant le tout d’une bonne vieille privatisation de l’éducation saupoudré d’une bonne sauce de libéralisme. Je ne vous parle même pas des robottes profs ou instits qui surveilleront nos petits chérubins… 

8/ Agriculture, marine et pêche… Bon, en 30 ans, ce secteur s’effondre, donc il va poursuivre sa tendance et de toutes les façons, il n’y a plus de poissons à pécher vu que nous avons consciencieusement vidé les océans et flingué l’environnement. Allez zou ! On en garde 100 000 pour faire joli mais tous les ramasseurs de raisins, de légumes et tout ça, hop ! un humanoïde et c’est réglé, même plus besoin de faire appel aux roumains sans papiers journaliers… Le prôôôgrès quoi ! Moins 849 000 postes. N’oubliez pas l’exemple de la ferme des 1 000 vaches, ou les vaches à hublot dans les pays du nord, on leur installe un hublot dans le ventre. On ouvre la fenêtre et on malaxe directement dans l’estomac de la vache… Ha, le prôôôgrèèèèèès. 

9/ BTP… Là c’est drôle, entre les imprimantes 3D, les robots ouvriers et les plans informatisés et programmés d’avance, je suis sûr que d’ici 30 ans la maison se monte toute seule sans intervention humaine. Mais encore une fois, soyons optimistes, ce secteur occupe 1,897 million de personnes, allez, supprimons seulement 360 000 postes… Vous ne pouvez pas dire que je suis pessimiste et puis comme ça, ça fera une moyenne avec ceux qui pensent que là j’en ai pas supprimé assez et que j’ai viré trop de profs… Ça va se compenser dans le meilleur des cas, sinon ce sera encore pire hahahahahaha. 

10/ Mécanique et travail des métaux… on est passé de presque 1,3 million de postes en 1982 à 949 000 en 2009 donc sur 30 ans, la baisse est réelle et va se poursuivre donc on supprime 50 % des effectifs, soit 450 000 postes en gros. 

11/ Matériaux souple, bois, et tout… on a déjà perdu 55 % des effectifs en 30 ans, disons que dans les 30 prochaines années, on en perdra que 50 % et pas 55 % hop ! on supprime encore 150 000 jobs. 

12/ Enfin, les métiers du transport et de la logistique, c’est mon deuxième poste préféré après les profs, on peut virer tous les chauffeurs de camions, de cars (c’est Macron qui va faire la gueule vu que personne l’a prévenu que sa dernière idée géniale était juste complètement naze), de taxis (en plus la Google Car sera certainement plus aimable que nos vieux ronchons tendance grincheux actuels) et on peut se débarrasser enfin de 911 000 postes supplémentaires grâce à tous les véhicules qui se conduisent tout seul (en espérant que Windows ne plante pas en plein milieu de l’autoroute des vacances parce que là, ce sera un beau et vrai carnage). 

13/ Et enfin, la gestion et l’administration où l’on a encore 488 000 secrétaires qui n’ont pas encore été virée alors qu’elles ne servent à rien vu que je tape mes mails tout seul et 164 000 secrétaires de direction. Sans oublier que, dans cette catégorie, nous avons tout de même 2 534 000 postes donc en supprimer moins de la moitié, soit que un petit million, c’est largement jouable.

 

TOTAL général du carnage programmé : 11 763 000 postes massacrés.

 

Je pense qu’avec un peu d’efficacité nous devrions pouvoir faire nettement mieux que cet objectif somme toute trop raisonnable. Cela veut dire que d’ici 2025, ce n’est pas 3 millions de postes qui pourraient disparaître mais presque la moitié de notre population active.

 

En Grèce, d’ailleurs, 50 % des Grecs sont déjà pauvres…

 

Vous pourrez donc vous amuser à faire vous-même vos propres analyses et vos propres simulations mais l’emploi va se raréfier considérablement et ça, c’est une réalité, une donnée avec laquelle nous allons tous devoir apprendre à faire, nous devons nous adapter et nous y préparer pour être plus forts et plus résistants. Bon courage mes amis.

 

Il est déjà trop tard, prépare-vous.

 

À demain… si vous le voulez bien !!


Charles SANNAT

Vu sur : 
http://echelledejacob.blogspot.com/2014/10/ce-nest-pas-3-millions-de-postes-qui.html

Le créateur du vaccin expérimental contre Ebola plaisante sur l’extermination de l’humanité

jeudi 30 octobre 2014 à 17:53
Le créateur du vaccin expérimental contre Ebola plaisante sur l’extermination de l’humanité

Vidéo choc

Le créateur du vaccin expérimental contre Ebola plaisante sur l’extermination de l’humanité

 

En 2013, ce personnage plaisantait (ou pas), affirmant qu'il fallait tuer  quasi toute l'humanité à partir d'un virus génétiquement modifié. 

Les rémunérations des conseillers ministériels explosent !

jeudi 30 octobre 2014 à 14:57
Les rémunérations des conseillers ministériels explosent !

Serrons-nous la ceinture

Les rémunérations des conseillers ministériels explosent !

 

 

Alors que le gouvernement n’a que le mot « économies » à la bouche, les rémunérations et les primes accordées aux conseillers ministériels se portent bien.

Évidemment, ça fait mauvais effet. Le gouvernement serre la vis, réduit les dépenses, augmente les impôts, taille dans les aides sociales, et voilà que René Dosière met son nez dans les documents budgétaires pour s’apercevoir que, ô stupeur, la rémunération des conseillers ministériels a augmenté en moyenne de… 7, 1 % entre 2013 et 2014. Les primes, appelées indemnités sujétions particulières, ont quant à elles subi un coup de pouce plus modeste (4, 3 % tout de même). Au total, en comptant la rémunération et les primes, chaque conseiller (1) gagne en moyenne 6, 5 % de plus cette année que l’an passé. L’inflation, pour mémoire, est passée de 0, 6 % en septembre 2013 à 0, 3 % aujourd’hui.

Entrons dans les détails. En 2014, énumère le député socialiste, la rémunération moyenne d’un membre de cabinet ministériel s’est élevée à 8 201 euros brut par mois (7655 euros en 2013). L’indemnité – la prime – est quant à elle en moyenne de 2 235 euros chaque mois (2 142 en 2013). « Ces hausses sont choquantes dans une période où ces mêmes personnes demandent aux Français des efforts de rigueur et d’économie », observe, plutôt direct, l’élu de l’Aisne. Il remarque en revanche que la hausse des rémunérations est plus modérée à Matignon (+ 3, 7 %, à 13 348 euros), parce que les primes ont été fortement réduites.

Plus curieux encore, beaucoup de conseillers gagnent plus que leur ministre… Dans 19 ministères sur 31, la rémunération brute moyenne est en effet supérieure à celle du ministre, qui s’établit selon René Dosière à 9 940 euros. Enfin, la rémunération la plus élevée se trouve au ministère de la Culture (un conseiller gagne 13 744 euros par mois !), suivie de l’Intérieur (12 987 euros), de la Décentralisation (12 680 euros), du Redressement productif (12 369 euros) et enfin à l’Enseignement supérieur (12 222 euros). Au bas de l’échelle salariale, on trouve le secrétariat d’État aux Anciens Combattants (salaire maximum de 7 555 euros). En moyenne, en revanche, c’est au ministère de l’Intérieur et à celui de la Défense qu’on gagne le plus : 12 987 euros brut par mois, primes comprises…

(1) : ces calculs intègrent les rémunérations des fonctionnaires issus d’un autre ministère ou d’une autre fonction publique que celle où ils exercent en cabinet, ainsi que les contractuels. Cela représente 333 membres de cabinet, soit 74 % des agents en poste.

Source : Le Point