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Scandale: Selon Afrique media, L’ONU fournit des armes à Boko Haram

vendredi 23 janvier 2015 à 16:01
Scandale: Selon Afrique media, L’ONU fournit des armes à Boko Haram

Une tentative de changement de régime est en cours au Cameroun et nous n’y prêtons pas assez attention. Peut-être parce l’actualité est trop fournie de ce côté-ci de la Méditerranée? Ou peut-être sommes-nous blasés de voir toujours le même film, avec les mêmes acteurs, les mêmes scénaristes et les mêmes producteurs ? Pour le Cameroun, cependant, il y a une petite différence. S’il y a toujours les mêmes « Al Qaïdistes » aux avant-postes, avec les Etats-Unis attendant le bon moment pour annoncer leur intervention ou pour déclencher une révolution de couleur, avec également le Qatar pour fournir argent et matériel, cette fois c’est l’ONU qui aurait été prise la main dans le sac. Elle ne se contente plus de détourner les yeux quand il le faut, elle agit aussi. On sent, quand même, que les choses ne se passeront plus comme avant. La présence russe (et chinoise?) est palpable. L’ONU épinglée, une cargaison du Qatar saisie, c’est toute la logistique de Boko Haram qui fout le camp; rajouté à l’arrestation de mercenaires « blancs » (encadrement? formateurs?), c’est bientôt le grand nettoyage.

Avic

 

 

 

*****

« Un container frappé du sceau des nations unies saisi au Nord du Cameroun transportant des armes et matériels militaires en direction de Boko Haram », selon Afrique Media TV.

Selon la chaîne panafricaine Afrique media TV dans son émission le Débat Panafricain du 18.01.2015, « un container frappé du sceau des nations unies a été saisi au Nord du Cameroun ». Ce colis diplomatique de l’ONU « transportait des armes et matériels militaires en direction de Boko Haram » selon Afrique media TV.
Toujours selon notre confrère, la pot aux roses a été découvert lorsque l’armée camerounaise a décidé d’ouvrir le container estampillé « colis diplomatique ».
Le pays de Paul Biya est ainsi devenu le seul pays au monde à avoir ouvert un tel coli diplomatique.
Avec ce nouveau scandale de livraison d’armes à Boko Haram au Cameroun, le rôle de l’ONU en Afrique est de plus en plus décrié.
Des pays comme la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo, le Rwanda pour ne citer que ceux-là, ont eu à experimenter le double jeu de l’ONU lors du règlement de leurs conflits.
L’armée camerounaise, mise au parfum des agissements troubles de l’ONU en Afrique, a bien été renseignée d’ouvrir le container diplomatique de l’ONU et de découvrir ainsi les armes à destination de la secte islamique Boko Haram, laquelle a déjà fait des milliers de victimes au Nigeria et au Nord du Cameroun.
Nous y reviendrons.

Mireille (Mimi) Kouamé

http://www.alwihdainfo.com/Scandale-Selon-Afrique-media-L-ONU-fournit-des-armes-a-Boko-Haram_a14513.html

À l'ONU, BHL déclare la guerre à l’antisionisme

vendredi 23 janvier 2015 à 15:58
À l'ONU, BHL déclare la guerre à l’antisionisme

Bernard Henri-Lévy, intellectuel controversé et lobbyiste sioniste, a appelé jeudi la communauté internationale à lutter contre l’antisionisme, principale cause selon lui de l’antisémitisme, lors de l’ouverture d’une session spéciale de l’Assemblée générale des Nations unies, consacrée à « la montée de l’antisémitisme dans le monde ». BHL essaie ainsi d’attiser l’amalgame sous-jacent « juif = sioniste», postulat faux mais nécessaire à l’entreprise sioniste -et potentiellement mortifère pour le peuple juif-. Cet homme tient des propos dangereux. 


« L’antisémitisme n’est pas une variété de racisme, il faut le comprendre pour le combattre », a-t-il prétendu*, brocardant à la fois « l’islamisme radical » et « le vieux monstre » datant du régime de Vichy. 

Selon Bernard Henri-Lévy, « les racines de l’antisémitisme ne sont pas nécessairement dans le monde arabe » mais « l’ONU doit utiliser son immense pouvoir pour déconstruire les hystéries antisionistes de Durban » ; « Même si le peuple palestinien se voyait attribuer l’État qui lui revient de droit, l’antisémitisme ne disparaîtrait pas », a-t-il tenté de faire valoir. 

Au cours de cette session extraordinaire, la première du genre dans l’histoire de l’instance internationale,le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, a estimé que les Nations unies « avaient pour devoir de lutter contre l’antisémitisme si elles voulaient rester fidèles à leur idéal et à leur principe fondateur ». 

Pour terminer, je vous laisse apprécier (ou non) cette saillie verbale de l’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Ron Prosor, qui a lancé aux participants que « dans les années 1930, les antisémites scandaient ‘Les Juifs en Palestine !’, alors qu’aujourd’hui ils scandent ‘Les Juifs hors de Palestine ! »…


Raphaël Berland

« L’euro est officiellement mort le jeudi 22 janvier 2015 »

vendredi 23 janvier 2015 à 15:33
« L’euro est officiellement mort le jeudi 22 janvier 2015 »


je l’intitulais :

« Construction, union, intégration, désintégration, dislocation, et explosion !… »

J’y disais la chose suivante, et vous pourrez le relire en entier pour ceux qui le souhaitent car je vous indique le lien en bas de page.

« Construction, union, intégration, désintégration, dislocation, et explosion… voilà quelles pourraient être les différentes étapes de la vie à la mort de l’Europe tant l’ensemble européen est désormais à la croisée des chemins, coincé entre plus d’intégration (ce qui est actuellement souhaité) et la tentation de la désintégration où chaque pays membre, en particulier de la zone euro, souhaiterait pouvoir retrouver quelques marges de manœuvres monétaires pour adoucir des politiques budgétaires qui se doivent, face aux tombereaux de dettes souveraines accumulées et à l’absence de croissance, de devenir restrictives… »

Il ne s’agit pas de faire de la « gloriole » mais de remettre justement la décision très importante de la BCE concernant le QE annoncé de plus de 1 100 milliards d’euros. Un QE monumental, colossal, que dis-je, MAGISTRAL et pourtant, alors qu’il est salué par tous les commentateurs ou presque, par les marchés comme par les investisseurs, j’ai pourtant à cette occasion l’immense regret de vous faire part du décès de la monnaie unique appelée « euro ».

Derrière la « bonne nouvelle » se cache la première étape de la désintégration de la zone euro !

Bon, vous l’aurez compris, je ne suis pas triste du tout en fait. L’euro était très mal ficelé et cela n’a aucun sens de poursuivre cette aventure monétaire commune devenue désastreuse et c’est un premier pas très important qui a été fait aujourd’hui par Mario Draghi : il vient ni plus ni moins d’annoncer qu’il y aura de moins en moins d’euros dans les prochains mois, même s’il semble qu’il va y en avoir beaucoup plus et je vais me faire un plaisir de vous expliquer ce qui peut sembler, à première vue, un grand paradoxe.

Tout le truc tient dans cette simple petite phrase passée inaperçue ou sur laquelle on jette pudiquement un voile… « Les opérateurs de marché ont immédiatement réagi positivement à l’annonce, le CAC40 s’appréciant de 1 % en quelques minutes, avant une prise rapide de bénéfices lorsque Mario Draghi a précisé que les banques centrales nationales porteront 80 % des risques liés aux rachats, tandis que la BCE n’en portera que 20 %… »

Il faut bien lire et relire cette petite phrase et bien la comprendre pour ce qu’elle signifie, à savoir que chaque banque nationale va racheter ses propres obligations d’État et que la BCE en elle-même ne portera que 20 % du risque, c’est-à-dire au mieux 200 milliards sur les plus de 1 000 qui devraient être injectés !!

En clair, chaque banque centrale nationale vient d’obtenir le droit de battre monnaie pour des montants différents et à sa convenance ou presque. Alors je vous pose la question à 1 000 milliards d’euros :

Comment peut-on avoir une monnaie unique avec des banques centrales monétisant de façon hétérogène ?

Impossible, tout simplement, l’euro est mort et c’est un pas enfin vers la reconnaissance de cet état de fait. On gagne encore un peu de temps avant d’avouer officiellement que l’euro est mort mais il est bien mort. La France va monétiser en cœur et j’entends déjà nos amis socialistes nous expliquer comment nous allons pouvoir dépenser la cagnotte (surtout pour se faire réélire en 2017), les Italiens qui n’ont jamais su faire autrement que d’imprimer des billets vont faire pareil, les Espagnols itou… De l’autre côté, la rigueur allemande va s’exprimer pleinement et la Buba, la Banque centrale allemande, n’émettra aucun billet tout neuf pour Berlin qui se paye le luxe d’un budget en excédent… Et vous pensez que la Banque de France va imprimer des billets pendant deux ans en gardant tout cela dans son bilan sans qu’il ne se passe rien ? Non, il n’y a pas à dire, c’est le processus de désintégration qui vient de commencer et c’est sans doute cela qui explique la décision de la Suisse de ne plus défendre sa monnaie.

Il s’agit bien en réalité de la fin de l’euro et contre la fin de l’euro, la Suisse et la Banque centrale suisse ne peuvent rien et, plus grave encore, il serait assez dangereux pour les Suisses de poursuivre leurs achats d’euros par milliards chaque jour si l’euro devait rapidement disparaître et ne valoir plus rien.

On n’aura pas plus d’Europe, donc ce sera moins d’Europe puis plus d’Europe

Le terrorisme, la libre-circulation, les problèmes de délinquance ou d’immigration montrent que l’Europe est inefficace à régler quelque problème que ce soit. Le débat aujourd’hui c’est comment on fait « moins de Schengen ». Mais ce n’est pas tout : du côté économique c’est le même phénomène, la tentation naturelle n’est pas plus d’Europe mais moins d’Europe avec, sur tous les sujets, un retour à la souveraineté nationale sous la pression de peuples excédés par des europathes aussi incompétents que corrompus.

Logiquement, et tout le monde d’ailleurs s’accorde là-dessus, soit nous dépassons nos difficultés avec plus d’Europe et par exemple des unions de transferts ou les riches (Allemands) payent pour les plus pauvres (Grecs), soit nous faisons moins d’Europe avec le retour du « chacun pour soi et Dieu pour tous »… La décision de la BCE d’aujourd’hui enterre sans la moindre ambiguïté le concept même d’union monétaire. Comment voulez-vous parler d’union alors que chaque banque centrale nationale reprend sa capacité à monétiser pour soi-même ? Pour le moment, tout le monde va monétiser et imprimer la même monnaie, de l’euro, mais combien de temps cela peut-il durer ? Impossible à dire mais pas longtemps puisque la tentation sera évidemment d’en redemander encore plus et lorsque les choses deviendront trop déséquilibrées, alors l’euro explosera naturellement, mais encore plus grave, cette décision est sans doute la plus mauvaise façon de préparer la fin de l’euro.

C’est une catastrophe annoncée !!

Pourquoi ? Simple en fait, au lieu de sortir de l’euro en bon ordre, en appliquant tous par exemple une parité de 1 pour 1 avec notre nouvelle monnaie 1 euro = 1 nouveau franc, qui après se dévaluera ou s’appréciera progressivement en fonction de notre politique monétaire et de notre gestion des finances publiques, nous allons d’abord saccager consciencieusement le bilan de notre banque central, la Banque de France, en monétisant plus que d’autres. Quand nous sortirons de l’euro, la dépréciation de notre futur franc sera aussi brutale que notre bilan de banque central sera mauvais. En voulant gagner encore du temps, nous créons les conditions d’une explosion de l’euro qui sera encore plus redoutable, or ce n’est qu’une question de temps.

C’est cela que la décision de la Banque centrale suisse a voulu dire, et c’est cela que le cours de l’or en forte hausse vous raconte également. L’euro est mort. La taille du QE n’est même pas en l’espèce le sujet.

Il est déjà trop tard, préparez-vous.

Charles SANNAT

« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Le Contrarien Matin est un quotidien de décryptage sans concession de l’actualité économique édité par la société AuCOFFRE.com. Article écrit par Charles SANNAT, directeur des études économiques. Merci de visiter notre site. Vous pouvez vous abonner gratuitement www.lecontrarien.com.

« L’Assemblée nationale est toujours otage de Thomas THÉVENOUD qui est toujours député. Pensons à elle. Ne l’oublions pas. »

(Pour protester pacifiquement et avec humour, n’hésitez pas à reprendre cette formule en bas de tous vos mails, de vos articles ou de vos publications, il n’y a aucun droit d’auteur !!)

http://www.lecontrarien.com/construction-union-integration-desintegration-dislocation-et-explosion-16-09-2014-edito

http://www.boursorama.com/actualites/decision-de-la

Fukushima : Les poissons toujours hautement contaminés

vendredi 23 janvier 2015 à 11:23
Une rascasse du port de la centrale de Fukushima à 223 000 Bq/kg de Cs 134/137

Une rascasse du port de la centrale de Fukushima à 223 000 Bq/kg de Cs 134/137

Le 20 janvier 2015, Tepco déclare avoir détecté 223 000 Bq/kg de césium 134/137 dans une rascasse pêchée dans le port intérieur de la centrale de Fukushima. L'échantillon date du 18 décembre 2014. Les autres nucléides n'ont pas été testés. 

Cela va bientôt faire 4 ans depuis le 11 mars, néanmoins le niveau de contamination radioactive reste toujours élevé chez les animaux marins et la tendance perverse de Tepco à minimiser la radioactivité réelle n'a pas changée non plus. 


Rapport Tepco sur la contamination des poissons. 

 

Source

Dans trois minutes, c'est la fin du monde !

vendredi 23 janvier 2015 à 11:16
Dans trois minutes, c'est la fin du monde !

 

L'horloge de l'Apocalypse, un concept évaluant le risque, notamment nucléaire, pesant sur l'humanité, vient d'être avancée de deux minutes. Le changement climatique pèse lourd dans la balance.

Il est désormais minuit moins trois à l’horloge de la fin du monde. Evoquant les «menaces extraordinaires et incontestables» posées par «le changement climatique incontrôlé, la modernisation des armements nucléaires mondiaux et les arsenaux nucléaires démesurés», le Bulletin of Atomic Scientists a décidé d’avancer de deux minutes l’aiguille marquant l’écart nous séparant de la fin du monde.

 

Cet organisme de recherche basé aux Etats-Unis, créé dans la foulée de la Seconde Guerre mondiale, se basait essentiellement sur la prolifération nucléaire dans un contexte de Guerre froide pour évaluer la dangerosité de l’époque. Si les arsenaux nucléaires et leur contrôle restent encore aujourd’hui son critère majeur, il mentionne également depuis 2007 le péril écologique. Sur ce point, le Bulletin concède que les grandes puissances font des efforts, mais juge ceux-ci largement insuffisants. «Malgré des développements modestement positifs dans le domaine du changement climatique, les efforts actuels sont absolument insuffisants pour éviter un réchauffement catastrophique de la Terre», soulignent les chercheurs. «Parallèlement, les Etats-Unis et la Russie se sont lancés dans des programmes massifs de modernisation de leurs "triades" nucléaires, compromettant ainsi les traités existant sur les armes nucléaires», ajoutent-ils, évoquant les trois composantes terrestre, aérienne et navale des arsenaux nucléaires.

 

L’horloge de l’Apocalypse, dont les origines remontent aux bombardements sur Hiroshima et Nagasaki, a depuis rythmé nombre de soubresauts géopolitiques, passant notamment la majeure partie des années 1950 à 23h58, sous l’effet du développement de la bombe H. Optimistes, les chercheurs du Bulletin étaient redescendus jusqu’à 23h43 en 1991 avec la fin de la Guerre froide, mais le maintien des arsenaux ainsi que la prolifération nucléaire, notamment en Inde et au Pakistan, les avaient progressivement poussés à revenir vers minuit. La dernière annonce du Bulletin, ce jeudi, ne laisse guère de place à l’optimisme : «L’horloge n’est plus qu’à trois minutes de minuit en raison de l’échec des dirigeants internationaux à accomplir leur devoir le plus important : assurer et préserver la santé et la vitalité de la civilisation humaine.»

 

Symbole solennel d’une époque pas vraiment révolue, l’horloge de l’Apocalypse est aussi une icône de la pop-culture : dans le légendaire comic Watchmen, d’Alan Moore, chaque chapitre s’ouvre ainsi sur une représentation ensanglantée de ses aiguilles. Sur le premier des douze chapitres, l’horloge indique minuit moins douze. Ne reste plus aux dirigeants mondiaux qu’à éviter de suivre le même décompte…


Gregory SCHWARTZ

http://www.liberation.fr/monde/2015/01/22/dans-trois-minutes-c-est-la-fin-du-monde_1186540