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Economie capoute: La dette des USA atteint la modique somme de 18.000 milliards de dollars

jeudi 19 mars 2015 à 14:35
Et je ne vous parle pas de la dette estudiante qui causera bientôt la perte de l'ensemble des pays occidentaux. Dernière solution: Faire la guerre à la Russie ?

Et je ne vous parle pas de la dette estudiante qui causera bientôt la perte de l'ensemble des pays occidentaux. Dernière solution: Faire la guerre à la Russie ?

La dette publique des USA a atteint sa limite légale, a annoncé le secrétaire au Trésor américain Jack Lew devant le Congrès, écrit jeudi le quotidien Novye Izvestia.

 

La dette américaine s'élève aujourd'hui à presque 18.300 milliards de dollars, soit 110% du PIB national. Le plafond avait été suspendu en février 2014 et l'administration d'Obama avait reçu l'autorisation des républicains pour emprunter jusqu'au 16 mars 2015.

Aujourd'hui la limite est de nouveau en vigueur, au niveau du montant réel de la dette publique. A partir de maintenant et jusqu'à l'approbation de nouveaux emprunts par le Congrès, le Trésor américain devra prendre des mesures extraordinaires pour honorer les obligations du gouvernement. Cette situation se superpose à l'examen du budget pour l'année fiscale 2016, au sujet duquel républicains et démocrates sont également intransigeants. Les deux partis ne s'entendent pas sur les fondements de la politique budgétaire, y compris le séquestre, les dépenses pour la défense et le déficit budgétaire.

Jack Lew insiste sur l'augmentation immédiate du plafond de la dette publique américaine. Selon lui, cette mesure n'entraînera pas de dépenses supplémentaires mais permettra au gouvernement de financer les dépenses déjà approuvées par le Congrès.

 

Le plafond de la dette publique est une notion qui n'existe qu'aux USA. Le Congrès a défini pour la première fois une limite de la dette en 1917 et n'a cessé de l'augmenter depuis. La dette publique a atteint 10.000 milliards de dollars en 2008, quand la récession avait provoqué une forte diminution des impôts récoltés, et que le gouvernement dépensait d'importantes sommes d'argent pour les programmes sociaux et la lutte contre le chômage.

Depuis l'arrivée de Barack Obama à la Maison blanche, la dette publique a augmenté de 70%. Il avait pourtant personnellement critiqué son prédécesseur, George W. Bush, pour la hausse de la dette publique de 4.000 milliards de dollars.

La dette publique des USA est l'argent dû par le gouvernement fédéral à ses créanciers. Elle s'élève aujourd'hui à 57.000 dollars par habitant. Cet indice est de 1.645 dollars en Russie. Selon le professeur Laurence Kotlikoff de l'université de Boston, de nombreux électeurs américains ignorent les obligations de dette du pays et les risques d'une restructuration de la dette publique. "Notre population est dans une situation financière pire que la Grèce", estime l'expert.

 

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Le doigt d'honneur de Varoufakis à l'Allemagne était un trucage made ZDF

jeudi 19 mars 2015 à 14:16
Le doigt d'honneur de Varoufakis à l'Allemagne était un trucage made ZDF

Un présentateur de télévision allemand a déclaré mercredi avoir truqué une vidéo du ministre grec des Finances Yanis Varoufakis, dont la diffusion dans une émission de grande audience (voir vidéo ci-dessus à 2'06") dimanche avait fait polémique, et y avoir inséré un geste obscène à l'égard de l'Allemagne.

Hilare, Jan Böhmermann, présentateur d'une émission satirique sur la chaîne publique ZDF, explique dans une vidéo (voir vidéo sous l'article à 2'13") mise en ligne mercredi soir sur le site internet de son émission Neo Magazin Royale qu'il est à l'origine du trucage, et explique la manière dont il a procédé. 

Trucage
"Respirez profondément, ne tombez pas de votre chaise, vous devez être très courageux", annonce le présentateur. Suit l'extrait de la vidéo controversée, prise en 2013 au cours d'un festival à Zagreb. Le ministre, qui avait dénoncé dès dimanche un "trucage", y parle bien de "faire un doigt à l'Allemagne", mais le geste obscène allant avec n'y apparaît pas. "Mais où était donc le doigt (d'honneur), il n'y a pas de doigt d'honneur mesdames et messieurs, était-ce vraiment un faux ? Mais qui falsifie des choses comme cela ?", s'interroge alors M. Böhmermann avec une fausse ingénuité, avant de lancer "et voilà comment nous nous y sommes pris". Et d'expliquer comment il s'est assuré la connivence de collaborateurs du festival auquel avait participé M. Varoufakis en Croatie, qui l'ont aidé à récupérer le matériel vidéo et à y insérer le fameux doigt. La vidéo a ensuite été mise en ligne sur YouTube. 

Polémique
L'extrait ainsi manipulé a été diffusé dimanche soir dans un talkshow politique de grande audience sur ARD, l'autre chaîne publique de télévision allemande, où M. Varoufakis répondait en duplex d'Athènes aux questions de Günther Jauch, présentateur très connu en Allemagne. La diffusion de ces images, immédiatement dénoncées comme étant un faux par l'intéressé, a jeté un froid supplémentaire dans l'émission déjà tendue, et alors que Berlin et Athènes s'écharpent sur la politique économique grecque et sur l'avenir de la Grèce dans la zone euro. M. Jauch avait promis de vérifier la véracité de la vidéo, et la société de production de son émission a diffusé lundi un communiqué assurant n'avoir décelé "pour le moment aucun signe de manipulation ou de trucage" sur la foi de "plusieurs experts". 

Minutie 
M. Böhmermann explique en détail comment ses équipes ont ajouté le doigt, début février, et sont allées jusqu'à ajuster les ombres créées par le geste, pour plus d'authenticité. "J'attends depuis dimanche soir que quelqu'un m'appelle et me demande si c'est nous qui avons truqué la vidéo, personne n'a appelé", a dit M. Böhmermann, avant de conclure: "Sorry Mr Varoufakis, we won't do it again" ("Excusez-nous M. Varoufakis, nous ne recommencerons pas"). 

"V comme Varoufakis"
M. Böhmermann est également auteur d'une vidéo intitulée "V comme Varoufakis" qui a énormément circulé sur internet fin février et qui présente le ministre grec en super-héros faisant plier la zone euro. Le ministre y faisant son doigt d'honneur y apparaissait déjà brièvement. La twittosphère s'est emballée en Allemagne mercredi soir à la suite de ces révélations. ZDF n'a pas officiellement confirmé la version de M. Böhmermann, mais a retwitté le lien menant à sa confession.

 

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François Hollande demande la suppression de la Une de Charlie Hebdo « Indécente et déplacée » !

jeudi 19 mars 2015 à 14:06
Je ne suis plus Charlie, selon Hollande. La liberté d'expression valable que pour ses sondages ? Honteux et, du coup, vraiment déplacé quand on sait que Louis Bodin fait un duplex devant un hélico encore fumant

Je ne suis plus Charlie, selon Hollande. La liberté d'expression valable que pour ses sondages ? Honteux et, du coup, vraiment déplacé quand on sait que Louis Bodin fait un duplex devant un hélico encore fumant

Le président Français, qui avait pourtant tant défendu Charlie, s’est illustré aujourd’hui dans une déclaration qui va faire grand bruit.

 

Il a déclaré aux micros de Russia Today aujourd’hui qu’il trouvait la nouvelle couverture de Charlie Hebdo « Indécente et déplacée ». Celle-ci faisait référence à la catastrophe en Argentine et à celle qui attend le PS lors des prochaines élections départementales.

Il a demandé à Riss, responsable de la Une et rédacteur en chef de Charlie Hebdo, de supprimer cette Une et de la remplacer par un dessin plus politiquement correct. Une demande incompréhensible de la part de celui qui se disait tant être Charlie. Il ne sera pas possible pour Charlie Hebdo de changer la Une (sauf dans le cas d’une réimpression), mais c’est un geste fort de l’exécutif français.

Actuellement, les journaux français n’ont pas encore pris l’affaire en main (forcément par peur de ne plus être suventionnés par l'Elysée) mais cela ne saurait tarder. La proximité du journal Russia Today avec le Kremlin provoque bien souvent la méfiance des quotidiens français qui pourraient y voir un acte de propagande contre l’Europe.

#JesuisCharlie semble bien loin…

 

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Alerte ! Le Parlement Européen à voté pour préparer l’UE à la guerre contre la Russie !

jeudi 19 mars 2015 à 10:36
Dans le dos des citoyens, l'UE a voté pour une offensive militaire contre la Russie.

Dans le dos des citoyens, l'UE a voté pour une offensive militaire contre la Russie.

Madame Mogherini se range avec la ligne extrémiste des Etats Unis. Le Parlement Européen, désormais une congrégation de bellicistes déments, vote à la grande majorité pour que l’Europe se prépare à la guerre contre la Russie. Comme l’écrit Paul Craig Roberts, la propagande américaine contre la Russie et son président est désormais « la copie du même scénario » qui fut adopté contre l’Afghanistan et Osama bin Laden; contre l’Irak et Saddam Hussein; contre la Libye et Mouammar Kadhafi.

Qu’est-ce que cela signifie? Qu’ils s’apprêtent à attaquer la Russie les premiers? La question de Roberts, en soi, indique une situation monstrueuse. Mais elle est légitime. Les néocons, qui sont au pouvoir à Washington, et qui se sont écorchés les mains pour applaudir Netanyahu, sont en plein délire. Ceux qui raisonnent en ces termes de « politiquement correct » finissent par ne pas comprendre qu’ils sont sérieux.

Vladimir Poutine « a compris l’extrême sérieux de la situation », mais Washington est en train de couper un pont derrière l’autre. Les demandes (et M.me Mogherini les reprend toutes, à la lettre, en montrant une totale irresponsabilité) de Washington sont maintenant celles-ci : Poutine doit restituer la Crimée et la base militaire de la flotte de la Mer Noire; renoncer à défendre les droits des Russes dans le sud-est de l’Ukraine; accepter les bases Otan en Ukraine.

Ces demandes équivalent à la capitulation de la Russie. Peut-on penser que Poutine, je ne dis pas veuille, mais puisse, capituler ? Si la réponse est non, alors préparons-nous au pire. La France et l’Allemagne ont compris qu’à Washington c’est le docteur Folamour qui a pris le pouvoir.

L’Italie, à ce qu’il semble, se soumet à lui.

Giulietto Chiesa

Source :

http://megachip.globalist.it/Detail_News_Display?ID=117290&typeb=0&Alto-Allarme-Stranamore

http://blogs.mediapart.fr/blog/segesta3756/180315/haute-alarme-folamour-par-giulietto-chiesa

Le Pentagone perd la trace d’un stock d’armes de 500 millions de dollars destiné au Yémen

jeudi 19 mars 2015 à 10:19
Le Pentagone perd la trace d’un stock d’armes de 500 millions de dollars destiné au Yémen

par Craig Whitlock

Le Pentagone est incapable de retrouver la trace de matériel  donné au Yémen, d’une valeur de plus de 500 millions de dollars. Les officiels U.S craignent que l’armement, les équipements militaires et aéronautiques aient été saisis par des rebelles soutenus par l’Iran ou par Al-Qaïda.

Le Yémen traversant une période d’agitation politique et son gouvernement ayant volé en éclats, le département américain de la défense n’est plus en mesure de surveiller le bon déroulement des opérations de livraison d’légères, de munitions, de lunettes de vision de nuit, de vedettes de patrouille, et autres stocks de guerre. La situation a empiré depuis que les États-Unis ont fermé leur ambassade à Sanaa, la capitale, le mois dernier, et rapatrié la plupart de leurs conseillers militaires.

Ces dernières semaines, les membres du Congrès américain ont tenu des réunions à huis-clos avec des hauts représentants militaires U.S. afin d’obtenir un compte-rendu des opérations de livraison et des pertes de matériel. Les officiels du Pentagone ont affirmé avoir peu d’information à ce sujet et qu’ils ne peuvent peu ou prou empêcher que les armes et l’équipement soient livrés entre de mauvaises mains, à ce stade de l’opération.

« Nous devons assumer que l’opération est complètement compromise et que l’équipement a disparu », dit un assistant au Congrès, qui a préféré conserver l’anonymat en raison de la sensibilité du sujet.

Les officiers militaires U.S. ont refusé de commenter la situation. Un responsable de la défense, s’exprimant sous condition d’anonymat en raison des règles de sécurité édictées par le Pentagone, considère qu’il n’y a jusqu’ici aucune preuve d’un  ou d’une confiscation des équipements, mais reconnaît qu’ils ont été perdus.

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« Même dans le meilleur scénario imaginable dans un pays instable, nous n’avons jamais une comptabilité exacte de nos équipements à l’issue de leur livraison » dit un officiel de la défense.

Le gouvernement yéménite a été renversé en janvier par les rebelles  Houthis, qui reçoivent un soutien d’Iran et sont extrêmement critiques des frappes américaines par  au Yémen.

Les Houthis se sont emparés de nombreuses bases militaires yéménites dans le Nord du Pays, dont quelques unes à Sanaa, qui abritaient des unités contre-terroristes entraînées par les États-Unis. D’autres bases ont été prises d’assaut par des combattants d’Al-Qaïda dans la Péninsule Arabique.

Suite à cette disparition d’équipement militaire, le département de la défense a décidé de mettre un terme aux livraisons vers le Yémen. Une cargaison de matériel militaire d’une valeur de 125 millions de dollars, incluant des drones de reconnaissance ScanEagle, des équipements de vol et des jeeps, ne sera donc pas livrée. Cet équipement sera finalement donné à d’autres pays du  et d’Afrique, d’après des officiels de la défense.

Bien que la perte d’armes et d’équipement délivrés au Yémen est embarrassante, les officiels U.S. estiment qu’il est très improbable que leur utilisation altèrera l’équilibre militaire des pouvoirs en place. Il est estimé que le Yémen est le deuxième pays dans  (derrière les États-Unis) où le taux de possession d’armes est le plus élevé, et ses bazars sont bien fournis en armes lourdes. Par ailleurs, le gouvernement américain a restreint son aide létale en armes à feu légères et en munitions et a refusé une demande yéménite de livraison d’avions de combat et de tanks.

Au Yémen et ailleurs, l’administration Obama poursuit une stratégie d’entraînement militaire et de fourniture d’équipements dans le but de réprimer les insurrections et de défaire les réseaux affiliés à Al-Qaïda. Cette stratégie a permis d’éviter jusqu’ici le déploiement de nombreuses forces américaines sur place, mais a aussi entraîné l’apparition de nouveaux défis à relever.

Washington a dépensé 25 milliards de dollars pour recréer puis armer les forces de sécurité irakiennes après l’invasion de 2003 menée par les États-Unis. Cela n’aura pas empêché l’armée irakienne d’être facilement défaite l’année dernière par une multitude de groupes de combattants de l’État Islamique qui ont pris le contrôle de larges parties du territoire, alors même que le président Obama présentait l’année dernière le Yémen comme un exemple de réussite de son approche pour combattre le terrorisme.

« L’administration souhaitait vraiment développer cette narration laissant croire que le Yémen était différent de l’Irak, qu’on s’en chargerait avec moins de personnels, avec moins de frais », dit le Républicain texan Mac Thornberry (R-Tex.), président du comité des services armés au Congrès. « Ils tentaient une approche minimaliste car elle devait coller à leur narration… qu’on n’aurait pas une répétition de l’Irak ».

Washington a dépensé plus de 500 millions de dollars en aide militaire pour le Yémen depuis 2007, sous l’égide de programmes des départements d’État et de la Défense. Le Pentagone et la CIA ont également fourni une assistance supplémentaire par le biais de programmes secrets, ce qui rend difficile la comptabilisation globale des dépenses pour le pays.

Les officiels du gouvernement américain disent que la branche d’Al-Qaïda au Yémen constitue une menace plus directe envers les États-Unis qu’aucun autre groupe terroriste. Pour la contrer, l’administration Obama se fie à une combinaison de forces de proximité et de frappes de drones pilotés depuis des bases en dehors du pays.

Dans le cadre de cette stratégie, les militaires états-uniens ont avant tout cherché à façonner et former au sein de la garde républicaine une force militaire yéménite d’élite pour les opérations spéciales, à entraîner les unités contre-terroristes du ministère de l’intérieur, et à améliorer les forces aériennes rudimentaires du Yémen.

Les progrès ont été difficiles. En 2011, l’administration Obama a suspendu son aide contre-terroriste et rapatrié ses conseillers militaires lorsque le président d’alors, Ali Abdullah , a réprimé les manifestants du printemps arabe. Le programme a repris l’année suivante lorsque  fut remplacé par son vice-président, Abed Rabbo Mansour Hadi, suite à une négociation menée par Washington.

Dans un rapport datant de 2013, le bureau de comptabilité du gouvernement américain trouvait que le programme contre-terroriste déclassifié mené au Yémen était insuffisamment contrôlé et que le Pentagone avait été incapable d’évaluer son impact positif.

Parmi d’autres problèmes, les auditeurs du bureau ont découvert que les Humvees donnés au ministère de l’intérieur yéménite étaient inactifs ou endommagés car le ministère de la défense yéménite avait refusé de partager des pièces détachées de ces véhicules avec celui-ci. Les deux ministères luttent aussi fermement pour l’utilisation des hélicoptères Huey II fournis par Washington, d’après le même rapport.

Un cadre supérieur de l’armée américaine qui a longtemps servi au Yémen dit que les forces locales étaient investies dans leur entraînement et compétents pour utiliser les armes à feu et l’équipement américain, mais que leurs commandants rechignaient à mener des offensives contre Al-Qaïda, pour des raisons politiques.

« Ils pouvaient combattre et étaient assez compétents, mais nous n’avons pu les engager » dans le combat, constate ce même cadre, qui s’exprime sous l’anonymat car il n’est pas autorisé à échanger avec des .

Toutes les unités yéménites entraînées par les  ont été commandées ou supervisées par des proches de Saleh, l’ancien président du pays. La plupart ont été progressivement destituées ou mutées suite au départ forcé de Saleh en 2012. Mais les officiels U.S. reconnaissent que quelques unités ont maintenu leur allégeance à Saleh et à sa famille.

D’après un rapport d’investigation publié par un groupe de travail des Nations Unies le mois dernier, le fils de l’ancien président Saleh s’est emparé d’un arsenal d’armes de la garde républicaine après avoir été démis de ses fonctions de commandant d’une unité d’élite il y a deux ans. Les armes ont été transférées dans une base militaire privée en dehors de Sanaa. D’après le rapport, la base serait contrôlée par la famille Saleh.

Les enquêteurs des Nations Unies présument, à partir de documents yéménites qu’ils ont récupérés, que des milliers de fusils d’assaut M-16 manufacturés aux États-Unis faisaient partie du stock volé.

La liste de l’équipement dérobé inclut aussi une douzaine de Humvees, de véhicules Ford et de pistolets Glock, tous fournis dans le passé par le gouvernement U.S. au Yémen. Ahmed Saleh a nié les accusations de vol en août 2014 lors d’une rencontre avec le groupe des Nations Unies, d’après le même rapport.

De nombreux officiels américains et yéménites ont accusé les Saleh de conspirer contre les Houthis afin de faire tomber le gouvernement à Sanaa. Suite aux pressions de Washington, les Nations Unies ont imposé en novembre dernier des sanctions financières et des interdictions de déplacement à l’ancien président, ainsi qu’à deux leaders Houthis, comme punition pour avoir déstabilisé le Yémen.

Ali Abdullah Saleh a rejeté les accusations; le mois dernier, il disait au Washington Post dépenser la plupart de son temps à lire et à récupérer des blessures dont il souffre suite à l’attaque du palais présidentiel en 2011.

Des signaux clairs montrent que Saleh et sa famille ont en tête un retour formel au pouvoir. Vendredi dernier, des centaines de personnes se sont rassemblées à Sanaa pour demander des élections présidentielles et une candidature d’Ahmed Saleh.

Bien que l’ambassade américaine dans la capitale reste fermée depuis le mois dernier, une poignée de conseillers militaires U.S. est restée dans les régions Sud du pays, dans des bases contrôlées par des commandants amis des États-Unis.

Source  : Washington Post

Traduction : Enrique Labranche. H

http://stopmensonges.com/pur-hasard-le-pentagone-perd-la-trace-dun-stock-darmes-et-dequipements-militaires-dune-valeur-de-500-millions-de-dollars-donnes-au-yemen/