PROJET AUTOBLOG


Wikistrike

Site original : Wikistrike

⇐ retour index

Ebola : l'OMS annonce que l'ampleur de l'épidémie sera décuplée

jeudi 28 août 2014 à 16:46
Ebola : l'OMS annonce que l'ampleur de l'épidémie sera décuplée

Ebola peut être sous contrôle dans les 3 mois

 

Ebola : l'OMS annonce que l'ampleur de l'épidémie sera décuplée

 

 

Alors que le cap des 1.552 morts et des 3000 cas a été dépassé, l’Organisation mondiale de la santé s’attend à terme à plus de 20.000 cas et espère stopper la progression de l’épidémie en trois mois.

 

Le cap des 1500 morts, victimes de l’épidémie de fièvre hémorragique, est désormais dépassé. L’Organisation mondiale de la santé a dénombré en effet 3.069 cas, dont 1.552 décès, dans les quatre pays d’Afrique de l’Ouest touchés par Ebola (Liberia, Sierra Leone, Guinée et Nigeria), selon son dernier bilan arrêté au 26 août. Le précédent bilan faisait état de 2.615 cas dont 1.427 décès au 20 août.

 

L’OMS s’attend à terme à plus de 20 000 cas et espère stopper la progression de nouveaux cas en trois mois, selon un document publié jeudi à Genève. L’organisation souligne que son objectif principal est d’ »inverser la tendance de nouveaux cas et de nouvelles zones infectées d’ici trois mois, de stopper la transmission dans les capitales et les grandes villes portuaires, et de stopper toute transmission résiduelle d’ici six à neuf mois ».

 

La reprise des vols, « c’est absolument vital »

 

L’organisation juge « vital » que les compagnies aériennes reprennent les vols à destination des pays africains affectés. « Actuellement, il existe un risque énorme que les efforts pour répondre à la crise soient étouffés (...) tout simplement parce que nous ne pouvons pas obtenir assez de places dans les avions pour amener des gens et des biens », a déclaré le Dr. Bruce Aylward, directeur général adjoint de l’OMS. Et d’ajouter : « Nous partons du principe que les restrictions actuelles » prises par les « compagnies aériennes vont prendre fin d’ici deux semaines. C’est absolument vital ».

 

Face à l’inquiétude croissante dans le monde, Air France a de fait annoncé la « suspension provisoire », à compter de jeudi, de ses vols vers Freetown (Sierra Leone), mais poursuivra ses liaisons avec la Guinée et le Nigeria. Seules deux compagnies desservent encore la Sierra Leone et le Liberia : Royal Air Maroc (RAM) et Brussels Airlines, de manière irrégulière pour cette dernière.

 

Des tests de vaccins vont être améliorés

 

Des essais de vaccins contre le virus Ebola vont être menés de manière accélérée à partir du mois de septembre et pourraient être administrés à des volontaires sains au Royaume-Uni, en Gambie et au Mali, ont annoncés jeudi des chercheurs. Cette initiative a été annoncée par le géant pharmaceutique GlaxoSmtihKline qui développe le vaccin et par l’association britannique caritative Wellcome Trust qui contribue au financement des essais.

 

En Guinée, d’où l’épidémie a démarré au début de 2014, on dénombre désormais 648 cas, dont 430 morts. Au Liberia, il y a 1.378 cas dont 694 morts, en Sierra Leone, le bilan est de 1.026 cas dont 422 morts. Moins touché, le Nigeria vient de déplorer son sixième décès, sur un total de 15 cas confirmés. Il s’agit d’un médecin mort à Port-Harcourt, principale ville de la région pétrolière du sud-est du pays où sont présentes de nombreuses compagnies internationales. C’est le premier cas en dehors de Lagos, la capitale économique, à 400 kilomètres de Port-Harcourt. Selon le ministre de la Santé Onyebuchi Chukwu, ce médecin est décédé le vendredi 22 août, après avoir traité un patient qui lui-même avait été en contact avec le premier cas d’Ebola au Nigeria. « Sa veuve présentant maintenant des symptômes a été placée en quarantaine, en attendant les résultats des tests ».

 

Plus de 40% des cas au cours des 21 derniers jours

 

«  Plus de 40% du nombre total de cas sont survenus » au cours des 21 derniers jours, et sont concentrés dans quelques localités, a par ailleurs précisé l’OMS dans son dernier bilan. La maladie a un taux de mortalité moyen de 52%, variant entre 42% en Sierra Leone et 66% en Guinée. L’OMS a encore rapporté qu’une épidémie « distincte » d’Ebola, qui n’est pas liée à celle en cours en Afrique de l’Ouest, a été signalée le 24 août dernier par la République démocratique du Congo (RDC). Les données de la RDC ne figurent pas dans le bilan publié jeudi par l’OMS.

 

« Le nombre de cas augmente. J’aimerais ne pas avoir à dire cela, mais cela va empirer, avant de s’améliorer », a déclaré mercredi soir à Monrovia le directeur du Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC), Tom Frieden, à l’issue d’une mission de plusieurs jours au Liberia. « Le monde n’a jamais vu une épidémie d’Ebola comme celle-ci. Par conséquent, non seulement les bilans sont élevés, mais nous savons qu’il y a beaucoup plus de cas que ceux diagnostiqués ou signalés », a-t-il averti. Le CDC apporte une aide technique aux services de santé des pays africains confrontés à l’épidémie.

Mobilisation internationale « dangereusement inadaptée »

 

Mercredi, la coordinatrice d’urgence de MSF en Sierra Leone, Anja Wolz, a jugé « dangereusement inadaptée » « la réponse internationale à Ebola » dans un témoignage émouvant publié aux Etats-Unis. « L’épidémie d’Ebola est devenue incontrôlable depuis plusieurs mois, mais la communauté sanitaire internationale a mis trop de temps à réagir », écrit-elle dans le New England Journal of Medicine.

 

Réunion internationale à Accra

 

Pour tenter d’enrayer la progression, qualifiée par Médecins sans Frontières (MSF) d’ »incontrôlable », de cette pandémie, les ministres de la Santé des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) se retrouvent une nouvelle fois à Accra dans la capitale ghanéenne pour discuter d’une stratégie commune. Ils doivent « évaluer la mise en oeuvre des mesures » déjà décidées auparavant, « identifier les difficultés à chaque niveau » et « déterminer les stratégies adaptées et les ressources nécessaires » pour lutter contre Ebola, selon un communiqué du ministère ghanéen de la Santé. Le ministre de la Santé de la République démocratique du Congo, où le virus Ebola a réapparu depuis deux semaines et tué 13 personnes, a rapporté à l’AFP jeudi qu’il ne serait pas présent à Accra, n’ayant pas été invité.


http://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/0203730636471-ebola-loms-sattend-a-terme-a-plus-de-20-000-cas-1036781.php

Ukraine: l'invasion militaire russe à commencé selon Porochenko

jeudi 28 août 2014 à 15:14
Ukraine: l'invasion militaire russe à commencé selon Porochenko

Timochenko appelle à placer l'Ukraine en état de guerre

Réunion d'urgence des Nations Unies à 18h

Le président Porochenko parle d’invasion russe en Ukraine

 

 

Une invasion militaire russe a commencé en Ukraine, affirme le président ukrainien Petro Porochenko, qui a annulé une visite en Turquie et convoqué une réunion d'urgence du Conseil de sécurité et de défense ukrainien pour décider des mesures à prendre.

« J'ai pris la décision d'annuler une visite de travail en République de Turquie en raison de la dégradation rapide de la situation dans la région de Donetsk, notamment dans les secteurs d'Amvrossiyivka et de Starobecheve, alors même qu'une invasion des troupes russes est en cours », a-t-il dit dans un communiqué diffusé sur le site Internet de la présidence.

L'armée ukrainienne a subi deux revers aujourd'hui, avec l'entrée de séparatistes dans la ville portuaire de Novoazovsk et, plus au nord, la chute d'une hauteur stratégique qui commande un vaste territoire à l'est de la grande ville de Donetsk, bastion des insurgés.

Un chef séparatiste ukrainien, Alexander Zakhartchenko, a reconnu que 3000 volontaires russes servaient actuellement dans les rangs des séparatistes.

« Parmi nous se trouvent des soldats, qui, plutôt que de passer leurs permissions sur les plages, nous ont rejoints, et qui combattent pour la liberté de leurs frères », a dit ce responsable dans une interview mise en ligne sur Vesti.ru, site Internet d'une chaîne de télévision nationale russe.

L'un des objectifs de l'offensive lancée par les séparatistes ukrainiens, qui a atteint jeudi la mer d'Azov, est la conquête de la grande ville ukrainienne de Marioupol, a dit Alexander Zakhartchenko, premier ministre de la République autoproclamée de Donetsk, dans une interview à Reuters.

Les insurgés ont pénétré dans la ville de Novoazovsk dans le sud-est de l'Ukraine, avec du matériel militaire arrivé de Russie depuis deux jours, a affirmé jeudi un milicien favorable aux autorités de Kiev. Novoazovsk se trouve sur la côte de la mer d'Azov, entre la frontière russe et la grande ville ukrainienne de Marioupol.

« Le matériel est surmonté de drapeaux des séparatistes de la République populaire de Donetsk (RPD), mais on a affaire à des soldats de l'armée russe », a-t-il ajouté.

De son côté, un habitant de la ville a déclaré que « les autorités de la ville sont constituées d'hommes de la RPD. Des blindés circulent ici et là sur la grande artère, mais il n'y a pas de combats en cours dans la ville ».

Au même moment, une source militaire ukrainienne annonçait que les séparatistes s'étaient emparés de Savour-Mohila, une hauteur stratégique située à l'est de Donetsk.

Ces revers soudains de l'armée ukrainienne semblent accréditer l'idée d'une arrivée de troupes russes venues renforcer les insurgés, qui subissaient ces dernières semaines la pression de l'armée de Kiev dans leurs bastions de Donetsk et de Louhansk.

Le premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, a demandé aujourd'hui aux États-Unis, à l'Union européenne et au G7 de geler les avoirs russes jusqu'à ce que les troupes russes se retirent du territoire ukrainien.

À Paris, le président François Hollande a déclaré ce matin, lors de la conférence des ambassadeurs, que la présence de soldats russes sur le sol ukrainien, si elle était confirmée, serait « intolérable et inacceptable ».

Réunion spéciale de l'OSCE

L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) tient en ce moment une réunion spéciale sur les « violations russes en Ukraine ».

Ces dernières 24 heures, 11 civils ont été tués et 22 autres, blessés dans des bombardements au mortier dans le bastion des séparatistes de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine.

 

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/2014/08/28/004-ukraine-avancees-prorusses.shtml?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter

Pédocriminalité : près de 1400 enfants abusés en Angleterre

jeudi 28 août 2014 à 14:05
Pédocriminalité : près de 1400 enfants abusés en Angleterre

A Rotherham, la police locale est accusée par un rapport d'avoir ignoré et méprisé les victimes d'abus pédophiles

Pédocriminalité : près de 1400 enfants abusés en Angleterre

 

Rotherham, capitale anglaise de l'exploitation sexuelle. C'est ainsi que les journalistes britanniques qualifient désormais cette ville du Yorkshire, secouée par l'étendue des crimes pédophiles qui y ont été commis pendant 16 ans, de 1997 à 2013. "Environ 1400 enfants ont été abusés sexuellement" sur cette période, écrit l'auteur du rapport, le professeur Alexis Jay, rapportent le Guardian et le Telegraph. Attirées avec des cadeaux puis violées, frappées, menacées voire envoyées dans d'autres villes, les jeunes filles n'ont pas été accueillies ni secourues par la police et les autorités locales, qui n'ignoraient rien du scandale. Un rapport accablant.

Une jeune fille aspergée de pétrole

D'après le rapport Jay, des adolescentes ont été violées, parfois dès 11 ans, par de nombreux hommes majoritairement pakistanais. Les pédophiles les abordaient en leur offrant des cadeaux ou de l'alcool, certains profitant même de leur métier de chauffeur de taxi pour les conduire dans des rues sombres en leur parlant de sexe.

Quand les victimes se rapprochaient de la police ou des services sociaux, les pédophiles les menaçaient. Le Telegraph cite le cas d'une fille de 15 ans arrosée de pétrole par son violeur, qui menaçait de la brûler vive si elle le dénonçait. Dans un autre cas, le frère d'une victime qui avait échappé à son violeur a été agressé par celui-ci, qui lui a cassé les jambes. Le pédophile a également brisé les fenêtres de la maison familiale.


 

© The guardian
 

Des victimes criminalisées

Comment de tels abus ont pu être perpétrés pendant tant années ? Si cinq hommes ont été condamnés en 2010 pour pédophilie, le rapport Jay explique que la police a largement ignoré les appels à l'aide, faisant même preuve de mépris pour les victimes et leurs familles.

Le Telegraph pointe notamment l'histoire d'une jeune fille de 11 ans et d'un autre enfant, tout deux victimes d'abus sexuels. Malgré les preuves, la police, contactée par la jeune fille, l'a déclarée hors de danger. Plus tard, elle a été elle-même arrêtée ivre dans une maison abandonnée, en compagnie d'hommes adultes qui, eux, n'ont pas été poursuivis. Dans d'autres cas, les relations sexuelles entre les jeunes filles et leurs violeurs étaient vues comme "consenties".

Dans l'ensemble, révèle le rapport, la police ne mettait pas en œuvres les procédures à sa disposition en cas d'abus sexuels, pourtant qualifiées "d'excellentes". Pire, les officiers regardaient les victimes comme des "indésirables", les personnes disparues comme une "perte de temps", et menaçait certaines jeunes femmes d'arrestation pour le motif de faire perdre du temps à la police.


 

© The Independant
 

Des abus bien connus depuis 2005

Les forces de l'ordre ne sont pas les seules responsables de ce fiasco. Le rapport accable aussi les services sociaux et le conseil municipal. En 2002, une mère qui avait contacté la protection de l'enfance alors que sa fille de 14 ans disparaissait et se voyait servir de l'alcool par des hommes plus âgés, s'était vue répondre qu'elle n'acceptait pas que sa fille grandisse.

Quand à la mairie, le rapport avance qu'à partir de 2005, personne ne pouvait ignorer l'ampleur des abus commis à Rotherham. Pourtant, aucune décision n'était prise pour lutter contre une situation déjà dénoncée par trois rapports depuis 2002. D'après Alexis Jay, le style des hauts responsables municipaux était, à l'époque, à la fois macho et intimidant, "un climat qui n'est pas approprié quand il faut mettre sur la table (des affaires) de jeunes gens exploités sexuellement." Le manque de prise de contact avec la communauté pakistanaise locale est aussi déploré, le rapport pointant du doigt certains conseillers municipaux pakistanais qui auraient fait bloc pour que le sujet ne soit pas évoqué.

Si la publication du rapport n'efface pas la souffrance des victimes, elle a poussé le président du conseil à la démission. "Il est juste que j'endosse la responsabilité des erreurs historiques décrites dans le rapport", a déclaré Roger Stone. Des politiques ont également appelé à la démission d'un ancien commissaire de police responsable de la protection de l'enfance à Rotherham, Shaun Wright. De son côté, via un porte-parole, le Premier ministre David Cameron a qualifié "d'effroyables" les manquements des autorités, appelant à en "tirer les leçons". 

 

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/scandale-pedophile-en-angleterre-pres-de-1400-enfants-abuses_1570811.html

ALERTE - 70% des djihadistes de l'EIIL sont atteints par une MST, parmi eux, 30% par le VIH !

jeudi 28 août 2014 à 12:52
ALERTE - 70% des djihadistes de l'EIIL sont atteints par une MST, parmi eux, 30% par le VIH !

Une information gravissime

70% des djihadistes de l'EIIL sont atteints par une MST, parmi eux, 30% par le VIH !

 

 

Selon le rapport du Dr Yilmaz présenté à l'administration de l'hôpital, dans les quatre derniers jours, il est devenu clair à travers les examens médicaux minutieux que près de 70% des islamistes qui combattent en Syrie et au nord de l'Irak sont touchés par des MST (maladies sexuellement transmissibles).

Pis, environ 30 % d'entre eux sont infectés par le VIH !
 

Le Dr Yilmaz a donc demandé à l'administration de l'hôpital d'imposer des mesures de quarantaine plus strictes sur les terroristes radicaux qui ont été diagnostiqués positifs au VIH, et a également demandé aux responsables de l'hôpital de ne plus recevoir aucun terroriste blessé au sein du centre hospitalier de peur d'une catastrophe épidémique.

Cette information est bien évidemment fort inquiétante. Affaire à suivre...

 

Ghisham Doyle pour WikiStrike

 

Source anglaise: http://awdnews.com/top-news/8779-the-spread-of-sexually-transmitted-diseases-std-among-the-islamist-fighters-in-syria.html

Le James Foley ''décapité'' N'EST PAS James Foley

jeudi 28 août 2014 à 11:48
Le James Foley ''décapité'' N'EST PAS James Foley

Tout est faux

Le James Foley ''décapité'' N'EST PAS James Foley

 

 

De mieux en mieux, ou de pire en pire, c'est selon. Pour tous ceux qui ont appris à prendre leur distances vis-à-vis des grands shows médiatiques orchestrés par la machinerie de guerre étasunienne, la mise en scène de l'égorgement ''public'' d'un journaliste américain était plus que probable quand on connait le contexte de l'évènement. De probable, la supercherie devient une évidence après un examen plus sérieux de la vidéo de la ''mise à mort'' de James Foley. Voir l'article : http://reseauinternational.net/execution-james-foley-fake/

Nous aurions pu conclure qu'il s'agit d'un fake de plus, et passer à autre chose, mais il serait bon de mettre en lumière tous les détails des méthodes employées pour qu'à l'avenir, nous soyons en mesure de nous prémunir contre les futurs montages et arnaques. Pour cela, il suffit de reprendre et réexaminer plus attentivement l'outil qu'ils nous ont eux-mêmes fourni, la vidéo, de n'y voir que ce que nous regardons, et non pas ce que l'on nous dit d'y voir.

La vedette principale de la vidéo, James Foley, un journaliste qui, comme beaucoup de ces journalistes qui se font enlever ici ou là (Sahel,
Moyen-Orient, etc.) pour les besoins de la cause, font partie des organes de renseignement du système hégémonique. James Foley est un spécialiste des enlèvements. Son boulot est d'être enlevé au bon moment et au bon endroit. Il a déjà été enlevé en Libye quand cela paraissait utile, comme on le voit dans la vidéo ci-dessous.

Cette vidéo montre las différences entre le Foley « décapité » et James Foley


 


En Syrie son enlèvement avait été largement médiatisé, aboutissant, plus d'un an après, à son ''exécution'' de la manière qu'on connait. Il y a eu, en fait, deux ''enlèvements'' en un. Le premier, est exactement celui qu'avaient décrit les médias de l'époque. Après ''l'exécution de Foley'', nous avons vu fuser de toutes parts des sarcasmes accusant Libération, le Nouvel Observateur et consort de s'être trompé, ce qui, de facto, accréditait l'enlèvement, les médias ne s'étant trompé qu'au sujet de son auteur. Or l'AFP, Libération et les autres savaient parfaitement ce qu'ils faisaient en tant qu'acteurs dans une campagne mise en place par ceux qui les font vivre. Cette campagne visait, à l'époque, à démolir Bachar Al Assad en lui attribuant l'enlèvement du journaliste, qui se trouvait peut-être, en ce moment-là, dans un luxueux hôtel quelque part dans le monde.

 

james foley 2

Ce premier ''enlèvement'' a joué le rôle pour lequel il était destiné (sans trop de succès d'ailleurs) mais, devant l'évolution de la situation, il était tentant de se resservir du même évènement (à moins que ce fût prévu dès le départ) qui avait attiré suffisamment l'attention pour le transformer en un autre enlèvement, en en changeant les auteurs, quitte à ternir légèrement la réputation des médias qui n'en étaient plus à ça près. Les erreurs qui pourraient être attribuées aux médias sont, en elles-mêmes, des atouts car, polémiquer sur les vrais auteurs de l'enlèvement c'est accréditer l'enlèvement. Le recyclage de l'enlèvement par Bachar Al Assad en un enlèvement par l'Ei s'est fait sans coup férir, grâce au choc des images particulièrement soignées.

Or James Foley N'EST PAS celui qui récite son texte devant les caméras de la vidéo qui nous a été montrée. Alors, où se trouve, en ce moment le vrai James Foley, spécialiste des enlèvements ? Où qu'il se trouve, s'il n'est déjà mort, sa vie ne vaut plus un clou. Après un tel raffut international sur son ''exécution'', comment laisser à un journaliste la possibilité d'écrire un jour ses mémoires, ou d'être vu accidentellement par des familiers que l'on ne maitrise pas ?

Si Internet et ses ''complotistes'' sont de plus en plus prompts à dénicher et révéler les arnaques, les comploteurs aussi vont vite, un mensonge en chassant un autre à un rythme effréné. Ils se servent de leurs
mensonges, non seulement pour en construire d'autres, mais ils savent aussi les reconnaitre comme mensonges pour mieux en valider d'autres, comme c'est le cas ici.

Pour ceux qui cherchent à y voir un peu plus clair, à défaut de tout comprendre, cette mise en scène a au moins le mérite de montrer de manière indubitable que l'EI n'est qu'un outil. Ni plus, ni moins. Et un outil toujours sous contrôle. Ne pas le voir c'est soit se voiler la face, soit un refus ou une incapacité à se débarrasser de certains schémas façonnés pendant des années par une propagande aussi intensive qu'efficace.

 

 

http://reseauinternational.net/james-foley-decapite-nest-pas-james-foley/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=james-foley-decapite-nest-pas-james-foley