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Une grande majorité des personnes âgées dans le monde n'ont aucune pension ou insuffisante pour vivre

mardi 30 septembre 2014 à 09:19
Une grande majorité des personnes âgées dans le monde n'ont aucune pension ou insuffisante pour vivre

Bye dignité

Une grande majorité des personnes âgées dans le monde n'ont aucune pension ou insuffisante pour vivre

 

 

Près d'une personne sur deux dans le monde (48 %), ayant dépassé l'âge de la retraite, ne bénéficie d'aucune pension. Et une bonne part des 52 % restant ne perçoit qu'une prestation insuffisante pour vivre. C'est le constat alarmant dressé par l'Organisation internationale du travail (OIT) dans son rapport publié mardi 30septembre, consacré à « La protection sociale des personnes âgées ».

« La majorité des personnes âgées, hommes et femmes, n'ont aucune sécurité de revenu, ni possibilité de prendre leur retraite et doivent continuer de travaillerautant qu'elles le peuvent, souvent dans des conditions de précarité, avec de faibles rémunérations », explique Christine Behrendt, spécialiste des politiques de protection sociale à l'OIT et co-auteure du rapport qui passe au crible les politiques récentes de 178 pays.

A l'occasion de la Journée internationale des personnes âgées du 1er octobre, le directeur général de l'OIT, Guy Ryder insiste sur la nécessité d'étendre la couverture des pensions et de leur garantir un accès aux soins« En 2050, le nombre de personnes de plus de 65 ans aura triplé dans le monde et les trois quarts d'entre elles vivront dans les pays en développement », dit-il.

  • Les déséquilibres persistent entre économies développées et émergentes

Or, les déséquilibres restent importants entre les économies occidentales, pourvues de systèmes de retraite assis sur des cotisations sociales, et les pays en développement, avec des taux d'emploi informel ne permettant pas le financement de prestations.

La part des dépenses publiques consacrée aux retraites représente de 0 à 2 % du PIB des pays à faible revenu, contre 11 % dans les pays d'Europeoccidentale à revenu élevé.

  • La couverture s'améliore toutefois chez certains pays émergents

Mais, certains pays émergents ont étendu de façon importante leur système de retraite. Plus d'une vingtaine d'entre eux, parmi lesquels l'Argentine, la Bolivie, le Bostwana, la Géorgie, le Kosovo, la Namibie ou encore l'Afrique du Sud, ont presque achevé, durant les dix dernières années, la mise en place d'une « couverture universelle ».

En Chine, au Lesotho, en Thaïlande, au Timor-Est et en Tunisie, cette couverture est passée de 25 % de la population à plus de 70 %, entre2000 et 2012. Ces systèmes, financés par l'impôt, touchent ceux qui ne bénéficient pas d'un régime par répartition.

Certains pays, comme l'Argentine, le Chili, la Hongrie ou encore la Pologne, qui avaient choisi de privatiser leur système de retraite dans les années 1980- 1990, reviennent sur cette politique, par une renationalisation partielle ou intégrale. Leur but est « d'améliorer les taux de couverture et la sécurité de revenu pour les personnes âgées. »

  • Mais le niveau des prestations reste souvent insuffisant

Si la tendance est « très positive » pour Isabel Ortiz, directrice du département de la protection sociale de l'OIT, « la garantie de prestations de retraite suffisantes est aussi importante que l'élargissement de la couverture. »

Et la mise en place de ces couvertures universelles ne permet, dans la plupart des cas, que le versement de pensions minimum.

  • Et dans les pays occidentaux l'austérité réduit les revenus

Quand les économies émergentes tentent de construire ou d'étendre leurs systèmes de protection sociale, les pays occidentaux sont, eux, engagés, depuis la crise économique de 2008, dans des politiques d'assainissement budgétaire qui réduisent l'éventail des prestations sociales.

« Les mesures d'ajustement consistaient à couper dans des dépenses de santé et autres services sociaux, ainsi qu'à réformer les retraites en relevant l'âge de départ en retraite, en diminuant les prestations et en augmentant les taux de cotisation », avance l'OIT.

Ce choix de réduction des dépenses sociales est une erreur économique pour l'organisation internationale qui regroupe les représentants des gouvernements, des employeurs et des syndicats de 185 pays. « Les dommages de l'austérité ne se manifestent qu'à long terme. La baisse des niveaux de revenu des ménages aboutit à une diminution de la consommation intérieure et affecte la reprise de l'économie », analyse Mme Ortiz.

En 2050, les futurs retraités toucheront des pensions réduites, comparé à 2010, dans la plupart des pays européens : GrèceEspagneItalieFranceNorvège,FinlandeAutricheAllemagne

 

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Comment Goldman Sachs contrôle la Fed de New York

mardi 30 septembre 2014 à 09:11

Comment Goldman Sachs contrôle la Fed de New York

 

Il y a près d’un an, nous avons signalé l’affaire du « lanceur d’alerte de Goldman Sachs » à la Federal Reserve Bankde New York, Carmen Segarra, qui prétendait avoir été injustement congédiée après avoir signalé de « si nombreux conflits d’intérêts et manquements à la déontologie envers les clients [impliquant Goldman] qu’elle croyait justifié un abaissement de la note donnée par les organismes de régulations à Goldman ». Elle avait été ignorée en raison de l’intime proximité, largement documentée dans ces pages, entre Goldman et Stephen Friedman, qui fut une jadis président de la Fed de New York et ancien directeur de Goldman, aussi bien que Bill Dudley, actuel président de la Fed de New York et ancien employé de Goldman. Nous avons alors écrit ce qui suit :

« Comme chacun le sait, Bill Dudley et Stephen Friedman sont tous deux des anciens employés de Goldman, et, ainsi que nous l’avons indiqué, Bill Dudley et Jan Hatzius, économiste en chef de Goldman, se réunissent toujours régulièrement pour discuter des « événements » à Pound and Pense (NdT : un restaurant huppé de New York).

Ainsi, bien que ses allégations soient encore non établies, et que sa requête pour licenciement abusif ait été finalement rejetée, cela donne l’espoir d’ouverture d’une enquête sur la relation étroite entre Goldman et la Fed de New York. Hélas, puisque le pouvoir judiciaire est également sous le contrôle des deux entités mentionnées ci-dessus, nous en doutons fortement. ».

Il avait de l’espoir, mais comme nous l’avons dit, nous doutions que cela nous menât très loin. Cela a effectivement été le cas : en avril, la Fed de New York a obtenu le rejet de la plainte :

« Le juge de district de Manhattan Ronnie Abrams a jugé que l’impossibilité pour l’ancienne contrôleuse Carmen Segarra, de lier son licenciement de la Fed aux divulgations qu’elle a faite a été fatal à son procès de lanceur d’alerte. Abrams a également déclaré que Segarra ne pouvait pas modifier la demande initiale de son procès.

Le Congrès doit protéger les employés des agences bancaires… qui affirment de manière établie qu’ils ont subi des représailles pour avoir fourni des informations concernant une possible violation des « lois ou règlements », écrit le juge. « Mais la plaignante n’est pas dans ce cas.

Les révélations de Segarra sur les conflits d’intérêt de Goldman montrent que la banque n’a simplement violé qu’une « lettre d’avertissement» n’ayant pas force de loi, et ne lui donne donc pas droit à la protection envers les lanceurs d’alerte, selon la loi fédérale, a conclu Abrams. »

Le fait que le juge de l’affaire était en conflit d’intérêt, à cause d’une relation de proximité avec Goldman, laquelle était représentée par son mari, également avocat, était clairement « non pertinente » :

« Dans son jugement de mercredi, Abrams a également rejeté une tentative faite par Stengle pour obtenir davantage de précisions de la part de la juge à propos de la relation de son mari avec Goldman Sachs. Abrams a dit, le 3 avril qu’elle venait juste d’apprendre que son mari, Greg Andres, associé chez Davis Polk & Wardwell, représentait Goldman à titre consultatif.

Stengle a dit à l’époque qu’elle ne rechercherait pas la récusation d’Abrams, a dit la juge, et, le lendemain, les plaidoiries orales des accusés tendant à voir classer l’affaire ont continué comme prévu.

Mais, le 11 avril, Stengle fit une demande écrite en vue d’obtenir une « révélation plus complète » au sujet de la relation entre Goldman et Andres ainsi qu’au sujet de la relation de travail d’Abrams elle-même avec un des avocats de la défense.

Abrams a dit que c’était trop tard, étant donné que d’ici là Segarra aurait eu l’occasion de « voir la colère de la cour» et peut-être anticiper qu’elle perdrait, à moins qu’Abrams ne se récusât. «Le timing des demandes de la plaignante suggère qu’elle se livre précisément au genre de « choix du juge » contre lequel le 2eme circuit a mis en garde, a écrit Abrams, en se référant à la cour d’appel fédérale de New York. « Cette tentative de s’engager dans de telles tactiques judiciaires est une atteinte aux fondements même de notre système judiciaire. » »

On ne sait s’il faut en rire ou pleurer, car cette déclaration ne fait que confirmer ce que nous disions il y a un an, à savoir que « le pouvoir judiciaire est également sous le contrôle des deux entités mentionnées ci-dessus, c’est à dire la Fed de New York et Goldman ».

De toute façon, le cas Segarra a disparu de la scène publique, et a été rapidement oublié par des médias, tout aussi corrompus; il a donc été aussi oublié par le public.

Tout au moins jusqu’à ce matin, quand Jake Bernstein de ProPublica a révélé quelque chose de tout à fait étonnant : « Segarra possède 46 heures d’enregistrements secrets pour renforcer son dossier sur ce qui se passait chez Goldman et ses patrons ».

« En partenariat avec This American Life, Bernstein étudie ces bandes, qui dépeignent une Fed de New York qui est parfois réticente à s’engager contre Goldman, et qui lutte pour assoir son autorité. Par exemple, dans une réunion enregistrée la semaine qui précédait le licenciement de Segarra, son patron lui a demandé au moins sept fois de changer la conclusion disant que Goldman ne respectait pas les règles de gestion de conflits d’intérêts, en joutant : «Pourquoi avez-vous besoin de dire cela ? »

L’histoire complète ProPublica peut être trouvée ici.

Et pour ceux dont le temps est compté, et qui voudraient juste lire les billets de Cliff (la fin devrait être connue de tous, à présent), voici un article de Michael Lewis dans Bloomberg, qui résume cette farce sous contrôle des banquiers, auxquels l’ensemble du système des États-Unis s’est soumis :

« Les enregistrements secrets de Goldman Sachs »

La plupart des gens seraient probablement d’accord sur le fait que les gens payés par le gouvernement des États-Unis ont des difficultés à réglementer Wall Street. Ils seraient aussi probablement d’accord sur deux raisons qui expliquent ces difficultés grandissantes :

  • un système financier de plus en plus complexe, auquel les régulateurs doivent être formés par… les financiers, ceux-là mêmes qui ont créé cette complexité.
  • La pratique de plus en plus fréquente chez les régulateurs de quitter leur emplois au gouvernement pour un emploi bien mieux rémunéré dans les banques mêmes qu’ils étaient censés réglementer. Les régulateurs de Wall Street sont des gens qui sont payés par Wall Street pour accepter les explications de Wall Street elle-même, et qui n’ont pas toujours les compétences suffisantes pour contrer ces explications.

Notre système de réglementation financière est visiblement dysfonctionnel. Mais parce que le sujet est pénible et que les détails en sont compliqués, alors le public n’y prête pas beaucoup d’attention.

Cela peut très bien changer aujourd’hui, car, ce vendredi 26 septembre, le programme de radio This American Life va diffuser une histoire à couper le souffle sur la régulation de Wall Street, et le public n’aura aucune difficulté à la comprendre.

Le journaliste, Jake Bernstein, a obtenu 47 heures ½ d’enregistrements audio, faits en secret par un employé de la Réserve fédérale, sur des conversations au sein de la Fed et entre la Fed et Goldman Sachs. La vidéo Ray Rice pour le secteur financier est arrivée. (NdT : Vidéo ayant prouvé la culpabilité d’un footballeur vedette américain)

Tout d’abord, sur le fond de l’affaire (dont vous pouvez aussi bien prendre connaissance en écoutant l’émission d’aujourd’hui). Après la crise financière de 2008, la Fed de New York, le principal régulateur bancaire américain, a commandé elle-même une étude. Cette étude, que la Fed avait également l’intention de garder pour elle, a essayé de comprendre pourquoi ladite Fed n’avait pas repéré le comportement insensé et destructeur à l’intérieur des grandes banques, ni cherché à l’arrêter avant qu’il ne soit hors de contrôle. Le « premier jet de discussions » de l’étude interne de la Fed, dirigée par un professeur de la Columbia Business School et ancien banquier du nom de David Beim, a été envoyé à la Fed le 18 août 2009.

C’est un document extraordinaire. Il n’y a pas assez de place ici pour lui rendre justice, mais l’essentiel en est :la Fed n’a pas réussi à réglementer les banques, car elle n’a pas encouragé ses employés à poser les bonnes questions, à exprimer leurs opinions ou à signaler les problèmes.

Tout au contraire, la Fed encourage ses employés à garder la tête basse, à obéir à leurs managers et à apaiser les banques. Cela veut dire que les régulateurs bancaires n’ont pas réussi à faire correctement leur travail non pas parce qu’ils n’avaient pas les outils pour le faire mais parce qu’ils ont été dissuadés de les utiliser.

Le rapport cite des employés de la Fed disant des choses comme, « jusqu’à ce que je sache ce que mon patron en pense, je ne peux rien vous dire », et « personne ne se sent individuellement responsable des erreurs de la crise financière, parce qu’elles sont l’objet d’un consensus ». Beim fut lui-même surpris de constater que ce qu’il pensait être une enquête sur un échec financier était en fait l’histoire d’un échec culturel.

Tout responsable de la Fed qui a lu le rapport Beim, et qui voudrait corriger son institution, ou simplement se protéger, serait instantanément porté à embaucher des gens volontaires, indépendants d’esprit, prêts à dire ce qu’ils pensent, et à les lâcher sur notre secteur financier. La Fed ne semble pas avoir fait cela, du moins pas intentionnellement. Mais, fin 2011, alors que ces gestionnaires de la Fed embauchaient des contrôleurs pour assurer la surveillance des banques qui leur avait été confiée par la loi Dodd-Frank, ils recrutèrent une femme de forte volonté, à l’esprit indépendant, nommée Carmen Segarra.

Je n’ai jamais rencontré Segarra, mais elle apparait dans l’émission comme un sympathique mélange de bonne humeur et de principes. This American Life a également interrogé des personnes qui avaient travaillé avec elle avant son arrivée à la Fed, et qui la décrivent comme intelligente, même si elle est parfois brusque, sans toutefois jamais se montrer non professionnelle. Elle est visiblement brillante et curieuse, parle quatre langues, est diplômée de Harvard, Cornell et Columbia. Elle est également apparemment bien informée : avant de venir travailler à la Fed, elle a travaillé directement, et avec succès, pour les services juridiques et de conformité de grandes banques. Elle n’a travaillé pour la Fed après la crise financière, dit-elle, que parce qu’elle pensait avoir la capacité d’aider la Fed à corriger le système.

Début 2012, Segarra a été affectée à la réglementation de Goldman Sachs, et a donc été installée à l’intérieur de leurs locaux (toutes les personnes qui régulent les banques pour la Fed sont physiquement placées dans les locaux des banques.)

Le travail semble dès le départ avoir été différent de ce qu’elle avait imaginé : dans les réunions, les employés de la Fed sont déférents envers ceux de Goldman. Si l’un des employés de Goldman dit quelque chose de révélateur, voire d’alarmant, au cours d’une réunion, les employés de la Fed semblent l’ignorer ou le minimiser. Par exemple, dans une réunion, un employé de Goldman a estimé que « une fois que les clients sont assez riches, certaines lois de la consommation ne s’appliquent plus à eux ». Après cette réunion, Segarra se tourna vers un régulateur-type de la Fed et lui exposa comment elle avait été surprise par cette déclaration, ce à quoi le régulateur a répondu : « Faites comme si vous ne l’aviez pas entendu ».

Ce sont des situations qui se sont révélé fréquentes (les organismes de réglementation de la Fed niant ce qui a été dit au cours de réunions, les responsables de la Fed lui demandant de modifier les minutes de réunions), au point que Segarra a jugé utile d’enregistrer ce qui était effectivement dit. Elle s’est alors rendue dans un magasin Spy pour y acheter un minuscule enregistreur, puis a commencé à enregistrer ses réunions avec Goldman Sachs, jusqu’au moment où elle a été congédiée.

Comment Segarra s’est fait renvoyer de la Fed est intéressant. En 2012, Goldman a été réprimandée par un juge du Delaware pour son comportement lors d’une acquisition d’entreprise. Goldman avait conseillé une compagnie d’énergie, El Paso Corp, alors en train d’être rachetée par une autre société du secteur de l’énergie, Kinder Morgan, dans laquelle Goldman avait des parts d’une valeur de 4 milliards de dollars, et un banquier de Goldman avait fait un gros investissement personnel. L’incident a forcé la Fed à demander à Goldman de revoir sa politique de conflit d’intérêt. Il s’est alors avéré que Goldman n’avait aucun règlement concernant les conflits d’intérêt. Mais quand Segarra a insisté pour l’indiquer dans son rapport, ses patrons ont essayé de la faire changer d’avis. Sous la pression, elle a finalement accepté de changer son rapport, mais elle n’a pas pu résister à l’envie de dire à son patron qu’elle ne changerait pas d’avis. Peu de temps après cette rencontre, elle a été renvoyée.

Je ne voudrais pas vous gâcher les révélations de This American Life. Il est bien plus instructif d’écouter les enregistrements à la radio, car les intonations de voix donnent beaucoup de sens à cette histoire, en particulier, sur l’incroyable manque de cran des gens de la Fed chargés de réglementer Goldman Sachs. Mais, une fois que vous l’aurez écouté – comme lorsque vous avez été confrontés à la vérité de ce qui s’est réellement passé avec cette fiancée d‘un arrière de la NFL dans l’ascenseur (NdT : encore une référence à l’affaire Ray Rice), vous pourrez considérer que :

  1. vous saviez plus ou moins que les organismes de réglementation étaient, d’une certaine manière, contrôlés par les banques ; à présent vous en êtes sûr ;
  2. la seule raison pour laquelle vous le savez, c’est qu’une femme, Carmen Segarra, a eu le courage de lutter contre le système ; elle a payé cher ce courage de nous informer de l’évidence : elle a perdu son emploi, sa carrière est brisée, et elle devra sans aucun doute supporter toute sa vie des poursuites et des calomnies.

Alors qu’allez-vous faire à ce sujet ? En ce moment, la Fed se dit probablement que, comme la crise financière, cela aussi sera balayé sous le tapis.

Il ne devrait pourtant pas en être ainsi.

Tyler Durden / Zero Hedge
Traduit par Wayan pour vineyardsaker.fr

Source : How Goldman Controls The New York Fed: 47.5 Hours Of « The Secret Goldman Sachs Tapes » Explain (zerohedge.com, anglais, 26-09-2014)

COMPLÉMENTS À L’ARTICLE DE ZERO HEDGE (dépêches Reuters et AFP)

L’affaire se poursuit et remonte jusqu’aux instances législatives

« Un membre influent du Sénat américain souhaite mener des auditions sur les questions « perturbantes » soulevées par des enregistrements secrets de conversations entre des contrôleurs de la Réserve fédérale et des responsables de Goldman Sachs, une banque que la Fed était chargée de surveiller. »

Cette affaire sera-t-elle étouffée comme celle de la NSA ? À suivre…

Et pour continuer avec ce lavage de linge sale dans la famille des financiers véreux :

« Six ans après le sauvetage des fleurons de Wall Street frappés par la crise, s’ouvre lundi le procès intenté au gouvernement américain par l’ancien patron de l’assureur AIG, qui risque de rouvrir un épisode sombre de la crise financière.

Ce procès, qui se déroulera à Washington, s’annonce comme celui des mesures exceptionnelles prises par l’Etat fédéral pour éviter un effondrement du système financier.

Intenté par Maurice « Hank » Greenberg, 89 ans, l’ancien patron historique d’AIG, il verra défiler à la barre ceux qui étaient aux premières loges ce fameux week-end du 16 septembre 2008, au cours duquel le gouvernement américain a laissé tomber Lehman Brothers et poussé Merrill Lynch dans les bras de Bank of America.

L’ancien président de la Banque centrale américaine (Fed), Ben Bernanke, et l’ancien secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, à l’époque président de la Fed de New York, bras financier de la Banque centrale, sont cités comme témoins. »

Sources : Interrogations sur les relations entre la Fed et Goldman Sachs (Reuters, français, 28-09-2014) et Crise financière: l’État fédéral en procès pour le sauvetage acrimonieux d’AIG (AFP, 28-09-2014)

USA: Une "option de la mort" permet aux banquiers de verrouiller à distance l'allumage d'une voiture !

mardi 30 septembre 2014 à 08:32
USA: Une "option de la mort" permet aux banquiers de verrouiller à distance l'allumage d'une voiture !

Tu paies pas, tu ne roules pas...

USA: Une "option de la mort" permet aux banquiers de verrouiller à distance l'allumage d'une voiture

 

Les banques américaines ont équipé les voitures achetées à crédit avec l’option de la mort « . Cela permet aux employés des-dites banques de verrouiller à distance l’allumage des véhicules des clients qui ne parviennent pas à payer leurs cotisations.
Selon « The New York Times », le nouveau dispositif est déjà installé dans environ deux millions de voitures aux États-Unis, en cas de retard dans le paiement du crédit, le système s’enclenche avec des flashs lumineux et sonores pour rappeler à son propriétaire la nécessité de payer sa dette. Si le débiteur ne répond pas, le prêteur peut arrêter à distance le moteur de la voiture pour éviter que les rappels soient ignorés.

Toutefois, la légalité de l’installation de ces systèmes est discutable puisque le blocage peut se produire pendant que le véhicule est en mouvement et cela peut créer une situation d’urgence sur la route. En outre, dans plusieurs cas, le moteur s’est éteint lorsque le conducteur transportant dans la hâte un patient à l’hôpital.

Pendant ce temps, les créateurs du système de verrouillage à distance, la compagnie iMetrik, l’un des fournisseurs de ce système controversé, affirment que leurs appareil coute dans les 100 dollars, et qu’il peut seulement couper le contact des véhicules. Les concepteurs expliquent également que certains appareils sont livrés avec des modules GPS qui vous permettent de connaître l’emplacement de la voiture afin d’arrêter le moteur dans des zones sûres.

Notez que pour les personnes ayant un passif au niveau crédit, l’installation du verrouillage est l’unique moyen d’acheter une voiture en plusieurs versements. Selon le magazine Forbes, un quart des voitures achetées à crédit par les Américains en 2013 ont été classés comme « prêts subprimes» car leurs propriétaires avaient déjà prêts non remboursés.

Source: Russie Today traduction LME

 

Vu sur Les moutons enragés

USA: Le réarmement nucléaire du Prix Nobel de la paix

mardi 30 septembre 2014 à 00:15
USA: Le réarmement nucléaire du Prix Nobel de la paix

Obama menteur

Le réarmement nucléaire du Prix Nobel de la paix

Sans honte, le président états-unien qui avait fait la promesse de mettre un terme aux armements nucléaires et avait corrompu le jury Nobel pour acheter le prix de la paix, a décidé de relancer et de moderniser cet arsenal. Seuls les naïfs qui croyaient en ses paroles seront déçus.

 y a cinq ans, en octobre 2009, le président Barack Obama reçut le Prix Nobel de la Paix du fait de « sa vision d’un monde libéré des armes nucléaires, et du travail qu’il accomplissait dans ce sens, qui a puissamment stimulé le désarmement » [1]. Motivation qui apparaît encore plus grotesque à la lumière de ce que documente aujourd’hui un ample dossier du New York Times : « L’administration Obama est en train d’investir des dizaines de milliards de dollars dans la modernisation et la reconstruction de l’arsenal nucléaire et des sites nucléaires états-uniens » [2].

Dans ce but vient d’être réalisé à Kansas City un énorme nouveau site, plus grand que le Pentagone, où des milliers de préposés, dotés de technologies futuristes, « modernisent » les armes nucléaires, en les testant avec des systèmes avancés qui ne nécessitent pas d’explosions souterraines. Le site de Kansas City fait partie d’un « complexe national en expansion pour la fabrication d’ogives nucléaires », composé de huit grands sites et laboratoires avec un personnel de 40 000 spécialistes. À Los Alamos au Nouveau Mexique, a été lancée la construction d’un nouveau grand site pour la production de plutonium pour les ogives nucléaires, et à Oak Ridge dans le Tennessee on en réalise un autre pour la production d’uranium enrichi à usage militaire. Les travaux ont cependant été ralentis du fait que le coût du projet de Los Alamos a gonflé en dix ans de 660 millions à 5,8 milliards de dollars, et celui d‘Oak Ridge de 6,5 à 19 milliards de dollars.

L’administration Obama a présenté au total 57 projets de mises à jour de sites nucléaires militaires, dont 21 ont été approuvés par le Bureau gouvernemental de comptabilité, tandis que 36 sont en attente d’approbation. Le coût estimé est, en l’état actuel, de 355 milliards de dollars en dix ans. Mais ceci n’est que la pointe de l’iceberg. Au coût des sites s’ajoute celui des nouveaux vecteurs nucléaires.

Le plan présenté par l’administration Obama au Pentagone prévoit la construction de 12 nouveaux sous-marins d’attaque nucléaire (chacun pouvant lancer, avec 24 missiles balistiques, jusqu’à 200 ogives nucléaires sur autant d’objectifs), 100 autres bombardiers stratégiques (chacun armé d’environ 20 missiles ou bombes nucléaires) et 400 missiles balistiques intercontinentaux avec base à terre (chacun avec une ogive nucléaire de grande puissance, mais pouvant toujours être armé d’ogives multiples indépendantes).

Ainsi est lancé par l’administration Obama un nouveau programme d’armement nucléaire qui, selon une récente étude du Monterrey Institute, va coûter (à la valeur actuelle du dollar) environ 1 000 milliards de dollars, la dépense culminant dans la période 2024-2029. Elle s’insère dans la dépense militaire générale des États-Unis, composée du budget du Pentagone (640 milliards de dollars en 2013), à quoi s’ajoute d’autres postes de caractère militaire (la dépense pour les armes nucléaires, par exemple, est inscrite au budget du département de l’Énergie), en portant à un total de presque 1 000 milliards de dollars annuels, correspondants dans le budget fédéral à environ un dollar sur quatre dépensé dans un but militaire.

L’accélération de la course aux armements nucléaires, marquée par l’administration Obama, rend de fait vaines les avancées limitées sur la voie du désarmement établies avec le nouveau traité START, signé à Prague par les États-Unis et la Russie en 2010 [3]. La Russie comme la Chine accéléreront la potentialisation de leurs forces nucléaires, en opérant des contre-mesures pour neutraliser le « bouclier anti-missiles » que les USA sont en train de réaliser pour acquérir la capacité de lancer une première frappe nucléaire et ne pas être touchés par les représailles.

L’Italie aussi est impliquée directement dans le processus de « modernisation » des forces nucléaires états-uniennes : les 70-90 bombes nucléaires étatsuniennes B-61, stockées à Aviano (Province de Pordenone) et Ghedi-Torre (Province de Brescia), sont transformées de bombes à chute libre en bombes « intelligentes » à guidage de précision, chacune d’une puissance de 50 kilotonnes (environ le quadruple de la bombe d’Hiroshima), particulièrement adaptées aux nouveaux chasseurs F-35 que l’Italie s’est engagée à acheter. Mais de tout cela, dans les talk show, on ne dit pas un mot.

Traduction 
Marie-Ange Patrizio

Source 
Il Manifesto (Italie)

[1] « Le dessous du prix Nobel de la paix 2009 », par Thierry Meyssan,Réseau Voltaire, 13 octobre 2009.

[2] “U.S. Ramping Up Major Renewal in Nuclear Arms”, William J. Broad et David E. Sanger, The New York Times, 22 septembre 2014.

[3] « Nouveau traité START et vieille politique de puissance », par Manlio Dinucci, Tommaso di Francesco, Traduction Marie-Ange Patrizio, Il Manifesto (Italie), Réseau Voltaire, 2 avril 2010.

 

Source RV

Un homme découvre un remède contre le SIDA, les labos n'en veulent pas

lundi 29 septembre 2014 à 23:37
Un homme découvre un remède contre le SIDA, les labos n'en veulent pas

Big pharma n'en veulent surtout pas...

Un homme découvre un remède contre le SIDA, personne n'en veut

 

 

Doux dingue ou vrai inventeur ? Ce retraité de l'industrie pharmaceutique est convaincu d'avoir fait une découverte thérapeutique. Mais qui, selon lui, casserait le business des grands labos.

Tout a commencé dans les années 1980. Mordu d'alpinisme, Robert Vachy s'était bricolé une crème solaire dans sa cuisine. A l'époque patron de la R & D chez Sandoz, il s'est aperçu que son onguent ne protégeait pas que des UV : il était aussi efficace contre l'herpès labial. Le montagnard n'était pas au bout de ses surprises. Après avoir fondé son propre laboratoire, il a ensuite identifié la molécule agissante et observé ses talents de tueur de virus, de la grippe jusqu'au sida. Une découverte miracle ? Plutôt le début du cauchemar. Car, depuis, cet ingénieur chimiste cherche en vain les financements pour développer un médicament, le tester et obtenir une AMM, une autorisation de mise sur le marché. Il a dilapidé ses économies, vendu son appartement de Montmartre. Il a demandé des fonds pour son petit labo. Frappé à la porte des géants de la pharmacie pour qu'ils prennent le relais. Tous ont décliné. Aujourd'hui encore, à 81 ans, il ne baisse pas les bras.

Revenons à sa molécule miracle, l'Amovir. Elle aurait pour effet d'attaquer la membrane de ce que l'on appelle les «virus enveloppés», avant qu'ils ne contaminent les cellules humaines. Il s'agit d'un virocide, très différent par exemple des trithérapies contre le sida, qui bloquent le développement des agents pathogènes, mais sans les détruire. L'histoire peut sembler un peu trop belle pour être vraie. D'autant que le sieur Vachy est un inconnu dans le monde des publications scientifiques. Pourtant, dès 1995, Françoise Barré-Sinoussi, Prix Nobel de médecine, a pu tester l'Amovir dans son labo de l'Institut Pasteur. Résultat : à de très faibles concentrations (0,5 à 1%), ce produit a détruit plus de 99,99% des virus contenus dans la culture soumise à l'expérimentation. Un seul VIH, sur un million, a survécu. «Avec son virocide, Vachy a découvert une voie nouvelle qui semble extrêmement prometteuse», confirme à Capital Jean-Claude Chermann, codécouvreur du virus du sida avec Françoise Barré-Sinoussi. Pourquoi les «big pharma» méprisent-ils alors ces travaux ? Pour une histoire de gros sous, croit pouvoir affirmer l'inventeur.

Les traitements actuels du sida rapportent 70.000 euros par an et par patient, payés par la Sécu. Sa molécule, elle, ne coûterait que quelques euros. En 1998, les Laboratoires Pierre Fabre ont en tout cas refusé de s'y intéresser. «Cet antivirus contient un conservateur extrêmement toxique», a avancé le labo pour justifier son refus. «A des doses 250.000 fois supérieures, peut-être», rétorque Robert Vachy, en rappelant qu'il s'agit du conservateur le plus utilisé par l'industrie alimentaire. Refus aussi de Sanof en 2010, le sida n'étant pas au cœur de sa stratégie, ou encore d'Urgo en 2013 pour le seul traitement de l'herpès.

Fin de l'histoire ? Robert Vachy compte sur le soutien du médecin-chercheur Patrick Curmi, directeur de l'Unité 829 de l'Inserm et vice-président du Genopole d'Evry pour trouver enfin l'argent nécessaire. «15 millions suffiraient pour mettre au point quatre variantes capables de soigner le sida, l'herpès, la grippe et les hépatites», calcule le docteur Curmi. Le tandem va présenter son projet à l'Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales. Compte tenu de la situation en Afrique, Robert Vachy veut tester sa trouvaille sur l'Ebola (un autre virus enveloppé), et demander une autorisation temporaire d'utilisation en cas de résultats concluants.

Etienne  Gingembre

 

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