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Des archéologues argentins affirment avoir découvert un repaire nazi dans la jungle

mardi 24 mars 2015 à 10:52
Des archéologues argentins affirment avoir découvert un repaire nazi dans la jungle

 

 

Des archéologues argentins pensent avoir découvert un repaire nazi secret dans la forêt du nord du pays, à la frontière du Paraguay. Il s'agit de trois structures de pierres maçonnées, à demi effondrées et rongées par la végétation. L'équipe, dirigée par Daniel Schavelzon, de l'université de Buenos Aires, y a découvert, au cœur du parc provincial de Teyu Cuare, des pièces allemandes datées de 1938 à 1944, de la porcelaine allemande et diverses inscriptions nazies.

 

« Nous ne voyons aucune autre explication pour que quelqu'un ait investi les efforts et les moyens nécessaires pour construire ces structures, sur un site qui était absolument inaccessible à l'époque, isolé des communautés locales, avec des matériaux qui n'appartiennent pas à la tradition architecturale de la région »,affirme Daniel Schavelzon au quotidien Clarin.

 

« Apparemment, au milieu de la seconde guerre mondiale, les nazis ont développé un projet secret : construire des abris pour des dignitaires du régime en cas de défaite, sur des sites inaccessibles : au milieu du désert, dans les montagnes, sur une falaise ou au milieu de la jungle, comme ici », estime-t-il, précisant que ses recherches ne sont pas encore achevées, et ses résultats non définitifs.

 

« Ce site a également l'avantage de permettre à ses occupants de passer au Paraguay en moins de dix minutes. C'est un endroit protégé, facilement défendable, où ils pouvaient vivre en paix. » Cette cache n'aurait finalement pas été utilisée, puisque nombre de dirigeants nazis seront ouvertement accueillis en Argentine après la chute du régime, et autorisés à y vivre sans se cacher.

 

Au lendemain de la seconde guerre mondiale, des milliers de nazis et autres criminels de guerre ont trouvé refuge en Argentine grâce à la bienveillance du général Juan Peron et de l'Eglise catholique. Parmi eux : Klaus Barbie (chef de la Gestapo à Lyon), Walter Kustchmann (un des chefs de la Gestapo en Pologne), Ante Pavelic (chef du régime oustachi en Croatie) ou encore Eduard Roschmann (« le Boucher de Riga »).

Le docteur Mengele, « l'Ange de la mort » des camps d'extermination, a ainsi coulé sous sa véritable identité des jours paisibles dans le pays avant de s'enfuir au Paraguay en 1960, peu après l'enlèvement d'Adolf Eichmann, le maître d'œuvre de la solution finale, par un commando israélien dans la banlieue de Buenos Aires.

 

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