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Anthony Goubard, l'homme qui coda seul en 30 jours une suite bureautique libre

jeudi 20 juin 2013 à 08:46

Vous connaissiez la suite bureautique libre Joeffice ?

Nous, non ! Et quand nous avons appris qu’elle avait été conçue en 30 jours par un développeur (qui plus est français), nous avons évidemment eu envie d’en savoir plus…


Anthony Goubard


Bonjour Anthony, peux-tu te présenter succinctement ? Quel a été ton parcours de développeur ?

Bonjour, je m’appelle Anthony Goubard, j’ai 40 ans et j’habite à Amsterdam. J’ai commencé Java durant ma dernière année d’ingénieur avec la version 1.0 alpha puis j’ai fait du détachement sur la région parisienne. Il y a 14 ans je suis allé travailler pour une start-up aux Pays-Bas puis pour Wanadoo Pays-Bas et il y a 5 ans je me suis mis à mon compte.

Alors Joeffice c’est quoi exactement ? Comment et pourquoi est né le projet ?

Joeffice est une suite bureautique open source écrite en Java. L’idée m’est venue il y a environ 2 ans lorsque je me suis aperçu que c’était galère d’avoir 10 documents d’ouverts avec Microsoft Office ou Libre Office alors que ce n’est pas un problème d’avoir 30 documents ouverts dans Eclipse ou NetBeans.

Dans quel sens évoques-tu une version « online » et « offline » ?

Les logiciels Java peuvent être installés sur un ordinateur comme un logiciel classique ou bien être lancé en ligne dans le navigateur avec l’aide du plugin Java. C’est ce qu’on appelle le mode Applet. Il suffit donc d’aller à l’URL et le logiciel s’installe et se lance dans le navigateur automatiquement. J’ai donc décidé d’offrir les deux possibilités. La version « online » est soumise à un abonnement.

Pourquoi le choix Java ?

Java offre beaucoup d’avantages. Il est portable sur plusieurs OS, il est relativement facile à lire, beaucoup d’étudiants apprennent Java et il est très utilisé dans le monde de l’entreprise. Beaucoup de projets open source utilisent Java. Joeffice offre aux étudiants et développeurs Java la possibilité de travailler sur un projet assez visuel et utile.

Pourquoi le choix de la licence libre ?

L’union fait la force.Tous les développeurs Java que je connais se servent de temps en temps d’une suite bureautique. Avoir un projet bien mené par un grand groupe de contributeurs permettra à long terme de créer un bien meilleur logiciel qu’avec une petite équipe. En plus, beaucoup d’entreprises et de pays en voix de développement sont attirés par l’open source et mon but est de toucher le plus de personnes possible.. Le premier groupe d’utilisateurs pour Joeffice est donc l’entreprise. Dans ce cas la licence Apache 2.0 donne beaucoup de liberté, plus que GPL et LGPL. Cette licence est par exemple utilisée pour le framework Spring.


Joeffice


Comment se positionne Joeffice, aujourd’hui et demain, par rapport à des « monstres » comme Google Docs, Microsoft Office ou LibreOffice ?

Joeffice est moins complet que ces autres offices mais il a aussi des atouts que d’autres n’ont pas. Il est donc open source sous licence Apache. Il est développé entièrement en Java. Il peut s’installer « offline » ou « online ». Il est facilement portable. Il n’a pas une fenêtre par document mais un système d’onglet et d’amarrage ou les documents peuvent être l’un à côté de l’autre ou détachés en groupe. Les mises à jour et plugins, même si pour l’instant non utilisés, peuvent se faire en ligne. Toutes les librairies Java peuvent être facilement utilisées pour créer des actions spéciales, afin par exemple de remplir un document.

La légende dit que tu l’aurais codé tout seul en moins d’un mois ? La légende dit vrai ?

Je l’ai codé en 30 jours. Mais ce sont 30 jours non consécutifs. Pour chaque journée j’ai fait une vidéo que j’ai postée sur YouTube. Il a fallu que je sois efficace sur le code et pragmatique sur certains choix.

En France, on vient d’introduire cette année l’informatique comme discipline à part entière au lycée (pour le moment en option de Terminale S). Bonne ou mauvaise idée ?

Bien sûr, je trouve ça une bonne idée. Même en n’étant pas informaticien, les gens ont de plus en plus besoin de savoir développer. Par exemple un plug-in, une macro ou un site Web.

Joeffice se présente en version alpha. Que lui manque-t-il exactement pour une première version ?

Je me sers de la librairie open source Apache POI pour lire les documents malheureusement il manque encore certaines parties. Chaque partie du logiciel doit être améliorée pour avoir quelque chose de plus utilisable pour l’utilisateur final. Cette version alpha est plus destinée aux développeurs et aux entreprises qui ont des besoins spécifiques. Le but pour la version 1.0 est de s’approcher de ce que peut faire Google Docs.

Et comment vois-tu le futur du projet ? Un appel à lancer ?

Tous les développeurs qui veulent participer à ce projet ou à une des librairies dont Joeffice se sert sont les bienvenus. Le code se trouve sur BitBucket.

Un peu de libre dans la formation des professeurs des écoles

mercredi 19 juin 2013 à 16:33

Ces derniers mois de nombreux signes ministériels encouragent l’utilisation et la réalisation de logiciels et de ressources éducatives libres.

La circulaire Ayrault a montré la voie en septembre 2012. Le 10 juin dernier , Vincent Peillon a notamment annoncé la réalisation de ressources vidéos disponibles en « OpenData » (Attendons de voir quelle sera exactement cette licence). On peut évidemment regretter que la priorité aux logiciels libres et aux formats ouverts ait été retoquée dans le projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République. Le contexte reste toutefois globalement positif.


Des FramaDVD École


Décréter l’utilisation de ressources libres c’est bien, mais, une décision ministérielle ne s’applique pas comme cela, d’un claquement de doigts. Il faut l’accompagner par des actions de formation des enseignants. Des académies entières, comme celle de Versailles et certains formateurs TICE, n’ont d’ailleurs pas attendu les récentes décisions politiques pour faire la promotion du libre dans leurs formations.

Framasoft a choisi de participer modestement à cet élan.

Ce matin, en Seine et Marne, une formation autour de l’utilisation des TICE était proposée aux tous nouveaux professeurs des écoles stagiaires, ceux qui viennent juste d’avoir leur concours et qui auront la responsabilité d’une classe dès l’année prochaine. Nous leur avons rapidement expliqué l’intérêt de ressources libres et un FramaDVD École ainsi qu’une plaquette présentant les principaux acteurs du libre pour l’école primaire leur ont été offerts.


Plaquette de ressources éducatives libres pour l'école primaire


Merci à M. Josselyn Bellicaud, Conseiller pédagogique TICE auprès de l’IENA et M. Jean-Charles POCHET, Inspecteur de l’Éducation Nationale TICE qui nous ont permis de réaliser ce temps d’information.

PRISM NSA : pourquoi nous devrions nous sentir concernés, par Doctorow

mercredi 19 juin 2013 à 12:19

Vous devriez vous sentir concerné par votre vie privée car…


Digitale Gesellschaft - CC by-sa


PRISM de la NSA : pourquoi nous devrions nous sentir concernés

The NSA’s Prism: why we should care

Cory Doctorow - 14 juin - The Guardian
(Traduction : KaTeznik, fany, b:v, genma, Mowee, Adcaelo, Metal-Mighty, letchesco, Asta, Gatitac, Yaf, tcit + anonymes)

Les politiciens nous disent que ceux qui n’ont rien à se reprocher n’ont rien à craindre des écoutes à leur insu. Pourtant, leurs décisions menacent la vie privée et bien au-delà..

Certains se demandent pourquoi faire tant d’histoires à propos des révélations sur PRISM et des autres formes de surveillance de masse de la NSA. Quand William Hague nous dit que les innocents n’ont rien à craindre de ces écoutes, on est en droit de se poser des questions : à partir de quand la surveillance peut-elle nuire ? que peut-il se produire lorsque l’on est épié ? Voici quelques raisons pour lesquelles vous devriez vous sentir concernés par votre vie privée, sa divulgation et la surveillance.

Nous ne sommes pas forcément sensibles aux problèmes de vie privée parce que les conséquences des révélations sur la vie privée sont éloignées dans le temps et l’espace des révélations elles-mêmes. C’est comme essayer de devenir bon au cricket en balançant la batte et en fermant les yeux avant de voir où part la balle, pour que l’on vous raconte, des mois plus tard, dans un autre lieu, où la balle a finalement atterri. Nous appréhendons mal ces problématiques : la plupart des révélations sur notre vie privée sont inoffensives, mais certaines d’entre elles provoquent des dégâts colossaux et quand cela se produit, c’est tellement éloigné dans le temps que nous ne pouvons en tirer aucune leçon véritable.

Vous devriez vous sentir concerné par votre vie privée car la vie privée n’est pas secrète. Je sais ce que vous faites aux toilettes, mais pour autant cela ne veut pas dire que vous ne vouliez pas fermer la porte quand vous êtes sur le trône.

Vous devriez vous sentir concerné par votre vie privée car si les données disent que vous faites quelque chose de mal, celui qui les analysera interprétera tout le reste à la lumière de cette information. Le documentaire Naked Citizens (NdT : Citoyens nus) montre ainsi plusieurs cas effrayants de policiers alertés par des ordinateurs que quelqu’un pouvait préparer des actes délictueux, et qui ont alors interprété tout ce qu’ils apprenaient par la suite comme des preuves de délit.

Par exemple, quand un programmeur du nom de David Mery est entré dans le métro avec une veste alors qu’il faisait chaud, un algorithme de vidéosurveillance l’a signalé à un opérateur humain comme suspect. Quand Mery a laissé passer un train sans embarquer, l’opérateur a décidé que son comportement était alarmant. Il a été arrêté, a fait l’objet d’une perquisition et on lui a demandé de justifier chaque bout de papier de son appartement. Un gribouillage de traits aléatoires a été interprété comme un plan de la station de métro. Même s’il n’a jamais été reconnu coupable, Mery est toujours sur la liste des terroristes potentiels huit ans après et ne peut obtenir de visa pour quitter son pays. Une fois qu’un ordinateur signale un suspect, tout le reste de sa vie devient louche et presque un faisceau d’indices.

Vous devriez vous sentir concerné par la chape de plomb de la surveillance de masse car dans sa recherche d’aiguilles dans les bottes de foin, la police bénéficie alors de plus grosses bottes et d’aiguilles qui restent proportionnellement moins nombreuses. La Commission d’enquête sur le 11 septembre a relevé que les services secrets des États-Unis avaient toutes les informations pour prédire les attaques, mais que celles-ci ont été perdues dans tout le bruit dû à la trop grande quantité de données collectées. Depuis, la collecte excessive est passée à la vitesse supérieure : les bottes de foin sont énormes, mais elles contiennent toujours le même nombre d’aiguilles. Je veux que mon ciel soit sûr et je souhaite, tout comme vous, que nos services secrets fassent bien leur travail, mais pas en aspirant toutes les données dans l’espoir qu’elles leur soient un jour utiles.

Vous devriez vous sentir concerné par la surveillance car vous connaissez des gens qui peuvent être exposés : des gays qui sont au placard, des malades en phase terminale, des personnes qui sont liées à une autre qui aurait notoirement commis un crime horrible. Il peut s’agir de vos amis, de vos voisins, peut-être même de vos enfants : ils méritent autant que vous une vie sans tracas et sans cadavre dans le placard.

Vous devriez vous sentir concerné par la surveillance parce qu’une fois que le système de surveillance est intégré au réseau et aux terminaux téléphoniques, des flics corrompus ou mal intentionnés peuvent l’utiliser contre vous. En Grèce, la porte dérobée utilisée par la police pour accéder aux communications de l’opérateur national a été détournée pour mettre sur écoute le Premier ministre durant la candidature aux Jeux Olympiques de 2005. Des services secrets chinois ont hacké le système d’interception légal de Google pour pirater Gmail et découvrir avec qui les dissidents communiquaient. Nos systèmes de communication sont plus sécurisés lorsqu’ils sont conçus pour empêcher les tierces parties d’y accéder – et l’ajout d’une seule porte dérobée à ces systèmes réduit à néant toutes les mesures de sécurité. Vous ne pouvez pas être à moitié enceinte, de même les ordinateurs dans votre poche, au bureau ou chez vous ne peuvent être à moitié sécurisés. Dès lors que ces appareils sont conçus pour la surveillance, n’importe qui peut soudoyer une autorité policière ou se faire passer pour telle et accéder aux données.

Revenons à M. Hague (Ministre des Affaires Étrangères britannique) : si les innocents n’ont rien à craindre de l’espionnage de leur vie privée, alors pourquoi son propre gouvernement exige-t-il la mise en place d’un système sans précédent de tribunaux secrets, où l’on pourrait entendre les preuves de l’implication des services secrets britanniques dans des enlèvements illégaux et des actes de torture ? Apparemment, la confidentialité est absolument essentielle pour les puissants mais sans intérêt pour le reste d’entre nous.

Crédit photo : Digitale Gesellschaft (Creative Commons By-Sa)

Les pages man de MySQL ne sont plus libres (bye bye GPL)

mercredi 19 juin 2013 à 10:57

Edit : en fait c’était un bug (mais un bug troublant quand même). Fausse alerte donc, le contenu du billet ci-dessous n’est plus pertinent.

Quand on saute d’une version 5.5.30 à la 5.5.31, il ne se passe généralement pas grand chose mis à part quelques bugs fixés.

Sauf qu’ici on a décidé en catimini de changer la licence des pages man de MySQL et ce n’est pas très fair-play de la part de son propriétaire Oracle.

Heureusement qu’on a le fork MariaDB, d’où est d’ailleurs issue cette traduction.

MySQL Logo

Les pages man de MySQL changent discrètement de licence pour ne plus être sous GPL

MySQL man pages silently relicensed away from GPL

Colin Charles - 18 juin 2013 - MariaDB Blog
(Traduction : Lgodard, ehsavoie, Asta, rou, BastienLQ)

On nous a récemment rapporté que la licence des pages man de MySQL a été modifiée. Le changement a été fait en douce lors du passage de MySQL 5.5.30 à MySQL 5.5.31. Cela affecte toutes les pages du répertoire man/ du code source.

On peut voir que ces changements sont intervenus durant cette courte période (5.5.30->5.5.31). Les anciennes pages du manuel étaient publiées sous la licence suivante :

Cette documentation est un logiciel libre : vous pouvez la redistribuer et/ou la modifier uniquement sous les termes de la licence GNU GPLv2 telle que publiée par la Free Software Foundation.

Les nouvelles pages man (5.5.31 et ultérieures — toujours en vigueur pour 5.5.32) sont sous la licence suivante :

Ce logiciel et la documentation rattachée sont soumis à un accord de licence contenant des restrictions sur leur utilisation et leur divulgation et sont protégés par les lois sur la propriété intellectuelle. Sauf autorisation expresse dans cet accord de licence ou par la loi, vous ne pouvez pas utiliser, copier, reproduire, traduire, diffuser, modifier, changer de licence, transmettre, distribuer, exposer, publier ou montrer une quelconque partie, quelque soit sa forme ou les moyens utilisés. Il est interdit de faire de la rétroingénierie, désassembler ou décompiler ce logiciel, sauf si la loi le requiert pour l’interopérabilité…

Ce n’est clairement pas une marque d’affection pour MySQL de la part d’Oracle. La nouvelle licence est également devenue bien plus longue (en clair ce n’est pas sous licence GPL). Tandis que ce qui suit a été récupéré de l’outil resolveip, le copyright est le même pour toutes les pages man. Vous pouvez comparer la page man de la version 5.5.30 et celle de la version 5.5.31.

License man page MySQL

Prothèse de main : de dix mille à cent cinquante dollars grâce à l'impression 3D

mercredi 19 juin 2013 à 09:35

Quand l’association de l’impression 3D et de l’esprit Libre donnent des choses extraordinaires…


Robohand - MakerBot


Des prothèses de main open source peuvent être imprimées en 3D pour 150$

Open Source Prosthetic Hand Can Be 3D Printed For $150

John Pugh - 26 mai 2013 - psfk.com
(Traduction : Goofy, Calou, nicolas, MatElGran, GPif, Asta, Pascal, audionuma)

Robohand est une main mécanique à bas coût qui peut être fabriquée avec une imprimante MakerBot3D.

Pour les patients souffrant d’une blessure traumatique ayant entraîné la perte d’un membre, ou les enfants nés avec un handicap tel que le syndrome des brides amniotiques (dont la conséquence est souvent que l’enfant naît avec un ou plusieurs doigts manquants), une nouvelle prothèse a le potentiel de changer littéralement leur vie quotidienne. Cependant, les technologies actuelles de prothèse sont très compliquées et onéreuses, pouvant coûter jusqu’à 10 000 $ pour une prothèse de doigt basique. Imaginez qu’au lieu d’avoir recours à des produits complexes et coûteux, nous puissions simplement imprimer une prothèse complète confortablement à la maison !

Robohand est une main mécanique qui peut être imprimée en 3D avec une imprimante MakerBot. À l’origine de l’idée, Richard Van As, un menuisier sud-africain qui a perdu quatre doigts lors d’un accident en 2011. Suite à cet accident, il commença à travailler avec le designer de mains mécaniques Ivan Owen (Seattle) pour concevoir un modèle de prothèse peu coûteux et capable de fonctionner aussi convenablement qu’une main ou que de doigts réels. Se basant sur leur concept, MakerBot a fait don d’une imprimante 3D Replicator 2 Desktop[1] à leur équipe, accélérant ainsi la création de prototypes fonctionnels, tout en réduisant les coûts de production.



Au total, le coût des pièces de la Robohand fabriquées avec l’imprimante MakerBot3D s’élève seulement à 2,50$ de matériel et on obtient une prothèse fonctionnelle complète, incluant le matériel non imprimable, pour environ 150$. En plus d’une économie importante, Van As a compris à quel point cette méthode lui permet d’affiner rapidement sa conception en fonction des besoins spécifiques d’un individu. Suite à la diffusion de son histoire, il a reçu des courriels et des messages sur Facebook de parents d’enfants atteints du syndrome des brides amniotiques voulant explorer le potentiel d’une conception par impression 3D. Cette technologie est d’autant plus décisive pour les enfants que leur croissance est rapide, ils nécessitent de multiples prothèses au cours de leur croissance. À la suite de ces conversations sur le réseau social, au moins trois enfants ont été sélectionnés et ont reçu leurs nouvelles mains.

Le projet est entièrement open source, ce qui signifie que n’importe qui ayant accès à une imprimante 3D peut télécharger le fichier de conception gratuitement et créer sa propre main robotique. Alors que ce projet est toujours en cours de finalisation, les équipements d’impression 3D montrent un vaste potentiel pour notre santé. En facilitant l’accès à tous et en réduisant fortement le coût de production, ces équipements vont permettre à des patients qui s’en sortent difficilement, du fait d’un manque d’accès aux prothèses, de pouvoir vivre un vie normale.

Notes

[1] À propos de cette nouvelle imprimante, et sans vouloir troller, on pourra lire : Polémique : la nouvelle imprimante 3D de MakerBot a-t-elle trahi l’open hardware ?