PROJET AUTOBLOG


Framablog

source: Framablog

⇐ retour index

J’aime le logiciel libre

samedi 14 février 2015 à 11:39

Aujourd’hui, c’est la Saint Valentin, et l’occasion de déclarer son amour des logiciels libres !

ilovefs-banner-extralarge

Framasoft vous a déjà proposé son adaptation délirante de poèmes pour l’occasion, et voici une petite bande-dessinée qui synthétise l’événement :

dm_001_jaime_le_logiciel_libre

Cette bande-dessinée est extraite du nouveau blog Grise Bouille hébergé par Framasoft.

Crédit : Simon Gee Giraudot (Creative Commons By-Sa)

On

samedi 14 février 2015 à 09:09

Aujourd’hui, ce n’est pas un jour comme les autres. Journée de l’amour pour les uns, journée commerciale à bougonner pour les autres, elle ne laissera personne indifférent. Pourquoi ne lui donner une dimension toute différente, en en profitant pour déclarer notre amour aux logiciels libres, et aux développeurs du libre que nous torturons à longueur d’année, en bons utilisateurs exigeants et spécialistes du yakafokon que nous sommes.

C’est ce que nous propose la FSF avec sa campagne I love Free software, reconduite cette année. Il est important parfois de savoir lâcher prise pour clamer haut et fort que nous les aimons, ces logiciels libres.

Nous avons choisi pour notre part de vous proposer un fork de poèmes que vous devez tous connaître… Demain dès l’aube, de Victor Hugo et Le dormeur du Val d’Arthur Rimbaud.

 

ilovefs-banner-extralarge

Demain dès l’aube (v1.337)

Demain, dès l’aube, à l’heure des châteaux en Espagne,
Je râlerai. Vois-tu, je sais que tu m’entends.
De toi j’exigerai de coder des montagnes.
Je ne puis retenir mes commits plus longtemps.

Ce jour, je te le souhaite sans bug à obvier,
Nulle exigence en moi, nulle attente s’induit,
Seul, ton labeur, le dos courbé, mains au clavier,
Fier, voit le fruit de l’écran qui a blanchi tes nuits.

Je ne t’apporterai ni les bitcoins qui tombent,
Ni le vert des dollars qui ternit leur valeur,
Mais bientôt avec toi nous ferons la bombe
Une main sur la bière et l’autre sur le cœur.

 

Le codeur d’eval()

(v. 4.2)

Dans un réduit obscur il chante une rengaine
Enchaînant follement les semaines aux semaines,
Content quand des lignes obscures s’empilent
Et il boit du maté quand son code compile.

Un codeur jeune, Git ouvert, tête nue
Et la face baignant dans de frais rayons bleus
Dort ; il est vautré dans le PHP chenu
Pâle dans son t-shirt geek au Tux globuleux

Les mains dans le cambouis, il dort. Souriant comme
Sourirait un géant, ce n’est pourtant qu’un homme :
Le livreur de pizzas seul nourrit cet ermite.

Les crashtests, il s’en est déjà bien trop nourri ;
Il dort sur son clavier, la main sur la souris,
Tranquille. Il a deux bugfix dans son commit.

ilovefs-heart-px

Plein de datalove à vous !

Chez Framasoft, on ne code pas (ou très peu). On utilise le code développé par des personnes formidables, par des communautés de passionné-e-s, et on le propose au grand public sous forme de services libres et gratuits.

Nous tenons donc aujourd’hui à déclarer notre amour aux équipes développant Etherpad (Framapad), Ethercalc (Framacalc), studs & le fork framadate, Wisemapping et Mindmaps (FramindMap), SVG-Edit (Framavectoriel), TinyTinyRSS (Framanews), Wallabag (Framabag), Diaspora* (Framasphère)… et tant d’autres !

Et un spécial chaton d’amour aux équipes (et à la fondation Mozilla) derrière FireFox qui vous permettent  d’utiliser ces applications web depuis un navigateur Libre.

Les droits d’auteuroliques anonymes (conférence gesticulante)

vendredi 13 février 2015 à 13:37

En novembre 2014, plusieurs membres de Framasoft sont venus en force au Capitole du Libre de Toulouse pour y répandre bonne humeur, chatons, et la défense d’un Libre accessible à tou-te-s (oui : même aux Dupuis Morizeau !)

La fine équipe de Toulibre, le GUL toulousaing organisant avec brio le #CDL2014, a eu la bonne idée de capter ces conférences pour en faire profiter les internautes. Voici donc le dernier d’une série de trois articles « Capitole du Libre ! »

La réunion des droits d’auteuroliques anonymes.

par Pouhiou.

Le droit d’auteur est une drogue. Comme les drogues, on justifie son addiction par des rationalisations fallacieuses. Les auteur-e-s n’existeraient que par leurs œuvres. La créatrice doit être reconnue par ses pairs. Le créateur devrait vivre de ses productions… et cette drogue serait la solution. Mais si c’était le problème… ?

Récit du sevrage réussi d’un auteur et comédien libéré.

Quand on place ses oeuvres sous CC-0, quand on choisit le copy-out, quand on fait voeu de non violence légale pour ses oeuvres… Cela amène beaucoup de questions.

Des questions de mes ami-e-s artistes, qui se demandent si je ne vis pas dans le monde des bisounours ; bien qu’illes soient d’accord avec mes idées de partage. Des questions du public, désarçonné de voir qu’un autre rapport est possible avec la personne qui crée, qu’on peut soutenir une démarche ou un artiste plutôt que de consommer des biens culturels. Des question des détracteurs, enfin, qui voient bien qu’une industrie mute mais n’ont d’autres réponses que les modèles surrannés qui les rassurent.

J’ai dû répondre à ces questions. Et pour ça j’ai fait mes devoirs. Un peu d’histoire, un peu de loi, un peu de recherches pour découvrir comment d’autres créateurices expérimentent. Mais plutôt que d’en faire un conférence un peu docte ; j’ai préféré mettre en scène mes conclusions. Vous inviter à ma réunion des addicts anonymes. Parce que j’ai touché à la drogue du droit d’auteur. J’ai voulu croire qu’elle comblerait mes besoins et me donnerait une sensation de contrôle.

J’y ai cru… puis je m’en suis sorti.

 

Extrait des Connards pros, CC-0 Gee

Extrait des Connards pros, CC-0 Gee

Bonus : Connard Professionnel 101

Par Gee et Pouhiou.

Bienvenue dans ce cours d’introduction à la Bastardise, au métier d’ingêneur, de « Connard Professionnel ». Si l’ouverture facile vous résiste, si votre téléphone vous emprisonne ou votre administration abuse du comics sans… c’est grâce à nous. Cette conférence gesticulée vous présentera le roman graphique satirique sous CC-0 né de la collaboration du romancier Pouhiou et du dessinateur Gee.

Laissons Google tranquille (mais pas trop)

jeudi 12 février 2015 à 13:37
Evgeny Morozov CC-BY-SA re:publica

Evgeny Morozov CC-BY-SA re:publica

Un article qui « défend » Google sur le framablog… sérieusement ?

Oui : sérieusement. Car ce billet d’Evgeny Morozov ne défend pas Google, ni Facebook ni leurs consorts, mais il incite nos politiques à ne pas céder à la facilité de marteler le colosse de la Silicon Valley en lui imputant tous les maux du monopole actuel, et à s’attaquer au fond du problème : la maîtrise de nos données.

Lionel Maurel (juriste et bibliothécaire connu sous le pseudo Calimaq) parle au travers de son blog des données personnelles, et suit de près les théories qui évoluent d’une vision propriétariste à la perspective de données devenant un commun.

Plutôt que de démanteler les monopoles de GAFAM, la création d’un « commun des données » pourrait couper l’herbe sous les pieds d’argile de ces colosses de manière plus éthique et solidaire.

Et si l’Europe avait le pouvoir politique de rendre cela possible… ?

L’Europe a tort de s’attaquer à la hache au géant Google.

par Evgeny Morozov (tumblr).

Traduction : Goofy

C’est le passe-temps favori du continent, et même le Parlement européen ne peut y résister : s’attaquer au moteur de recherche le plus grand du monde. Lors d’un vote récent et largement symbolique, les députés européens ont insisté pour que la recherche Google soit séparée de ses autres services — exigeant, en substance, que l’entreprise soit démantelée.(1)

Ce serait bénéfique pour les détracteurs de Google, mais malheureusement pas pour les citoyens européens. La recherche, comme le secteur du réseautage social dominé par Facebook, semble être un monopole naturel. Plus Google connaît de chaque requête — qui demande quoi, où et et pourquoi — plus ses résultats seront pertinents. Une entreprise qui a organisé, disons, 90 pour cent de l’information du monde fera naturellement mieux que une société qui détient à peine un dixième de cette information.

Mais la recherche n’est qu’une partie du portefeuille tentaculaire d’activités de Google. Les thermostats intelligents et les voitures auto-conduites sont des entreprises d’information, aussi. Tous puisent dans les réservoirs sans fond des données captées par Google, par les capteurs tels que ceux intégrés dans le matériel et les algorithmes. Tous se nourrissent mutuellement.

Les décideurs politiques ne saisissent pas encore le dilemme. Désolidariser la recherche des autres services de Google revient à les couper de leur contexte qui améliore leur précision et leur pertinence. Mais laisser Google opérer comme un monopole naturel revient à lui permettre d’envahir d’autres domaines.

Facebook présente un dilemme similaire. Si vous voulez construire un service autour de votre personnage en ligne — que ce soit pour trouver des musiques nouvelles ou partager des outils électriques avec vos voisins — sa passerelle d’identification est très pratique. Comme il cartographie nos intérêts et nos liens sociaux, Facebook est le gardien de nos réputations et des profils de consommation. Il rend disponible notre identité numérique à d’autres entreprises et lorsque nous interagissons avec ces entreprises, Facebook lui-même en apprend encore plus sur nous.

Étant donné que les données sur notre comportement pourraient détenir la clé pour résoudre les problèmes, de la santé au changement climatique, qui devrait les rassembler ? Et devraient-elles être traitées comme une marchandise et revendues à tous ?

Imaginez que ces données puissent être accumulées par les citoyens qui sont effectivement ceux qui les génèrent, d’une manière qui favorise leur utilisation commune. Donc, une communauté pourrait visualiser ses besoins de voyage précis et organiser des services de bus flexibles et efficaces — ne jamais voyager trop vide ou trop plein – pour rivaliser avec l’entreprise de transport innovante Uber. Les taxis commandés via Uber (dont Google est actionnaire) peuvent maintenant jouer des chansons que les passagers ont déjà « aimées » sur le service de musique en streaming Spotify (Facebook est un allié), une indication de ce qui devient possible une fois que notre identité numérique est au cœur des prestations de services. Mais laisser ces données entre les mains du clan Google-Facebook revient à empêcher les autres de trouver de meilleurs usages.

Nous avons besoin d’un système de données radicalement décentralisé et sécurisé ; personne ne devrait être en mesure d’obtenir vos données sans autorisation, et personne d’autre que vous ne devrait en être propriétaire. Dépouillé de identificateurs de la vie privée compromettants, cependant, ces données devraient être regroupées en une ressource commune. Tout innovateur ou un entrepreneur en herbe — pas seulement Google et Facebook — devrait être en mesure d’accéder à ce pool de données pour construire sa propre application. Cela amènerait une abondance de fonctionnalités et de services jamais vus.

L’Europe a besoin non pas d’un Airbus pour concurrencer le Boeing de Google, mais de milliers d’entreprises agiles qui opèrent sur un pied d’égalité avec les grandes sociétés américaines. Cela n’arrivera pas tant que nous n’aurons pas traité certains types de données dans le cadre d’une infrastructure commune, ouverte à tous. Imaginez le scandale si une grande entreprise achetait tous les exemplaires d’un livre en particulier, n’en laissant aucun pour les bibliothèques. Pourquoi devrions-nous accepter un tel accord avec nos données ?

Water wordscape CC-BY Marius B

Water wordscape CC-BY Marius B.

Les recherches basiques  comme « Qui a écrit Guerre et Paix ? » ne nécessitent pas la sophistication de Google et peuvent être fournies gratuitement. Empêché d’accumuler les données des utilisateurs à des fins publicitaires, Google pourrait toujours fournir des services de recherche de pointe, peut-être de façon payante (pas nécessairement payés par les citoyens). La facture pour trouver des livres ou des articles en rapport avec celui que vous lisez pourrait être acquittée par les universités, les bibliothèques ou même votre employeur.

L’Amérique n’abandonnera pas le modèle actuel de services centralisés, financés par la publicité ; la surveillance d’état a besoin d’eux. La Russie et la Chine ont diminué leur dépendance à Google et Facebook, mais n’ont fait que les remplacer par des équivalents locaux.

L’Europe pourrait mieux faire. Elle dispose d’un minimum de respect de la protection des données. Ses citoyens sont mal à l’aise avec l’avidité de la Silicon Valley. Mais il n’y a aucune raison de revenir à un passé pas si lointain, lorsque les données étaient chères et difficiles à agréger. Les politiciens européens devraient adopter une vision à plus long terme. Le problème avec Google n’est pas qu’il est trop grand, mais qu’il siphonne des données qui ne lui appartiennent pas.

(1) sur la volonté européenne de scinder les activités de recherche du reste lire cet article.

 

Un Internet plus ouvert pour lutter contre le terrorisme.

mardi 10 février 2015 à 13:37

À l’heure où l’on publie les décrets d’application d’une loi permettant la censure de sites sans passer par le pouvoir judiciaire… À l’heure où le choc émotionnel après les actes barbares est suivi de velléités politiques d’un Patriot Act à la française

…nous avons retrouvé et traduit une déclaration qui date de 2005.

Il y a près de dix ans, 60 chef d’états et le secrétaire général des Nations unies se retrouvaient à Madrid pour un sommet s’inscrivant dans une semaine d’hommages aux victimes des attentats de 2004.

Il y a donc près de dix ans, Kofi Annan, alors secrétaire général de l’ONU y déclarait :

Je dois malheureusement dire que les spécialistes des droits de l’homme, y compris ceux du système des Nations unies, considèrent tous, sans exception, que nombre de mesures qu’adoptent actuellement les États pour lutter contre le terrorisme constituent une atteinte aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales.

Il y a près de dix ans, le sous-groupe Internet de ce sommet formulait une série de recommandations pour lutter contre le terrorisme en tenant compte de ce formidable outil d’expression et d’interconnexion qu’est Internet.

C’était il y a près de dix ans : une éternité en « temps Internet »… Et ce n’a jamais été autant d’actualité.

madrid summit on democracy - CC-BY Wendy Seltzer

Madrid summit on democracy – CC-BY Wendy Seltzer

L’infrastructure de la démocratie.

Renforcer l’ouverture d’Internet pour un monde plus sûr.

Source.

Traduction framalang : Narcisse, Tim, Monsieur Tino, audionuma et les anonymes…

Recommandations proposées par le groupe de travail sur Internet du Sommet international sur la démocratie, le terrorisme et la sécurité.

I. Au XXIe siècle, Internet fait partie des piliers d’une société démocratique, parce que les valeurs au cœur d’Internet et de la démocratie sont très proches.
  1. Les fondements d’Internet sont : ouverture, participation et liberté d’expression pour tous, ce qui augmente la diversité et la portée des informations et idées diffusées.
  2. Internet permet de communiquer et de collaborer entre différents pays et différentes croyances.
  3. Internet rapproche des familles et des cultures dispersées à travers le monde, met les citoyens en relation et les aide à créer des sociétés civiles
  4. Internet peut favoriser le développement économique en connectant ses utilisateurs à l’information et à des marchés.
  5. Internet présente des idées et des points de vue différents aux personnes isolées qui pourraient être séduites par la violence politique.
  6. Internet n’échappe pas à la loi et les principes législatifs qui sont appliqués dans le monde réel doivent l’être également aux activités humaines sur Internet.
II. Les systèmes décentralisés — le pouvoir du nombre — peuvent vaincre un adversaire centralisé.
  1. Les réseaux terroristes sont très décentralisés et distribués. Une action centralisée ne peut donc en elle-même lutter contre le terrorisme.
  2. Le terrorisme est l’affaire de tous. Internet nous relie tous. Des citoyens connectés sont la meilleure défense contre la propagande terroriste.
  3. Comme nous l’avons vu à la suite des attaques du 11 mars, la réponse a été spontanée et rapide car les citoyens ont pu utiliser Internet pour s’organiser entre eux.
  4. Comme nous pouvons le constater sur les blogs et les autres médias citoyens, ce sont des discussions ouvertes, entre interlocuteurs dont les avis divergent, qui font émerger la vérité.
III. La meilleure sanction contre l’abus d’ouverture : plus d’ouverture.
  1. Les environnements ouverts et transparents sont plus sûrs et plus stables que ceux qui sont fermés et opaques.
  2. Même si certains services en ligne peuvent être interrompus, Internet est un système planétaire très résistant aux attaques, même les plus sophistiquées et les plus distribuées.
  3. Les interconnexions humaines qui ont lieu via Internet mettent en échec les divisions que les terroristes essayent de susciter.
  4. Le fait qu’Internet soit ouvert peut être exploité par les terroristes, mais tout comme dans les gouvernements démocratiques, l’ouverture réduit les risques d’actes terroristes et augmente l’efficacité des réponses au terrorisme.
IV. La régulation bien intentionnée de l’Internet dans les démocraties en place pourrait menacer le développement des démocraties émergentes.
  1. Le terrorisme ne peut détruire Internet, mais une réponse législative trop zélée face au terrorisme le pourrait. Les gouvernements devraient faire preuve d’une extrême prudence avant d’imposer des modifications des fonctionnalités au cœur d’Internet.
  2. Certaines initiatives gouvernementales qui pourtant semblent raisonnables violent les principes de base qui ont fait le succès d’Internet.
  3. Certains prônent par exemple la fin de l’anonymat, ce qui n’arrêtera certainement aucun terroriste déterminé, mais aura un effet dissuasif sur les actions politiques ce qui aura pour conséquence de réduire la liberté et la transparence. Ainsi par un effet boule de neige inattendu, la restriction de l’anonymat menacera la liberté d’expression, en particulier dans les pays en pleine transition démocratique.
V. En conclusion, nous prions l’ensemble des délégués réunis ici à Madrid de :
  1. Soutenir la cause d’un Internet ouvert, pilier de la démocratie du XXIe siècle et outil essentiel à la lutte contre le terrorisme
  2. Considérer Internet comme un moyen de communication indispensable et investir dans sa consolidation contre les attaques et sa capacité à refonctionner rapidement en cas de dégâts.
  3. Favoriser un accès plus large et plus égalitaire à Internet, en s’employant à réduire la fracture numérique.
  4. Protéger la liberté d’expression et d’association, soutenir la mise à disposition pour tous de moyens communication anonymes.
  5. Résister aux tentatives de gouvernance internationale d’Internet, qui pourraient avoir des conséquences indésirables et vont à l’encontre de la nature démocratique d’Internet : privilégier les initiatives qui partent de la base.