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Oublions Powerpoint avec Reveal.js

mercredi 6 novembre 2013 à 17:49

Pour se passer de Powerpoint, il y a Impress de LibreOffice bien sûr.

Mais il existe aussi de nombreuses solutions web issues du trio gagnant : JavaScript, HTML5 et CSS3).

Nous avons choisi avec cette traduction de mettre en valeur Reveal.js, avec une méthode de geek pour assurer l’archivage et retrouver facilement les différentes versions de vos présentations.


reveal.js


Enseigner avec l’application de présentation libre Reveal.js

Teaching with open source presentation service Reveal.js

Luis Ibanez - 30 octobre 2013 - OpenSource.com
(Traduction : Penguin, Genma, audionuma, cyrille, Omegax, Garburst)

OpenSource.com a un programme pour les modérateurs de communautés, et je suis fier d’en faire partie. Nous nous sommes récemment réunis dans le centre ville de Raleigh (en Caroline du Nord). L’une de nos discussions portait sur les logiciels open source pour l’éducation, et Ruth Suehle, qui dirige l’équipe marketing de Fedora tout en conseillant et en écrivant pour Opensource.com, a attiré notre attention sur les merveilles de Reveal.js, un nouvel outil de préparation de diapositives pour les présentations.

« C’est ce que les gens cool utilisent »dit-elle. Et dieu sait qu’elle avait raison !

Un rapide détour par la page d’exemples et de présentations permet de convaincre les plus sceptiques.

Les principales caractéristiques qui sortent du lot sont :

Voici quelques-unes des présentations qui ont été faites lors de notre cours « Pratiques des logiciels open-source » à l’École polytechnique Rensselaer et à l’université de l’État de New-York à Albany :

Pour ceux qui ne sont pas à l’aise avec l’écriture de code HTML, il y a un éditeur interactif : Slid.es, au sein duquel vous pouvez créer vos diapositives en utilisant une interface simple. Les présentations sont également hébergées, ainsi vous n’avez pas besoin de vous préoccuper de trouver un serveur web.

Pour ceux à qui écrire du code HTML plaît, la façon la plus facile de commencer est la suivante :

La façon de faire pour du long terme est la suivante :

Enfin, le partager en retour !

Vous pouvez ajouter vos présentations en guise d’exemple pour les autres, en modifiant simplement les exemples de la page de présentation.

Remarquez que l’usage de Git (ou GitHub) n’est pas une nécessité, vous pouvez profitez de la joie d’utiliser Reveal.js comme un simple framework web. C’est juste qu’ajouter les fonctionnalités de Github tel que le contrôle de version, l’hébergement, le partage, donne une nouvelle dimension à la facilité d’usage de ce merveilleux outil.

Remarquez qu’il n’est pas nécessaire d’héberger vos présentations sur un serveur web. Vous pouvez toujours faire la présentation depuis votre pc portable en indiquant à votre navigateur web où se trouvent les fichiers HTML sur votre disque dur. Ce qui peut s’avérer très pratique quand on arrive en retard en classe, ou lorsque l’on a des changements à faire en dernière minute sur la présentation (ce qui bien sûr n’arrive jamais…:)).

Google Maps change de version ? Passons à OpenStreetMap !

mercredi 6 novembre 2013 à 09:00

Les nombreux services de Google sont généralement gratuits mais ils sont aussi propriétaires.

Ainsi les utilisateurs de Gmail s’en sont rendu compte dernièrement : Google modifie quand bon lui semble son interface et ses fonctionnalités. Et nous sommes mis devant le fait accompli de changements qui vont bien plus dans le sens d’une intégration toujours plus poussée avec les autres services Google (Google+ notamment) que d’un réel souci du confort des utilisateurs.

C’est également ce qui est en train de se produire actuellement avec Google Maps qui change d’interface et donc de version de son API, signifiant par là-même que tous ceux qui avaient développé des applications spécifiques avec la version précédente de l’API devront tout recoder avec la nouvelle version.

Une bonne occasion de migrer vers la carte libre OpenStreetMap[1] à l’aide du site Switch2OSM[2].

Google Maps v2

Faut-il mettre à jour la version 2 de l’API de Google ? Libérez-vous plutôt et passez à OpenStreetMap.

Upgrading from Google v2 API? Free yourself and upgrade to OpenStreetMap

5 novembre 2013 - OpenStreetMap Blog
(Traduction : goofy, lyn, GregR, Britz, Sphinx + anonymes)

Avez-vous reçu un courrier électronique comme celui-là (cf image ci-dessus) ?

Nous ne pouvons vous garantir que vous pourrez disposer de vos cartes. Nous vous recommandons vivement de migrer vers la version 3 de Google Maps avant le 19 novembre.

Oui, Google Maps a décidé de fermer sa vieille API JavaScript de Maps (v2). Ils vous conseillent de passer beaucoup de temps à ré-écrire votre code pour passer à la nouvelle API v3.

Mais pourquoi ne pas utiliser ce temps pour passer à un meilleur service ?

OpenStreetMap (OSM) est une carte créée par des experts, à savoir les habitants mêmes du territoire qu’ils cartographient. On y trouve les sentiers pédestres et les pistes cyclables, les canaux, les espaces verts et les espaces publics, de même que toutes les routes et les chemins de fer. Elle est continuellement mise à jour : pas besoin d’attendre le prochain passage de la voiture Google. Pas étonnant que Foursquare, Github et Mapquest aient déjà opté pour OSM.

Passer de Google Maps à OpenStreetMap est plus facile que vous ne le pensez. Si vous vous êtes déjà confronté à l’ancienne API de Google Map, vous allez trouver en notre équivalent, Leaflet, une bouffée d’air frais. Son interface douce et agréable vous permettra de mettre mieux en valeur l’apparence de votre site, et l’application mobile est aussi fluide que l’application native.

Si vous souhaitez aller plus loin, OpenStreetMap vous permet de créer une belle carte, personnelle, à partir de nos données. Vous n’êtes pas limité au seul style Google, que tout le monde utilise. Puisque les sources sont libres et ouvertes, vous n’avez pas à payer quoi que ce soit pour accéder à des services « premium ».

Comment franchir le pas ? Le site switch2osm.org, géré par la communauté OpenStreetMap, fournit des conseils pour passer à OpenStreetMap. Les sections « The Basics » (NdT : Premiers pas) et « Using Tiles » (Utiliser des tuiles) vous permettront de transformer votre code JavaScript pour qu’il fonctionne avec OSM. Ce site est également utile pour trouver toutes les informations nécessaires à la création de cartes personnalisées.

Au bout du compte, OpenStreetMap est beaucoup plus qu’une solution alternative à l’API Google Maps. Nous offrons quelque chose de différent : un accès libre et ouvert aux données cartographiques brutes. Cela permet aux développeurs de débrider leur créativité et d’innover un maximum, en allant beaucoup plus loin qu’une simple intégration d’une carte dans un site web. Cerise sur le gâteau : plus on utilise OSM sur des sites web, plus les cartes seront vues des utilisateurs et plus les contributeurs à ce travail de cartographie collaborative seront nombreux ; au final, la carte, créée par la communauté, devient de plus en plus précise.

Utiliser OpenStreetMap, c’est défendre et promouvoir ce projet et ainsi nous aider dans notre mission bénévole : créer la carte du monde la plus ouverte et la plus riche qui soit.

switch2osm.org

Notes

[1] Pour rappel notre article Framablog : Avez-vous le réflexe OpenStreetMap ? et notre tag dédié.

[2] Nous envisageons de traduire ce site en français.

Chapitre I — Où notre héros prend le RER C sans se tromper, mange un bon gâteau et rédige comme un coucou suisse

lundi 4 novembre 2013 à 17:28

Le Pouhiou est un animal social. Il n’a nul besoin de tour d’ivoire pour s’isoler du bruit du monde et rédiger son hœuvre définitive, car ses élucubrations de Toulouzinzin se nourrissent de sa vie même. Le lecteur superficiel s’en étonnera, tant l’imaginaire des Noénautes semble débridé (non, je n’utiliserai pas déjanté, finissons-en une fois pour toutes avec cet adjectif galvaudé). Mais lisez plutôt entre les lignes de ce premier épisode, et voyez comment Pouhiou embraye, entre les nouveaux amis qui l’accueillent et les amis imaginaires qu’il accueille dans son WIP.

J’irai écrire chez vous épisode 1 : Paris (1-4 novembre)

Les trois premiers jours de mon NaNoWriMo s’achèvent. Mon premier séjour parisien aussi : ce soir, direction Rouen. Retours sur les premiers pas de cette aventure !

J’ai écrit chez Pierre & Steven

Pierre & Steven sont un couple de lecteurs. Un jour, sur mon google +, un jeune homme vient chatter avec moi et me poser quelques questions. Sur l’écriture, comment est-ce que je réussis à sortir un épisode par jour pendant 4 mois. Sur la construction, les personnages… Tant et si bien que je me demande s’il ne s’agit pas d’un journaliste. Mais non, Pierre écrit, et il est en train de lire #Smartarded. Parce que Steven, depuis qu’il a découvert ce roman sur tetu.com, est fan.

On s’est rencontrés, tous les trois, lors de la dédicace suivante, dans la librairie de Bookynette. On a bu un coup, même si Steven était intimidé. Mais bon : dès que tu me chopes en train de me curer le nez, tu peux plus trop entretenir l’image sacralisée de l’auteur… Ça tombe bien, je préfère les connaître comme amis que comme fans. Et donc, pour ce premier arrêt, j’ai découvert leur chez-eux.

Retenu de longues heures par les sbires de la NSA, Pouhiou n’en mène pas large, car il doit s’expliquer sur son plan secret de domination du monde habilement dissimulé dans son calendrier nanowrimo.

Écrire et faire la fête.

Après la journée Domaine Public à l’Assemblée Nationale, j’ai pris le RER C. Sans me tromper #AchievementUnlocked. Direction Ivry, pour poser mon gros sac à dos chez ce couple qu’on rêve tous de vivre. Chez eux, il y a du thé japonais (ils adorent cette culture et parlent mieux que moi cette langue que j’avais pourtant étudiée… dans une autre vie !). Il y a des mangas, des DVD, des goodies, du Doctor Who… Bref : le paradis d’une Madame Marquet ! Ils m’ont accueilli lors d’un week-end particulier. Après un vendredi soir où ils m’ont invité à une soirée Halloween inoubliable, nous avons fêté l’anniversaire de Pierre samedi soir. Un anniversaire avec un somptueux gâteau TARDIS et l’annonce de leur récent PACS (félicitations les amours !)… gâteau tardis

J’avais donc les journées pour écrire mon NaNoWriMo… et les soirées pour rencontrer des gens, discuter, voire offrir quelques marque-pages et livres !

Retrouver les NoéNautes

Sérieux, le 31 au soir je faisais pas mon fier. Ni le 1er au matin. Je n’avais pas peur de ne pas avoir d’intrigue… Comme ils disent sur le forum du NaNoWriMo : No plot, no problem. Je n’avais pas peur de mon manque de recherches. Et pourtant je devrais : ce roman va m’en demander bien plus que tout ce que j’ai pu écrire auparavant… Mais cette fois-ci je peux survoler les faits, juste pour m’inspirer ; puis faire du fact-checking une fois le roman achevé. Donc même pas peur.

J’avais peur que mes amis imaginaires ne soient pas au rendez-vous.

Cela fait plus de 9 mois que je n’ai pas écrit les NoéNautes. Trois mois de crowdfunding. Six mois de boulotage. Sans compter les projets annexes (dont un secret bien dissimulé), les chroniques sur le sexe dans une radio associative toulousaine, (promis d’ici Noël je les uploade sur ma chaîne YouTube), les conférences et ateliers d’écriture… 9 mois que j’ai délaissé mes personnages. Or là, j’arrive avec une histoire et une construction qui veulent bousculer tous les codes établis…

Le NaNoWriMo : une vraie découverte.

Alors me voilà devant mon clavier. J’entame un incipit, sur une des phrases qui m’ont été données lors de mon défi du nouvel an. Je me lance dans ce premier chapitre, pas très bien assuré. Aglaé a changé, madame Marquet est toujours en verve… Mais les mots prennent le temps de se choisir. Je relis des passages de MonOrchide. Fais des mind map sur les personnages, les chapitres, les effets de style du nouvelleau narrateurice (#ZéroSpoiler). Et sans calculer, j’écris juste ce qu’il faut. Je pensais qu’une fois lancé, j’exploserais le scores. Je me disais que je ferais bien plus de 1667 mots par jour. Mais non : je suis aussi régulier qu’un coucou suisse. Sans calculer mon coup, j’écris chaque jour juste ce qu’il faut. Des scènes dont je ne me croyais pas capable. Des essais stylistiques aussi amusants que les féminins/masculins de Cassandre (dans #MonOrchide). Si la mayonnaise prend, on devrait avoir, mine de rien, un opus intéressant qui donnera du corps à tout le cycle !

Pouhiou on zi internetz

J’en ai l’habitude : on parle plus de mes expériences autour des romans (la licence CC0, le crowdfunding pour rendre gratuits des livres papiers, le NaNoWriMo en sac à dos…) que des livres en eux-même. Cela ne me dérange pas. Parce que ces expérimentations sont militantes : un moyen de montrer qu’explorer de nouvelles voies c’est amusant… Et aussi que les NoéNautes trouvent leur public. Et que ce public me retrouve en ligne. J’en profite néanmoins pour faire un gros poutou à Deidre, qui en plus d’avoir chroniqué #Smartarded puis #MonOrchide, a relayé sur son blog mon dernier grain de folie. Je croyais que j’allais me déconnecter durant ce mois de novembre : c’est tout le contraire. Je réponds à plein de questions, d’emails. Je discute avec des ami-e-s qui aussi se sont lancé-e-s dans un NaNoWriMo. Je suis les avancées de Ploum que j’ai hâte de lire… L’avantage quand tu écris au vu et au su de tous, c’est que tu peux pas te sentir seul. Du coup j’ai plein de monde dans mon sac à dos.

pouhiou avec son sac à dos

Prochaine étape : Rouen !

On en reparle dans 3 jours.

— Pouhiou.

PS : Notez que vous pouvez suivre l’aventure depuis http://noenaute.fr (mon flattr y est), http://framablog.org et même depuis http://actualitte.com ! Je rappelle que Framasoft a besoin de soutiens et dons pour continuer à soutenir de libres dingueries comme les miennes.

Pouhiou dans les starting-blocks

samedi 2 novembre 2013 à 17:28

…en fait il est déjà parti !

Diable d’hemme ! À peine a-t-il annoncé qu’il partait que Pouhiou est déjà plus loin et que voici sa toute première étape, un genre de contre-la-montre de son Tour de France (en roue libre naturellement). En guise d’EPO, des feuilles de thé, en guise de préparation, un petit tour de chauffe à l’Assemblée Nationale et maintenant, en avant ! Il va tricoter du texte sur sa bécane par-ci par-là, avec des supporters hôtes à chaque étape, un sprint quotidien pour tenir la cadence, et des billets au fil du vent de la course !

J’irai écrire chez vous — épisode 0 : Préparatifs.

Le thé est chaud. Un thé vert importé du Japon par mes premiers accueillants. C’est le matin du 1er novembre, le premier jour du NaNoWriMo. Je devrais écrire… mais je m’accorde une dernière raison de procrastiner : il faut que je raconte ces derniers jours !

Tout le monde en parle (ou presque…)

L’appel pour ce “J’irai écrire chez vous” a résonné de partout. Sur le Framablog déjà, grâce au soutien indéfectible de Framasoft, pour qui je suis fier de battre la campagne. Et voilà qu’ActuaLitté rejoint la partie. Juste après la parution de l’article sur le Framablog, je leur fais un tweet. Parce que je sais qu’ils ont un regard attentionné sur les écrivains aux projets doux et dingues (oui, je parle bien du Projet Bradbury où Neil Jomunsi nous explique que dans “piratage” il y a “partage”).

Moins d’un quart d’heure après ce tweet, je reçois un coup de fil enthousiaste de Nicolas Gary. Qui aime le projet. Va reprendre l’article appelant à m’héberger. On parle de Neil, d’Amanda Palmer. On se met d’accord pour faire passer mon journal de bord de l’aventure (donc à suivre sur noenaute.fr, framablog.org et actualitte.com : ça c’est du collaboratif !!!). On se dit que si on arrive à ça avec zéro préméditation, qu’est-ce qu’on pourrait parvenir à faire en préparant notre coup à l’avance… #ASuivre.

Tout le monde l’entend (ou pas loin)

Je dois dire que j’hallucine de voir tant de générosités et de propositions. En quelques jours, le Framadate s’est rempli d’hébergeurs volontaires des quatre coins de France, voire de Suisse et d’Espagne ! Je peux pas faire un petit mot à tout-e-s celles et ceux chez qui je n’irai pas écrire (cette fois…?) sinon je ne parviendrai jamais à me lancer dans ce roman. Mais merci à tou-te-s de démontrer (une fois de plus) qu’un rapport de confiance et d’échange fonctionne et peut remplacer un rapport commercial de méfiance.

Il a bien fallu choisir. Dans les critères se sont ajoutées des dates-clés (Lyon du 25 au 28 pour y animer un atelier d’écriture collaboratif ouvert à vous, et Nice du 28 au 30 pour les Journées Méditerranéennes du Logiciel Libre. Cela, c’est en plus du Capitole du Libre les 23 et 24 novembre à Toulouse, où j’animerai un atelier d’écriture et une conférence.

J’ai tenté de choisir en fonction des trajets (histoire que ça me prenne pas trop de temps et que ça me coûte pas ultra-cher en trains et co-voiturages) ce qui donnera :


Pouhiou prend son bâton de pèlerin, image de odysseuslibre

Tout le monde aime le Domaine Public (ou peu s’en faut)

Donc mercredi dernier, train Toulouse Paris. Avec des rencontres et des discussions incroyables dans mon wagon : on a juste changé le monde (ne serait-ce que dans nos crânes). J’ai pris le train avant-hier car hier, j’étais à l’Assemblée Nationale. Lionel Maurel (Calimaq) et SavoirsCom1 y avaient organisé (sur l’invitation d’Isabelle Attard) une journée d’étude sur le Domaine Public. Et on est (trop) peu d’auteurs vivant dans le Domaine Public, donc on me fait témoigner.

C’est marrant de voir comme on ne considère que l’auteur qui prend des poses de bronze mal coulé. L’auteur qui souffre et pleure quand des vilains le pressurent et trahissent son œuvre, son sang. L’auteur génie spolié par ces outrecuidants qui en le diffusant et le partageant l’empêcheront d’écrire sa prochaine livre de chair. Pour paraphraser le collègue Piérick : ne me traitez pas d’auteur, ou je vous traiterai de public !


À l’ombre du piédestal, au pied de la statue du Grand Auteur, il y a un bac à sable qui s’appelle Domaine Public. Où chaque œuvre est une pâte à modeler de nouvelles créations, de nouvelles œuvres. On est plein de créateurices à vouloir jouer là. On veut juste un peu de soleil, et protéger le bac des chiens qui viennent… marquer un territoire. Hier de nombreuses personnes l’ont compris, et j’espère que cette journée portera ses fruits légaux.


Tout le monde a peur (non : surtout moi, en fait !)

Le livre III du cycle des NoéNautes. 50 000 mots minimum en moins d’un mois. Ces derniers jours, dès que j’y songeais, j’avais la fourbe phrase « mais que diable allait-il faire dans cette galère ? » qui me venait en tête. Je suis excité et effrayé. Je veux retrouver mes amis imaginaires, les NoéNautes, mais je ne sais combien ils auront changé, ni si elles seront fidèles au rendez-vous.
J’ai préparé mes chapitres. Comme pour les autres livres : 8 hexagrammes du Yi King interprétés. Huit situations de cet « oracle de sagesse » chinois qu’il va falloir traduire en une trame narrative. Ajouter les 3 personnages des lecteurs qui ont choisi cette récompense dans le Crowdfunding #MonOrchide. Et toutes ces intuitions sur les formes que va prendre ce nouvel opus…
Quand je vois Ploum, l’auteur passionnant et passionné a qui j’ai piqué l’idée de faire le NaNoWriMo, qui est à fond sur son roman (si tu le soutiens tu reçois des nouvelles régulières de ses avancées : il y en a déjà !!!). Je suis jaloux. Moi je suis encore dans cette crainte excitée de celui qui va sauter à l’élastique… Allez, je prends une grande respiration, et on se retrouve en bas ?

À dans 3 jours… si tout va bien !

— Pouhiou.

PS : Notez que vous pouvez suivre l’aventure depuis http://noenaute.fr (même que vous pouvez y télécharger les romans et/ou participer aux frais de transport grâce aux boutons flattr et paypal dans les articles), http://framablog.org et même depuis http://actualitte.com ! Je rappelle que Framasoft a besoin de soutiens et dons pour continuer à soutenir des dingueries comme les miennes http://soutenir.framasoft.org.

Geektionnerd : Snowden en Russie

samedi 2 novembre 2013 à 09:58

Geektionnerd - Simon Gee Giraudot - CC by-sa

Geektionnerd - Simon Gee Giraudot - CC by-sa

Source :

Crédit : Simon Gee Giraudot (Creative Commons By-Sa)