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Le transport parfait ?

lundi 8 septembre 2014 à 12:58
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“Madame la ministre, l’industrie des voitures intelligentes est actuellement l’une des plus grosses pourvoyeuses d’emplois. Dans un contexte où le chômage atteint les 50%, il serait déraisonnable de…

— Je sais très bien tout cela, Monsieur Nisoya. J’ai les chiffres sous les yeux. Tenez-vous en aux arguments concernant la concurrence déloyale.”

Mon voisin me donne un coup de coude et me chuchote à l’oreille :
— Le type qui vient de parler, c’est Nisoya. Le Nisoya de l’Automotive Corp. Il est venu exprès du Japon. Le mec à sa droite c’est Van Pientje, le directeur des chemins de fer européens. Tout au bout, c’est McKenzie, la CEO de la Compagnie.

Je le regarde d’un air étonné. Mais pour qui se prend-il ? Si je suis à l’audience de la Commission Européenne pour l’affaire InstantMoves, c’est que je ne suis pas le dernier des websurfeurs. Encore un de ces blogueurs qui a l’impression d’avoir la science infuse car il podcaste en direct depuis ses lunettes vers une chaîne à un million d’abonnés. Van Pientje vient justement de prendre la parole. Une goutte de sueur brille un instant avant de se glisser dans le col trop serré de sa chemise griffée et probablement hors de prix.
— L’industrie des chemins de fer constitue la colonne vertébrale économique de notre industrie avec une efficacité et une sécurité démontrée depuis plusieurs siècles. En cassant les prix, InstantMoves risque de créer une attente disproportionnée et dangereuse. Cette concurrence est non seulement déloyale, elle est malhonnête. Je pense qu’il en est de même pour le transport aérien.

Il se tourne vers une dame au regard sévère. C’est la célèbre McKenzie, en chair et en os. Ayant gravit un à un les échelons de l’industrie aéronautique, elle a été à la base de la fusion de Sky Team avec Star Alliance, devenant de facto la directrice de la seule et unique compagnie aérienne mondiale, désormais appelée “La Compagnie”. Le site Klout l’a classée comme la femme la plus influente du monde et la onzième personnalité d’un classement décidément encore trop masculin.

— Dans l’aérien, annonce-t-elle de sa voix grave et rocailleuse, nous avons travaillé durant des décennies pour améliorer la sécurité. Nous avons découvert que la moitié des incidents étaient d’origine humaine. C’est la raison pour laquelle nous avons remplacé les pilotes par des algorithmes sophistiqués et que toutes les maintenances au sol se font à présent sous la supervision de contrôleurs robotisés. Ce résultat est le fruit de plus d’un siècle de progrès et, malheureusement, d’accidents et de morts. Aussi, je vous pose une question : combien de morts sommes-nous prêts à accepter pour tout recommencer à zéro afin qu’InstantMoves devienne aussi fiable que le transport par avion, par train ou par voiture intelligente ? Combien de morts, de famille détruites ? Je vous le demande !

C’en est trop. Leur hypocrisie me débecte. Tant pis pour la fin, j’en ai assez entendu. D’un geste du doigt sur l’écran de ma montre, j’indique que je veux rentrer à la maison. Le temps de sortir du bâtiment et je m’engouffre dans une voiture intelligente. J’étends les jambes et je ferme les yeux. L’écran de la voiture me propose de continuer le visionnage du film que j’ai commencé à regarder hier soir. Mais je n’ai pas le cœur au divertissement. Sérieusement, dans quel monde vivons-nous ?

Bon sang ! InstantMoves est une startup d’une trentaine de personnes. Ils ont réussi à mettre au point la téléportation ! La vraie, la véritable téléportation ! Encore mieux que dans StarTrek ! C’est incroyable, c’est génial, c’est bon marché ! Toute imprimante 3D digne de ce nom peut réaliser une base de téléportation en quelques heures. Ces types sont des génies, des bienfaiteurs. On devrait tous sauter de joie, leur décerner des médailles. Et au lieu de ça…

Merde quoi, la téléportation ! Le transport parfait !

 

Quels seront les véhicules du futur ? Comment se transforme la mobilité ? Pour aborder ce domaine passionnant, je vous invite à la conférence ResearchTalks du 14 octobre à Bruxelles. 6 courts exposés par 6 experts afin de s’imprégner du sujet. Inscrivez-vous, la participation est gratuite. Rejoignez également l’événement Facebook.

Photo par Fredrik Linge.

 

 

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Ce texte est publié par Lionel Dricot sous la licence CC-By BE.

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Printeurs 26

samedi 6 septembre 2014 à 14:36
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Ceci est le billet 26 sur 28 dans la série Printeurs

Le travailleur 689, devenu le gardien G89, s’est vu confier la mission d’embarquer avec le chargement afin de convaincre les commanditaires d’envoyer du ravitaillement. Aucun garde ni contre-maître ne souhaitant l’accompagner jusqu’au vaisseau, il a pénétré seul dans le sas.

 

Respirer ! Je dois respirer ! J’ai le souffle coupé comme lorsque je reçois des coups de pieds dans le ventre. Malgré mes paupières fermées, mes yeux scintillent et restent éblouis. Que se passe-t-il ? De quel incroyable mystère suis-je le témoin ? À ma gauche, le vaisseau de transport, tel que je l’imaginais. Des bras robotisés sont en train de le remplir de caissons. Ils contiennent certainement la marchandise que nous produisons. Sur ma droite, je m’appuie sur la paroi lisse et métallique qui prolonge le sas dont je viens de m’extirper. À travers les gants de ma combinaison, la solidité inébranlable me rassure.

Mais devant ! Devant !

Est-ce pour cette raison que les contre-maîtres ont peur du couloir ? Les arguties politiques afin de ne pas envoyer l’un d’entre eux n’étaient-elles que de simples excuses pour éviter d’être confronté à ce qui se dresse devant moi ? L’horreur, la joie ultime. La peur et le soulagement. L’infini. Le néant.

Je titube tout en tentant de m’approcher du vaisseau. La mission ! Je dois me concentrer sur la mission ! Mais cet infini, ce gigantesque univers peuplé d’une scintillante noirceur m’aspire, m’attire. J’ai peur. Je n’ai plus peur. Une onde traverse mon corps, un sentiment inconnu fait frissonner mes membres. Des images inconnues me traversent l’esprit, des souvenirs, des sensations. Je suis encore un enfant et 612, le vieux, raconte des histoires. Je n’en comprends pas un traître mot. Je ne sais pas de quoi il parle. Mais la base de ma nuque se détend, frémit. Mes yeux se plissent, les coins de ma bouche sont irrémédiablement attirés vers le haut. L’air qui sort de mes poumons me semble plus chaud, plus doux, enrobant, envoûtant.

Le vieux ! Il savait ! Il tentait de nous préparer. Il se tient à présent devant le vaisseau et me fait signe d’avancer d’un geste apaisant. Mais pourquoi me montre-t-il l’infini en souriant ? Pourquoi son doigt est-il dressé vers le vide angoissant ? Je ne comprends pas. Les images du passé et du présent s’entrechoquent.

Je tombe à genoux. Un mot du vieux me revient à l’esprit. Un mot bizarre, incompréhensible. Beau !
— C’est… c’est beau, articulé-je en rampant vers le vaisseau.
Le vieux me regarde. Il continue à parler mais aucun son ne me parvient. Ses lèvres s’agitent dans le silence absolu du vide. Il s’arrête et se tient immobile. Et puis, soudain, sa voix surgit de l’éther, résonnant à travers mes souvenirs, se mélangeant au bruit des machines et de l’usine, décor sonore immuable et inévitable de mon enfance.
— Nous ne sommes qu’une poussière dans un infini. Nous volons à travers l’espace sur une simple pierre. Cet espace est le plus beau spectacle qu’il ne m’aie jamais été donné l’occasion de contempler.
— 612, pourrons-nous aussi voir un jour ce fameux espace ?
— G89 ! G89 ! Je crois que nous avons perdu G89 !
— Oui, vous pourrez un jour le voir ! L’un d’entre vous vous libérera et vous ouvrira les portes de l’espace.
— G89 ! Je vous avais bien dit que c’était une mauvaise idée d’utiliser un ancien travailleur. Ils ne sont pas mentalement aptes.
— Mais, 612, cet espace infini, il doit être très effrayant, non ?
— Oui. Et beau à la fois. La liberté n’est belle et désirable que parce qu’elle est terrifiante.
— G89 !

En titubant, je m’appuie sur le vaisseau pour me relever. Dans le casque de mon scaphandre, mes oreilles grésillent.
— G89 ! Bon, il va falloir désigner l’un d’entre-nous !
— …
— G89 !
— Ou… oui, balbutié-je. Je… je suis arrivé au vaisseau.

À l’autre bout de la communication, un silence s’est installé. La voix reprend, incertaine, hésitant entre le soulagement et l’inquiétude.
— Vous… Tu es arrivé au vaisseau ?
— Ou… oui chef !
— Je… C’est bien G89 ! Maintenant embarque dans le compartiment de voyage.
— Il va étouffer ! Tout un voyage dans un espace aussi exigu !
— Très chère, pour un ancien travailleur, cet espace représente un luxe inimaginable. Ne vous inquiétez donc pas pour lui !
— Tu es installé G89 ?

À travers les tremblements de leurs voix, j’ai reconnu les accents familiers et encourageant de la peur. Ma chère et indispensable peur, mon guide, mon compagnon. J’ai senti la volonté et l’adrénaline affluer dans mes muscles. D’un pas assuré, j’ai franchi les derniers mètres qui me séparent de l’ouverture dans la coque du vaisseau. Grâce à un effort de volonté suprême, j’ai réussi à détacher mes yeux de l’espace et de l’infini. Le vieux a arrêté de sourire. Il a ébauché un geste dans ma direction mais je l’ai ignoré. Je ne l’ai même pas bousculé, je me suis contenté de continuer mon chemin, de nier son existence. Un vent de panique a soufflé dans son regard. Sa main s’est tendue. J’ai continué et il a disparu de ma conscience.

Suivant les instructions, j’ai refermé la porte du vaisseau derrière moi. Après m’être glissé avec difficulté dans l’étroit compartiment, je me suis sanglé contre une paroi. J’ai à peine assez d’espace pour respirer. Sans même tendre le bras, je peux toucher le hublot de verre qui s’ouvre devant mes yeux et qui plonge à travers l’espace. L’espace !
— Tu es sanglé G89 ?
— Oui chef !
— N’oublie pas ta mission ! Tu dois convaincre les commanditaires d’envoyer du ravitaillement. Il y va de leur propre intérêt !
— Oui chef !

Sans avertissement, un choc violent m’enfonce dans la paroi. Un grondement sourd agite la structure du vaisseau. Je suis parti ! Les moteurs me propulsent à travers l’espace. Une force d’attraction me fait glisser vers la gauche. Tournant la tête, je constate que le vaisseau est en train d’effectuer un demi-tour. En me contorsionnant, j’arrive à apercevoir sous mes pieds un informe et gigantesque caillou grisâtre. L’usine. Mon monde. Mon univers. Et encore, pensé-je, je n’ai jamais vécu que dans une toute petite partie. Cette grosse pierre contient des dizaines d’usines, chacune contrôlée par son propre contre-maître. Le vieux appelait l’ensemble “l’astéroïde”. L’astéroïde vient de disparaître sous moi et j’ai l’intime conviction que jamais je ne le reverrai.

Une boule brillante m’éblouit un instant. Après quelques secondes, je distingue du blanc, du bleu et du jaune se découpant sur sa surface. La voix du vieux me parvint, affaiblie.
— La Terre est la plus belle planète. Les humains s’évertuent à la détruire et à la quitter. Mais dès qu’ils en sont éloignés, ils n’aspirent qu’à y revenir. La Terre est belle ! Belle !

Je me frappe la tête et les écouteurs du casque pour éteindre ce dernier fantôme qui me rattache à l’astéroïde, à l’usine. Je me sens mal. Cette boule bleue et blanche brillante… Non, je ne dois rien éprouver ! Je dois me concentrer sur mon super-pouvoir, oublier tout le reste !
— L’un d’entre vous verra la Terre. Il la sauvera. L’Élu !
Je me tappe violemment la tête contre la paroi.
— Ta gueule le vieux ! Ta gueule ! Ta gueule !

 

Photo par European Southern Observatory.

 

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Ce texte est publié par Lionel Dricot sous la licence CC-By BE.

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La nuit du halo

mercredi 3 septembre 2014 à 14:16
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D’une certaine manière, nous l’avons bien cherché. Nous sommes les seuls et uniques responsables de ce qui nous arrive. Nous avions confiance. Certes, nous savions que les erreurs et les actes de malveillance étaient toujours possibles et continueraient à exister. Mais n’ont-ils pas toujours fait partie de l’histoire de l’homme ?

En tant que technophile, j’étais moi-même un des plus chauds partisans du tout-au-numérique. Lorsque le gouvernement a définitivement aboli l’usage de documents papiers, j’ai applaudi des deux mains. Même les réactionnaires les plus conservateurs devaient bien admettre que les nouveaux smart papers procuraient la même facilité, la même simplicité tout en offrant une numérisation instantanée.

Le fait que chaque appareil, chaque paire de lunettes, chaque montre, chaque écran portatif enregistre en permanence le son, l’image, la position et les mouvements ? Je crois que c’était inéluctable. À quoi bon résister ? La lutte était perdue d’avance. L’histoire a prouvé que l’on n’inculque pas l’importance de la vie privée aux humains car ils n’en veulent pas. Ils sont exhibitionnistes ! Dès le début d’Internet, ils se mirent à poster des messages privés sur les murs publics Facebook. Ils choisirent volontairement d’installer Foursquare pour que le monde entier sache où ils étaient. Ils se sont battus pour remplir Instagram des photos de leur repas et Twitter de chaque pensée au petit coin.

Mais bon, tout cela c’était avant le halo. Peut-être que beaucoup regrettent, se disent que s’ils avaient su… Il est trop tard. Pourtant, on ne peut pas dire que nous n’avions pas prévu les conséquences. Mais ceux qui tentèrent de nous mettre en garde passèrent pour des prêcheurs, des prédicateurs un peu fous, des oiseaux de mauvaise augure.

Et puis il y a eu la nuit du halo. Inexplicable, soudain. Au début, nous avons tous cru à un piratage. Ou à une faille de sécurité exploitée massivement. Mais il a fallu se rendre à l’évidence. Le phénomène était général, planétaire : plus aucune information numérique n’était privée. On a parlé de rémanence du réseau, de sentience. La vérité est que personne ne comprend encore bien ce qui s’est passé cette nuit là. Et, au fond, cela a-t-il vraiment de l’importance ?

Il est désormais possible de retrouver n’importe quelle information, passée ou présente, ayant un jour transité par le réseau. En fait, il est probable que le halo existe depuis plusieurs mois voire plusieurs années. Mais ce n’est que lors de ce que nous avons appelé “la nuit du halo” qu’un hacker, qui avait observé le phénomène, publia un petit logiciel. Un moteur de recherche à la syntaxe incroyablement simple mais très puissant. Le logiciel étant open source, des versions successives virent le jour. Elles permettent de retrouver toutes les informations concernant un lieu, un endroit, une date précise, une personne ou un type de fichier. Vous voulez tout savoir concernant Untel dans la nuit du samedi à dimanche 21 février d’il y a 2 ans ? Voici toutes les vidéos de toutes les lunettes qui ont croisé sa route, y compris les siennes, toutes les caméras de sécurité, tous les drones, tous les textes qu’il a envoyé, les appels qu’il a reçu. Voici tous les documents qui étaient sur son téléphone à ce moment là. Le secret n’existe plus, c’est un fait.

Les stars, les personnes célèbres, les politiciens ont de suite vu leur vie mise à nu. Mais il n’a pas fallu longtemps avant que les conséquences se fassent sentir chez le commun des mortels. Des couples se sont brisés, des enquêtes furent clôturées prématurément, des affaires furent rompues et des bigots firent scandale au sein de leur propre paroisse. Dans les pays totalitaires, beaucoup d’opposants furent arrêtés et exécutés sommairement.

Puis, l’humanité a commencé à comprendre que l’entièreté de la population passait un temps non négligeable à dormir, déféquer, se masturber, se regarder nu et avoir des rapports sexuels. Et que regarder les autres réaliser ces activités banales n’était finalement pas si intéressant. Les tyrannies s’écroulèrent car tout le monde pouvait désormais surveiller le tyran. Les traitrises étaient irrémédiablement démasquées, impossibles. Et les dictateurs, les puissants ou les célébrités n’aspiraient plus qu’à regagner l’anonymat.

Il a fallu plusieurs millénaires, un progrès technologique hors du commun et un phénomène incompréhensible pour que les hommes acceptent que ce que nous faisons tous, sans exception, régulièrement au cours de notre vie n’a rien de honteux, rien de répréhensible.

La morale sur laquelle reposait notre société semble être détruite, rasée. Une partie de la population continue à vaquer à ses occupations machinalement, zombies fantomatiques sortant d’un mauvais cauchemar. Mais un ressort s’est cassé. L’économie ne s’est jamais portée aussi mal. Même ceux qui s’accouplaient de manière obscène dans les rues durant les premiers jours qui suivirent la nuit du halo se sont calmés. Au fond, la chaleur d’un matelas vaut bien le froid granuleux du macadam.

Quand je me promène en ville, j’ai parfois l’impression de me réveiller après une explosion nucléaire. Même si certains de mes concitoyens sourient. Ils n’ont que faire des apparences qui se sont définitivement révélées n’être que des paravents de papier. Ils sourient profondément, par delà la superficialité. Ils sont de plus en plus nombreux à sourire.

Parfois, au détour d’une discussion, je me remémore que j’avais soutenu cette numérisation à outrance. Que je n’avais rien dit face à cette invasion totale dans nos vies privées. Mon interlocuteur me réplique alors : “Si seulement on avait pu prévoir le halo !”

Je ne réponds rien. Mais en mon fort intérieur je sais très bien ce que je pense. Si c’était à refaire, si j’avais pu prévoir le halo, je ne changerais rien. Et je recommencerais.

 

Source photo.

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Les startupeurs, un nouveau webcomic

lundi 1 septembre 2014 à 14:53
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Ils ont un travail routinier. Ils ont l’impression de ne pas pouvoir laisser éclater leur talent. Ils ont découvert que la machine à café était en panne. Pour survivre, il ne leur reste qu’une solution :

Créer une startup !

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Bienvenue dans l’univers des Startupeurs, un nouveau webcomic imaginé par Roudou et votre serviteur. Alors que j’écrirai le scénario, Roudou, qui a déjà illustré le premier tome de Printeurs, s’occupera de donner formes et couleurs à nos intrépides wannabe entrepreneurs.

Leurs aventures, parfois entrecoupées d’illustrations indépendantes, seront hébergées sur BananaSlip.net grâce à l’accord de Banana, la première banane au monde à avoir fait du saut à l’élastique.

Car si Banana a engagé Roudou pour raconter ses aventures, elle accepte d’accueillir d’autres aventuriers. À la condition expresse de rester la star incontestée du site, bien entendu !

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BananaSlip, les Startupeurs et toutes les illustrations sont disponibles à prix libre et sur Flattr. Tout l’argent récolté sera utilisé par Roudou pour financer du matériel de dessin.

Bon, je vous laisse. C’est l’heure de la pause café. Bonne lecture !

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Contes et légendes

dimanche 31 août 2014 à 18:14
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Des ses voyages en d’étranges et lointaines contrées, le voyageur a ramené de mystérieuses histoires. Des récits qui se chuchotent autour d’un feu de camp, qui se partagent alors que les téléphones sont en mode avion et que les batteries de l’ordinateur portable sont à plat.

Des contes dont personne ne sait d’où ils viennent ni où ils vont. La seule certitude que nous avons c’est que, durant le bref instant où nous les racontons, ils existent, ils prennent corps.

Peut-être se nourrissent-ils de notre attention ?

Voici donc, compilées sous la plume du scribe, ces “Contes et légendes”, étranges histoires dont certaines sont entièrement inédites, d’autres s’étant déjà frayé un chemin dans les billets de ce blog. Bonne lecture !

Contes et légendes

Télécharger au format .epub – format .pdf

 

Ce mini-livre, comme son prix, est libre. Merci donc de le soutenir. Vous pouvez encourager la publication de ces mini-livres via une promesse de don sur Tipeee.

 

Photo par Alessandro Baffa.

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