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écologie, écologie, est-ce que j'ai une tête d'écologiste ?

samedi 22 décembre 2012 à 20:49
J'aimerai écrire un petit billet d'humeur. Justifié certes, mais purement subjectif.
Certains mots ont une terminologie propre, et qui est possède en conséquent un sens profond. Je conçois certes que les langues sont faites pour évoluer, mais certains mots ont une sémantiquement tellement particulière et explicite (issus notamment de deux termes grec ou latine accrochés ensemble) qu'il me semble illogique de vouloir lui donner un autre sens. Quand on parle de moteur thermique, on s'attend plus à un moteur fonctionnant à partir d'une combustion et non d'un modèle de couture pour chaussettes. Prenons un exemple au hasard (enfin, pas totalement) : l'écologie.
L'écologie est, selon wikipédia, et confirmé par mes divers cours touchant de près ou de loin ce domaine,
désigne le domaine de réflexion qui prend pour objet l'étude des interactions, et de leurs conséquences, entre individus (pris isolément et/ou en groupe constitué) et milieu biotique (NDLR: être vivant) et abiotique (NDLR: être non vivant) qui les entoure et dont ils font eux-mêmes partie ; les conséquences sont celles qui affectent le milieu, mais aussi, en retour, les individus eux-mêmes. . Bref, un domaine purement scientifique consistant à étudier les relations de la biocénose (les « acteurs », donc les plantes, les champignons, les micro-organismes, les animaux...) dans le biotope (le milieu de vie).
Jusqu’à là, on est d'accord ? Mais alors zut et triplement zut, que viennent faire les bobos (je veux par là désigner les personnes dit "branchés", ceux qui peuvent être considéré appartenant au groupe social bourgeois-bohème, ou, plus typiquement, désignant l'urbain de classe moyenne "branchée", et qui ont la particularité d'être un peu frimeur, avec le dernier aïe-phone à la mode) là dedans ?

Je m'explique.
Je suis d'accord pour inclure la prise de conscience sur les dégradations faites sur l'environnement (pollutions en toutes sortes, disparition d'espèces sur un territoire....), et sur les moyens de résoudre ce genre de problèmes en prenant compte les êtres humains, la dénonciation de la croissance illimitée. En effet, elle dégrade en partie l'environnement de par l'extraction des ressources (bois, minéraux....) mais aussi, par exemple, par le biais l'élevage intensif (par exemple, les cochons en Bretagne qui produisent du lisier, qui, épandu dans les champs, passe dans les nappes phréatiques et tombe dans la mer donnant de l'engrais aux algues, et étant bien nourris, pullulent et on connait tous ces résultats, et avons tous vu des images : des plages recouvertes d'algues vertes dégageant des gaz toxiques et on ne sais que faire de ces déchets) et de par la gestion des déchets (pensez aux décharges ou aux eaux non retraités), du dérèglement climatique qui modifie les milieux et forces les espèces à s'adapter ou a disparaitre etc. Que vient faire le mot écologie dans les magazines votant le dernier produit à la mode ou des ragots, mais qui ne parle pas de sciences ni d'écosystème, à part dans des reportages montrant des endroits luxuriants (et vantant les hôtels de luxes à proximité) ?

quel est le rapport avec l'écologie ? Des relations, des interactions entre différents acteurs ? Aucun. Pourquoi font-ils ça ? Pour surfer sur une mode (et sur l'actualité du dérèglement climatique, qui elle, est bien sérieuse et bien en rapport avec le sujet), celui de consommer des produits dit "naturel" (mais comment tout vient de la nature, de base, on sent bien entourloupe commerciale) en utilisant un maximum de mots-clés vendeurs, comme écologie, et équitable etc. Des mots vidés de sens. Des mots tellement usités par le public qu'ils ne veut plus rien dire, ou plutôt si, mais tout et n'importe quoi. De la même manière que geek ne désigne pour le commun des mortels qu'un adolescent ou un adulescent surfant sur Fessedebouc avec son aïe-pad tout en jouant à des jeux aux graphismes 3D de la mort qui tuent, ou hacker, qui désignait au départ une philosophie du bidouillage, de réappropriation des objets, et dont les journalistes ont réussi à rendre synonyme de pirate ou de voyou en informatique.
Tout ça pour dire que ce novlangue en puissance me fait de plus en plus peur, avec un magnifique vidage de sens aux mots et de sémantique. Si seulement sauver la planète était aussi simple que d'acheter un pull en poils pubiens de pangolin.
Qwerty

écologie, écologie, est-ce que j'ai une tête d'écologiste ?

samedi 22 décembre 2012 à 20:49
J'aimerai écrire un petit billet d'humeur. Justifié certes, mais purement subjectif.
Certains mots ont une terminologie propre, et qui est possède en conséquent un sens profond. Je conçois certes que les langues sont faites pour évoluer, mais certains mots ont une sémantiquement tellement particulière et explicite (issus notamment de deux termes grec ou latine accrochés ensemble) qu'il me semble illogique de vouloir lui donner un autre sens. Quand on parle de moteur thermique, on s'attend plus à un moteur fonctionnant à partir d'une combustion et non d'un modèle de couture pour chaussettes. Prenons un exemple au hasard (enfin, pas totalement) : l'écologie.
L'écologie est, selon wikipédia, et confirmé par mes divers cours touchant de près ou de loin ce domaine,
désigne le domaine de réflexion qui prend pour objet l'étude des interactions, et de leurs conséquences, entre individus (pris isolément et/ou en groupe constitué) et milieu biotique (NDLR: être vivant) et abiotique (NDLR: être non vivant) qui les entoure et dont ils font eux-mêmes partie ; les conséquences sont celles qui affectent le milieu, mais aussi, en retour, les individus eux-mêmes. . Bref, un domaine purement scientifique consistant à étudier les relations de la biocénose (les « acteurs », donc les plantes, les champignons, les micro-organismes, les animaux…) dans le biotope (le milieu de vie).
Jusqu’à là, on est d'accord ? Mais alors zut et triplement zut, que viennent faire les bobos (je veux par là désigner les personnes dit "branchés", ceux qui peuvent être considéré appartenant au groupe social bourgeois-bohème, ou, plus typiquement, désignant l'urbain de classe moyenne "branchée", et qui ont la particularité d'être un peu frimeur, avec le dernier aïe-phone à la mode) là dedans ?

Je m'explique.
Je suis d'accord pour inclure la prise de conscience sur les dégradations faites sur l'environnement (pollutions en toutes sortes, disparition d'espèces sur un territoire….), et sur les moyens de résoudre ce genre de problèmes en prenant compte les êtres humains, la dénonciation de la croissance illimitée. En effet, elle dégrade en partie l'environnement de par l'extraction des ressources (bois, minéraux….) mais aussi, par exemple, par le biais l'élevage intensif (par exemple, les cochons en Bretagne qui produisent du lisier, qui, épandu dans les champs, passe dans les nappes phréatiques et tombe dans la mer donnant de l'engrais aux algues, et étant bien nourris, pullulent et on connait tous ces résultats, et avons tous vu des images : des plages recouvertes d'algues vertes dégageant des gaz toxiques et on ne sais que faire de ces déchets) et de par la gestion des déchets (pensez aux décharges ou aux eaux non retraités), du dérèglement climatique qui modifie les milieux et forces les espèces à s'adapter ou a disparaitre etc. Que vient faire le mot écologie dans les magazines votant le dernier produit à la mode ou des ragots, mais qui ne parle pas de sciences ni d'écosystème, à part dans des reportages montrant des endroits luxuriants (et vantant les hôtels de luxes à proximité) ?

quel est le rapport avec l'écologie ? Des relations, des interactions entre différents acteurs ? Aucun. Pourquoi font-ils ça ? Pour surfer sur une mode (et sur l'actualité du dérèglement climatique, qui elle, est bien sérieuse et bien en rapport avec le sujet), celui de consommer des produits dit "naturel" (mais comment tout vient de la nature, de base, on sent bien entourloupe commerciale) en utilisant un maximum de mots-clés vendeurs, comme écologie, et équitable etc. Des mots vidés de sens. Des mots tellement usités par le public qu'ils ne veut plus rien dire, ou plutôt si, mais tout et n'importe quoi. De la même manière que geek ne désigne pour le commun des mortels qu'un adolescent ou un adulescent surfant sur Fessedebouc avec son aïe-pad tout en jouant à des jeux aux graphismes 3D de la mort qui tuent, ou hacker, qui désignait au départ une philosophie du bidouillage, de réappropriation des objets, et dont les journalistes ont réussi à rendre synonyme de pirate ou de voyou en informatique.
Tout ça pour dire que ce novlangue en puissance me fait de plus en plus peur, avec un magnifique vidage de sens aux mots et de sémantique. Si seulement sauver la planète était aussi simple que d'acheter un pull en poils pubiens de pangolin.
Qwerty

La véritable histoire des contes pour enfants

samedi 15 décembre 2012 à 07:45
De nombreux contes et chansons pour enfants nous paraissent bien naïfs à bien des égards. Et pourtant, si l'on prête plus d'attention, ils nous semble moins adaptés pour cette tranche d'âge, voire même immoraux !
Prenons l'exemple d'une chanson qu'on l'on a tous chanté : Nous n'irons plus aux bois. Le premier vers est Nous n'irons plus aux bois, les lauriers sont coupés. Ce vers fait référence aux branches de lauriers arborés au dessus des bordels qu'interdira Louis XIV !

Pour rester dans le domaine de la chanson, on peut aussi citer Il était un petit navire. Si vous regardez jusqu'au bout, on voit clairement que ça parle de cannibalisme, et à quelle sauce on va manger le marin !

[...]
Au bout de cinq à six semaines,
Les vivres vin-vin-vinrent à manquer
[...]
On tira à la courte paille,
Pour savoir qui-qui-qui serait mangé,
[...]
Le sort tomba sur le plus jeune,
[...]
On cherche alors à quelle sauce,
Le pauvre enfant-fant-fant sera mangé,
[...]
L'un voulait qu'on le mit à frire,
L'autre voulait-lait-lait le fricasser,
[….]


Mais de nombreuses histoires, avant leur retranscription par Perrault était tout aussi crues !
Prenons l'exemple du petit chaperon rouge, conte très connu. Le loup, à la fin, dévore l'enfant. Hors, le loup est la métaphore du père séducteur et du désir sexuel inavoué. Avec ces clés, on pourra donc aisément deviner que la fin ne se termine pas par un repas copieux du loup, mais bien par un inceste ! D'ailleurs, ce tabou est, selon Lévis-Strauss, commune à toutes les sociétés et donc universel.
Toujours de cet auteur, on peut citer La belle au bois dormant. Le prince ne réveille pas la princesse, mais la viole. Elle ne serait réveillée que par l'un des enfants qui tétera son doigt. Cette version apparaîtrait dans Le Soleil, la Lune et Thalie. On fini sur une touche relativement plus douce, avec les trois petits cochons. Le loup détruit les maisons des deux premiers (pailles et brindilles) en soufflant dessus et les mange. Le dernier cochon lui, met une marmite sous la cheminée et attend que le loup tombe dedans. Il le mangea en guise de repas.
Pensez-vous qu'il faudrait alors jeter aux oubliettes ces histoires?


Sources :

Qwerty

La véritable histoire des contes pour enfants

samedi 15 décembre 2012 à 07:45
De nombreux contes et chansons pour enfants nous paraissent bien naïfs à bien des égards. Et pourtant, si l'on prête plus d'attention, ils nous semble moins adaptés pour cette tranche d'âge, voire même immoraux !
Prenons l'exemple d'une chanson qu'on l'on a tous chanté : Nous n'irons plus aux bois. Le premier vers est Nous n'irons plus aux bois, les lauriers sont coupés. Ce vers fait référence aux branches de lauriers arborés au dessus des bordels qu'interdira Louis XIV !

Pour rester dans le domaine de la chanson, on peut aussi citer Il était un petit navire. Si vous regardez jusqu'au bout, on voit clairement que ça parle de cannibalisme, et à quelle sauce on va manger le marin !

[…]
Au bout de cinq à six semaines,
Les vivres vin-vin-vinrent à manquer
[…]
On tira à la courte paille,
Pour savoir qui-qui-qui serait mangé,
[…]
Le sort tomba sur le plus jeune,
[…]
On cherche alors à quelle sauce,
Le pauvre enfant-fant-fant sera mangé,
[…]
L'un voulait qu'on le mit à frire,
L'autre voulait-lait-lait le fricasser,
[….]


Mais de nombreuses histoires, avant leur retranscription par Perrault était tout aussi crues !
Prenons l'exemple du petit chaperon rouge, conte très connu. Le loup, à la fin, dévore l'enfant. Hors, le loup est la métaphore du père séducteur et du désir sexuel inavoué. Avec ces clés, on pourra donc aisément deviner que la fin ne se termine pas par un repas copieux du loup, mais bien par un inceste ! D'ailleurs, ce tabou est, selon Lévis-Strauss, commune à toutes les sociétés et donc universel.
Toujours de cet auteur, on peut citer La belle au bois dormant. Le prince ne réveille pas la princesse, mais la viole. Elle ne serait réveillée que par l'un des enfants qui tétera son doigt. Cette version apparaîtrait dans Le Soleil, la Lune et Thalie. On fini sur une touche relativement plus douce, avec les trois petits cochons. Le loup détruit les maisons des deux premiers (pailles et brindilles) en soufflant dessus et les mange. Le dernier cochon lui, met une marmite sous la cheminée et attend que le loup tombe dedans. Il le mangea en guise de repas.
Pensez-vous qu'il faudrait alors jeter aux oubliettes ces histoires?


Sources :

Qwerty

Avoir pour patrie le Monde et pour nation l'Humanité

vendredi 7 décembre 2012 à 08:45
A l'heure où le nationalisme gagne de plus en plus de pays, à l'heure où des guerres ravagent le monde pour des choses aussi futiles que le territoire (et dire qu'ils se battent pour leur propre tombe) ou la différence entre deux groupes d'individus, ou pour de l'argent (les trafics de drogue, les exploitations d'un territoire par un pays étranger), à l'heure où graves problèmes économiques accaparent les médias, à l'heure de la montée en puissance du totalitarisme, à l'heure où le terrorisme fait rage, espérons que le rêve de Victor Hugo se réalisera un jour.
Un jour, espérons-le, le globe sera civilisé. Tous les points de la demeure humaine seront éclairés, et alors sera accompli le magnifique rêve de l'intelligence : avoir pour patrie le Monde et pour nation l'Humanité.
Ne soyons plus anglais ni français ni allemands. Soyons européens. Ne soyons plus européens, soyons hommes. - Soyons l'humanité. Il nous reste à abdiquer un dernier égoïsme : la patrie.
(Victor Hugo)
Qwerty