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La décadence de l'empire à la pomme

samedi 19 mai 2012 à 11:22
C'est peut être le temps qui change, les mentalités. Mais je trouve que, de plus en plus, les entreprises nous prennent pour des idiots, voire pire, des produits.
Je vais prendre l'exemple d'Apple, pour ce qu'elle était avant, et ce qu'elle est devenue. J'aurais pu prendre n'importe quelle autre marque, mais on peut dire qu'Apple est un cas d'école.

Je ne sais pas si vous en souvenez, car je vais parler d'un temps que les moins de 35 ans ne peuvent pas connaître (remarque, je ne l'ai donc pas connu non plus).
A cette époque, Apple lançait l'Apple II. Et à l'époque, il fournissait les plans des circuits électroniques. Bien sûr, ce fut le début de l'entreprise, qui avait plutôt une image de bidouilleurs qui lançait leurs propres produits.
Mais cet âge d'or ne dura pas longtemps.
Pouvez vous maintenant ouvrir votre propre iPhone pour le réparer ? Non, tout d'abord parce qu'ils utilisent des vis non standard, et ensuite ça ferait sauter votre garantie. De même, installer un autre système d'exploitation est une opération impossible. Si on ne peux plus modifier un objet, alors il n'est plus à vous. Et en plus, comme vous ne pouvez pas le désosser, vous ne pouvez pas voir comment ça marche. Pas top niveau auto-apprentissage.
De plus, via leur système d'applications, limité à leur éco-système, force à utiliser tous leurs produits. Il faut un iMac pour faire des applications iPhone, certains logiciels sont interdits d'installation (comme VLC sur leurs iPad et iPhone). Vous n'avez donc plus le choix d'utiliser ce que vous voulez. Vous êtes enfermé dans une prison dorée.
Je vais être court sur un autre point du problème, qui est l'espionnage. On a retrouvé, il y a quelques temps déjà, des coordonnées GPS envoyées à la société-mère.
Maintenant que j'ai bien démontré d'un point de vu technologie qu'Apple n'était pas un bon samaritain, nous allons voir le coté humaniste du problème.
Apple fait assembler ses produits en Chine. Comme de nombreuses multinationales. Mais ce qui est révoltant, vu les marges que se fait Apple, est qu'ils pourraient garantir de meilleures conditions de travail tout en conservant leur extrême compétitivité ainsi que leur rentabilité. L'usine Apple est à Shenzhen, ancien village au bord de la rivière et qui est devenu une cité de treize millions d'habitants. Selon ce document, l'entreprise Foxconn emploierait des enfants de 13 ans, travaillant pendant quatorze à seize heures par jour dans des conditions durs (généralement debout). Ils sont surveillés par caméra pour qu'ils "gardent la cadence". Les syndicats sont interdits en Chine. Ils utilisent L'Hexane, un produit neurotoxique. Tout ça pour moins d'un dollar par heure (source). C'est une forme d'esclavage.

Un produit Apple sort tous les 6 mois et ne font pas de réel changement. Or, les personnes se jettent dessus, jetant l'ancien modèle qui marchait très bien. Et comme le recyclage de ces appareils qui contiennent des produits nocifs et des métaux lourds rares n'est pas assez bien promu, les consommateurs ne se préoccupent pas de cela et ils finissent soit dans une déchèterie, soit en Afrique, où le produit est désossé et enterré, causant une pollution du sol. Je vous conseille de voir l'émission prêt à jeter d'ARTE.

En conclusion, nous pouvons dire qu'il faut un changement de mentalité sur plusieurs points : Ils faut que l'utilisateur aie un contrôle total sur son produit, qu'il soit considéré comme un individu digne, et que de bonnes conditions de travail soient données aux ouvriers, et enfin qu'on se dirige vers des produits qui respectent l'environnement par leur durée de vie et par leur composition.
Qwerty

La décadence de l'empire à la pomme

samedi 19 mai 2012 à 11:22
C'est peut être le temps qui change, les mentalités. Mais je trouve que, de plus en plus, les entreprises nous prennent pour des idiots, voire pire, des produits.
Je vais prendre l'exemple d'Apple, pour ce qu'elle était avant, et ce qu'elle est devenue. J'aurais pu prendre n'importe quelle autre marque, mais on peut dire qu'Apple est un cas d'école.

Je ne sais pas si vous en souvenez, car je vais parler d'un temps que les moins de 35 ans ne peuvent pas connaître (remarque, je ne l'ai donc pas connu non plus).
A cette époque, Apple lançait l'Apple II. Et à l'époque, il fournissait les plans des circuits électroniques. Bien sûr, ce fut le début de l'entreprise, qui avait plutôt une image de bidouilleurs qui lançait leurs propres produits.
Mais cet âge d'or ne dura pas longtemps.
Pouvez vous maintenant ouvrir votre propre iPhone pour le réparer ? Non, tout d'abord parce qu'ils utilisent des vis non standard, et ensuite ça ferait sauter votre garantie. De même, installer un autre système d'exploitation est une opération impossible. Si on ne peux plus modifier un objet, alors il n'est plus à vous. Et en plus, comme vous ne pouvez pas le désosser, vous ne pouvez pas voir comment ça marche. Pas top niveau auto-apprentissage.
De plus, via leur système d'applications, limité à leur éco-système, force à utiliser tous leurs produits. Il faut un iMac pour faire des applications iPhone, certains logiciels sont interdits d'installation (comme VLC sur leurs iPad et iPhone). Vous n'avez donc plus le choix d'utiliser ce que vous voulez. Vous êtes enfermé dans une prison dorée.
Je vais être court sur un autre point du problème, qui est l'espionnage. On a retrouvé, il y a quelques temps déjà, des coordonnées GPS envoyées à la société-mère.
Maintenant que j'ai bien démontré d'un point de vu technologie qu'Apple n'était pas un bon samaritain, nous allons voir le coté humaniste du problème.
Apple fait assembler ses produits en Chine. Comme de nombreuses multinationales. Mais ce qui est révoltant, vu les marges que se fait Apple, est qu'ils pourraient garantir de meilleures conditions de travail tout en conservant leur extrême compétitivité ainsi que leur rentabilité. L'usine Apple est à Shenzhen, ancien village au bord de la rivière et qui est devenu une cité de treize millions d'habitants. Selon ce document, l'entreprise Foxconn emploierait des enfants de 13 ans, travaillant pendant quatorze à seize heures par jour dans des conditions durs (généralement debout). Ils sont surveillés par caméra pour qu'ils "gardent la cadence". Les syndicats sont interdits en Chine. Ils utilisent L'Hexane, un produit neurotoxique. Tout ça pour moins d'un dollar par heure (source). C'est une forme d'esclavage.

Un produit Apple sort tous les 6 mois et ne font pas de réel changement. Or, les personnes se jettent dessus, jetant l'ancien modèle qui marchait très bien. Et comme le recyclage de ces appareils qui contiennent des produits nocifs et des métaux lourds rares n'est pas assez bien promu, les consommateurs ne se préoccupent pas de cela et ils finissent soit dans une déchèterie, soit en Afrique, où le produit est désossé et enterré, causant une pollution du sol. Je vous conseille de voir l'émission prêt à jeter d'ARTE.

En conclusion, nous pouvons dire qu'il faut un changement de mentalité sur plusieurs points : Ils faut que l'utilisateur aie un contrôle total sur son produit, qu'il soit considéré comme un individu digne, et que de bonnes conditions de travail soient données aux ouvriers, et enfin qu'on se dirige vers des produits qui respectent l'environnement par leur durée de vie et par leur composition.
Qwerty

Vers une nouvelle économie ?

dimanche 13 mai 2012 à 12:57
On le voit tous les jours. Les politiciens, les sociologues, les philosophes, les journaux nous harcèlent. Notre système économique se casse la gueule. Mais alors, puisque le capitalisme nous a montré ses limites, quelle est la nouvelle solution ? Les brevets ne servent plus qu'a nous casser les pieds. (cf ACTA)
Votre solution, vous l'avez là, sous vos yeux. Et vous êtes même des contributeurs. Et tout le monde peut l'être. Oui, je parle bien de l'Open source, des logiciels libres et toutes ces choses génialissimes ! On a une idée, on la partage, et l'intelligence collective l'améliore, la modifie, en fait une autre idée !
Car comme le dit si bien Victor Hugo, Le livre, comme livre, appartient à l’auteur, mais comme pensée, il appartient - le mot n’est pas trop vaste - au genre humain. Toutes les intelligences y ont droit. Si l’un des deux droits, le droit de l’écrivain et le droit de l’esprit humain, devait être sacrifié, ce serait, certes, le droit de l’écrivain, car l’intérêt public est notre préoccupation unique, et tous, je le déclare, doivent passer avant nous.
Ce qui s'applique au livre s'applique aux idées.
La notion de brevet est obsolète.
Prenons l'exemple des logiciels libres. Tout le monde partage. Le même système peut être aussi appliqué pour les produits culturels.
Mais l'économie, n'est-ce pas aussi l'industrie ? l'agriculture ? Je suis peux être un peu utopique, ou peu même beaucoup, mais voici comment je vois le futur : A la fois global et local.
Un jour une personne A a une idée géniale. Il en parle à B. Qui en parle à C. L'idée fait le tour du monde. Le produit devient global. Maintenant, imaginons que chacun fabrique son produit dans sa région. C'est local. Mais où est donc l'intérêt ?
D'abord, ça fait vivre l'emploi local. Ensuite, les coûts de transport baissent de manière drastique. Et chaque produit sera "personnalisé", "influencé" par la culture locale. Prenons l'exemple d'un couteau : il sera un Opinel en Savoie, mais un MCUSTA au Japon. La forme sera différente, mais les deux seront des couteaux de poche.
Plusieurs projets existent : Arduino, l'impression 3D, les fab labs, et même des fab labs au niveau de l'individu.
Pour l'agriculture, autrefois, ils existait des bourses aux plantes, c'est à dire des échanges de graines permettant en quelque sorte un partage du produit, et des petits agriculteurs se mettaient en commun pour partager leur matériel et leur terrain. Alors imaginez avec Open source ecology, la puissance que ça aurait.
Bref, l'économie du futur ne sera plus basée sur la rareté, mais sur l'échange et l'ingéniosité des idées. Une sorte d'intelligence collective remplace l'individualisme économique.
Mais ça reste une idée.
Qwerty

Vers une nouvelle économie ?

dimanche 13 mai 2012 à 12:57
On le voit tous les jours. Les politiciens, les sociologues, les philosophes, les journaux nous harcèlent. Notre système économique se casse la gueule. Mais alors, puisque le capitalisme nous a montré ses limites, quelle est la nouvelle solution ? Les brevets ne servent plus qu'a nous casser les pieds. (cf ACTA)
Votre solution, vous l'avez là, sous vos yeux. Et vous êtes même des contributeurs. Et tout le monde peut l'être. Oui, je parle bien de l'Open source, des logiciels libres et toutes ces choses génialissimes ! On a une idée, on la partage, et l'intelligence collective l'améliore, la modifie, en fait une autre idée !
Car comme le dit si bien Victor Hugo, Le livre, comme livre, appartient à l’auteur, mais comme pensée, il appartient - le mot n’est pas trop vaste - au genre humain. Toutes les intelligences y ont droit. Si l’un des deux droits, le droit de l’écrivain et le droit de l’esprit humain, devait être sacrifié, ce serait, certes, le droit de l’écrivain, car l’intérêt public est notre préoccupation unique, et tous, je le déclare, doivent passer avant nous.
Ce qui s'applique au livre s'applique aux idées.
La notion de brevet est obsolète.
Prenons l'exemple des logiciels libres. Tout le monde partage. Le même système peut être aussi appliqué pour les produits culturels.
Mais l'économie, n'est-ce pas aussi l'industrie ? l'agriculture ? Je suis peux être un peu utopique, ou peu même beaucoup, mais voici comment je vois le futur : A la fois global et local.
Un jour une personne A a une idée géniale. Il en parle à B. Qui en parle à C. L'idée fait le tour du monde. Le produit devient global. Maintenant, imaginons que chacun fabrique son produit dans sa région. C'est local. Mais où est donc l'intérêt ?
D'abord, ça fait vivre l'emploi local. Ensuite, les coûts de transport baissent de manière drastique. Et chaque produit sera "personnalisé", "influencé" par la culture locale. Prenons l'exemple d'un couteau : il sera un Opinel en Savoie, mais un MCUSTA au Japon. La forme sera différente, mais les deux seront des couteaux de poche.
Plusieurs projets existent : Arduino, l'impression 3D, les fab labs, et même des fab labs au niveau de l'individu.
Pour l'agriculture, autrefois, ils existait des bourses aux plantes, c'est à dire des échanges de graines permettant en quelque sorte un partage du produit, et des petits agriculteurs se mettaient en commun pour partager leur matériel et leur terrain. Alors imaginez avec Open source ecology, la puissance que ça aurait.
Bref, l'économie du futur ne sera plus basée sur la rareté, mais sur l'échange et l'ingéniosité des idées. Une sorte d'intelligence collective remplace l'individualisme économique.
Mais ça reste une idée.
Qwerty

Facebook, je te quitte

mercredi 9 mai 2012 à 19:18
D'abord destiné aux amis Facebook, je vous propose de le partager avec vous !

Facebook est un merveilleux outil. Il permet de retrouver des amis perdus de vue, de la famille, qui habite parfois loin. Mais là, c'est trop. Facebook je te quitte. Marre de perdre du temps à lire un flux d'information ne me concernant pas. Marre d'être le produit de Facebook et d'être traité en produit vendu. Marre d'avoir une invasion dans la vie privée, où le moindre refus de demande d'amitié se transforme en mélodrame. Marre que Facebook détruise petit à petit les fondements d'Internet. Marre que Facebook soit le nouveau AOL. Marre d'être surveillé par un système orwellien. Même si on ne lui donne rien, il le prend. Je serai peux-être marginalisé, mais je quitte Facebook. Il y a d'autres solutions plus décentralisées, et plus libres, que ce site soumis au Patriot Act.
Certes Facebook répond à un besoin, celui de rester en contact, de communiquer, mais il n'est pas le seul. Il existe d'autres alternatives, plus libres, dans tout les sens du terme, et plus respectueuses de la vie privée. Bien sûr, il y a les emails (que je continue et continuerai toujours à utiliser), mais ce n'est pas la même chose.
Pour moi, le seul réseau qui vaut le coup, c'est un réseau décentralisé, libre, respectueux de ses utilisateurs et interopérable avec les autres (comme Internet, me direz-vous).
Peut-être que Facebook a révolutionné la communication, mais maintenant, prenons les fruits et améliorons-les. Ah, oui, Facebook n'a pas inventé le principe de réseau social, qui existait depuis la nuit des temps (ou du moins depuis que l'homme est social).
Ce qui me fais partir, c'est aussi tout le côté commercial qui tourne autour qui me donne envie de vomir.
Bref, Facebook je te quitte. Merci à tous les gens qui m'ont fait rire sur ce site.
Et non, comme je disais, ce n'est pas un suicide virtuel puis-ce qu' il y a les emails ! Celles et ceux qui veulent rester en contact avec moi, passez moi votre mail (le temps que l'on trouve une solution de rechange). Pour les autres, tant pis !
Allez, vous aussi, faites un petit clic (ou deux) pour vous libérez de cette prison dorée (https://www.facebook.com/help/delete_account)
Ce qui pourrait être sympa à faire, c'est que l'on supprime tous nos comptes le même jour. J'ai pensé le 18 mai, jour de l'entrée du site en bourse. Comme je l'ai dit plus haut, c'est nous leur fond de commerce. C'est grâce à nous qu'il gagne de l'argent. Sans nous, ils sont ruinés. Alors, quittons tous Facebook.
Mon raisonnement est simple. Selon Milgram, psychologue américain, il n'y a que six degrés de séparation entre deux personnes choisies aux hasard dans le globe. Avec les nouvelles technologies, c'est passé à 4, 74 (arrondissons à 5). Il suffirait donc que chacun convainque 64 amis, qui eux aussi convainquent 64 amis, pour arriver à 1 073 741 824 convaincus, soit bien plus que toute la population facebookienne. Et pour certains, ce n'est pas difficile, vu qu'ils ont plus de 1000 amis.
Allez, faites un petit effort, et on aura un Big Brother de moins !
Et pour finir, une phrase de Franklin : "Ceux qui sont prêts à abandonner une liberté fondamentale pour obtenir temporairement un peu de sécurité, ne méritent ni la liberté ni la sécurité.".