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Se révolter contre l’ordre établi est-il légitime ?

dimanche 23 mars 2014 à 15:10
J’ai décidé de ressortir ma dissertation de philosophie du bac blanc, alors qu’à ce moment précis, on vote pour les municipales.
De nous jours, de nombreux pays se sont révoltés contre l’ordre établi. On peut citer l’Égypte, la Libye, la Tunisie, l’Ukraine, le Venezuela, le Brésil, la Syrie… ainsi, alors que le monde s’embrase et que l’ordre ancien laisse esquisser un ordre nouveau, de se poser la question de savoir si la révolte contre l’ordre établi est justifiable. Dans quels cas la révolte est légitime et dans quel cas il est illégitime ?
Avant de se poser la question sur la légitimité de la chose, il faut bien comprendre les enjeux.
Un ordre établi peut-être considéré comme quelque chose tenant de la tradition, ce qui est communément admit. Il peut être de nature politique, comme un gouvernement, sociétale, culturelle… La révolte est ainsi une remise en cause d’un ordre établi, qui engendra la construction d’un autre.
La révolte peut-être perçue comme quelque chose de légitime. C’est un droit garant de la démocratie.
L’ordre peut-être remise en question en présence d’injustice. C’est ainsi que la Révolution Française de 1789 a remit en cause la monarchie absolue, les luttes contre l’esclavage contre un rapport de dominant/dominé fort ou Mai 68 contre un certain ordre.
Cette remise en cause est un droit inaliénable pour les démocraties. Dans la déclaration des droits de l’Homme de 1793 (quelques années après la fameuse de 1789) promettant un droit à la révolte si le gouvernement ne respectait pas les intérêts du peuple.
À cette déclaration, on peut rajouter le contrat social de Rousseau. On élit un gouvernement certes, mais en échange, il doit représenter le peuple !
Les révoltes servent aussi à préserver la morale.
En effet, il est nécessaire que la loi naturelle, morale soit au-dessus des lois prescrites. Car certaines lois peuvent sembler injustes, et c’est donc un devoir moral de les corriger. C’est ce que prônait Thoreau dans sa désobéissance civile. Néanmoins, cette désobéissance doit être collective pour qu’elle soit efficace.
Cette morale fait écho à la notion de justice. Une morale ne peut exister sans justice, car la justice est le fondement même de la morale. La révolte doit donc être juste pour être légitime.
En partant de ce postulat, on doit se révolter en présence d’injustice. L’esclavage est injuste, car on contraint des hommes, pourtant égaux avec nous, à être en position d’infériorité. En les affranchissant, on rétablit la justice.
De plus, un ordre établi à une époque peut sembler idéal, mais il n’est pas forcément dans une autre. Il y a ainsi une notion de progression morale de l’ensemble de l’humanité. Alors que avant, il semblait juste d’établir la loi du Talion (œil pour œil, dent pour dent), à une époque où on détruisait tout une tribu pour une simple affaire de viol, aujourd’hui, cela nous semble anachronique. Il est donc évident ce qui est approprié à une époque ne l’est plus à une autre !
Néanmoins, dans de nombreux cas, la révolte est illégitime.
En effet, elle peut servir des causes injustes.
Par exemple, certaines révolutions ont engendré des conséquences bien pire que celles qu’elles voulaient annihiler. On se souvient tous de la Terreur en France après la Révolution Française, ou de l’accession au pouvoir des Frères musulmans en Égypte (et de la République Islamique en Iran en 1971).
Certaines causes sont aussi non justifiables et utilise la révolte uniquement en outil pour semer le chaos et ainsi venir au pouvoir. On peut citer les nombreux cas de talibans au Moyen-Orient ou les guérillas en Amérique Latine.
Certaines causes veulent faire régresser l’ordre établi, et enlever à certains des droits. On peut citer en France, en 2013, les « manifs pour tous », contre le mariage des LGBT (Lesbiennes, Gay, Bi et Transsexuel).
Enfin, certains utilisent la révolte pour instaurer un ordre totalement injuste, comme le putsch d’Hitler dans les années 1930.
Finalement, la violence, inéducable par la révolte, n’est pas toujours une solution préconisée. Asimov disait que « la violence est le dernier argument des imbéciles ».
La voie de la non violence, à l’instar de Gandhi, peut permettre de lutter contre l’ordre établi. En effet, sans verser une seule goutte de sang, il a réussi à libérer l’Inde du joug des Anglais.
Brassens, pour critiquer les fanatiques-kamizazes voulant imposer leurs idées a écrit la chanson « mourir pour des idées ». Il y a une parole pleine de sens « mourir pour des idées, oui, mais de mort lente », montrant que, un des moyens pour montrer son désaccord est de transformer en actes nos paroles et nos opinions.
Le changement peut aussi se faire par l’éducation. En éduquant les enfants contre un schéma de pensée, ils peuvent se prémunir contre les préjugés. Ainsi, par seulement le biais d’une éducation, dans certains villages de l’Inde, et en seulement une seule génération, le système des castes à complètement disparu.
Finalement, selon Rousseau, le contrat social permet aux citoyens d’avoir des lois justes, auquel ils s’y soumettront. Puis-ce que ces lois sont justes, car écrite par le peuple, il est complètement inutile de se révolter, car il n’y a pas de mécontentement. Les lois évolueront tout simplement au grès du « mûrissement » morale de la civilisation.
Ainsi, dans certains cas, la révolte est justifiée, en absence de justice et allant contre la volonté et l’intérêt général. Néanmoins, certaines révoltes sont injustifiés, car il n’y a aucune base morale ou de justice. Finalement, pour changer le monde, il y a des alternatives pacifiques, la violence n’étant pas la meilleure des solutions.
En cette phase de crise mondiale, le monde étant en pleine mutation, et où s’esquisse très légèrement un nouvel ordre mondial, on pourra se questionner sur les moyens choisis pour y accéder.

la partialité du net

mardi 18 mars 2014 à 12:38

source : http://www.laquadrature.net/en/net-neutrality-dangerous-loopholes-remain-after-key-vote-by-lead-eu-parliament-committee
Tout les bits naissent libre et égaux en droit. Mais certains sont plus égaux que d'autres.
Adieu innovation, adieu espace des temps hippies, bienvenue à l'ère du web poubelle abrutissant et adieu la culture.
Facebook, Twitter, Youtube seront prioritaire sur Wikipedia, The Pirate Bay et kernel.org.
On peut s'attendre à de la censure. Censure ? Oui, comme le 11 mai 1933 à Berlin :

picture
Autodafé. Source : wikimedia commons

Les monopoles seront renforcées et les petits seront encore plus petits.
L'ère de l'insouciance est finie, l'ère du réveil a commencé.
Mais la résistance n'est pas morte. Vive la liberté ! On va trouver des parades.

La publicité sur le site ?

dimanche 16 mars 2014 à 12:42

Je voulais tenter l’expérience. Certains vont dire que j’ai vendu mon âme au diable, passé du côté obscur de la force. D’autres vont sûrement me boycotter. D’autres me critiquer. D’autres me féliciter.
J’ai décidé de mettre de la publicité sur le site. Moi, le hérault anti-pub, qui change de camps, c’est scandaleux.
Je souhaitais présenter mes arguments. Mais avant tout de chose, pourquoi gagner de l’argent ? Pour remercier mon hébergeur pour son travail énorme. Pour encourager des artistes faisant avancer l’art libre. Bref, faire lancer une nouvelle économie. Et puis, surtout, voir si ça marche vraiment.
Tout d’abord, contrairement à certains, l’expérience bitcoin fut un échec. J’ai mis en dessous de chaque article la possibilité de faire un don. Au bout de plusieurs mois, rien, j’ai décidé d’abandonner, à moins que des personnes se manifestent dans les commentaires.

picture
L’effet adblock plus ! par n0thing

Certains vont dire que les publicités nous pistent : C’est vrai pour de nombreux cas, et c’est pour cela que j’ai décidé de choisir pour un publicitaire nous pistant pas, pandad.eu.
D’autres vont me rétorquer que cela va influencer sur la ligne éditoriale, nous forçant à nous autocensurer. Cela n’est pas le cas. Nous privilégierons notre liberté de parole à celle de la rente que nous offre la publicité. Quitte à perdre cet argent gagné.
Certains diront que la pub c’est envahissant. Un petit carré de 250 × 250 dans le menu, c’est discret, personne ne remarquera. Pas de popup, de sons ou autres. Juste des images et du texte, qui ne sortiront pas de leur cadre, sage comme des images. Et par soucis de transparence, je dois vous dire que c’est une pub au clic (mais ce n’est pas un encouragement au clic, hein, c’est INTERDIT, FORBIDDEN, VERBOTEN de le faire, cliquer uniquement si ça vous intéresse)
Je crois qu’en plus, il existe un système de parrainage sur ce publicitaire, en cliquant sur mon lien plus haut et en vous inscrivant, vous serrez mon filleul.
Voilà, c’est plus de l’expérimentation qu’autre chose. Si vous avez d’autres idées de financements originaux et respectant les utilisateurs, je suis preneur !

Comment utiliser de manière accessible les fonts-icons en CSS ?

lundi 10 mars 2014 à 11:40

Il est d’usage dans le web–design, comme sur ce (modeste) site, d’utiliser des fonts-icons.
Mais qu’est-ce les fonts-icons ? C’est des polices de caractères, comme on utilise couramment sur le traitement de texte. Mais au lieu d’avoir des lettres et des chiffres, on a des symboles. Par exemple, le symbole du flux RSS ou les logos des réseaux sociaux. C’est très pratique. En effet, on peut, très simplement, revoir la couleur, la taille, l’ombre de l’icône sans pour autant refaire une image. Le site Fontello.com regroupe de nombreuses polices.
Mais cela rend le site inaccessible à une partie de la population. En effet, certains, malvoyants, utilisent des lecteurs d’écrans. Et la machine ne pourra pas d’écrire ce qu’il voit, alors que nous, voyant savons de quoi il en est. Par exemple, comment savoir que cette icône représente le symbole de déconnexion ? C’est très gênant. C’est pour cela, pour leur faciliter la vie qu’a été écrit des règles d’accessibilités. Citons par exemple le fameux WCAG 2,0. Des outils existent pour savoir si votre site est accessible, comme Wave. Cette accessibilité est tellement importante que le gouvernement européen a décidé de le rendre obligatoire sur tout les sites de services publics (et il y a du travail, je vous dis. Rien que sur le site de ma commune, il y a 52 erreurs et 37 alertes).
Revenons à nous moutons.
On va user d’une stratégie toute simple. On va mettre un texte que l’on va cacher. C’est aussi bête que ça ! C’est très pratique par exemple dans les cas des liens, pour pas qu’ils ne soient vide !
Par exemple, vous avez le code suivant, affichant une icône RSS :

<span class="icon-rss"></span>

On va rajouter un texte décrivant l’icône, dans un span que l’on va cacher :

<span class="icon-rss"><span class="hidden">Flux RSS/de dépêches</span></span>

et puis, à l’aide du CSS, on va cacher ce texte :

hidden {clip: rect(0 0 0 0);overflow: hidden;position: absolute;height: 1px;width: 1px;}

Cette astuce est toute simple.
Néanmoins, elle sauve les bébés phoques ! Alors, utilisez là pour faire un web meilleure !

Non à « uploader »

lundi 3 mars 2014 à 16:03

En informatique, il y a de nombreux anglicismes. L’un d’eux est « uploader ». Il est moche. Je préfère l’équivalent québecois : « téléverser ». Voici mon raisonnement.
Télé vient du grec τῆλε, signifiant à distance. « Télé- » suivi d’un nom. Par exemple, télévision est l’image à distance ; téléphone est le son à distance ; télécommande est la commande à distance ; télégraphe est l’écriture à distance.
Communément, il est d’usage, lorsqu’on parle d’envoyer d’un ordinateur distant vers un ordinateur local de parler de téléchargement. On charge, on transmet, à la manière d’une voiture auquel on charge des babioles, des informations vers l’intérieur. On importe donc ses données.
Lorsqu’on parle d’exporter des fichiers, donc d’un ordinateur local vers un ordinateur distant, il y a pas vraiment de mots. On parle de téléversement (proposé par Office québécois de la langue française). Télé, à distance. Versement, on verse vers l’extérieur quelque chose. On verse par exemple un pot dans un autre. Certains utilise l’anglicisme « uploader ». Je trouve moche à l’oreille. On ne voit pas tout de suite de quoi on parle (pour les non anglophones. Chargement en haut ?) ? De plus, ceux utilisant le terme « downloader », au lieu de télécharger, ne se font pas comprendre. Quitte à utiliser une terminologie, autant le faire en entier. Vous utilisez « uploader » ? Alors, dans un souci de cohérence, utilisez « downloader » pour que ça reste logique. La langue française est simple. Pour les termes scientifiques en tout cas. C’est juste la combinaison d’un préfixe et d’un radical grec. Le cytoquelque chose est en rapport avec les cellules. Téléquelque chose en rapport avec la communication longue distance. C’est aussi simple que cela.
Je ne suis pas contre l’utilisation de mots techniques anglais. Mais dans ce cas, il ne faut pas les franciser. Utilisons le terme « upload » au lieu « uploadement » ou « uploader ».
Il y a un manque de mot pour définir le sens. Up/Down. Pourquoi pas téléexchargement et téléinchargement ? In/ex, comment en latin. Intérieur/Extérieur ?
Je ne suis pas pour traduire tous les mots. Néanmoins, et je suis peut-être poétique, j’ai tendance à choisir le plus joli.
Après tout, on dit bien numérique en lieu et place de digital. Une langue est ce qui formate une pensée. De plus, un texte élégant, avec de jolis mots, est plus agréable à lire.
Pour plus d’informations :