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La gestion des biotopes

samedi 9 août 2014 à 10:20
L'écologie, dans le sens scientifique du terme[1] nécessite de raisonner en terme de système et non d'objets. Il est inutile de protéger des animaux si on protège pas leur milieu. L'introduction d'une seule espèce, ou sa disparition, peut avoir des conséquences importantes. Cette vidéo le démontre :

Le Sahara influence les Bahamas. Ainsi, tel un battement d’aile de papillon, tout peut changer et être bouleverser. Vous y penserez la prochaine fois que vous écraserez un insecte, et que vous penserez : « ce n’est pas grave, c'est qu’une fourmi » ou que vous planterez une plante exotique pour égailler votre jardin ou que vous relâcherez votre tortue de Floride dans les égouts. Réintroduire une espèce, c’est simple, en décimer une invasive, beaucoup moins !

à propos de la question israëlo-palestinienne

mardi 5 août 2014 à 19:07
Je me forçais d’avoir un devoir de réserve là-dessus. Et puis, finalement, on n’est pas bien informé dessus. Après tout, le débat était enflammé, et particulièrement en ce moment. Un fanatisme s’est installé. Mais finalement, j’ai craqué et je réagis.
Finalement, cette guerre, c’est quoi ? D’un côté un gouvernement d’extrême-droite. De l’autre, un intégrisme, un fanatisme religieux (si tant soi peu que cela peut-être appelé religion…). Et au milieu ? Des innocents. Des civils qui voient leurs maisons détruites. Des écoles et des hôpitaux bombardés. Une armée fait de jeunes, qui avaient la vie devant eux mais qui enrôlé de force (le service militaire est obligatoire en Israël), voit leur fin proche, sans espoir de retour.
Finalement, ceux à blâmer, à critiquer, à montrer du doigt, à dénoncer, ce n’est pas les Israéliens. Ce n’est pas les Palestiniens. Ce ne sont pas les juifs. Ce ne sont pas les musulmans. Ce sont leurs gouvernements, qui est aveuglé par le fanatisme. Un gouvernement qui a perdu toute notion de justice. Un gouvernement qui a perdu toute notion de réalité.
Dans cette guerre, on ne peut pas être pour untel ou contre un autre. Les deux gouvernements commettent des atrocités, malgré ce que dit la propagande. Et les deux populations souffrent.
Des mères pleurant leurs enfants morts au combat. Des enfants pleurant d’avoir perdu leurs parents.
Cette guerre, si tant soi peu que cela soit une guerre, cette boucherie sanguinaire, cet enfer, cet pandémonium, qui aveugle les deux dirigeants, vision obscurcie par le voile de la folie, tranche avec le rôle qu’a joué et que joue cette parcelle de terre : la Terre Sainte, le paradis terrestre pour de nombreuses religions. La manifestation de l’Amour Divin, de la Fraternité, de l’Unité finalement, puis-ce Dieu est un et est unique, il est donc le même que l’on soit juif, chrétien, musulman… Aimez-vous les uns les autres. Et non tuez-vous les uns les autres.
Finalement, choisir un campssignifie qu’il y aura un vainqueur et un perdant. Malheureusement, il n’y aura que des perdants. Des blessés, des morts, un territoire à reconstruire. On peut, au premier abord soutenir l’un ou l’autre : la colonisation ou la défense contre le terrorisme. Mais des deux camps il y a des terroristes. Sinon il n’y aurait pas de guerre. Finalement, cette guerre, comme toutes les autres, est futile. Après tout, à quoi bon se battre pour un lopin de terre. On y gagne quoi finalement ? Simplement d’y creuser sa propre tombe.
Cette situation, insoutenable et violant les droits de l’homme et nombreux traités de guerre (même la guerre à des règles !), met en lumière une notion rendue caduque : celle de nation. Ce terrain finalement, engendre bataille pour en connaître les propriétaires. Mais à la limite, on s’en fout à qui appartient la terre si les propriétaires sont au fond d’une tombe, non ? Vaut mieux vivre en paix, ce que les deux peuples sont capables (l’Histoire l’a prouvé). À moins que cette guerre ne soit, malheureusement, qu’un exemple de plus de la décadence de l’être humain.
Mais bon, ce n’est ni la première fois, ni la dernière fois malheureusement que la folie des hommes le poussera à combattre, au péril de sa vie, pour une victoire courte. Les civilisations naissent, grandissent mais meurt aussi. Les territoires évoluent. La gloire s’envole. D’où ma question : pourquoi ne pas essayer la paix pendant quelque temps ? Si on trouve que la guerre est préférable, on peut facilement se battre à nouveau !
Mon seul camp : celui de la justice et de l’équité. Celui de l’unité. Celui, dans le pire des cas, une coexistence pacifique et dans le meilleur des cas d’une coopération, voire d’une symbiose. Finalement, mon camp est simplement la paix et non la guerre.

Owncloud, mon cher owncloud, toi et tes contacts...

lundi 4 août 2014 à 19:33
De nos jours, on a plusieurs appareils : un smartphone (ou plusieurs, pour le travail dit-on), un ordinateur fixe, un ordinateur portable, une tablette… Et il est souvent fastidieux de recopier, inlassablement à la main tout ses contacts. Maman, Papa, le Docteur, Mamie, la Tata-Que-L’on-Voit-Qu’à-Noël…
Puis finalement, on cherche sur Internet et on voit, oh miracle des miracles, qu’il existe un protocole pour cela : CardDAV. En gros, c’est comme la synchronisation des contacts de Gogole mais sans Gogole. Bien pratique, alors on fonce, on installe MonNuage (qui ne sert pas qu’à mettre le dernier épisode du Trône d’Airain les photos de vacances en Bretagne où vous arboré, fièrement, un sourire avec votre seau de crabe ou les photos de votre/vos odalisque·s).
Vous ouvrez alors L’Oiseau-Tonnerre et en un éclair il s’ouvre. Vous allez donc exporter. Mais, soudain, votre figure se décompose, votre sourire narquois disparait aussi vite qu’une tente que l’on ouvre. Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie ! N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? Thunderbird ne peut qu’exporter en LDIF et Owncloud ne peut lire que en VCF.
Je décide, rapidement, de prendre mon courage à deux mains et fabriquer un petit outil indispensable.
Le seul problème maintenant, c’est que Owncloud ne peut importer qu’un fichier VCF à la fois. Que diable, cet outil est surement sponsorisé par le gouvernement du Pandémonium !

Les meilleurs articles de l’étudiant libre

samedi 2 août 2014 à 10:26
L’Étudiant libre a 3 ans. Pour fêter son anniversaire, voici une compilation des articles les mieux réussi du site (enfin, à mon sens !).


Le prix libre, ou comment financer la culture sur Internet

mercredi 30 juillet 2014 à 17:27
Il y a 2 ans, je vous parlais des financements des médias sur Internet, en listant plusieurs possibilités. Néanmoins, au fil des péripéties dans le cyberespace, je vois apparaitre de plus en plus le concept de prix libre. Tu paye, du montant que tu a envie, de zéro à tant, selon des moyens et selon la valeur que tu estime de la chose à « consommer ». Pour une œuvre d'art, un service, on échange contre ce qu'on souhaite. L'idée est pas mauvaise, c'est un peu le mécanisme donner-recevoir-rendre. C'est aussi un moyen d'encourager l'auteur : en effet, il ne vit pas forcément d'amour et d'eau fraiche, et produire un bien ou un service coûte (un livre en papier, un site en hébergement…).
La philosophie du prix libre est aussi différente. On est pas dans une logique marchande et de bénéfice, mais de partage et de coopération. Tu m'aide donc je t'aide. Principe de réciprocité qui est à la base des relations humaines.
Ce « prix libre » peut prendre plusieurs formes. Pécuniaire en premier lieu. On envoie de l'argent au créateur.
Matériel ensuite : je t'envoie pas de l'argent mais un bien comme une tablette de chocolat ou des fruits de mon jardin.
Moral : je te remercie du fond du cœur, je partage donc je te fais connaitre, je t'aide pour tes prochaines œuvres…
Ainsi, le prix libre permet de démontrer que l'argent n'a plus le monopole des échanges, changeant ainsi le paradigme capitaliste (du capital, des possessions), en autre chose, celui du partage et de la coopération.
Le prix libre, de part sa volonté de laisser la possibilité de fixer un prix, est aussi un processus démocratique, laissant du pouvoir aux citoyens d'aider à sa manière. L'accès à la culture est permis à tous, sans devoir débourser des sommes pharamineuses pour un produit médiocre, ou au contraire donner plus que le coût de vente normal pour soutenir l'artiste. Ainsi la valeur du produit est définie directement par les consommateurs.
Ainsi, par ce processus de choix, de sélection, permet de démocratiser la culture en aidant les artistes vraiment populaire et plus ce qui a été décidé par une firme. C'est un peu de l'anarchie économique : il s'organise seul, sans intervention d'autorité. De plus, l'argent gagné peut-être aussi redistribué aux autres artistes, faisant ainsi un cercle vertueux.
Le seul reproche, c'est la production à perte, quand le prix libre est inférieur au coût de production. Néanmoins, l'être humain étant naturellement généreux, cela est vite compensé si cela lui plait, afin d'avoir d'autres œuvres (un peu comme une drogue. Tu aime, donc tu veux avoir une nouvelle dose). A contrario, si tu vend à perte, tu arrêtera car tu saura que ces inutiles. Donc ce reproche se transforme finalement en avantage.
Néanmoins, un prix libre ne signifiai pas un contenu perverti pour plaire aux consommateurs ? A cette objection, je vous répondrai que certain artistes font un contenu plaisant aux consommateurs (ou commercial), mais pas forcément à eux, pour l'acheter prix libre ou non. Libre à l'artiste de faire ce qui lui plait ou non. S'il produit un contenu qu'il ne prend pas plaisir, c'est son problème, pas le votre si cela vous plait, tant mieux pour vous.
Finalement, le prix libre rentre dans cette volonté de redonner du pouvoir aux citoyens comme la Do It Youself, le logiciel libre, les fablab…
Concrètement, comment mettre en place un système de prix libre ?
Tout d'abord, il faut indiquer aux utilisateurs que vous fonctionnez en prix libre. Ploum, sur son blog, le montre bien, avec une inscription du genre « ce blog est payant, mais au prix libre » suivit d'une explication.
Ensuite, on doit mettre un moyen de payement. Dans la vraie vie, une caisse peut suffire. Sur Internet, de nombreux services (tipeee, flattr, Patreon) le fond, moyennement une commission.
Finalement, et ce qui me semble important à mes yeux dans un soucis de transparence, et de montrer ou du moins expliquer les coûts que ça engendre. Cela montre que vous passez du temps et de l'argent afin de fournir quelque chose, demandant ainsi un sacrifice (même minime) de votre part.
Le prix libre est donc un nouveau concept économique. Il fait partie du mouvement de la culture libre et influencera peut-être l'économie du XXIe siècle. Alors pourquoi pas l'essayer ?