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Vers une régionalisation de l'Europe, étude de cas

samedi 30 août 2014 à 11:31
En Europe, on voit de plus en plus de régions veulent être indépendants, ou du moins avoir une autonomie. On peut citer par exemple la volonté écossaise de se désolidariser du Royaume-Uni. Dans une moindre mesure, on peut citer le cas particulier de la Corse, qui est une région au pouvoir étendue.
Récemment, les députés de Savoie et de Haute-Savoie ont voulu fusionner les deux régions afin de transformer en collectivité territoriale. Cette montée en puissance des mouvements identitaires remet en cause la notion d’État-nation.
On peut voir que certaines régions ont des identités fortes. Je vais prendre le cas de deux régions : la Bretagne et le Pays Basque. Après, nous allons le comparer au cas savoyard.
Définissons ce qui pourrait constituer une identité à un territoire. Je peux décerner plusieurs critères :

Concernant le drapeau, on le retrouve, dans les trois régions, sur toutes les mairies ou presque.
Néanmoins, le cas de la langue est plus épineuse. Dans ces deux régions, on peut voir le bilinguisme sur les panneaux, la langue « officielle », c'est à dire le français, et la langue locale. Dans le cas de la Savoie, pas de panneaux, ou très très rarement en Arpitan (la langue régionale). C'est vrai, qu'historiquement, en Savoie, on parlait aussi français. D'où le choix de l'annexion à la France plutôt que l'Italie dans le traité de 1860.
La constitution politique existe dans les trois régions. On peut citer par exemple l'assemblée des pays de Savoie.
Concernant le dynamisme économique, ils sont pléthore : Marque Savoie, Made In Bretagne
On voit donc, que, malgré quelques petites différences entre ces régions, il y a une cohérence territoriale faisant d'eux des régions uniques.
Maintenant qu'on a vu qu'il pourrait-être intéressant de donner un statut particulier à ses régions, voyons comment le faire.
En France, la III République à centré ses efforts sur l'unité nationale : interdiction par exemple de parler patois, mais seulement le français. Cela avait pour but de gommer les particularités locales au sein du territoire. Il suffit de constater les différents mouvements séparatistes pour voir que les seuls qui veulent rester français sont ceux de l'ancien domaine royal.
De même, jusqu'au XIX (période de la III République), on parlait d'états et de peuples, au pluriel, italien et allemand. Ainsi, il y a eu une unification de peuples différents mais à la culture commune. On pourrait noter des similitudes à la situation française. Cette unification avait pour rôle de renforcer le pouvoir d'un pays. Le pouvoir de l'unité rend plus fort.
De nos jours, les états sont moins souverains. Mais l'Europe si. Pourquoi pas dissoudre la notion d’État-nation et former une Europe non plus basé sur les États, mais sur les régions ? Ainsi, le Pays Basque espagnol et français se retrouveront ensemble et profiteront des avantages de l'Union. Tout le monde se retrouvera gagnant[1] . Sauf bien sûr ceux qui sont déjà au pouvoir, mais cela est une autre affaire[2].
Ainsi, on pourrait espérer à une Europe Fédérale des régions. Après tout, la Bretagne et le Pays Basque ont leur TLD, preuve d'une volonté d'affirmer leur identité. Pourquoi pas imaginer des .bzh.eu ou des .eus.eu afin d'accentuer l’idée d'une Europe Fédérale ?
L'Union Européenne à pour deviseunité dans la diversité Pourquoi vraiment le mettre en pratique en dissolvant l’État, archaïque, et créer un Pays-Continent ? Une Europe plus démocratique pourra donc se former.[3]
Après tout, le rêve de l'Europe, ce n'est pas tant l'union des pays mais plus l'union de ses peuples.

ma maison est grande ouverte

samedi 23 août 2014 à 12:02
Le blog. C’est un outil magique, génialissime. Pour quelques euros par mois (voire moins si on se débrouille bien), on peut arriver à parler au monde entier. Partager son opinion.
Mais écrire en public, ce qui est différent de parler en public, est un exercice difficile. Imaginez qu’un jour vous deviez écrire un édito dans un journal, même local, pour promouvoir une cause. Imaginez que vous deviez écrire un livre. On peut imaginer plein de choses, et l’écriture de billets de blog est un bon exercice. Depuis que j’ai ce blog, j'ai amélioré mon argumentation, la structuration de ma pensée, et même tout simplement mon style a changé.

Benjamin Bayard, dans ses conférences, décrit les différents stades de l’internaute. Au début, il ne change pas trop ses habitudes, il transpose ses actions en numérique. Par exemple l’envoi de blagues (vous savez, les courriels avec les diaporamas !) ou il fait ses réservations de billets en ligne.
Ensuite, l’internaute devient lecteur. Il lit des blogs, des journaux en ligne. Il commence même à recouper les informations en comparant avec d’autres journaux, alors que la lecture quotidienne de plusieurs journaux papiers est réservée aux intellectuels. Généralement, les personnes achètent le journal régional dans leur bureau de tabac, avec la baguette et les cigarettes ou le lise au bistrot.
Ensuite, il devient râleur (les Français sont en avance sur cela, ils ont déjà des notions). Il râle sur les actualités. Mais il se fait réprimander à cause de son manque d’arguments.
Ensuite, il devient commentateur. Il commence à argumenter. Il se confronte aux autres. Et ses arguments se font de plus en plus tranchants. Il reconnaît quand il se trompe. Peu à peu, son jugement s’affine.
Certains commentateurs deviennent des auteurs, en écrivant sur leur propre blog.
Finalement, le stade ultime, c’est celui d’animateur : il aide les « jeunôts », les « bleus », les nouveaux auteurs à écrire. Il anime des blogs avec plusieurs auteurs.

À la lumière de cette métamorphose, cette transformation, l’homme devient un homme politique dont rêvait Aristote. Pas un politicard qui détourne l’argent, mais quelqu’un qui s’occupe de la vie de la cité. Il débat, tel les Athéniens sur les sujets qui le touche. Il devient un humaniste, en essayant de penser par lui-même, par son propre libre arbitre. C’est un homme hérité des lumières en ouvrant sa tolérance et sur le monde. Finalement, il devient solidaire, emporté par la solidarité des internautes, qui s’exprime par exemple par l’effet streisand.

Cette métamorphose sera longue et douloureuse. Mais d'aliboron vous deviendrez savant. C’est d’une grande excitation intellectuelle !
Si vous le voulez bien, je me ferai un plaisir – modestement bien sûr, je suis encore sur la longue route de cette transformation – de vous accompagner dans votre « formation » à l’art délicieux et délicat d’être un internaute. Vous ferez alors partie de l’élite savante, cette qui réfléchie et écrit. Celle qui comprend et qui agit.
Si vous ne voulez pas vous embêter avec des considérations techniques, je vous ouvre ma maison, mon blog. Votre langue sera alors déliée et vous pourrez parler, plus librement que sur les réseaux sociaux qui vous censure !
Si vous voulez faire partie de l’équipe, même si ce n’est qu’écrire une courte diatribe sur un sujet tenant à cœur, contactez-moi, on s’arrangera ;)

Ray's Day Party !

vendredi 22 août 2014 à 10:18
Aujourd'hui, nous fêtons l'anniversaire d'un géant de la littérature : Ray Bradbury. C'est un monument de la littérature !
Pleins d'auteurs proposent leurs e-books gratuitement en cette journée des amoureux du livre. Mon projet d'écriture n'ayant que commencé, je vous propose un autre projet : Un cadavre exquis géant !
Le principe est très simple. Quelqu'un commence à écrire. Puis quelqu'un d'autre continue jusqu'à atteindre les 50 000 mots. Pourquoi ce nombre ? C'est très simple, c'est le minimum requis pour participer au NaNoWriMo.
Vous pouvez retrouver le projet ici. J'espère pouvoir publier le livre lors du prochain Ray's Day Party !
Vive la lecture et vive l’écriture ! Longue vie au livre !

Oui, je suis patriote… Mais de quelle patrie en faite ?

samedi 16 août 2014 à 10:42
Il y a quelques temps, j’ai eu une discussion passionnante avec mon e-ami last-geek sur la notion de patriotisme.
Ma thèse, comme vous aurait pu le remarquer certainement, était celui de quelqu'un qui était contre la notion de patrie. La nation est pour moi quelque chose d'archaïque. C'est pour cela que je suis un européïste convaincu, pour le pas dire un mondialiste. Autant je pouvais aimer la culture, l'histoire de France, autant je ressentait une joie irrésistible en voyant le drapeau tricolore ou en entendant l'hymne national.
Puis Last-Geek apporta un argument essentiel, qui différencia patriotisme et nationalisme. Le nationalisme était : j'aime mon pays et je hais les autres (je caricature mais l'idée semble juste), alors que le patriotisme était aimer son pays pour l'aider à s'épanouir, de contribuer à son progrès.
Une partie du débat ensuite se déclina pour savoir si le peuple européen, malgré sa ressemblance et son histoire commune forma un pays en tant que telle, comme l'Allemagne ou l'Italie avant leur réunification. Un très grand pays qui allait en somme donner quelque chose de prometteur. C'est sur ce point que nous sommes plus d'accord.
Mon ami, permet moi de continuer ce débat avorté prématurément publiquement. Car il est, à mon sens, important.
En effet, depuis quelques années (le Siècle de Lumière ou part là) naquit une conscience importante de citoyenneté mondiale. Non pas qu'elle n'exista pas avant. Mais elle fut minoritaire, partagé parmi quelques artistes ou philosophes. Là, elle prend de l'ampleur. Ainsi, après avoir débattu longuement, au son du crépitement du feu de la cheminé, en sirotant un whisky et de l'autre tenant un cigare. Excuse moi de ce Parangon du penseur, mais je voulais planter le décor.
Retournons à nos moutons.
Le patriotisme veut que nous aimons notre pays pour le faire avancer. Et aimer ses institutions. Et, de manière inconsciente, car Freud est bien de la partie, aider nos compatriotes. On peut voir l'élan de compassion pour les français mort dans les récents accidents d'avions, que les journalistes n'ont nullement hésité à cacher cela. On ne parlait que de cela. De la cinquantaine, voire moins, de français qui ont péri dans un vol qui faisait le quadruple, si n'est plus de passagers. Mais ceux-là, personne n'en parlait, éludé, comme une perte de valeur. Et pourtant ce sont des humains. Ainsi, la citoyenneté mondiale ferait en sorte que l'on considère tout les humains comme des compatriotes.
Les crises récentes, qui soit religieux (et non spirituelle !), morale, économique, environnementale, politique, sociétale, financière, … sont aussi mondiale. Et il faudra la coopération de chacun pour réussir à les vaincre. Il faut se coordonner pour réussir à moins polluer par exemple. Coordination que seul un état supranational pourra faire, avec des lois fortes. Il faut une coopération mondiale pour vaincre la famine et les pandémies. Nous en sommes capables. Nous voulons juste pas coopérer par égoïsme.
Le monde est devenu petit. Un village. En quelques heures je suis au bout du monde. Il serait bien pratique d'avoir une monnaie, une langue, des lois, des unités de mesures commune. Qu'il serait pratique que tous aurait droit à une éducation, au soins…
Ce n'est pas un rêve, c'est possible. C'est même pragmatique. C'est possible, et c'est même une nécessité.
Mon seul pays est le monde et ma seule patrie l'humanité. Je tiens trop à ma liberté pour n'être qu'un sujet d'un pays.

Il faut sauver le soldat Fennek

vendredi 15 août 2014 à 09:55
Fennek.io, hébergeur des Apprentis Philosophes, du Geek Café et de l’étudiant libre, encensé par les shaarlistes, risque de fermer. Pourquoi ? Et comment le sauver ?
Keulemans FennecBy Mivart, St. George Jackson, 1827-1900 [Public domain], via Wikimedia Commons

Le prix libre… ou la raison d’un échec


Fennek est connu pour pratiquer un prix libre. C’est sa marque de fabrique. En soi, l’idée est génialissisme. Malheureusement, Med, le sysadmin de l’hébergeur, me déclara dans un courriel qui n’arriva pas à rentrer dans ses coûts. Le projet « ne rapporte vraiment rien et qui n’est pas viable ni à long, ni à court ni à moyen terme ». On peut alors émettre plusieurs hypothèses : soit il n’y a pas assez d’adhérents soient peu ou prou personnes veulent mettre la main au portemonnaie. Ainsi, l’utopie du prix libre se confronte à la réalité : les gens sont radins. Il faut donc faire un service qui pousse les gens à « développer la plateforme pour en faire une vraie plateforme d’hébergement mais pas seulement, ce que je vise c’est le déploiement et l’amélioration de l’expérience utilisateur et l’expérience de développement. ».
Fennec FoxBy yvonne n from willowick, usa (Fennec Fox) [CC-BY-2,0 (http://creativecommons.org/licenses/by/2,0)], via Wikimedia Commons

Tempête de cerveaux : Qu’attendez vous d’un hébergeur ?


Bon les amis, vous ne voulez pas laisser tomber un des rares hébergeur de qualité, non ? Cela serait quand même une grosse perte.
Qu’attendez-vous d’un hébergeur de qualité, idéal ? Plusieurs idées ont été évoqué par courriel, et je compte sur vous pour en trouver d’autres et donner votre avis sur les propositions !

Fennec foxBy Kkonstan (Own work) [GFDL (http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html) or CC-BY-3,0 (http://creativecommons.org/licenses/by/3,0)], via Wikimedia Commons

Le mot de la fin


Un hébergeur à taille humaine et libriste, c’est déjà difficile. Faire en plus un produit de qualité encore plus. Med est en pleine période de doute, ne sachant plus vers quoi se tourner. C’est le moment de sauver cet hébergeur qui risque de disparaître des radars !
Comme disait la pub, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées ! Et au XXI, les idées sont l’or noir.