PROJET AUTOBLOG


etudiant-libre.fr.nf

Archivé

Site original : etudiant-libre.fr.nf

⇐ retour index

Petite analyse de la situation

samedi 23 juin 2012 à 12:36
Note : l'article a été écrit le 9 mai, et posté un peu plus tard.

Comme vous devez le savoir, en France (je précise le contexte, car il y a des lecteurs de partout), récemment, il y a eu des élections présidentielles (et pour ceux qui ne suivent pas l'actualité frenchy, victoire de F. Hollande, socialiste, mais bref, passons). Je ne vais pas m'attarder sur les deux partis, étant donné que la ligne éditoriale de l'étudiant libre interdit la prise de position politique: évitons toute politique partisane.

Bref. En France, suite à ces élections, ce que j'aperçois, au moment que j'écris ces lignes, un différent sur un point très important : l'émigration et les étrangers, sujet débattu ces derniers temps presque autant, voir plus que la crise économique. (Chose étrange, un sondage qui portait sur la question "Quelle est la question politique qui vous préoccupe le plus?" a démontré que seulement 3% prime l'immigration!) Sujet qui me hérisse les poils tellement qu'il est controversé, débattu, et j'ai malheureusement l'impression que des faux arguments apparaissent dans les discours politiques...

Un des argument entendu (d'une oreille discrète) ce matin concerne les produits halals. Même si le terme est mal autorisé (halal = autorisé, harêm = interdit, niveau nourriture sur le plan hygiénique et du respect animal, d'après ce que j'ai compris sur Wikipédia, mais je ne m'avance pas, à confirmer). Dans la tête de ses individus, halal voudrait dire sans porc. Donc le débat sur porterait plus sur l'absence de porc, et surtout sur le prix de ses produits. L'individu a remarqué que les produits halals étaient plus chers que les produits classiques et exemple avancé, les bonbons gélatineux (dont la marque que je ne nommerai pas).

Là où ça se corse, c'est que les bonbons ne contiennent que très peu de porc, mettant à mal leur raisonnement.


Selon la même personne, et je ne m'avancerai pas là-dessus, n'ayant pas travaillé sur ce point, Mr. Hollande proposerait une extension du « halal » à tous les produits possibles, d'où le problème selon cet individu, car les commerçants ne proposeraient qu'uniquement ce produit, pour ce faire plus d'argent. Or, selon la loi de la laïcité (Séparation de l'Église et de l'État), il devrait proposer les deux choix, pour ne pas faire de discrimination. L'Etat ayant l'obligation de proposer tous les choix possible pour ne pas discriminer une croyance, est obligé de proposer cette version. Leur argument anti-Hollande ne tient pas, car qu'importe le président, tant que cette loi est en place, il doit avoir liberté de culte et donc des produits sans porc pour les musulmans. C'est donc une obligation pour l'État de faire ça plus qu'autre chose.

Un autre argument entendu, c'est la stigmatisation de certaines communautés, rejetés, ayant des préjugés à cause de rares individus (par exemple les maghrébins, sont, selon eux, tous des voyous).

Toute personne intelligente devrait savoir que cela concerne de rares individus, et que l'on peut pas extrapoler le comportement de quelques personnes à tout un groupe.

Un autre problème, concerne le droit de vote aux étrangers. OK, pour quelqu'un qui débarque, c'est compréhensible de pas lui accorder directement, je comprends que pour certains que ça soit difficile. Mais je connais des gens qui sont en France depuis plusieurs dizaines d'années, travaillant, donc aidant les habitants françaises, engagés dans des associations, mais qui n'ont pas la nationalité française et donc ne peuvent pas choisir qui dirige un pays qui affectionne comme la leur. Cependant, n'oublions pas que le droit de vote est déjà accordé aux résidents européens...

Que le président sortant et le président nommé nous parle d'une seule France, unie, OK, mais pourquoi alors rejeter ceux qui essayent de s'intégrer ? L'unité se fait aussi dans la diversité, et c'est ça qui fait la force d'un pays !

Bref, c'est en prenant compte de la diversité, et de la différence, que l'on peut avancer. La diversité c'est une force, il suffit d'observer la biologie par exemple : un groupe avec un ADN varié à plus de chance de survivre que celui avec l'ADN peu varié.
Méditez sur ça !
Qwerty

Petite analyse de la situation

samedi 23 juin 2012 à 12:36
Note : l'article a été écrit le 9 mai, et posté un peu plus tard.

Comme vous devez le savoir, en France (je précise le contexte, car il y a des lecteurs de partout), récemment, il y a eu des élections présidentielles (et pour ceux qui ne suivent pas l'actualité frenchy, victoire de F. Hollande, socialiste, mais bref, passons). Je ne vais pas m'attarder sur les deux partis, étant donné que la ligne éditoriale de l'étudiant libre interdit la prise de position politique: évitons toute politique partisane.

Bref. En France, suite à ces élections, ce que j'aperçois, au moment que j'écris ces lignes, un différent sur un point très important : l'émigration et les étrangers, sujet débattu ces derniers temps presque autant, voir plus que la crise économique. (Chose étrange, un sondage qui portait sur la question "Quelle est la question politique qui vous préoccupe le plus?" a démontré que seulement 3% prime l'immigration!) Sujet qui me hérisse les poils tellement qu'il est controversé, débattu, et j'ai malheureusement l'impression que des faux arguments apparaissent dans les discours politiques…

Un des argument entendu (d'une oreille discrète) ce matin concerne les produits halals. Même si le terme est mal autorisé (halal = autorisé, harêm = interdit, niveau nourriture sur le plan hygiénique et du respect animal, d'après ce que j'ai compris sur Wikipédia, mais je ne m'avance pas, à confirmer). Dans la tête de ses individus, halal voudrait dire sans porc. Donc le débat sur porterait plus sur l'absence de porc, et surtout sur le prix de ses produits. L'individu a remarqué que les produits halals étaient plus chers que les produits classiques et exemple avancé, les bonbons gélatineux (dont la marque que je ne nommerai pas).

Là où ça se corse, c'est que les bonbons ne contiennent que très peu de porc, mettant à mal leur raisonnement.


Selon la même personne, et je ne m'avancerai pas là-dessus, n'ayant pas travaillé sur ce point, Mr. Hollande proposerait une extension du « halal » à tous les produits possibles, d'où le problème selon cet individu, car les commerçants ne proposeraient qu'uniquement ce produit, pour ce faire plus d'argent. Or, selon la loi de la laïcité (Séparation de l'Église et de l'État), il devrait proposer les deux choix, pour ne pas faire de discrimination. L'Etat ayant l'obligation de proposer tous les choix possible pour ne pas discriminer une croyance, est obligé de proposer cette version. Leur argument anti-Hollande ne tient pas, car qu'importe le président, tant que cette loi est en place, il doit avoir liberté de culte et donc des produits sans porc pour les musulmans. C'est donc une obligation pour l'État de faire ça plus qu'autre chose.

Un autre argument entendu, c'est la stigmatisation de certaines communautés, rejetés, ayant des préjugés à cause de rares individus (par exemple les maghrébins, sont, selon eux, tous des voyous).

Toute personne intelligente devrait savoir que cela concerne de rares individus, et que l'on peut pas extrapoler le comportement de quelques personnes à tout un groupe.

Un autre problème, concerne le droit de vote aux étrangers. OK, pour quelqu'un qui débarque, c'est compréhensible de pas lui accorder directement, je comprends que pour certains que ça soit difficile. Mais je connais des gens qui sont en France depuis plusieurs dizaines d'années, travaillant, donc aidant les habitants françaises, engagés dans des associations, mais qui n'ont pas la nationalité française et donc ne peuvent pas choisir qui dirige un pays qui affectionne comme la leur. Cependant, n'oublions pas que le droit de vote est déjà accordé aux résidents européens…

Que le président sortant et le président nommé nous parle d'une seule France, unie, OK, mais pourquoi alors rejeter ceux qui essayent de s'intégrer ? L'unité se fait aussi dans la diversité, et c'est ça qui fait la force d'un pays !

Bref, c'est en prenant compte de la diversité, et de la différence, que l'on peut avancer. La diversité c'est une force, il suffit d'observer la biologie par exemple : un groupe avec un ADN varié à plus de chance de survivre que celui avec l'ADN peu varié.
Méditez sur ça !
Qwerty

Joie et mélancolie en musique

samedi 16 juin 2012 à 10:30
La musique que vous écoutez dégage des émotions. Ces émotions peuvent être ressenties dans la voix du chanteur - si chanteur il y a - mais l'est surtout à l'aide de la base musicale en elle-même.

Contrairement a ce qu'on pourrait croire cependant, le rythme n'entre pas beaucoup en compte, il ne fait que nuancer l'ambiance donnée par la gamme - majeure ou mineure généralement - la gamme majeure étant pour les adultes, la mineure pour les jeunes. Plus sérieusement, une musique jouée sur une gamme majeure est plus positive, plus joyeuse, tandis qu'une gamme mineure apporte de la mélancolie. Personnellement, je préfère la gamme mineure. Après tout, "les plus désespérés sont les chants les plus beaux" a dit Alfred de Musset.

La nuance apportée par le rythme est celle-ci: une gamme majeure sur un tempo rapide donne une chanson pop, un rythme plus lent apporte juste une sensation de douceur. Quant a la gamme mineure, jouée sur un tempo lent la musique n'exprime que de la tristesse, tandis qu'un rythme plus rapide donne une énergie énervée au morceau.

Pour sentir la différence entre majeur et mineur, si vous avez un piano chez vous, ou si vous avez l'occasion d'aller chez quelqu'un qui en a un, essayez de jouer un accord majeur puis un accord mineur. Pour les trouver, c'est très simple: prenez n'importe quelle touche du piano, puis comptez la quatrième note sur la droite (noires incluses) puis encore la troisième après. Ca c'est majeur. Pour un mineur, on prend d'abord la troisième, puis la quatrième après. La différence d'ambiance est palpable, en mineur la musique est plus grave - dans tous les sens du terme avec une descente d'un demi-ton a la tierce.

Mr. Mistake

Joie et mélancolie en musique

samedi 16 juin 2012 à 10:30
La musique que vous écoutez dégage des émotions. Ces émotions peuvent être ressenties dans la voix du chanteur - si chanteur il y a - mais l'est surtout à l'aide de la base musicale en elle-même.

Contrairement a ce qu'on pourrait croire cependant, le rythme n'entre pas beaucoup en compte, il ne fait que nuancer l'ambiance donnée par la gamme - majeure ou mineure généralement - la gamme majeure étant pour les adultes, la mineure pour les jeunes. Plus sérieusement, une musique jouée sur une gamme majeure est plus positive, plus joyeuse, tandis qu'une gamme mineure apporte de la mélancolie. Personnellement, je préfère la gamme mineure. Après tout, "les plus désespérés sont les chants les plus beaux" a dit Alfred de Musset.

La nuance apportée par le rythme est celle-ci: une gamme majeure sur un tempo rapide donne une chanson pop, un rythme plus lent apporte juste une sensation de douceur. Quant a la gamme mineure, jouée sur un tempo lent la musique n'exprime que de la tristesse, tandis qu'un rythme plus rapide donne une énergie énervée au morceau.

Pour sentir la différence entre majeur et mineur, si vous avez un piano chez vous, ou si vous avez l'occasion d'aller chez quelqu'un qui en a un, essayez de jouer un accord majeur puis un accord mineur. Pour les trouver, c'est très simple: prenez n'importe quelle touche du piano, puis comptez la quatrième note sur la droite (noires incluses) puis encore la troisième après. Ca c'est majeur. Pour un mineur, on prend d'abord la troisième, puis la quatrième après. La différence d'ambiance est palpable, en mineur la musique est plus grave - dans tous les sens du terme avec une descente d'un demi-ton a la tierce.

Mr. Mistake

La culture libre

lundi 11 juin 2012 à 13:29
La culture libre est partout. Et elle se répand de plus en plus, tel une pieuvre. Elle est très présente sur Internet, et a tendance même à rentrer dans le monde réel. C'est un phénomène récent qui fait de plus en plus d'adepte.
Mais d'où vient-elle ? Son origine se confond avec celui des logiciels libres. Dans les années 1970-1980, Richard Stallman, jeune développeur américain, excédé que le code source de son imprimante ne soit pas ouvert pour qu'il puisse corriger un bug (il me semble que c'était un problème de bourrage de papier), lance ce concept :
0. la liberté d'exécuter le programme, pour tous les usages,
1. la liberté d'étudier le fonctionnement du programme et de l'adapter à ses besoins,
2. la liberté de redistribuer des copies du programme (ce qui implique la possibilité aussi bien de donner que de vendre des copies),
3. la liberté d'améliorer le programme et de distribuer ces améliorations au public, pour en faire profiter toute la communauté.
Ce concept s'est étendu avec Linux, le fameux noyau (note : Linus Trosvald, le créateur, n'était pas dans l'optique du logiciel libre, mais plus du coté technique de distribution, de facilité de modifications). On peut dire que Tux, symbole du noyau Linux, lui même symbole de cette culture, est devenu rapidement l'icône, le mythe de cette culture.
Très rapidement, ce concept de partage va au delà du logiciel. On peut facilement la résumer par une phrase de Stallman (et oui, encore) : interdire la coopération entre les gens est insupportable, parce que l'aide au voisin est la base de la société : interdire le partage, c'est attaquer la société à sa base.. La base de cette culture est donc le service. Vous allez me dire, tout travail mérite salaire. Je vous réponds que le salaire n'est pas d'ordre financier, mais plus d'ordre morale : la satisfaction d'un travail bien fait, être utile aux autres, le dépassement de soi, le prestige (pour certains)... La culture est donc basée sur le partage et le service.
Mais comment cela fonctionne ? C'est simple. Vous faites une œuvre, et vous la partagez directement, sans passer par tout le système de majors et compagnies. Par contre, il vous faudra choisir une licence, mais heureusement, les licences Créatives commons sont là, même s'ils en existent une infinité, tant qu'ils respectent les 4 règles du concept.
On le voit surtout pour les logiciels, mais cette culture s’étant-elle aussi sur le domaine artistique ? Oui, doublement oui ! Par exemple, dans le domaine sonore, littéraire (il existe une grande bibliothèque, musical... Je vous laisse chercher.
Victor Hugo disait
Le livre, comme livre, appartient à l'auteur, mais comme pensée, il appartient -le mot n'est pas trop vaste- au genre humain. Toutes les intelligences y ont droit. Si l'un des deux droits, le droit de l'écrivain et le droit de l'esprit humain, devait être sacrifié, ce serait, certes, le droit de l'écrivain, car l'intérêt public est notre préoccupation unique, et tous, je le déclare, doivent passer avant nous
. Une question nous brûle les lèvres : la culture libre va-t-elle remplacer le fonctionnement culturel actuelle ?
Qwerty