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Les gens s’en foutent

dimanche 29 juin 2014 à 15:48
Les gens s’en foutent que leurs courriels soient lu.
Les gens s’en foutent qu’ils soient pistés avec les cartes fidélité, de crédit, le GPS, leur historique de navigation.
Les gens s’en foutent qu’ils soient fichés parce qu’ils connaissent quelqu’un qui connait quelqu’un de suspect.
Les gens s’en foutent qu'ils soient fichés avec des données biométriques pour lutter contre le terrorisme.
Les gens s’en foutent de l’ascension du fascisme et d'une prise de pouvoir comme en 1933.
Les gens s’en foutent qu'on les empoisonne à coup de pesticides, de conservateurs et d'autres merdes.
Les gens s’en foutent que le monde s'embrase, que les dictateurs gagnent, que la guerre civile tue des peuples entiers.
Les gens s’en foutent que des pays entiers disparaissent sous le désert ou la mer.
Les gens s’en foutent que les terres agricoles disparaissent sous des constructions.
Les gens s’en foutent que le monde devienne de plus en plus violent, où un machisme très fort commence dès le collège (et même avant).
Les gens s’en foutent que les femmes soient méprisées.
Les gens s’en foutent que la biodiversité qui les protège et qui les nourrit disparaisse.
Les gens s’en foutent que les multinationales aient plus de pouvoir que les États et que ces derniers soient impuissants.
Les gens s’en foutent que des gens se fassent tabasser à mort pour leur religion, couleur de peau ou autres détails.
Les gens s’en foutent de perdre leur liberté.
Les gens s’en foutent que de plus en plus de choses soit privatisées. Même leur corps, leurs pensées, leurs émotions ne leurs appartiennent plus.
Les gens s’en foutent qu’on détruise leur histoire à coup d'explosif et de propagande.
Les gens s’en foutent qu'on transforme leur avenir en marché.
Les gens s’en foutent que l'Europe ne soit plus qu'un marché et plus un rêve de paix.
Les gens s’en foutent que des minorités se fassent massacrer pour leurs terres ou des raisons idéologiques.
Les gens veulent du spectacle. Panem et circenses. Ils veulent l'illusion d'un confort, sans se soucier d'un lendemain. S'ils savaient, ou plutôt, s'ils voulaient savoir, ils se battraient. Car il sera trop tard et on perdra tout.
C'est moins le bruit des bottes qu'il nous faut craindre aujourd'hui que le silence des pantoufles.


Thierry Van Humbeeck (ou un autre)

La vidéoprotection

samedi 28 juin 2014 à 14:40
En faisant mon trajet quotidien, je passe chaque jour devant une caméra de surveillance. Ou plutôt de vidéo-protection, selon la novlangue politique (les caméras ne sont pas encore capables de lancer un champ de force de défense). Par son existence même, elle démontre l’absurdité du concept. Cette caméra filme un parking, avec la présence de conteneurs poubelles et l’entrée de jardins ouvriers. Ce n’est pas une zone sensible : ce n’est pas une banque, ni une bijouterie. Ma ville n’est pas non plus un terrain de guerre : juste une agglomération périurbaine remplie de petits vieux. Et pourtant, les yeux inquisiteurs du « bienveillant » Big Brother guettent. Mais pourquoi fichtre les caméras sont-elles nocifs pour nos libertés ? Les caméras sont des outils technologiques relativement chers. En surcroît de ce coût initial, il faudra payer des personnes pour regarder ces vidéos. Il faudra aussi des supports pour les stocker. Finalement, cela à un coût pour la collectivité. L’intérêt est aussi limité. Certes, on voit qui a commis un méfait. Mais, généralement, cette personne, si elle est futée, se cachera le visage. Ou, si on arrive à l’identifier, on essaie de la retrouver, ce que va pas forcément s’amuser à faire la police municipale, qui dira qu’elle a autre choses à faire ou qu’on n’a pas assez de preuves (histoire vraie). De plus, il faut mesurer l’intérêt de celles-ci. Combien de temps une caméra tourne par rapport à la durée pendant laquelle elle filme quelque chose d'anormal ? Le rendement est très faible. Ainsi vient la notion de non-rentabilité, avec les coûts développés ci-dessous. Coûts financiers, avec nos impôts je rappelle. On remarque aussi que les policiers utilisent les caméras pour un autre but que celui de départ : le voyeurisme. Pas agréable n’est-ce pas ? Au final, on devrait peser dans la balance le pour et le contre de la vidéosurveillance. Le viol des libertés (on regarde qui fait quoi) et le manque de rentabilité font en sorte que la vidéosurveillance coûte trop par rapport aux bénéfices. Mais le problème n’est pas là. Il vient du paradigme que l’on doit sanctionner. Et si on éduquait plutôt les personnes, les futurs citoyens, à respecter son prochain, à respecter les biens communs ? Plus efficace non ? On traiterait là le problème à la racine et non les conséquences, les effets. Les caméras, factices ou non (si on ne sait pas si elles marchent, on tendrait à réagir en partant de l’hypothèse qu’elle marche) est donc une perte des libertés fondamentales. C’est donc un problème d’éducation, de politique à long terme que ne veulent pas mener les politiciens, bridés à l’échelle du prochain mandat.

Dadidadou, ainsi parlait Daheu, les amis

jeudi 19 juin 2014 à 16:39
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Cliff CC-BYY

L’œil embrumé de tristesse (ou des allergies, cela dépend), nous nous quittons vers de nouvelles destinés, un futur grand ouvert à nous, génération du futur, génération de la relève, génération du défi. Nostalgique d'un temps où les communications onomatopéiques digne de la saison des amours des paons étaient omniprésente[1], soulagé d'épreuves nous ayant coûté une tendinite aux mains, inquiet des épreuves futurs qui vont nous user jusqu'aux cordes vocal, languissant un repos plus que mérité, impatient de voir notre nouvelle destiné, amusé par une équipe solidaire jusqu'au bout, pensant peu à peu à l'idée de se quitter, c'est un beau chapitre de notre vie qui est en train de se terminer.
Mais le long livre, que dis-je l'épopée, l'odyssée qui se prépare n'est qu'à son commencement !
Bonne chance pour les oraux et on croise les doigts pour les résultats du bac ! Un croisement des doigts de pieds aussi pour une orientation choisie algorithmiquement, par une bête et stupide machine calculant, malaxant notes, choix, appréciation de professeurs, afin de sortir une compote et une réponse binaire : tu sera pris ou tu ne le sera pas. Face à ce monde mécanique et froid, gardez votre vivacité et votre chaleur d'humour et d'amour, c'est l'oasis dans le désert, la lueur dans les ténèbres, la chose dans le néant.
Et puis tant pis si je vous ai fait pleuré avec ce texte, au moins cela dégagera la poussière dans l’œil des adieux (ou des au revoir, hein) !

Au moins, Victor Hugo savait écrire

mercredi 18 juin 2014 à 18:27
En réaction à ça.
Bon, OK, vous êtes énervé, car vous avez raté une épreuve. Pas de souci, ça arrive à tout le monde. Mais par pitié, n’insultez pas ce génie !
Au moins, lui, avait une vision bien plus moderne que la plupart de nos élus (et concitoyens) sur la citoyenneté mondiale, le droit d’auteur… Et au moins lui, savait manier la langue française, contrairement à la majorité de français qui est illettrée.
Bref, pour vous défouler, faites du sport au lieu de spammer les réseaux sociaux. (et puis ça fera des économies d’énergie pour la planète).

bon bac

lundi 16 juin 2014 à 07:06
À tout les futurs bacheliers de France et de Navarre, merde pour le bac !