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Calendrier de l’avent #22

dimanche 22 décembre 2013 à 07:00
Quand on veut étouffer un problème, le plus sûr moyen est de créer une commission

Clémenceau

La Procréation Médicalement Assistée

samedi 21 décembre 2013 à 19:11
J'avais écrit ce texte pour un cours de bioéthique. Je le publie en l'état. Je souhaiterai votre réaction, négative ou positive, afin d'aiguiser la réflexion de ce thème litigeux.

En tant que membre d’un jury citoyen, vous devez vous prononcer d’insémination artificielle : doit-elle être considérée comme un strict traitement médical, résumer dans ce cas à un couple stérile ou doit-elle considérer comme une nouvelle manière d’engendrer des enfants qui permettrai à tout les couples, y compris homosexuels, de fonder une famille ?

Quelques définitions


Insémination artificielle : l’insémination artificielle est l'utilisation de différentes techniques pour permettre la procréation in vitro.
Strict traitement médical : si une personne est stérile, ou a des réels difficultés à procréer, on fait l'ia.
Famille : Ensemble d’individus aillant ou non des liens de filiations ou considérant comme tel.

Quelques questions qu'on peut se poser


Doit-on permettre à des couples d’avoir des enfants, alors que naturellement ils ne peuvent pas en avoir ?
Doit-on permettre un couple homosexuel de fonder une famille ?
Quelle est la légitimée des couples homosexuelles s’ils ne peuvent pas avoir d’enfants ?
Est-il légitime d’engendrer des enfants?


Pour de nombreux couples, il est légitime d’avoir un enfant. C’est pour eux une suite logique, pour ainsi transmettre à la descendance un certain nombre de valeurs, voir leur patrimoine génétique. C’est le but naturel de la vie : se reproduire.
Cependant, si un couple ne peut pas avoir d’enfants naturellement, il y a d’un point de vue génétique quelque chose de défectueux, et donc qu’il ne doit pas être transmit à la descendance afin que l’espèce ne soit pas « souillée », l’évolution voulant garder les êtres les mieux adaptées. On peut citer par exemple un certain type de cancer ou d'handicap qui pourrait gêner dans la vie future de l’enfant. Cependant, il existe des enfants qui arrive à surmonter leurs handicaps, et on doit laisser à chacun sa chance. Ainsi, l’insémination artificielle permet de répondre à un besoin instinctif : se reproduire.

Hormis ce point uniquement génétique, on peut aussi transmettre le patrimoine culturel. Ainsi, chacun à droit à un bonheur à élever un enfant, et de transmettre un certains nombres de valeurs. Ainsi, vu de ce point de vue, l’insémination artificielle est légitime, car répondant à un besoin moral, culturelle, la transmission de la culture.

Ainsi, dans un point de vue strictement médical, on peut utiliser l’insémination artificielle pour répondre à un dysfonctionnement d’ordre physiologique ou psychologique.

La question se pose pour les couples homosexuelles. Ces personnes, par leur nature, doivent passer par une tiers personne qui doit porter l’enfant ou donner du sperme, a fortiori anonyme. C’est ainsi contre nature, comme, de manière moins forte certes, pour les couples stériles. La nuance est que, naturellement, un couple homosexuel ne peut se reproduire, qu’ils soient stériles ou fertiles. Techniquement, c’est possible de se reproduire (On peut-même, en bidouillant un peu, on peut créer un individu né de deux parents de même sexe. On y arrive avec les souris, alors pourquoi pas avec les hommes ? Mais ceci est un autre débat). Mais quid d’un point de vue moral ? L’étalon, le guide, la réponse pourrait-être les conséquences sur l’enfant.
Ainsi se pose la question de l’identité de l’enfant : qui est vraiment ces parents ? Ceux qui l’élèvent ou ceux qui lui ont donnée les gènes ? La mère est celle qui l’a portée ou non ? Ainsi, du point de vue de l’enfant, il se pose la question de l’identité. Vu les nombreuses familles recomposées, les adoptions… il se révèle de plus en plus que la notion de parenté est plus une transmission de valeurs que sur une filiation purement génétique. Ainsi, une famille est simplement un fait de transmission de valeurs. Mais il est vrai que ce système ternaire ou quaternaire de parentés peuvent bouleverser la notion traditionnelle de famille.
Ainsi, si deux personnes veulent fonder une famille, ils ont le droit, homosexuel ou non, car cela ne pose aucun problèmes de construction psychique de l’enfant.

Mais une autre question se pose : La Terre subissant une surpopulation, doit-on rajouter à charge des individus de plus face à des ressources de plus en plus limités ? Un cas moral se pose : doit-on répondre égoïstement à un besoin, ou penser à l’intérêt général ?
Dans ce cas-là, l’adoption semble la meilleure solution : On offre à un enfant la possibilité d’avoir une vie meilleure (et de froisser les mœurs).
Ainsi, l’insémination artificielle n’est pas vraiment un problème en soi, car il n’est qu’un moyen de reproduction, car il pallie à un problème médical. Les vraies questions sont de savoir si on doit garder les enfants malgré un handicap ? S’il est nécessaire de surcharger la planète d’une surpopulation ? Si on veut bouleverser le modèle traditionnel de la famille ?
Qwerty

La Procréation Médicalement Assistée

samedi 21 décembre 2013 à 19:11
J'avais écrit ce texte pour un cours de bioéthique. Je le publie en l'état. Je souhaiterai votre réaction, négative ou positive, afin d'aiguiser la réflexion de ce thème litigeux.

En tant que membre d’un jury citoyen, vous devez vous prononcer d’insémination artificielle : doit-elle être considérée comme un strict traitement médical, résumer dans ce cas à un couple stérile ou doit-elle considérer comme une nouvelle manière d’engendrer des enfants qui permettrai à tout les couples, y compris homosexuels, de fonder une famille ?

Quelques définitions


Insémination artificielle : l’insémination artificielle est l'utilisation de différentes techniques pour permettre la procréation in vitro.
Strict traitement médical : si une personne est stérile, ou a des réels difficultés à procréer, on fait l'ia.
Famille : Ensemble d’individus aillant ou non des liens de filiations ou considérant comme tel.

Quelques questions qu'on peut se poser


Doit-on permettre à des couples d’avoir des enfants, alors que naturellement ils ne peuvent pas en avoir ?
Doit-on permettre un couple homosexuel de fonder une famille ?
Quelle est la légitimée des couples homosexuelles s’ils ne peuvent pas avoir d’enfants ?
Est-il légitime d’engendrer des enfants?


Pour de nombreux couples, il est légitime d’avoir un enfant. C’est pour eux une suite logique, pour ainsi transmettre à la descendance un certain nombre de valeurs, voir leur patrimoine génétique. C’est le but naturel de la vie : se reproduire.
Cependant, si un couple ne peut pas avoir d’enfants naturellement, il y a d’un point de vue génétique quelque chose de défectueux, et donc qu’il ne doit pas être transmit à la descendance afin que l’espèce ne soit pas « souillée », l’évolution voulant garder les êtres les mieux adaptées. On peut citer par exemple un certain type de cancer ou d'handicap qui pourrait gêner dans la vie future de l’enfant. Cependant, il existe des enfants qui arrive à surmonter leurs handicaps, et on doit laisser à chacun sa chance. Ainsi, l’insémination artificielle permet de répondre à un besoin instinctif : se reproduire.

Hormis ce point uniquement génétique, on peut aussi transmettre le patrimoine culturel. Ainsi, chacun à droit à un bonheur à élever un enfant, et de transmettre un certains nombres de valeurs. Ainsi, vu de ce point de vue, l’insémination artificielle est légitime, car répondant à un besoin moral, culturelle, la transmission de la culture.

Ainsi, dans un point de vue strictement médical, on peut utiliser l’insémination artificielle pour répondre à un dysfonctionnement d’ordre physiologique ou psychologique.

La question se pose pour les couples homosexuelles. Ces personnes, par leur nature, doivent passer par une tiers personne qui doit porter l’enfant ou donner du sperme, a fortiori anonyme. C’est ainsi contre nature, comme, de manière moins forte certes, pour les couples stériles. La nuance est que, naturellement, un couple homosexuel ne peut se reproduire, qu’ils soient stériles ou fertiles. Techniquement, c’est possible de se reproduire (On peut-même, en bidouillant un peu, on peut créer un individu né de deux parents de même sexe. On y arrive avec les souris, alors pourquoi pas avec les hommes ? Mais ceci est un autre débat). Mais quid d’un point de vue moral ? L’étalon, le guide, la réponse pourrait-être les conséquences sur l’enfant.
Ainsi se pose la question de l’identité de l’enfant : qui est vraiment ces parents ? Ceux qui l’élèvent ou ceux qui lui ont donnée les gènes ? La mère est celle qui l’a portée ou non ? Ainsi, du point de vue de l’enfant, il se pose la question de l’identité. Vu les nombreuses familles recomposées, les adoptions… il se révèle de plus en plus que la notion de parenté est plus une transmission de valeurs que sur une filiation purement génétique. Ainsi, une famille est simplement un fait de transmission de valeurs. Mais il est vrai que ce système ternaire ou quaternaire de parentés peuvent bouleverser la notion traditionnelle de famille.
Ainsi, si deux personnes veulent fonder une famille, ils ont le droit, homosexuel ou non, car cela ne pose aucun problèmes de construction psychique de l’enfant.

Mais une autre question se pose : La Terre subissant une surpopulation, doit-on rajouter à charge des individus de plus face à des ressources de plus en plus limités ? Un cas moral se pose : doit-on répondre égoïstement à un besoin, ou penser à l’intérêt général ?
Dans ce cas-là, l’adoption semble la meilleure solution : On offre à un enfant la possibilité d’avoir une vie meilleure (et de froisser les mœurs).
Ainsi, l’insémination artificielle n’est pas vraiment un problème en soi, car il n’est qu’un moyen de reproduction, car il pallie à un problème médical. Les vraies questions sont de savoir si on doit garder les enfants malgré un handicap ? S’il est nécessaire de surcharger la planète d’une surpopulation ? Si on veut bouleverser le modèle traditionnel de la famille ?
Qwerty

La Procréation Médicalement Assistée

samedi 21 décembre 2013 à 19:11
J'avais écrit ce texte pour un cours de bioéthique. Je le publie en l'état. Je souhaiterai votre réaction, négative ou positive, afin d'aiguiser la réflexion de ce thème litigeux.

En tant que membre d’un jury citoyen, vous devez vous prononcer d’insémination artificielle : doit-elle être considérée comme un strict traitement médical, résumer dans ce cas à un couple stérile ou doit-elle considérer comme une nouvelle manière d’engendrer des enfants qui permettrai à tout les couples, y compris homosexuels, de fonder une famille ?

Quelques définitions


Insémination artificielle : l’insémination artificielle est l'utilisation de différentes techniques pour permettre la procréation in vitro.
Strict traitement médical : si une personne est stérile, ou a des réels difficultés à procréer, on fait l'ia.
Famille : Ensemble d’individus aillant ou non des liens de filiations ou considérant comme tel.

Quelques questions qu'on peut se poser


Doit-on permettre à des couples d’avoir des enfants, alors que naturellement ils ne peuvent pas en avoir ?
Doit-on permettre un couple homosexuel de fonder une famille ?
Quelle est la légitimée des couples homosexuelles s’ils ne peuvent pas avoir d’enfants ?
Est-il légitime d’engendrer des enfants?


Pour de nombreux couples, il est légitime d’avoir un enfant. C’est pour eux une suite logique, pour ainsi transmettre à la descendance un certain nombre de valeurs, voir leur patrimoine génétique. C’est le but naturel de la vie : se reproduire.
Cependant, si un couple ne peut pas avoir d’enfants naturellement, il y a d’un point de vue génétique quelque chose de défectueux, et donc qu’il ne doit pas être transmit à la descendance afin que l’espèce ne soit pas « souillée », l’évolution voulant garder les êtres les mieux adaptées. On peut citer par exemple un certain type de cancer ou d'handicap qui pourrait gêner dans la vie future de l’enfant. Cependant, il existe des enfants qui arrive à surmonter leurs handicaps, et on doit laisser à chacun sa chance. Ainsi, l’insémination artificielle permet de répondre à un besoin instinctif : se reproduire.

Hormis ce point uniquement génétique, on peut aussi transmettre le patrimoine culturel. Ainsi, chacun à droit à un bonheur à élever un enfant, et de transmettre un certains nombres de valeurs. Ainsi, vu de ce point de vue, l’insémination artificielle est légitime, car répondant à un besoin moral, culturelle, la transmission de la culture.

Ainsi, dans un point de vue strictement médical, on peut utiliser l’insémination artificielle pour répondre à un dysfonctionnement d’ordre physiologique ou psychologique.

La question se pose pour les couples homosexuelles. Ces personnes, par leur nature, doivent passer par une tiers personne qui doit porter l’enfant ou donner du sperme, a fortiori anonyme. C’est ainsi contre nature, comme, de manière moins forte certes, pour les couples stériles. La nuance est que, naturellement, un couple homosexuel ne peut se reproduire, qu’ils soient stériles ou fertiles. Techniquement, c’est possible de se reproduire (On peut-même, en bidouillant un peu, on peut créer un individu né de deux parents de même sexe. On y arrive avec les souris, alors pourquoi pas avec les hommes ? Mais ceci est un autre débat). Mais quid d’un point de vue moral ? L’étalon, le guide, la réponse pourrait-être les conséquences sur l’enfant.
Ainsi se pose la question de l’identité de l’enfant : qui est vraiment ces parents ? Ceux qui l’élèvent ou ceux qui lui ont donnée les gènes ? La mère est celle qui l’a portée ou non ? Ainsi, du point de vue de l’enfant, il se pose la question de l’identité. Vu les nombreuses familles recomposées, les adoptions… il se révèle de plus en plus que la notion de parenté est plus une transmission de valeurs que sur une filiation purement génétique. Ainsi, une famille est simplement un fait de transmission de valeurs. Mais il est vrai que ce système ternaire ou quaternaire de parentés peuvent bouleverser la notion traditionnelle de famille.
Ainsi, si deux personnes veulent fonder une famille, ils ont le droit, homosexuel ou non, car cela ne pose aucun problèmes de construction psychique de l’enfant.

Mais une autre question se pose : La Terre subissant une surpopulation, doit-on rajouter à charge des individus de plus face à des ressources de plus en plus limités ? Un cas moral se pose : doit-on répondre égoïstement à un besoin, ou penser à l’intérêt général ?
Dans ce cas-là, l’adoption semble la meilleure solution : On offre à un enfant la possibilité d’avoir une vie meilleure (et de froisser les mœurs).
Ainsi, l’insémination artificielle n’est pas vraiment un problème en soi, car il n’est qu’un moyen de reproduction, car il pallie à un problème médical. Les vraies questions sont de savoir si on doit garder les enfants malgré un handicap ? S’il est nécessaire de surcharger la planète d’une surpopulation ? Si on veut bouleverser le modèle traditionnel de la famille ?
Qwerty

Calendrier de l’avent #21

samedi 21 décembre 2013 à 07:00
Celui qui apprend quelque chose de moi enrichit son savoir sans réduire le mien, tout comme celui qui allume sa chandelle à la mienne se donne de la lumière sans me plonger dans l'obscurité

Jefferson