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FSFE Newsletter - Novembre 2014

mardi 11 novembre 2014 à 00:00
FSFE Newsletter – Novembre 2014 À Munich, la réalité dépasse la fiction !

La ville de Munich utilise des Logiciels Libres sur plus de 15 000 ordinateurs, ce qui lui a permis d’économiser 11 millions d’euros. Lors de la migration vers les Logiciels Libres, la ville a rationnalisé son environnement informatique dans 51 lieux, avec 1 000 informaticiens et 22 services informatiques ; un véritable défi. Malgré les difficultés inhérentes à un tel changement, la plupart des utilisateurs sont heureux du résultat et ne veulent pas revenir en arrière (en allemand). Et tout cela s’est passé sous la fenêtre du siège allemand de Microsoft.

Si vous n’aimez pas le succès que rencontrent les Logiciels Libres à Munich, que pourriez-vous faire ? Vous pourriez jouer sur l’affectif et propager des rumeurs impliquant les informaticiens de Munich, pour dire d’eux qu’ils ne s’occupent pas des demandes de leurs utilisateurs et sont déconnectés des besoins du terrain. Évidemment, vous devriez rester vague et guetter la réaction des quelques personnes qui ne sont jamais contentes. Ce serait un moyen facile pour discréditer la démarche et les efforts qui l’accompagnent. De fait, c’est ce qui s’est passé à Munich ces derniers mois avec le nouveau maire, Dieter Reiter (du SPD, parti social-démocrate) et son adjoint, Josef Schmid (du CSU, parti démocrate-chrétien). Certains commentateurs ont spéculé que ces annonces étaient liées au déménagement du siège social de Microsoft de Unterschleissheim à Munich, Reiter indiquant qu’il a favorisé cette décision (en allemand). Comme Microsoft était l’entreprise qui payait le plus d’impôts à Unterschleissheim (en allemand), Munich bénéficiera de cette relocalisation.

Mais ils semblent avoir sous-estimé le succès des Logiciels Libres à Munich. Dans leurs propres partis, des experts de l’informatique ont élevé la voix pour les corriger (en anglais). Par ailleurs, d’aucuns ont levé les lièvres qui se cachaient sous leurs déclarations. Le maire et son adjoint se retrouvent isolés, leurs propos ne valant qu’en leur nom propre. À Munich, le soutien politique à GNU/Linux est puissant, en grande partie dû aux économies que la ville tire, et continuera à tirer, de l’utilisation de GNU/Linux, de LibreOffice/OpenOffice et de l’environnement de bureau KDE. Si les Logiciels Libres résistent à une campagne diffamante à leur égard, poussée par le maire et son adjoint, cela démontre toute leur pertinence. Chers utilisateurs des Logiciels Libres, soyez-en fiers et passez le mot ! Ne vous endormez pas pour autant : la prochaine attaque sera plus subtile.

Une politique de Standards Ouverts au niveau européen

Mais la réponse à la question formelle inclut un autre point essentiel : le problème lié au format des documents. Le responsable informatique de Munich révèle qu’au début de leur migration, l’État avait souligné l’importance des Logiciels Libres ainsi que des Standards Ouverts, mais qu’ils n’ont pas avancé sur ce sujet depuis.

Contrôles de conformité aux Standards Ouverts

Si tout commence lorsque les institutions actent des politiques d’utilisation de Standards Ouverts, il est important de vérifier qu’elles soient appliquées. En 2010, à l’occasion du Document Freedom Day, nos Fellows de Cologne et de Bonn ont vérifié auprès des administrations fédérales qu’ils pouvaient recevoir, éditer et renvoyer des documents ODF, comme l’exige une circulaire. La FSFE a constaté que seuls deux des quatre-vingt-sept départements se conforment à la circulaire sur les documents ouverts. Cela souligne l’importance de se montrer persévérants et de suivre la mise en œuvre de telles politiques. À cette occasion, vous trouverez dans Soyez actifs une suggestion quant à ce que vous pouvez faire en quelques minutes pour aider cette cause.

Par ailleurs… Nous recherchons actuellement de nouveaux stagiaires, en particulier pour préparer le Document Freedom Day, mais nous aurons aussi des propositions plus générales à partir de janvier. Quand Max a vu cette annonce, il a publié un résumé de son stage à la FSFE (en anglais). La FSFE, l’association de consommateurs italiens ADUC et le groupe italien ILS ont demandé aux régulateurs de prendre des mesures concrètes afin de protéger les italiens contre l’achat forcé de logiciels dont ils ne veulen pas, ou dont ils n’ont pas besoin. Activités locales : notre groupe viennois a enregistré l’automne le plus actif et le plus couronné de succès de son histoire. Franz a documenté leur participation à trois évènements majeurs : la journée du Logiciel Libre, la plus grande conférence allemande sur les droits des animaux, et la foire aux jeux vidéos « Game City fair 2013 ». Christian Kalkhoff, de notre groupe munichois, a donné une conférence sur les activités de groupes au GNU Hackers Meeting 2014. La vidéo est disponible. Si vous souhaitez participer à l’organisation de la conférence Libre Office 2015, Carsten Agger cherche de l’aide, puisque notre groupe danois de Aarhus aidera pour l'évènement. Gare au spoiler ! La dernière édition des nouvelles éducatives mentionne sa participation au prochain Document Freedom Day 2015. Administrations publiques : la ville allemande de Gummersbach a annoncé qu'elle a complété cet été la migration de ses PCs vers GNU/Linux, Healthwatch en Angleterre est passé au Logiciel Libre CiviCRM, et une solution développée pour le gouverment du Sud Tyrol (Italie) pour tester automatiquement les sites et services gouvernementaux est maintenant aussi en service pour tester les sites du secteur du tourisme de la région. Notre organisation soeur invite les partisans du Logiciel Libre à la conférence libre planet 2015 aux États-Unis. Les nominations pour le 17éme trophée annuel du Logicel Libre sont ouvertes, vous pouvez envoyer vos nominations jusqu'au dimanche 16 novembre. Matthew Garret a écrit un article de blog sur les raisons pour lesquelles il a rejoint le conseil de la FSF. Certains des commentaires qu'il a reçu sont particulliérement offensants, et votre éditeur espère que Matthew saura les ignorer. A ce propos, votre éditeur vous recommande la lecture de l'article de Jonathan Corbet « Sur la maladie de notre communauté » (en Anglais). Comme toujours, si vous avez des commentaires sur le sujet, envoyez les sur notre liste de discussion. Depuis la Planète : Les ordinateurs envahissent le secteur de la mode ! Notre stagiaire actuel, Michele Marrali, nous parle de MeshCon 2014, une conférence qui connecte les designers de la mode et les experts des technologies. André Ockers signale que le diffuseur de contenus néerlandais NOS s’éloigne des standards ouverts. Matija Šuklje a fait son premier commit (soumission de code source) à KDE et a rédigé un billet sur l’accord de licence fiduciaire de la FSFE Daniel Pocock nous informe des résultats positifs du Outreach Program for Women qui consiste à faciliter l’insertion des femmes dans une communauté majoritairement masculine Hugo Roy explique comment il a rédigé une nouvelle publication défensive sur le chiffrement du module de synchronisation des fichiers de ownCloud. Soyez actifs : Répare mes documents – ODF dans les administrations européennes

Les institutions européennes ont encore beaucoup à faire pour enlever les barrières aux utilisateurs de Logiciels Libres. Avec l'Open Forum Europe (OFE), votre éditeur a participé à une réunion avec les responsables informatique de la Commission, du Conseil et du Parlement sur ce sujet. Nous avons discuté de notre lettre sur les formats vidéos et de notre campagne FixMyDocuments.eu. Cette campagne avait été commencée par l'OFE pour aider les institutions européennes à implémenter leur décision de soutien aux formats Open Document. Des volontaires de la FSFE ont déjà traduit le site en plusieurs langues, mais il est maintenant temps pour chacun de vous d'agir.

Nous aimerions que vous trouviez des institutions européennes qui proposent des formats non libres sur leur site, sans proposer aussi une version de ces documents en ODT, et que vous les soumettiez.

De plus, OFE encourage et soutiendra tous ceux qui souhaiteraient utiliser la plateforme pour couvrir d'autres administrations.

Merci à tous les volontaires, les Fellows et les donateurs qui rendent notre travail possible, Matthias Kirschner - FSFE

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Les consommateurs italiens ne devraient pas avoir à payer pour un logiciel qu'ils ne veulent pas – Lettre aux autorités de régulation

vendredi 17 octobre 2014 à 01:00
Les consommateurs italiens ne devraient pas avoir à payer pour un logiciel qu'ils ne veulent pas – Lettre aux autorités de régulation

La FSFE et l’association italienne de consommateurs ADUC, avec le groupe italien ILS, demandent aux organismes de régulation à prendre des mesures concrètes pour protéger les Italiens contre l’obligation de payer pour des logiciels qu’ils ne veulent pas ou n’ont pas besoin. La Haute Cour de l’Italie a rendu une décision en Septembre que les fournisseurs informatiques doivent rembourser les consommateurs pour le prix des logiciels payants indésirables qui sont livrés pré-installés sur les PC et ordinateurs portables. Aujourd’hui, la FSFE, l’ADUC et l’ILS ont envoyé une lettre aux autorités italiennes de la concurrence, leur demandant de s’assurer que les fournisseurs se conforment à la décision de la Haute Cour, et de respecter les droits de leurs consommateurs.

« Les fournisseurs ne peuvent pas demander à juste titre aux consommateurs de faire des pieds et des mains pour profiter de leurs droits juridiques, et les autorités ont le devoir de protéger ces droits, » a déclaré Karsten Gerloff le président de la FSFE. « Les mesures simples que nous réclamons aujourd’hui contribueraient à une plus grande liberté de choix pour les Italiens. Nous espérons que les autorités de la concurrence vont prendre des mesures pour mettre en œuvre la décision de la Haute Cour ».

La FSFE, l’ADUC, et l’ILS demandent à l’organisme de surveillance de la concurrence de prendre les mesures suivantes:

Lorsque du logiciel payant est pré-installé sur une machine, il doit porter un avis bien visible pour les utilisateurs pour leur faire prendre conscience de la possibilité de recevoir un remboursement pour le prix de la licence du logiciel.

Les fournisseurs de matériel devraient mettre en place des procédures simples pour permetre aux consommateurs de réclamer le remboursement des logiciels pré-installés en ligne avec les prix du marché. Les procédures de remboursement ne doivent pas être inutilement complexes, et doivent être faciles pour les consommateurs à trouver et suivre.

La garantie et les dispositions relatives à l’appareil ne doivent pas être affectées par le fait que le consommateur choisit d’avoir le prix du logiciel remboursé.

Alternativement, les vendeurs pourraient vendre leurs appareils pré-installés avec des logiciels libres, les libérant des obligations ci-dessus.

« Seul le logiciel libre permet aux utilisateurs de contrôler entièrement ce que leurs ordinateurs sont en train de faire, et où vont leurs données personnelles » a déclaré le président de la FSFE Karsten Gerloff. « Toute personne qui achète un ordinateur devrait avoir la possibilité de le recevoir avec des logiciels libres pré-installés ».

Dans la plupart des pays européens, il est difficile pour les consommateurs d’acquérir des PC et ordinateurs portables sans être obligé de payer en même temps pour une licence d’un système d’exploitation non-libre. La FSFE a toujours fait pression sur les fournisseurs afin de mettre fin à leur pratique actuelle de pousser des logiciels non-libres aux consommateurs qui ne le souhaitent pas ou n’en ont besoin. L’organisation maintient une page wiki avec des conseils pour les consommateurs. Ici, les acheteurs peuvent également documenter leurs expériences d’obtentions de remboursements de différents fournisseurs dans différents pays.

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FSFE is looking for an intern for Document Freedom Day

vendredi 17 octobre 2014 à 01:00
FSFE is looking for an intern for Document Freedom Day

Every year, the FSFE is organising the "Document Freedom Day", a global campaign to highlight the importance of Open Standards for our freedom of communication, interoperability and indepedence from vendor lock-in. For this campaign, FSFE's Berlin office is looking for an Intern PR / Campaigning in full time from January 1st until March 31st.

Your tasks will be: maintenance of the campaigns web page www.documentfreedom.org direct contact with and support of local communities all around the world taking care of our promotion section writing PR texts for different (social) media translations

and this is how you can convince us: you like to support Free Software and Open Standards you are at least in 3rd semester of a relevant field of study OR you bring similar experience from another field you speak fluent English (speaking Spanish or French would be a plus) you are a team player and you have a helping attitude towards volunteers you like to work with Free IT systems

What you can expect from us: an international work environment out of an office in the heart of Berlin a young and motivated team room for creative ideas and solutions flexible working times

Please send your application only digital to eal@fsfe.org (PDF). You are welcome to encrypt your application. You find the public key on the keyserver (8639DC81)

We pay 450 Euro/month and you receive gratitude by volunteers all over the world (priceless).

Application deadline is November 7, 2014.

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Munich sticks with Free Software

jeudi 16 octobre 2014 à 01:00
Munich sticks with Free Software

On Tuesday, Munich's first mayor finally reacted to an inquiry by the Green Party (in German) related to rumours regarding a possible switch back to a Windows-based desktop environment. The answer to the inquiry shows that there is no factual basis for the claims made by first mayor and second mayor. An evaluation of the IT infrastructure and -processes is underway. FSFE calls on the city council to include vendor independence as well as interoperability as factors in the investigation, since they were central reasons for Munich to switch to Free Software in the first place.

In recent months, statements by the new mayors Reiter and Schmid have stirred up confusion regarding the future IT strategy of Munich. Contrary to third mayor Christine Strobl, the first and second mayor indicated a possible end of the exemplary usage of Free Software within the city. Despite some effort on the side of the FSFE, facts were hard to obtain. The answer to the inquiry now sheds some light on the issue.

No factual basis for criticism

In this manner, the employee-survey “Great Place to Work” from late 2013, used by Reiter and Schmid in their criticisms towards the Free Software used in the city, included various facets of the IT structure not related to software, ranging from hardware to support and telecommuting. It does not, however, offer any information on a possible relation of the employees' problems with Free Software. This information is currently unavailable, as Reiter says within the answer.

The mayor furthermore admits that the often-cited waiting time needed to obtain official work mobile phone has “no relation” to the “operating system LiMux”, but was instead caused by the fact that he was the first to demand the implementation of iOS in the city's IT infrastructure.

Regarding the missing unified mail and calendar application criticised by Schmid, it became clear that the implementation of the corresponding Free Software solution Kolab is currently in the works. It was only initiated in early 2014 and is expected to be used starting in 2015.

Broad support for Free Software in Munich

The city's IT department, the city council, as well as third mayor Christine Strobl, support the current IT strategy and thus distance themselves from the criticisms of the first and second mayor. Strobl emphasises that "upon careful checking" she still considers the switch to Free Software as the right thing to do.

She has a sound economic basis for this view: Due to reduced licensing expenditures alone, the city was able to save 11 million Euro. The hardware cost alone of switching to Windows 7 would amount to 3,15 million Euro, with Windows 8 being even more expensive according to the IT-administration. A switch would incur additional costs, and mean the loss of the achievements in the support of open standards.

Include vendor independence and interoperability

The document states that a working group will evaluate the IT-structures and -processes within the city and will give advice on their improvement. The criteria for this evaluation are formulated in a very broad way, which makes it difficult to comment on them at this point. One thing is clear: the evaluation needs to take vendor independence and interoperability into account instead of limiting its perspective on cost and user satisfaction, since the former have been central arguments for the switch in the first place. This enables that the city to control their own data and ensures the non-discriminative access to the cities IT services.

“Other European Countries such as Great Britain, France, Italy, and Sweden have made Free Software and Open Standards a central part of their IT strategies for the public sector in the past years. In Germany, the public sector is lagging behind. Germany's federal and state governments finally need to take coherent action so that public institutions here, too, can enjoy the benefits of Free Software” says Karsten Gerloff, President of the Free Software Foundation Europe.

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FSFE Newsletter - Octobre 2014

lundi 6 octobre 2014 à 01:00
FSFE Newsletter – Octobre 2014 La justice italienne s’oppose aux ventes liées

Lorsque l’on achète un ordinateur portable, il peut être difficile de ne pas avoir à payer de licence pour Microsoft Windows, puisque nombre d’entre eux sont vendus avec une licence incluse. Cette « taxe Windows » a artificiellement augmenté le coût des matériels pour les utilisateurs de Logiciels Libres qui ne souhaitent pas utiliser le système d’exploitation de Microsoft. Nous, utilisateurs de Logiciels Libres, désirons soutenir le développement du Logiciel Libre plutôt que des logiciels non-libres comme Microsoft Windows.

Depuis 2008, nous maintenons une page wiki de conseils pour les acheteurs qui ne désirent pas contribuer au développement des logiciels non-libres et, depuis plus d’une décennie, nous débattons de ce sujet avec des personnalités politiques ainsi que des associations de consommateurs. Néanmoins, les avancées sur le sujet sont rares. Il faudra de nombreuses années pour changer cette situation en Europe. C’est pourquoi, dans ce combat de longue haleine, chaque pas compte. Nous avons obtenu une telle victoire le mois dernier.

La Cour de cassation italienne a jugé que le détenteur d’un ordinateur portable est habilité à être remboursé du prix de la licence de Microsoft Windows qu’il a été obligé d’acquérir avec son ordinateur. Les magistrats ont qualifié la pratique consistant à vendre conjointement les PCs et un système d’exploitation non-libre comme une « politique commerciale de distribution forcée ». La Cour considère que cette pratique est à « tendance monopolistique ». Elle a aussi souligné que la vente liée conduit les utilisateurs à devoir recourir à d’autres logiciels non-libres pour des raisons de compatibilité et d’interopérabilité, qu’ils le veuillent ou non.

À présent, les autorités italiennes doivent transformer ce jugement en une réelle victoire pour les consommateurs en garantissant qu’ils pourront acquérir leur matériel avec le système d’exploitation qu’ils désirent, ou aucun. Ensuite, nous espérons convaincre d’autres pays européens de suivre l’exemple de l'Italie, ou de solutionner ce problème à l’échelle de l’Union européenne.

Les administrations qui utilisent des Logiciels Libres en Europe

Les médias, comme nous-mêmes, avons tendance à nous focaliser sur les mauvaises nouvelles liées à l’utilisation des Logiciel Libres dans les administrations d’État. Dans cette édition, nous nous concentrerons sur les bons exemples rencontrés le mois dernier. Il y a donc de bonnes nouvelles concernant les suites bureautiques Libres : Le Bundesrechenzentrum autrichien – centre informatique fédéral autrichien – loue un grand nombre d’applications qui utilisent Apache Open Office. Ils apprécient notamment que la solution puisse être adaptée aux besoins particuliers du centre, intégrée dans les applications spécialisées qu’ils éditent et qui permettent de créer et de soumettre automatiquement ou presque les documents générés. Open Office est la suite de référence du centre depuis 2008, où elle est installée sur 12 000 ordinateurs. Par ailleurs, les administrations de Todi et Terni, en Italie, basculent vers LibreOffice. Elles emboîtent le pas de la province de Perugia, laquelle utilise Libre Office sur ses 1 200 PCs, ainsi qu’au sein de l’autorité de santé publique locale, qui l’a déployé sur 600 ordinateurs.

L’administration française utilise une suite bureautique libre sur 500 000 bureaux. Bien que la migration vers le Logiciel Libre ait été ponctué de difficultés, indiquent-ils, nous étions en mesure de gérer les problèmes. Parmi les facteurs de succès du projet, deux contrats lient les ministères avec des sociétés de services en Logiciels Libres et couvrent 260 applications libres. De plus, les équipes d’assistance s’assurent de diffuser à la communauté les correctifs édités pour les ministères.

Les Verts en Saxe (Allemagne) incitent le gouvernement fédéral à mener une étude de faisabilité quant à la migration vers les Logiciels Libres. Ils indiquent que le groupe politique, ainsi que les utilisateurs de Logiciels Libres eux-mêmes depuis décembre 2011, clament que la réduction des coûts informatiques ainsi que les avantages en matière de sécurité informatique devraient conduire les administrations à recourir à des Logiciels Libres. Ils soutiennent de plus que la dépendance à des logiciels propriétaires donne aux grandes sociétés l’accès et l’influence sur les processus officiels internes, ainsi que sur les données et les communications sensibles concernant les citoyens. »

Par ailleurs… Même si l’on ignore la taxe Windows susmentionnée, vous devez vérifier si l’ordinateur que vous souhaitez acheter fonctionne avec les Logiciels Libres. Afin d’améliorer l’information sur la compatibilité matérielle, la FSF et Debian unissent leurs forces pour étendre et enrichir la base de données h-node. Les utilisateurs pourront apprendre et partager des informations sur les ordinateurs qui fonctionnent avec des systèmes d’exploitation libres. Sur notre liste de diffusion anglophone l’on discute actuellement des bonnes métaphores pour les Logiciels Libres. Hugo Roy a lancé le sujet avec quelques exemples. Alessandro Rubini a exposé quelques critiques à l’encontre des métaphores retenues. Il estime que si l’on doit recourir à des métaphores pour expliquer les Logiciels Libres, il convient de rester sur le terrain de l’information, de la connaissance qui peut être diffusée sans le moindre coût. Dans un billet récent, Guido Arnold a signalé quelques bonnes expériences avec une analogie à la recette pour expliquer les Logiciels Libres à des enfants. Plusieurs groupes locaux de la FSFE se sont mobilisés pour la journée du Logiciel Libre 2014 : Edgar Hoffmann a tenu un stand en face de l’hôtel de ville d’Offenburg, puis, dans la soirée, une mini-conférence suivie de questions et de notre quizz sur le Logiciel Libre (en allemand, mais très bien illustré). Dominic Hopf, notre coordinateur hambourgeois, a animé une conférence à propos de F-Droid, à Kiel. Il y avait aussi Nermin Canik, d’Istanbul, ainsi que votre serviteur, pour y parler de la liberté logicielle. De plus, Michael Stehmann était à Cologne pour parler des Logiciels Libres et des libertés (en allemand). Du 13 au 15 octobre, la FSFE tiendra un stand à la Linuxcon, à Düsseldorf. Comme de nombreux activistes des Logiciels Libres seront présents bien avant, le groupe local de la Fellowship invite tous les sympatisants des Logiciels Libres à un brunch le 12 octobre 2014 dès 11 h au bistro "Schwesterherz", Bilker Allee 66, 40219 Düsseldorf. Cela s’ajoute à l’activité soutenue du groupe ces derniers temps, avec sa participation à une cryptoparty qui s’est tenue à l’occasion de la venue du Commissaire responsable de la protection des données et de la liberté d’information (en allemand), et après avoir monté un stand au festival de rue Zackk (en allemand). Guido Arnold synthétise les travaux de l’atelier de la FSFE qui s’est tenu à Essen, lors duquel nous avons discuté des meilleures pratiques pour mener des actions de sensibilisation à l’échelon politique local. Le développeur de Logiciels Libres Matthew Garret est « fermement convaincu que les Logiciels Libres qui ne respectent ou ne valorisent en rien les utilisateurs sont une pure perte de temps ». Dans son blog, il défend que nous devons concevoir dès le début les logiciels de manière à ce qu’ils procurent des avantages immédiats et réels à nos utilisateurs. De son point de vue, toute autre approche est un échec. Depuis la Planète : Guido Arnold rend compte des ateliers Teckids de la FrOSCon9. Plus de soixante enfants de neuf à treize ans ont pris part à trois ateliers sur les robots, les jeux en python et Blender. Max Mehl explique comment utiliser Openstreetmap par défaut dans son carnet d’adresse Thunderbird et comment accéder aux dates d’anniversaire de ses contacts Owncloud via CalDAV calendar. Henri Bergius évoque le statut de l’environnement de développement NoFlo, une interface homme-machine pour de la programmation basée sur des flux. Vous pouvez faire quelque chose pour éviter d’avoir à ouvrir des fichiers Microsoft Office. Cependant, dans certains cas, vous n’aurez pas d’autre choix. Kevin Keijzer a documenté comment un utilisateur de Logiciels Libres peut obtenir le maximum des fichiers Microsoft Office. Notre stagiaire actuel, Michele Marrali a publié un billet sur la manière dont les brevets, le droit d'auteur et les marques déposées peuvent être utilisés pour promouvoir les libertés dans les projets de matériels.. Soyez actifs ! Donnez votre avis sur le manifeste sur le traitement des données des utilisateurs

La version 2 du manifeste des données utilisateurs a été publié. Ce manifeste vise à définir les droits fondamentaux dont devraient jouir les utilisateurs sur leurs données à l’âge de l’Internet : maîtriser l’accès à leurs données (et métadonnées), savoir comment et où les données sont stockées, et pouvoir librement choisir une plateforme. Quelques projets tentent déjà d’intégrer ce manifeste afin de conférer ces droits à leurs utilisateurs ! Pour le moment, la version 2 est publiée [et traduite] à l’état de brouillon sur un wiki ouvert aux commentaires.

Nous prions tous les sympathisants des Logiciels Libres de donner leur avis afin que le manifeste soit amélioré, et que nous puissions décider si nous voulons soutenir cette initiative en tant que FSFE. Donnez vous-même votre avis, discutez du manifeste sur nos listes de diffusion, et n’hésitez pas à demander à d’autres organisations intéressées par les Logiciels Libres de faire de même, ainsi qu’à leur demander si elles soutiendraient cette initiative.

Merci à tous les volontaires, les Fellows et les donateurs qui rendent notre travail possible, Matthias Kirschner - FSFE

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