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Le coup d’Etat égyptien repeint en rose par les médias français | Arrêt sur images / Rue89

jeudi 4 juillet 2013 à 17:38
" Ah, le joli coup d’Etat militaire ! Comme il est sympathique, frais et convivial ! En Egypte, un président légitimement élu est déposé par l’armée, et la presse applaudit.
Il faut lire cette synthèse que fait LeMonde.fr de la déposition de Mohammed Morsi, hier, toute retentissante des « klaxons, feux d’artifice, tambours, pétards, sifflets et cris de joie. La bande son de la deuxième révolution égyptienne, c’est tout ça à la fois. Une cacophonie hilare, une sarabande jubilatoire ».
...
Les violeurs (une centaine d’agressions sexuelles en quelques jours) ? Ils sont traités dans des articles à part. C’est un dommage collatéral. Le manifestant cairote hilare et jubilatoire ne saurait être aussi un agresseur sexuel.
Les affrontements en province ? Ils sont relégués à la fin des synthèses. Loin, très loin de la place Tahrir, de ses caméras et de ses feux d’artifice. C’est donc tout en bas des articles, en quelques mots, que l’on apprend qu’à Alexandrie, ou à Marsa Matrouh, des affrontements entre pro et anti-Morsi ont fait quelques morts sans importance. ..."

Article complet:  Le coup d’Etat égyptien repeint en rose par les médias français | ArretSurImages.net

Douglas Engelbart, l'inventeur de la souris, est mort - LeMonde.fr

jeudi 4 juillet 2013 à 12:55
L'ingénieur et pionnier de l'informatique Douglas Engelbart, inventeur de la souris d'ordinateur, est mort mardi 2 juillet au soir à l'âge de 88 ans à son domicile californien d'Atherton, au cœur de la Silicon Valley

Source: Douglas Engelbart, l'inventeur de la souris, est mort

On l'avait redécouvert il y a ...7 ans déjà   parce que sa vidéo de démonstration de 1968 était publiée sur le web. Cette extraordinaire "démo" est maintenant  officiellement sur le site de l'université de Stanford.

La France huée dans plusieurs pays latino-américains | Rue89

jeudi 4 juillet 2013 à 12:39
La France huée dans plusieurs pays latino-américains: " ... colère soulevée dans plusieurs pays latino-américains par l’affaire de l’avion du président bolivien Evo Morales cloué au sol de Vienne. La France et le Portugal, qui ont pendant plusieurs heures refusé le survol de leur territoire de l’avion, sont particulièrement visés.

A La Paz, les petits drapeaux français et européen qui étaient fixés à la grille de l’ambassade de France, ont été décrochés et brûlés.

Les manifestants dénoncent les « laquais européens » des « impérialistes américains » et considèrent que la France a agi de façon néocolonialiste, sans aucune considération pour la souveraineté de la Bolivie. En Argentine, la présidente Cristina Kirchner, dans un discours, a parlé « d’acte d’humiliation ».

Selon le ministère bolivien des Affaires étrangères, la France a pris cette décision car elle soupçonnait l’avion, en provenance de Moscou et en direction de La Paz, de transporter le fugitif américain Edward Snowden, qui a rendu public l’existence de Prism, un vaste système d’espionnage électronique américain.

La France s’est scandalisée de l’existence de Prism, mais l’affaire de l’avion bolivien jette un doute sur la profondeur de cette indignation...


Article complet: La France huée dans plusieurs pays latino-américains | Rue89

"L'Europe doit protéger Edward Snowden" - Julian Assange(Wikileaks) & Christophe Deloire (RSF) - LeMonde.fr

jeudi 4 juillet 2013 à 12:39
Le 12 octobre 2012, le prix Nobel de la paix était attribué à l'Union européenne pour "sa contribution à la promotion de la paix, la réconciliation, la démocratie et les droits de l'homme en Europe". L'Europe doit se montrer à la hauteur et démontrer sa volonté de défendre la liberté de l'information, quelles que soient les craintes de pressions politiques de son "meilleur allié", les Etats-Unis.

Alors qu'Edward Snowden, le jeune Américain qui a révélé le dispositif de surveillance mondial Prism, a demandé l'asile à une vingtaine de pays, les Etats de l'Union européenne, au premier chef la France et l'Allemagne, doivent lui réserver le meilleur accueil, sous quelque statut que ce soit. Car si les Etats-Unis demeurent l'un des pays du monde qui portent au plus haut l'idéal de la liberté d'expression, leur attitude à l'égard des "lanceurs d'alerte" entache clairement le 1er amendement de leur Constitution.


Lire les dernières informations : Affaire Snowden : la Bolivie au cœur un imbroglio diplomatique

Dès 2004, le rapporteur spécial des Nations unies pour la liberté d'expression, son homologue de l'Organisation des Etats américains et le représentant de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour la liberté des médias appelaient conjointement les gouvernements à protéger les lanceurs d'alerte contre "toute sanction juridique, administrative ou professionnelle s'ils ont agi de 'bonne foi'".

Les lanceurs d'alerte étaient définis comme "des individus qui communiquent des informations confidentielles ou secrètes, malgré leur obligation, officielle ou autre, de préserver la confidentialité ou le secret". En 2010, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe affirmait que "la définition des révélations protégées doit inclure tous les avertissements de bonne foi à l'encontre de divers types d'actes illicites". La résolution 1 729 demandait que les lois couvrent "les lanceurs d'alerte des secteurs à la fois public et privé, y compris les membres des forces armées et des services de renseignement".

A l'exception des amateurs de chasse à l'homme, qui l'accusent d'être un traître à la nation et des sophistes qui emmêlent le débat dans des arguties juridiques, qui peut sérieusement contester à Edward Snowden sa qualité de lanceur d'alerte ? L'ancien informaticien a permis à la presse internationale – Washington Post, Guardian et Spiegel – de mettre au jour un système de surveillance visant des dizaines de millions de citoyens, notamment européens.

Visés par un dispositif attentatoire à la fois à leur souveraineté propre et à leurs principes, les pays de l'UE sont redevables à Edward Snowden de ses révélations d'un intérêt public évident. Le jeune homme ne saurait être abandonné dans la zone internationale de l'aéroport de Moscou sans que ce soit pour les pays européens un abandon de leurs principes et d'une partie de la raison d'être de l'UE. Il serait inconséquent de pousser des cris d'orfraie diplomatiques et de laisser tomber l'initiateur des révélations.

Lire nos explications : Prism, Snowden, surveillance de la NSA : 6 questions pour tout comprendre

Au-delà de la nécessaire protection des lanceurs d'alerte, la protection de la vie privée relève à l'évidence de l'intérêt public, notamment s'agissant de la liberté de l'information. Dans un rapport du 3 juin, Frank La Rue, rapporteur spécial des Nations unies pour la liberté d'expression, estimait que "la protection de la vie privée est un corollaire nécessaire à la liberté d'expression et d'opinion". La confidentialité des échanges est une condition nécessaire à l'exercice de la liberté de l'information.

Quand les sources des journalistes sont compromises (comme l'ont été celles de l'agence Associated Press), quand les Etats-Unis abusent de l'Espionnage Act (ce texte de 1917 a été employé à neuf reprises contre des lanceurs d'alerte au cours de l'histoire, dont six sous la présidence de Barack Obama), quand WikiLeaks est bâillonné par un blocus financier, quand les collaborateurs et amis de Julian Assange ne peuvent plus franchir une frontière américaine sans subir la fouille intégrale, quand le fondateur et les collaborateurs du site sont menacés de poursuites sur le sol américain, ce n'est plus seulement la démocratie américaine qui est en péril. C'est bien l'exemple démocratique de Thomas Jefferson et Benjamin Franklin qui se trouve vidé de sa substance.

Au nom de quoi les Etats-Unis s'exonéreraient-ils de respecter les principes qu'ils exigent de voir appliquer ailleurs ? En janvier 2010, dans un discours historique, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, faisait de la liberté d'expression sur Internet une pierre angulaire de la diplomatie américaine. Une position réaffirmée en février 2011, la même Hillary Clinton rappelant alors que "sur la question de la liberté d'Internet, nous nous plaçons du côté de l'ouverture".

Belles paroles, si encourageantes pour les résistants à Téhéran, Pékin, La Havane, Asmara, Moscou et dans tant d'autres capitales. Mais comment taire sa déception lorsque les gratte-ciel de la surveillance américaine semblent rivaliser avec la Grande Muraille technologique de Chine ou l'Internet national du régime des mollahs ? Le message de démocratie et de promotion des droits de l'homme de la Maison Blanche et du Département d'Etat a désormais perdu beaucoup de crédit. Signe de panique générale, le site Amazon a enregistré aux Etats-Unis une augmentation de 6 000 % des ventes du best-seller de George Orwell 1984.

Big Brother nous regarde depuis la banlieue de Washington. Les institutions garantes de la démocratie américaine doivent jouer leur rôle de contre-pouvoir face à l'exécutif et à ses abus. Le système des checks and balances, "équilibre des pouvoirs", n'est pas seulement un slogan pour les lecteurs fervents de Tocqueville et Montesquieu. Les membres du Congrès doivent endiguer au plus vite les terribles dérives sécuritaires du Patriot Act (la loi antiterroriste adoptée après le 11-Septembre) en reconnaissant la légitimité de ces hommes et ces femmes qui tirent la sonnette d'alarme.

Le Whistleblower Protection Act, la loi de protection des lanceurs d'alerte, doit être amendé et élargi pour assurer une protection efficace à ceux qui agissent dans l'intérêt légitime du public, qui n'a rien à voir avec les intérêts nationaux immédiats interprétés par les services de renseignement.

Julian Assange est le fondateur et rédacteur en chef de WikiLeaks. Accusé de viols, il est actuellement sous le coup d'une demande d'extradition émanant des autorités suédoises. Depuis juin 2012, il vit reclus à l'ambassade d'Equateur à Londres.

Julian Assange (fondateur et rédacteur en chef de WikiLeaks) et Christophe Deloire (Secrétaire général de Reporters sans frontières)


from LeMonde.fr: Espionnage de la NSA: "L'Europe doit protéger Edward Snowden"

APPEL À LA SOLIDARITE - Autour de Saint-Béat, le bilan est très lourd - 21/06/2013 - La Dépèche.fr

vendredi 21 juin 2013 à 13:18
Autour de Saint-Béat, le bilan est très lourd - 21/06/2013
"Sauvons Saint-Béat"
L’association «Sauvons Saint-Béat» a été créée hier.

Envoyez vos dons par chèque à l’ordre de

«Sauvons Saint-Béat»,

mairie,
avenue Galliéni,
31440 Saint-Béat.

Un numéro recueille les propositions d’aide matérielle ou financière,
le 06 08 50 75 53.