"...Lorsqu’une photo comparant une femme portant la burqa et un apiculteur
circule sur le Net,
il y a différents intervenants :
les individus qui prennent cette boutade au premier degré et la considèrent comme profondément islamophobe ;
les individus qui sont islamophobes eux-mêmes et se lancent dans des discours haineux ;
les individus qui riront simplement de l’incongruité de la comparaison.
« Si j’étais musulmane, si j’étais.... »
Je fais partie de cette dernière catégorie et je finis par me sentir coupable face à l’indignation de la première et à la stupidité de la seconde.
Tout de même, l’incongruité de la ressemblance – bel et bien présente – entre ces deux tenues vestimentaires prête à sourire, pourquoi tout prendre au sérieux ? Preuve en est que l’humour n’est pas en cause mais sa perception...."
"...« L’Inpi n’a, en réalité, fait que se conformer aux textes, considérant que ce slogan n’était pas appropriable. »
De la même manière que les mots pomme ou poire ne peuvent être déposés en tant que marque, Je suis Charlie appartient dorénavant à la collectivité. ..."
"..Le Premier ministre britannique a évoqué les attentats parisiens pour justifier sa volonté d'interdire des applications de discussions instantanées que les services de renseignement ne peuvent pas décrypter...."
...
Emma Carr, directrice du groupe de pression Big Brother Watch considère qu’il est «inacceptable d’utiliser la tragédie parisienne comme un moyen de réactualiser la charte des fouineurs....».