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Le Bourget-du-Lac: le prieuré et ses jardins.

lundi 5 septembre 2016 à 18:25
Le Bourget-du-Lac, petite commune qui a donné son nom au Lac du Bourget, ou lac d'Aix-les-Bains, en Savoie, possède un superbe prieuré qui se visite et se découvre, au détour du chemin et vous fait profiter également de ses magnifiques jardins à la française.Que la France est belle !
Toutes les régions regorgent de petits trésors en tous genre, parfois trop peu connus, c'est le cas précisément du Bourget-du-Lac, qui en plus d'un château en cours de restauration possède un magnifique prieuré valant largement le détour.

Le Bourget-du-Lac ( Savoie ).

Le Bourget-du-Lac, est une commune située dans le département de la Savoie ( France ), créée historiquement sur les bords du Lac auquel elle a laissé son nom par la grande famille des comtes de Savoie.
Le Lac du Bourget, ainsi est-il nommé le plus souvent, est également connus des nombreux touristes passant dans la région sous le nom de Lac d'Aix ( Aix-les-Bains ), ou encore plus rarement sous celui de " Lac Gris ", bien qu'il soit d'un bien beau bleu intense sous la lumière des Alpes.
Situé sur les contreforts de la Chaîne de l’Épine, près de la Dent du Chat ( point culminant à 1390 mètres ), du massif des Bauges, est proche de villes bien plus grandes telles Aix-les-Bains ou Chambéry.
Désormais devenue ville universitaire depuis l'emplacement d'une des partie de l'Université de Savoie, elle s'est également résolument tournée vers le tourisme, les loisirs et le sports.
Cette petite commune donc qu'est Le Bourget-du-Lac, reste cependant bien paisible donnant la sensation du ' bien vivre ' et réserve à tous ceux qui y passent des surprises fort agréables,notamment, article du jour, son Prieuré, lieu chargé d'histoire et havre de verdure.
une petite visite illustrée s'impose donc au détour du chemin ...

Le prieuré.

Le prieuré du Bourget est un ancien monastère situé dans le centre de la commune du Bourget-du-Lac; classé monument historique, depuis 1900, et vous ouvre grand ( et gratuitement ! ) ses portes.
La visite se fait, normalement, sur demande auprès de l'office du tourisme, mais ses jardins, magnifiques, sont toujours ouverts au public.
Dédié à St. Maurice, il fut créé au IXème sciécle par un abbé de l'ordre de Cluny ( Saint-Odion ) et connu très rapidement une certaine renommée dans toute la région. La Maison de Savoie, qui possédait un château à proximité, lui permit également un développement rapide et privilégié. L'on peut y découvrir de nos jours la " prieuriale " devenue l'église Saint-Laurent, le superbe cloître, ainsi que son ancien ... potager qui a été transformé en ' Jardin à la Française " par la Duchesse de Choiseul, puis de nouveau restauré au début des années 1990.
Le prieuré du Bourget-du-Lac
Le prieuré du Bourget-du-Lac : l'entrée .
Le Bourget-du-Lac
Le Bourget-du-Lac : prieuré et église .
Chapelle et jardins
Chapelle et jardins : de plus près ...

Les jardins du prieuré.

Ces Jardins du Prieuré, ne sont en fait ... qu'un détournement ! Mais quel détournement !!!
Pour le monastère, il était essentiel, à l'époque, d'avoir à la fois un potager et un verger; puis peu à peu, avec divers changement de propriétaires, ce fut la transformation, un bien beau changement, à l'initiative de la Duchesse de Choiseul, notamment qui décida d'en faire un jardin à la Française, avec de nombreux ' ifs ' taillés et des arbres aux essences rares, puis, tout dernièrement, par un paysagiste, Alain Claude Debombourg, qui le restructura totalement, y ajoutant en plus deux superbes œuvres du sculpteur Jacques Coquillay.
Un détournement qui vaut vraiment le détour ... :)
Le Bourget-du-Lac
Le Bourget-du-Lac : les Jardins du prieuré .
Les jardins du Prieuré
Les jardins du Prieuré : l'entrée dans un havre de verdure .
un jardin à la française
un jardin à la française : à découvrir pour le plaisir des yeux !
bassin et jets  d'eau
bassin et jets d'eau : dans les Jardins du Prieuré .
perspective
perspective : le jardin vous éblouit !
Claudine
Claudine : sculpture de Jacques Coquillay ( 1991 ) .

La chapelle du prieuré.

La Chapelle du Prieuré du Bourget-du-Lac, désormais devenue ' église Saint-Laurent du Bourget-du-Lac ', est classée aux Monuments Historiques également.
Datant du 11ème siècle, il ne reste que la crypte originelle, elle fut rebâtie par des moines au XVème, et se trouve être désormais la propriété de la municipalité. Elle est accolé au prieuré, tous deux placés devant les magnifiques jardins que vous venez de voir.
Chapelle du Prieuré du Bourget-du-Lac
Chapelle du Prieuré du Bourget-du-Lac : les vitraux .
église Saint-Laurent
église Saint-Laurent : le Bourget-du-Lac .
Alors si cette petite visite en images vous a plu, si vous passez par là, prenez le temps de découvrir, par vous-même le Prieuré au Bourget-du-Lac, voire la Chapelle et surtout les Jardins !
Cela en vaut vraiment le détour ... :)
© refOK.fr - duplication interdite

Le Bourget-du-Lac: le prieuré et ses jardins.

lundi 5 septembre 2016 à 18:25
Le Bourget-du-Lac, petite commune qui a donné son nom au Lac du Bourget, ou lac d'Aix-les-Bains, en Savoie, possède un superbe prieuré qui se visite et se découvre, au détour du chemin et vous fait profiter également de ses magnifiques jardins à la française.Que la France est belle !
Toutes les régions regorgent de petits trésors en tous genre, parfois trop peu connus, c'est le cas précisément du Bourget-du-Lac, qui en plus d'un château en cours de restauration possède un magnifique prieuré valant largement le détour.

Le Bourget-du-Lac ( Savoie ).

Le Bourget-du-Lac, est une commune située dans le département de la Savoie ( France ), créée historiquement sur les bords du Lac auquel elle a laissé son nom par la grande famille des comtes de Savoie.
Le Lac du Bourget, ainsi est-il nommé le plus souvent, est également connus des nombreux touristes passant dans la région sous le nom de Lac d'Aix ( Aix-les-Bains ), ou encore plus rarement sous celui de " Lac Gris ", bien qu'il soit d'un bien beau bleu intense sous la lumière des Alpes.
Situé sur les contreforts de la Chaîne de l’Épine, près de la Dent du Chat ( point culminant à 1390 mètres ), du massif des Bauges, est proche de villes bien plus grandes telles Aix-les-Bains ou Chambéry.
Désormais devenue ville universitaire depuis l'emplacement d'une des partie de l'Université de Savoie, elle s'est également résolument tournée vers le tourisme, les loisirs et le sports.
Cette petite commune donc qu'est Le Bourget-du-Lac, reste cependant bien paisible donnant la sensation du ' bien vivre ' et réserve à tous ceux qui y passent des surprises fort agréables,notamment, article du jour, son Prieuré, lieu chargé d'histoire et havre de verdure.
une petite visite illustrée s'impose donc au détour du chemin ...

Le prieuré.

Le prieuré du Bourget est un ancien monastère situé dans le centre de la commune du Bourget-du-Lac; classé monument historique, depuis 1900, et vous ouvre grand ( et gratuitement ! ) ses portes.
La visite se fait, normalement, sur demande auprès de l'office du tourisme, mais ses jardins, magnifiques, sont toujours ouverts au public.
Dédié à St. Maurice, il fut créé au IXème sciécle par un abbé de l'ordre de Cluny ( Saint-Odion ) et connu très rapidement une certaine renommée dans toute la région. La Maison de Savoie, qui possédait un château à proximité, lui permit également un développement rapide et privilégié. L'on peut y découvrir de nos jours la " prieuriale " devenue l'église Saint-Laurent, le superbe cloître, ainsi que son ancien ... potager qui a été transformé en ' Jardin à la Française " par la Duchesse de Choiseul, puis de nouveau restauré au début des années 1990.
Le prieuré du Bourget-du-Lac
Le prieuré du Bourget-du-Lac : l'entrée .
Le Bourget-du-Lac
Le Bourget-du-Lac : prieuré et église .
Chapelle et jardins
Chapelle et jardins : de plus près ...

Les jardins du prieuré.

Ces Jardins du Prieuré, ne sont en fait ... qu'un détournement ! Mais quel détournement !!!
Pour le monastère, il était essentiel, à l'époque, d'avoir à la fois un potager et un verger; puis peu à peu, avec divers changement de propriétaires, ce fut la transformation, un bien beau changement, à l'initiative de la Duchesse de Choiseul, notamment qui décida d'en faire un jardin à la Française, avec de nombreux ' ifs ' taillés et des arbres aux essences rares, puis, tout dernièrement, par un paysagiste, Alain Claude Debombourg, qui le restructura totalement, y ajoutant en plus deux superbes œuvres du sculpteur Jacques Coquillay.
Un détournement qui vaut vraiment le détour ... :)
Le Bourget-du-Lac
Le Bourget-du-Lac : les Jardins du prieuré .
Les jardins du Prieuré
Les jardins du Prieuré : l'entrée dans un havre de verdure .
un jardin à la française
un jardin à la française : à découvrir pour le plaisir des yeux !
bassin et jets  d'eau
bassin et jets d'eau : dans les Jardins du Prieuré .
perspective
perspective : le jardin vous éblouit !
Claudine
Claudine : sculpture de Jacques Coquillay ( 1991 ) .

La chapelle du prieuré.

La Chapelle du Prieuré du Bourget-du-Lac, désormais devenue ' église Saint-Laurent du Bourget-du-Lac ', est classée aux Monuments Historiques également.
Datant du 11ème siècle, il ne reste que la crypte originelle, elle fut rebâtie par des moines au XVème, et se trouve être désormais la propriété de la municipalité. Elle est accolé au prieuré, tous deux placés devant les magnifiques jardins que vous venez de voir.
Chapelle du Prieuré du Bourget-du-Lac
Chapelle du Prieuré du Bourget-du-Lac : les vitraux .
église Saint-Laurent
église Saint-Laurent : le Bourget-du-Lac .
Alors si cette petite visite en images vous a plu, si vous passez par là, prenez le temps de découvrir, par vous-même le Prieuré au Bourget-du-Lac, voire la Chapelle et surtout les Jardins !
Cela en vaut vraiment le détour ... :)
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Belphégor

samedi 3 septembre 2016 à 11:36
Belphégor est, aussi, une Fable de Jean de La fontaine, écrite en 1693, bien avant que le ' fantôme du Louvre ' ne fasse son apparition sur nos petits écrans, ... en 1965. Découvrez le texte dans son intégralité.

Un jour Satan, Monarque des enfers,
Faisait passer ses Sujets en revue.
Là confondus tous les états divers,

Princes et Rois, et la tourbe menue,

Belphégor

Belphégor : Jean de La Fontaine .

Jetaient maint pleur, poussaient maint et maint cri,
Tant que Satan en était étourdi.
Il demandait en passant à chaque âme ;
Qui t’a jetée en l’éternelle flamme ?
L’une disait, Hélas ! c’est mon Mari ;
L’autre aussi-tôt répondait, C’est ma Femme.
Tant et tant fut ce discours répété,
Qu’enfin Satan dit en plein Consistoire :
Si ces gens-ci disent la vérité
Il est aisé d’augmenter notre gloire.
Nous n’avons donc qu’à le vérifier.
Pour cet effet il nous faut envoyer
Quelque Démon plein d’art et de prudence ;
Qui non content d’observer avec soin
Tous les Hymens dont il sera témoin,

Y joigne aussi sa propre expérience.
Le Prince ayant proposé la Sentence,
Le noir Sénat suivit tout d’une voix.
De Belphégor aussi-tôt on fit choix.
Ce Diable était tout yeux et tout oreilles,
Grand éplucheur, clairvoyant à merveilles,
Capable enfin de pénétrer dans tout,
Et de pousser l’examen jusqu’au bout.
Pour subvenir aux frais de l’entreprise,
On lui donna mainte et mainte remise,
Toutes à vue, et qu’en lieux différents
Il pût toucher par des correspondants.
Quant au surplus, les fortunes humaines,
Les biens, les maux, les plaisirs et les peines,
Bref ce qui suit notre condition,
Fut une annexe à sa légation.
Il se pouvait tirer d’affliction,
Par ses bons tours, et par son industrie,

Mais non mourir, ni revoir sa patrie,
Qu’il n’eût ici consumé certain temps :
Sa mission devait durer dix ans.
Le voilà donc qui traverse et qui passe
Ce que le Ciel voulut mettre d’espace
Entre ce monde et l’éternelle nuit ;
Il n’en mit guère, un moment y conduit.
Notre Démon s’établit à Florence,
Ville pour lors de luxe et de dépense.
Même il la crut propre pour le trafic.
Là sous le nom du Seigneur Roderic,
Il se logea, meubla, comme un riche homme ;
Grosse maison, grand train, nombre de gens ;
Anticipant tous les jours sur la somme
Qu’il ne devait consumer qu’en dix ans.
On s’étonnait d’une telle bombance.
Il tenait table, avait de tous côtés

Gens à ses frais, soit pour ses voluptés,
Soit pour le faste et la magnificence.
L’un des plaisirs où plus il dépensa
Fut la louange : Apollon l’encensa ;
Car il est maître en l’art de flatterie.
Diable n’eût onc tant d’honneurs en sa vie.
Son cœur devint le but de tous les traits
Qu’amour lançait : il n’était point de belle
Qui n’employât ce qu’elle avait d’attraits
Pour le gagner, tant sauvage fût-elle :
Car de trouver une seule rebelle,
Ce n’est la mode à gens de qui la main
Par les présents s’aplanit tout chemin.
C’est un ressort en tous desseins utile.
Je l’ai jà dit, et le redis encor ;
Je ne connais d’autre premier mobile
Dans l’Univers, que l’argent et que l’or.
Notre Envoyé cependant tenait compte

De chaque Hymen, en journaux différents ;
L’un des Époux satisfaits et contents,
Si peu rempli que le Diable en eut honte.
L’autre journal incontinent fut plein.
À Belphégor il ne restait enfin
Que d’éprouver la chose par lui-même.
Certaine fille à Florence était lors ;
Belle, et bien faite, et peu d’autres trésors ;
Noble d’ailleurs, mais d’un orgueil extrême ;
Et d’autant plus que de quelque vertu
Un tel orgueil paraissait revêtu.
Pour Roderic on en fit la demande.
Le Père dit que Madame Honnesta,
C’était son nom, avait eu jusque-là
Force partis ; mais que parmi la bande
Il pourrait bien Roderic préférer,
Et demandait temps pour délibérer.

On en convient. Le poursuivant s’applique
À gagner celle où ses vœux s’adressaient.
Fêtes et bals, sérénades, musique,
Cadeaux, festins, bien fort appétissaient,
Altéraient fort le fond de l’Ambassade.
Il n’y plaint rien, en use en grand Seigneur,
S’épuise en dons. L’autre se persuade
Qu’elle lui fait encor beaucoup d’honneur.
Conclusion qu’après force prières,
Et des façons de toutes les manières,
Il eut un oui de Madame Honnesta.
Auparavant le Notaire y passa :
Dont Belphégor se moquant en son âme ;
Hé quoi, dit-il, on acquiert une Femme
Comme un Château ! Ces gens ont tout gâté.

Il eut raison : ôtez d’entre les hommes
La simple foi, le meilleur est ôté.
Nous nous jetons, pauvres gens que nous sommes,
Dans les procès en prenant le revers.
Les si, les cas, les Contrats sont la porte
Par où la noise entra dans l’Univers :
N’espérons pas que jamais elle en sorte.
Solennités et lois n’empêchent pas
Qu’avec l’Hymen Amour n’ait des débats.
C’est le cœur seul qui peut rendre tranquille.
Le cœur fait tout, le reste est inutile.
Qu’ainsi ne soit, voyons d’autres états.
Chez les Amis tout s’excuse, tout passe ;
Chez les Amants tout plaît, tout est parfait ;
Chez les Époux tout ennuie et tout lasse.

Le devoir nuit, chacun est ainsi fait :
Mais, dira-t-on, n’est-il en nulles guises
D’heureux ménage ? Après mûr examen,
J’appelle un bon, voir un parfait Hymen,
Quand les conjoints se souffrent leurs sottises.

Sur ce point-là c’est assez raisonné.
Dès que chez lui le Diable eut amené
Son Épousée, il jugea par lui-même
Ce qu’est l’Hymen avec un tel Démon :
Toujours débats, toujours quelque sermon
Plein de sottise en un degré suprême.
Le bruit fut tel que Madame Honnesta
Plus d’une fois les voisins éveilla :
Plus d’une fois on courut à la noise.
Il lui fallait quelque simple Bourgeoise,
Ce disait-elle ; un petit Trafiquant
Traiter ainsi les Filles de mon rang !

Méritait-il femme si vertueuse ?
Sur mon devoir je suis trop scrupuleuse :
J’en ai regret, et si je faisais bien...
Il n’est pas sûr qu’Honnesta ne fît rien :
Ces prudes-là nous en font bien accroire.
Nos deux Époux, à ce que dit l’Histoire,
Sans disputer n’étaient pas un moment.
Souvent leur guerre avait pour fondement
Le jeu, la jupe ou quelque ameublement
D’Été, d’Hiver, d’entre-temps, bref un monde
D’inventions propres à tout gâter.
Le pauvre Diable eut lieu de regretter
De l’autre Enfer la demeure profonde.
Pour comble enfin Roderic épousa
La parenté de Madame Honnesta,
Ayant sans cesse et le père et la mère,
Et la grand’sœur avec le petit frère,
De ses deniers mariant la grand’sœur,

Et du petit payant le Précepteur.
Je n’ai pas dit la principale cause
De sa ruine infaillible accident ;
Et j’oubliais qu’il eut un Intendant.
Un Intendant ? qu’est-ce que cette chose ?
Je définis cet être, un animal
Qui, comme on dit, sait pêcher en eau trouble ;
Et plus le bien de son Maître va mal,
Plus le sien croît, plus son profit redouble ;
Tant qu’aisément lui-même achèterait
Ce qui de net au Seigneur resterait :
Dont par raison bien et dûment déduite
On pourrait voir chaque chose réduite
En son état, s’il arrivait qu’un jour
L’autre devînt l’Intendant à son tour ;
Car regagnant ce qu’il eut étant Maître,
Ils reprendraient tous deux leur premier être.

Le seul recours du pauvre Roderic,
Son seul espoir, était certain trafic
Qu’il prétendait devoir remplir sa bourse,
Espoir douteux, incertaine ressource.
Il était dit que tout serait fatal
À notre Époux, ainsi tout alla mal.
Ses Agents tels que la plupart des nôtres,
En abusaient. Il perdit un vaisseau,
Et vit aller le commerce à vau-l’eau,
Trompé des uns, mal servi par les autres.
Il emprunta. Quand ce vint à payer,
Et qu’à sa porte il vit le créancier,
Force lui fut d’esquiver par la fuite,
Gagnant les champs, où de l’âpre poursuite
Il se sauva chez un certain Fermier,
En certain coin remparé de fumier.
À Matheo, c’était le nom du Sire,

Sans tant tourner il dit ce qu’il était ;
Qu’un double mal chez lui le tourmentait,
Ses Créanciers et sa Femme encor pire :
Qu’il n’y savait remède que d’entrer
Au corps des gens, et de s’y remparer,
D’y tenir bon : Irait-on là le prendre ?
Dame Honnesta viendrait-elle y prôner
Qu’elle a regret de se bien gouverner ?
Chose ennuyeuse, et qu’il est las d’entendre.
Que de ces corps trois fois il sortirait
Si-tôt que lui Matheo l’en prierait ;
Trois fois sans plus, et ce pour récompense
De l’avoir mis à couvert des Sergents.
Tout aussi-tôt l’Ambassadeur commence
Avec grand bruit d’entrer au corps des gens.
Ce que le sien, ouvrage fantastique,

Devint alors, l’Histoire n’en dit rien.
Son coup d’essai fut une Fille unique
Où le Galant se trouvait assez bien ;
Mais Matheo moyennant grosse somme
L’en fit sortir au premier mot qu’il dit.
C’était à Naples, il se transporte à Rome ;
Saisit un corps : Matheo l’en bannit,
Le chasse encore ; autre somme nouvelle.
Trois fois enfin, toujours d’un corps femelle,
Remarquez bien, notre Diable sortit.
Le Roi de Naples avait lors une Fille,
Honneur du sexe, espoir de sa famille ;
Maint jeune Prince était son poursuivant,
Là d’Honnesta Belphégor se sauvant,
On ne le put tirer de cet asile.
Il n’était bruit aux champs comme à la ville
Que d’un manant qui chassait les Esprits.

Cent mille écus d’abord lui sont promis.
Bien affligé de manquer cette somme
(Car les trois fois l’empêchaient d’espérer
Que Belphégor se laissât conjurer)
Il la refuse : il se dit un pauvre homme,
Pauvre pêcheur, qui sans savoir comment,
Sans dons du Ciel, par hasard seulement,
De quelques corps a chassé quelque Diable,
Apparemment chétif, et misérable,
Et ne connaît celui-ci nullement.
Il a beau dire ; on le force on l’amène,
On le menace, on lui dit que sous peine
D’être pendu, d’être mis haut et court
En un gibet, il faut que sa puissance
Se manifeste avant la fin du jour.

Dès l’heure même on vous met en présence
Notre Démon et son Conjurateur.
D’un tel combat le Prince est spectateur.
Chacun y court, n’est fils de bonne mère
Qui pour le voir ne quitte toute affaire.
D’un côté sont le gibet et la hart,
Cent mille écus bien comptés d’autre part.
Matheo tremble, et lorgne la finance.
L’Esprit malin voyant sa contenance
Riait sous cape, alléguait les trois fois ;
Dont Matheo suait dans son harnais,
Pressait, priait, conjurait avec larmes.
Le tout en vain : Plus il est en alarmes,
Plus l’autre rit. Enfin le Manant dit
Que sur ce Diable il n’avait nul crédit.
On vous le happe et mène à la potence.
Comme il allait haranguer l’assistance,
Nécessité lui suggéra ce tour :

Il dit tout bas qu’on battît le tambour,
Ce qui fut fait ; de quoi l’Esprit immonde
Un peu surpris au Manant demanda :
Pourquoi ce bruit ? coquin, qu’entends-je là ?
L’autre répond : C’est Madame Honnesta
Qui vous réclame, et va partout le Monde
Cherchant l’Époux que le Ciel lui donna.
Incontinent le Diable décampa,
S’enfuit au fond des Enfers, et conta
Tout le succès qu’avait eu son voyage.
Sire, dit-il, le nœud du Mariage
Damne aussi dru qu’aucuns autres états.
Votre Grandeur voit tomber ici-bas,
Non par flocons, mais menu comme pluie,
Ceux que l’Hymen fait de sa Confrérie,

J’ai par moi-même examiné le cas.
Non que de soi la chose ne soit bonne ;
Elle eut jadis un plus heureux destin ;
Mais comme tout se corrompt à la fin,
Plus beau fleuron n’est en votre Couronne.
Satan le crut : il fut récompensé,
Encor qu’il eût son retour avancé ;
Car qu’eût-il fait ? Ce n’était pas merveilles
Qu’ayant sans cesse un Diable à ses oreilles,
Toujours le même, et toujours sur un ton,
Il fut contraint d’enfiler la venelle ;
Dans les Enfers, encore en change-t-on ;
L’autre peine est à mon sens plus cruelle.
Je voudrais voir quelques gens y durer.
Elle eût à Job fait tourner la cervelle.
De tout ceci que prétends-je inférer ?

Premièrement je ne sais pire chose
Que de changer son logis en prison :
En second lieu, si par quelque raison
Votre ascendant à l’Hymen vous expose,
N’épousez point d’Honnesta s’il se peut ;
N’a pas pourtant une Honnesta qui veut.

Belphégor

Belphégor : version moderne sur les écrans .

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Belphégor

samedi 3 septembre 2016 à 11:36
Belphégor est, aussi, une Fable de Jean de La fontaine, écrite en 1693, bien avant que le ' fantôme du Louvre ' ne fasse son apparition sur nos petits écrans, ... en 1965. Découvrez le texte dans son intégralité.

Un jour Satan, Monarque des enfers,
Faisait passer ses Sujets en revue.
Là confondus tous les états divers,

Princes et Rois, et la tourbe menue,

Belphégor

Belphégor : Jean de La Fontaine .

Jetaient maint pleur, poussaient maint et maint cri,
Tant que Satan en était étourdi.
Il demandait en passant à chaque âme ;
Qui t’a jetée en l’éternelle flamme ?
L’une disait, Hélas ! c’est mon Mari ;
L’autre aussi-tôt répondait, C’est ma Femme.
Tant et tant fut ce discours répété,
Qu’enfin Satan dit en plein Consistoire :
Si ces gens-ci disent la vérité
Il est aisé d’augmenter notre gloire.
Nous n’avons donc qu’à le vérifier.
Pour cet effet il nous faut envoyer
Quelque Démon plein d’art et de prudence ;
Qui non content d’observer avec soin
Tous les Hymens dont il sera témoin,

Y joigne aussi sa propre expérience.
Le Prince ayant proposé la Sentence,
Le noir Sénat suivit tout d’une voix.
De Belphégor aussi-tôt on fit choix.
Ce Diable était tout yeux et tout oreilles,
Grand éplucheur, clairvoyant à merveilles,
Capable enfin de pénétrer dans tout,
Et de pousser l’examen jusqu’au bout.
Pour subvenir aux frais de l’entreprise,
On lui donna mainte et mainte remise,
Toutes à vue, et qu’en lieux différents
Il pût toucher par des correspondants.
Quant au surplus, les fortunes humaines,
Les biens, les maux, les plaisirs et les peines,
Bref ce qui suit notre condition,
Fut une annexe à sa légation.
Il se pouvait tirer d’affliction,
Par ses bons tours, et par son industrie,

Mais non mourir, ni revoir sa patrie,
Qu’il n’eût ici consumé certain temps :
Sa mission devait durer dix ans.
Le voilà donc qui traverse et qui passe
Ce que le Ciel voulut mettre d’espace
Entre ce monde et l’éternelle nuit ;
Il n’en mit guère, un moment y conduit.
Notre Démon s’établit à Florence,
Ville pour lors de luxe et de dépense.
Même il la crut propre pour le trafic.
Là sous le nom du Seigneur Roderic,
Il se logea, meubla, comme un riche homme ;
Grosse maison, grand train, nombre de gens ;
Anticipant tous les jours sur la somme
Qu’il ne devait consumer qu’en dix ans.
On s’étonnait d’une telle bombance.
Il tenait table, avait de tous côtés

Gens à ses frais, soit pour ses voluptés,
Soit pour le faste et la magnificence.
L’un des plaisirs où plus il dépensa
Fut la louange : Apollon l’encensa ;
Car il est maître en l’art de flatterie.
Diable n’eût onc tant d’honneurs en sa vie.
Son cœur devint le but de tous les traits
Qu’amour lançait : il n’était point de belle
Qui n’employât ce qu’elle avait d’attraits
Pour le gagner, tant sauvage fût-elle :
Car de trouver une seule rebelle,
Ce n’est la mode à gens de qui la main
Par les présents s’aplanit tout chemin.
C’est un ressort en tous desseins utile.
Je l’ai jà dit, et le redis encor ;
Je ne connais d’autre premier mobile
Dans l’Univers, que l’argent et que l’or.
Notre Envoyé cependant tenait compte

De chaque Hymen, en journaux différents ;
L’un des Époux satisfaits et contents,
Si peu rempli que le Diable en eut honte.
L’autre journal incontinent fut plein.
À Belphégor il ne restait enfin
Que d’éprouver la chose par lui-même.
Certaine fille à Florence était lors ;
Belle, et bien faite, et peu d’autres trésors ;
Noble d’ailleurs, mais d’un orgueil extrême ;
Et d’autant plus que de quelque vertu
Un tel orgueil paraissait revêtu.
Pour Roderic on en fit la demande.
Le Père dit que Madame Honnesta,
C’était son nom, avait eu jusque-là
Force partis ; mais que parmi la bande
Il pourrait bien Roderic préférer,
Et demandait temps pour délibérer.

On en convient. Le poursuivant s’applique
À gagner celle où ses vœux s’adressaient.
Fêtes et bals, sérénades, musique,
Cadeaux, festins, bien fort appétissaient,
Altéraient fort le fond de l’Ambassade.
Il n’y plaint rien, en use en grand Seigneur,
S’épuise en dons. L’autre se persuade
Qu’elle lui fait encor beaucoup d’honneur.
Conclusion qu’après force prières,
Et des façons de toutes les manières,
Il eut un oui de Madame Honnesta.
Auparavant le Notaire y passa :
Dont Belphégor se moquant en son âme ;
Hé quoi, dit-il, on acquiert une Femme
Comme un Château ! Ces gens ont tout gâté.

Il eut raison : ôtez d’entre les hommes
La simple foi, le meilleur est ôté.
Nous nous jetons, pauvres gens que nous sommes,
Dans les procès en prenant le revers.
Les si, les cas, les Contrats sont la porte
Par où la noise entra dans l’Univers :
N’espérons pas que jamais elle en sorte.
Solennités et lois n’empêchent pas
Qu’avec l’Hymen Amour n’ait des débats.
C’est le cœur seul qui peut rendre tranquille.
Le cœur fait tout, le reste est inutile.
Qu’ainsi ne soit, voyons d’autres états.
Chez les Amis tout s’excuse, tout passe ;
Chez les Amants tout plaît, tout est parfait ;
Chez les Époux tout ennuie et tout lasse.

Le devoir nuit, chacun est ainsi fait :
Mais, dira-t-on, n’est-il en nulles guises
D’heureux ménage ? Après mûr examen,
J’appelle un bon, voir un parfait Hymen,
Quand les conjoints se souffrent leurs sottises.

Sur ce point-là c’est assez raisonné.
Dès que chez lui le Diable eut amené
Son Épousée, il jugea par lui-même
Ce qu’est l’Hymen avec un tel Démon :
Toujours débats, toujours quelque sermon
Plein de sottise en un degré suprême.
Le bruit fut tel que Madame Honnesta
Plus d’une fois les voisins éveilla :
Plus d’une fois on courut à la noise.
Il lui fallait quelque simple Bourgeoise,
Ce disait-elle ; un petit Trafiquant
Traiter ainsi les Filles de mon rang !

Méritait-il femme si vertueuse ?
Sur mon devoir je suis trop scrupuleuse :
J’en ai regret, et si je faisais bien...
Il n’est pas sûr qu’Honnesta ne fît rien :
Ces prudes-là nous en font bien accroire.
Nos deux Époux, à ce que dit l’Histoire,
Sans disputer n’étaient pas un moment.
Souvent leur guerre avait pour fondement
Le jeu, la jupe ou quelque ameublement
D’Été, d’Hiver, d’entre-temps, bref un monde
D’inventions propres à tout gâter.
Le pauvre Diable eut lieu de regretter
De l’autre Enfer la demeure profonde.
Pour comble enfin Roderic épousa
La parenté de Madame Honnesta,
Ayant sans cesse et le père et la mère,
Et la grand’sœur avec le petit frère,
De ses deniers mariant la grand’sœur,

Et du petit payant le Précepteur.
Je n’ai pas dit la principale cause
De sa ruine infaillible accident ;
Et j’oubliais qu’il eut un Intendant.
Un Intendant ? qu’est-ce que cette chose ?
Je définis cet être, un animal
Qui, comme on dit, sait pêcher en eau trouble ;
Et plus le bien de son Maître va mal,
Plus le sien croît, plus son profit redouble ;
Tant qu’aisément lui-même achèterait
Ce qui de net au Seigneur resterait :
Dont par raison bien et dûment déduite
On pourrait voir chaque chose réduite
En son état, s’il arrivait qu’un jour
L’autre devînt l’Intendant à son tour ;
Car regagnant ce qu’il eut étant Maître,
Ils reprendraient tous deux leur premier être.

Le seul recours du pauvre Roderic,
Son seul espoir, était certain trafic
Qu’il prétendait devoir remplir sa bourse,
Espoir douteux, incertaine ressource.
Il était dit que tout serait fatal
À notre Époux, ainsi tout alla mal.
Ses Agents tels que la plupart des nôtres,
En abusaient. Il perdit un vaisseau,
Et vit aller le commerce à vau-l’eau,
Trompé des uns, mal servi par les autres.
Il emprunta. Quand ce vint à payer,
Et qu’à sa porte il vit le créancier,
Force lui fut d’esquiver par la fuite,
Gagnant les champs, où de l’âpre poursuite
Il se sauva chez un certain Fermier,
En certain coin remparé de fumier.
À Matheo, c’était le nom du Sire,

Sans tant tourner il dit ce qu’il était ;
Qu’un double mal chez lui le tourmentait,
Ses Créanciers et sa Femme encor pire :
Qu’il n’y savait remède que d’entrer
Au corps des gens, et de s’y remparer,
D’y tenir bon : Irait-on là le prendre ?
Dame Honnesta viendrait-elle y prôner
Qu’elle a regret de se bien gouverner ?
Chose ennuyeuse, et qu’il est las d’entendre.
Que de ces corps trois fois il sortirait
Si-tôt que lui Matheo l’en prierait ;
Trois fois sans plus, et ce pour récompense
De l’avoir mis à couvert des Sergents.
Tout aussi-tôt l’Ambassadeur commence
Avec grand bruit d’entrer au corps des gens.
Ce que le sien, ouvrage fantastique,

Devint alors, l’Histoire n’en dit rien.
Son coup d’essai fut une Fille unique
Où le Galant se trouvait assez bien ;
Mais Matheo moyennant grosse somme
L’en fit sortir au premier mot qu’il dit.
C’était à Naples, il se transporte à Rome ;
Saisit un corps : Matheo l’en bannit,
Le chasse encore ; autre somme nouvelle.
Trois fois enfin, toujours d’un corps femelle,
Remarquez bien, notre Diable sortit.
Le Roi de Naples avait lors une Fille,
Honneur du sexe, espoir de sa famille ;
Maint jeune Prince était son poursuivant,
Là d’Honnesta Belphégor se sauvant,
On ne le put tirer de cet asile.
Il n’était bruit aux champs comme à la ville
Que d’un manant qui chassait les Esprits.

Cent mille écus d’abord lui sont promis.
Bien affligé de manquer cette somme
(Car les trois fois l’empêchaient d’espérer
Que Belphégor se laissât conjurer)
Il la refuse : il se dit un pauvre homme,
Pauvre pêcheur, qui sans savoir comment,
Sans dons du Ciel, par hasard seulement,
De quelques corps a chassé quelque Diable,
Apparemment chétif, et misérable,
Et ne connaît celui-ci nullement.
Il a beau dire ; on le force on l’amène,
On le menace, on lui dit que sous peine
D’être pendu, d’être mis haut et court
En un gibet, il faut que sa puissance
Se manifeste avant la fin du jour.

Dès l’heure même on vous met en présence
Notre Démon et son Conjurateur.
D’un tel combat le Prince est spectateur.
Chacun y court, n’est fils de bonne mère
Qui pour le voir ne quitte toute affaire.
D’un côté sont le gibet et la hart,
Cent mille écus bien comptés d’autre part.
Matheo tremble, et lorgne la finance.
L’Esprit malin voyant sa contenance
Riait sous cape, alléguait les trois fois ;
Dont Matheo suait dans son harnais,
Pressait, priait, conjurait avec larmes.
Le tout en vain : Plus il est en alarmes,
Plus l’autre rit. Enfin le Manant dit
Que sur ce Diable il n’avait nul crédit.
On vous le happe et mène à la potence.
Comme il allait haranguer l’assistance,
Nécessité lui suggéra ce tour :

Il dit tout bas qu’on battît le tambour,
Ce qui fut fait ; de quoi l’Esprit immonde
Un peu surpris au Manant demanda :
Pourquoi ce bruit ? coquin, qu’entends-je là ?
L’autre répond : C’est Madame Honnesta
Qui vous réclame, et va partout le Monde
Cherchant l’Époux que le Ciel lui donna.
Incontinent le Diable décampa,
S’enfuit au fond des Enfers, et conta
Tout le succès qu’avait eu son voyage.
Sire, dit-il, le nœud du Mariage
Damne aussi dru qu’aucuns autres états.
Votre Grandeur voit tomber ici-bas,
Non par flocons, mais menu comme pluie,
Ceux que l’Hymen fait de sa Confrérie,

J’ai par moi-même examiné le cas.
Non que de soi la chose ne soit bonne ;
Elle eut jadis un plus heureux destin ;
Mais comme tout se corrompt à la fin,
Plus beau fleuron n’est en votre Couronne.
Satan le crut : il fut récompensé,
Encor qu’il eût son retour avancé ;
Car qu’eût-il fait ? Ce n’était pas merveilles
Qu’ayant sans cesse un Diable à ses oreilles,
Toujours le même, et toujours sur un ton,
Il fut contraint d’enfiler la venelle ;
Dans les Enfers, encore en change-t-on ;
L’autre peine est à mon sens plus cruelle.
Je voudrais voir quelques gens y durer.
Elle eût à Job fait tourner la cervelle.
De tout ceci que prétends-je inférer ?

Premièrement je ne sais pire chose
Que de changer son logis en prison :
En second lieu, si par quelque raison
Votre ascendant à l’Hymen vous expose,
N’épousez point d’Honnesta s’il se peut ;
N’a pas pourtant une Honnesta qui veut.

Belphégor

Belphégor : version moderne sur les écrans .

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Quand les pirates s'attaquent à votre compte Facebook ...

vendredi 2 septembre 2016 à 10:14
Facebook semble être une cible très visée pour les pirates informatiques, les " hackers ". C'est une chose plus que certaine si l'on voit le nombre d'alertes de sécurité ou de demandes d'aide sur le Net, mais que faire pour s'en préserver, comment font donc ces pirates ???Si votre compte sur Facebook a été attaqué par des pirates, il risque fort de devenir et nuisible et aussi dangereux, pour vous même comme pour tous. Dans la grande majorité des cas, il sera désactivé, mais vous allez devoir commencer un long, très long parcours pour réussir à le récupérer ...
Mieux vaut donc éviter tout cela, ne serait-ce qu'en sachant pourquoi l'on voudrait pirater votre compte sur Facebook, en connaissant également toutes les mesures de sécurité mises en place sur le média social, et, surtout les bases d'une protection, d'une discrétion, qui pourrait vous éviter de telles attaques, car tout est possible, in fine.

Comprendre le fonctionnement des comptes sur Facebook.

Puisque mieux vaut prévenir que guérir, c'est donc la première chose à faire: bien comprendre pour mieux sécuriser votre compte et vos données.
Facebook
Facebook : des millions de comptes en ligne.
Lorsque vous ouvrez ou créez un compte sur Facebook, l'on vous demande en premier lieu:
- une adresse de courriel ( là = attention !!! ) et un mot de passe.
Une adresse mail connue, ou déjà divulguée de ci delà sur le Net, ou pire encore une adresse qui a déjà fait l'objet de pishing et se retrouve dans moult listes diffusées sur le ' DarkNet ' et c'est foutu ...
Un mot de passe trop simple sera aussi, pour vous, d'une efficacité au niveau de la sécurité tout à fait nulle !
- ensuite, une foule d'options ou de renseignements vous sont également demandés.
Soyez le plus discret, le plus vigilant, le plus méfiant possible. Divulguer des renseignements trop personnels peut permettre de trouver bien des choses, ailleurs ... sur le Web, vous concernant, et donc faciliter la tache des pirates ou autres curieux.
Facebook vous demande des renseignements personnels : prenez le temps de bien comprendre ceux qui, surtout, seront affichés en ligne ...
Mais Facebook vous donne également des options de vérification, de confirmation, d'alerte, de sécurité: là il faut absolument toutes les employer, juste " au cas où ", car si votre compte est réellement piraté, voire au mieux désactivé, ce sera alors votre seule chance de le récupérer ...
Sur 'ce' média social vos " amis " et les " amis de vos amis " ne le sont pas forcément vraiment !!!
Si vous utiliser plusieurs 'outils' pour vous connecter à votre compte ( ordinateur, téléphone, tablette ... ) pensez le plus souvent à y faire le grand ménage: si l'un d'entre eux est volé, alors tout est possible.
Si vous vous connectez via des bornes Wifi, sécurisez ou si non ne vous connectez pas : 'on ne nous dit pas tout' mais on nous piste quand même.
Il ne s'agit nullement de devenir " parano ", mais d'être tout simplement conscient que sur le Net, qu'en Informatique, tout est possible, et si vous ouvrez trop le " trou de souris " par lequel pourrait se glisser la petite bébête, là ce sont les rats qui vont alors y entrer !!!

Les alertes et la sécurité sur des comptes Facebook.

Les consignes de sécurité sur Facebook sont très claires, et souvent renforcées, suivez les !
données informatiques
données informatiques : trop de données tue les données !!!
Pensez à changer de temps à autre vos mots de passe, voire votre adresse mail d'authentification ...
lors que vous vous connectez vos en recevez un avis: heure, date, navigateur, mais il y a aussi les logins, les adresse IP, et autres qui existent. Prenez le temps de bien vérifier tout cela, sans vous dire que ' bien sûr que c'est moi, je viens d'ouvrir ma page ', si non, dans le cas de tentative de piratage vous n'aurez même plus le temps de réagir, il sera trop tard et là votre compte sera, peut-être vraiment piraté et détourné.
surveiller votre compte Facebook
surveiller votre compte Facebook : la vigilance reste la meilleure des solutions .

Pourquoi et comment font les pirates pour hacker votre compte Facebook ?

Pourquoi ?
Les raisons peuvent être plus que multiples.
- par jeu.
- par intérêt.
- vous êtes une personne connues ou votre compte Facebook est relativement important, voire influent.
- vous avez laissé les portes grandes ouvertes ... en donnant quasiment tout ce qu'il faut, ailleurs peut-être, pour y entrer.
- vous avez demandé des conseils sur des forums, en y laissant un peu trop de renseignements.
etc, etc, etc ...
Comment ?
Les pirates informatiques disposent d'outils ultra performants et surtout surveillent le Net 24 / 24, relevant tout ce qui pourrait servir à ...
Malgré toutes les précautions possibles mises à notre disposition, en informatique, toutes les mesures de sécurité finissent un jour ou l'autre par avoir leurs propres failles, c'est le but du jeu pour les vrais "hackers", mais eux il est bien rare de les voir pirater de simples particuliers, ce sont plutôt les " gros comptes " qu'ils visent.
Le plus souvent ce sera votre adresse mail qui vous trahira:
- divulguée quelque part.
- trop facile à trouver.
- ayant déjà fait l'objet de pishing.
- volée par un 'logiciel' pirate rentré dans votre ordinateur, suite à ...
- vous utilisez une adresse mail très peu sécurisée : tant pis pour vous !
Il ne restera alors plus, au pirate qu'à trouver votre mot de passe, et là ce sera un jeu d'enfant pour lui ... Il dispose des connaissances, voire même des logiciels qui, pour hacker un compte facebook , ne lui demanderont que très peu de temps, juste celui de cracker le mot de passe, par force brute ou autre méthode, afin d'accéder à votre compte personnel. Et, si ensuite, il change ce code, si il modifie l'adresse mail, alors là vous pourrez dire vraiment " mon compte Facebook a été piraté ", et vous serez bel et bien dans la mouise ...
risque zéro
risque zéro : il n'existe pas sur Internet !
Et en mathématiques, de toutes manières, la division par zéro est ... juste impossible.

Comment protéger au mieux tous ses comptes sur Internet ?

C'est " LA " question que vous devez vous poser ! Car si Facebook est très souvent visé, il n'est pas le seul, il vous faut donc tirer parti de toutes les formes de sécurité qui peuvent être mises à votre disposition, il vous faut bien comprendre l'essence même de certaines mesures de base et faire en sorte que TOUS vos comptes, médias sociaux, sites ou forums Internet, comptes de messageries ou autres encore, soient les plus " blindés " possibles, en restent toujours très vigilant cependant. Pas parano, encore une fois, mais logique, raisonnable et attentif à tout.

Et ensuite : comment récupérer son compte Facebook ?

Normalement cela devrait être quand même être de l'ordre du possible ...
Mais si votre compte sur Facebook a vraiment été piraté, voire même désactivé ou inaccessible ( car là aussi entre ceux qui font tout et n'importe quoi, ceux qui se mélange totalement les pédales, ceux qui oublient ou confondent leurs codes, on en voit souvent des vertes et des pas mûres ), ben là soit il vous faudra suivre à la lettre TOUTES  les consignes et procédures de récupération existant en ligne, soit il vous faudra demander de l'aide à une personne de confiance qui s'y connait vraiment bien, ou alors lancer un SOS dans un forum d'entraide informatique sérieux et de bonne réputation ...
Bonne chance et bon courage à vous, et restez toujours très vigilants, alors ... ;)
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