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Honoré de Balzac : liste de toutes ses œuvres

samedi 15 avril 2023 à 12:48
Des ambitions apparemment démesurées, c'est ce que l'on pourrait penser ou retenir de Honoré Balzac, cet écrivain qui fut l'auteur de " La Comédie Humaine ", publia  aussi des dizaines d'autres écrits, lançant le mouvement " réaliste " dans cette littérature d'une époque plutôt romantique ...Paradoxalement les écrits, les études concernant Honoré de Balzac ne sont pas si nombreux que cela et si il est assez facile de reconstituer sa vie et son existence, il est beaucoup moins aisé de dresser la liste complète de tous les écrits que ce monstre de la littérature française à pu produire en quelques dizaine d'années, c'est ce que nous allons essayer de faire ici ...

Toute l’œuvre d'Honoré de Balzac.

Le point marquant, on s'en doute, est celui de la période de " La Comédie Humaine ", nous allons donc essayer d'articuler le plus chronologiquement parlant l'ensemble de ses écrits autour de celle-ci ...
Honoré de Balzac
Honoré de Balzac : une grande figure de la littérature française

Les œuvres de jeunesse.

* Sténie ou les erreurs philosophiques, 1819
* Falthurne, 1820-22
* L’Héritière de Birague, 1822
* La Dernière Fée ou la nouvelle lampe merveilleuse
* Jean-Louis ou la Fille trouvée, 1823
* Clotilde de Lusignan ou le beau juif, 1823
* Le Vicaire des Ardennes, 1823
* Annette et le criminel, 1824 (Argow le pirate)
* Le Centenaire ou les Deux Beringheld, 1824
* Le Droit d'aînesse et une Histoire impartiale des jésuites, 1825
* Code des gens honnêtes ou L’art de ne pas être dupe des fripons (1825)
* Wann-Chlore (1825) sous le pseudonyme d’Horace de Saint-Aubin, remanié sous le titre Jane la pâle (1836)
* L’Excommunié
* Don Gigadas

Les Contes

* Contes bruns (avec Philarète Chasles et Charles Rabou) (1832)
* Une conversation entre onze heures et minuit
* Le Grand d’Espagne
* Les Contes drolatiques (1832-1837)
littérature
littérature : recherches sur Honoré de Balzac

La Comédie Humaine.

* Avant-Propos de La Comédie humaine
- Scènes de la vie privée
* La Maison du chat-qui-pelote (1830)
* Le Bal de Sceaux (1830)
* Mémoires de deux jeunes mariées (1842)
* La Bourse (1832)
* Modeste Mignon (1844)
* Un début dans la vie (1844)
* Albert Savarus (1842)
* La Vendetta (1830)
* Une double famille (1830)
* La Paix du ménage (1830)
* Madame Firmiani (1832)
* Étude de femme (1835)
* La Fausse Maîtresse (1842)
* Une fille d’Ève (1839)
* Le Message (1832)
* La Grenadière (1833)
* La Femme abandonnée (1834)
* Honorine (1845)
* Béatrix (1839)
* Gobseck (1830)
* La Femme de trente ans (1832)
* Le Père Goriot, 1835
* Le Colonel Chabert (1844)
* La Messe de l’athée (1837)
* L’Interdiction (1836)
* Le Contrat de mariage (1835)
* Autre étude de femme (1842)
- Scènes de la vie de province
* Ursule Mirouët (1842)
* Eugénie Grandet, (1833)
* Illusions perdues (1843)
* * Partie I : Les Deux Poètes
* * Partie II : Un grand homme de province à Paris
* * Partie III : Les Souffrances de l’inventeur (Ève et David)
* Les Célibataires
* * Pierrette (1840)
* * Le Curé de Tours (1832)
* * La Rabouilleuse ou Un ménage de garçon (1842)
* Les Parisiens en province
* * L’Illustre Gaudissart (1834)
* * La Muse du département (1843)
* Les Rivalités
* * La Vieille Fille (1837)
* * Le Cabinet des Antiques (1839)
- Scènes de la vie parisienne
* Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau (1837)
* La Maison Nucingen (1838)
* Splendeurs et misères des courtisanes (1847)
* Les Secrets de la princesse de Cadignan (1840)
* Facino Cane (1836)
* Sarrasine (1831)
* Pierre Grassou (1839)
* Un homme d’affaires (1846)
* Un prince de la Bohème (1840)
* Gaudissart II (1844)
* Les Employés (1838)
* Les Comédiens sans le savoir (1848)
* Les Petits Bourgeois (1855) Texte incomplet
* L’Envers de l’histoire contemporaine (1848)
* Histoire des Treize
* * Ferragus (1834)
* * La Duchesse de Langeais (1834)
* * La Fille aux yeux d’or (1834-35)
* Les Parents pauvres
* * La Cousine Bette (1847)
* * Le Cousin Pons (1847)
- Scènes de la vie politique
* Un épisode sous la Terreur (1830)
* Une ténébreuse affaire (1841)
* Le Député d’Arcis (1847)
* Z. Marcas (1841)
* Une Esquisse d’homme d’affaires
- Scènes de la vie militaire
* Les Chouans ou la Bretagne en 1799 (1829)
* Une passion dans le désert (1830)
- Scènes de la vie de campagne
* Les Paysans (1855)
* Le Médecin de campagne (1833)
* Le Curé de village (1841)
* Le Lys dans la vallée (1836)
- Études philosophiques
* La Peau de chagrin (1831)
* Jésus-Christ en Flandre (1831)
* Melmoth réconcilié (1835)
* Le Chef-d’œuvre inconnu (1831)
* Gambara (1837)
* Massimilla Doni (1839)
* La Recherche de l’Absolu (1834)
* L’Enfant maudit (1831)
* Adieu (1832)
* Les Marana (1834)
* Le Réquisitionnaire (1831)
* El Verdugo (1831)
* Un drame au bord de la mer (1834)
* Maître Cornélius (1832)
* L’Auberge rouge (1832)
* Sur Catherine de Médicis (1842)
* L’Élixir de longue vie (1830)
* Les Proscrits (1831)
* Louis Lambert (1832)
* Séraphîta (1835)
- Études analytiques
* Physiologie du Mariage (1829)
* Petites Misères de la vie conjugale
* Traité des excitants modernes

Divers

* Le Notaire inclus dans Les Français peints par eux-mêmes (1840)
* Code des gens honnêtes ou L’art de ne pas être dupe des fripons (1825)
* Essai sur l’argot (1844), inséré dans la quatrième partie de Splendeurs et misères des courtisanes.
* Une rue de Paris et son habitant (1845)
La Comédie Humaine
La Comédie Humaine : 1830-1856 plus de 90 écrits

Et, en bonus, quelques variantes ...

- Parus dans la Revue des Deux Mondes :
* Le Petit Souper, conte fantastique, « Revue des Deux Mondes », no 4, 1830
* L’Enfant maudit, « Revue des Deux Mondes », no 1, 1831
* Une Débauche, fragment de la Peau de Chagrin, « Revue des Deux Mondes », no 2, 1831
* Le Rendez-vous, « Revue des Deux Mondes », no 3, 1831 et « Revue des Deux Mondes », no 4, 1831
* Le Message, « Revue des Deux Mondes », no 5, 1832
* Fac-simile Le Chef-d’œuvre inconnu Texte validé, prépublication, Revue L’Artiste, 31 juillet, 6 août 1831
* Paris marié nouvelle parue dans Le Diable à Paris, 1868
* Ce qui disparaît de Paris nouvelle parue dans Le Diable à Paris, 1868
* Une Marchande à la toilette nouvelle parue dans Le Diable à Paris, 1868
* Lettres à "l'Étrangère" dans La Revue de Paris 1894/02 (A1 T1) 1894/03 p.1-25 ; p. 125-147 ; p. 133-164 ; La Revue de Paris (1899/05/01) (A6,T3) p. 80-111.
- Théâtre
* Le Nègre (1823), sous le pseudonyme d'Horace de Saint-Aubin
* Vautrin (1840)
* Le Faiseur (1840)
* Les Ressources de Quinola (1842)
* Paméla Giraud (1843)
* La Marâtre (1848)
- Poésie
Quelques poèmes et souvenirs poétiques de l’école romantique (1880)
( wikisource.org )

L'ensemble de ce modeste article se veut surtout dresser autant que possible, la liste des divers écrits d'Honoré de Balzac, sans plus de renseignements ou de commentaires ... juste une liste, qui, de plus est peut-être très certainement incomplète, qui sait ?
Si vous avez noté des oublis, si vous avez des suggestions ou des ajouts à faire, signalez-les via les commentaires et, après vérification, ils seront incorporés dans l'article de base, avec tous mes remerciements ...
à bientôt, amis lecteurs ... :)
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Qui était le Marquis de sade ?

samedi 8 avril 2023 à 16:09
Un personnage connu que ce Marquis de Sade, très souvent cité, très souvent nommé ou évoqué, mais finalement qui était-il en réalité et, surtout, pourquoi semble-t-il avoir une telle réputation pour avoir laissé dans la langue française un dérivé aussi évocateur de son nom de famille ?

Donatien Alphonse François de Sade - Comte et Marquis.

Oui, connu sur différentes appellations, Sade, Comte de Sade, Marquis de Sade, Le Divin Marquis, né dans une famille d'ancienne noblesse provençale, Donatien Alphonse François fait ses études à Paris au collège Louis-le-Grand (1750-1754), puis sert dans l'armée durant la guerre de Sept Ans (1756-1763). Démobilisé en 1763 avec le grade de capitaine de cavalerie, il s'installe dans le château familial de Lacoste, dans le Vaucluse, où il épouse Renée-Pélagie de Montreuil (1741-1810), issue de la petite noblesse de robe. Ses débauches (flagellation, sacrilège, sodomie homosexuelle [passible de mort à l'époque]) lui valent des emprisonnements successifs (1763, 1768, 1772). Condamné à mort par le parlement d'Aix-en-Provence, réfugié en Italie, il est arrêté de nouveau en 1777, incarcéré à Vincennes, puis à la Bastille (1784-1789). Il écrit alors ses premiers ouvrages : Dialogue entre un prêtre et un moribond (1782), les Cent Vingt Journées de Sodome (1782-1785), Aline et Valcour (1786-1788, publié en 1795) et les Infortunes de la vertu (1787).
Transféré à l'hospice de Charenton, Sade est libéré en 1790 – année où, à peine divorcé, il s'installe avec Marie-Constance Quesnet, une comédienne qui restera à ses côtés jusqu'à sa mort. Il milite alors à la section révolutionnaire parisienne des Piques, dont il devient le président (1793). Il poursuit son œuvre romanesque avec Justine ou les Malheurs de la vertu (1791) et compose pour le théâtre des drames moraux, Oxtiern ou les Malheurs du libertinage (1791), le Suborneur (1793). Affirmant ses positions jacobines dans un Discours aux mânes de Marat et Le Peletier (id.), il est emprisonné pour modérantisme – terme qui désigne l'attitude des modérés pendant la Terreur –, avant d'être sauvé par la chute de Robespierre, puis libéré (1794). Il publie la Philosophie dans le boudoir (1795) et la Nouvelle Justine ou les Malheurs de la vertu, suivie de l'Histoire de Juliette, sa sœur, ou les Prospérités du vice (1797). Le scandale déclenché par ce dernier roman provoque de nouveau son arrestation, en 1801, lors de la remise en ordre politique et morale entreprise par Bonaparte au moment de la signature du Concordat.
Incarcéré d'abord à Sainte-Pélagie, Sade est de nouveau transféré à Charenton en 1803, organisant des représentations théâtrales avec les pensionnaires, rédigeant ses derniers romans : les Journées de Florbelle (1804-1807), l'Histoire secrète d'Isabelle de Bavière (1813), la Marquise de Gange (publié en 1813). Mort à 74 ans, un an après avoir entamé une liaison avec une jeune fille de 16 ans, il est enterré religieusement, contrairement aux souhaits formulés dans son testament...
Sade
Sade : son œuvre et sa vie

L’œuvre du Marquis de Sade.

Contestée, vilipendée, sujette à procès, l'œuvre du marquis de Sade fut longtemps considérée uniquement sous l'angle du sadisme. Plus fondamentalement, elle forme le double névrotique et subversif des philosophies naturalistes et libérales du siècle des Lumières.
Sade n’est pas, loin s’en faut, qu’un libertin débauché, il est aussi un écrivain de génie. Une carrière tardive et essentiellement clandestine. S’il écrit "Les cent Vingt Journées de Sodome" en 1785 alors qu’il est emprisonné à la Bastille, son premier ouvrage publié est "Justine ou les malheurs de la vertu" en 1791 alors que Sade a déjà plus de 50 ans.
Les romans de Sade, certains diront les " écrits subversifs ", se présentent souvent comme une succession de tableaux d’une cruauté presque insoutenable, alternant avec les longues dissertations morales ou métaphysiques que l’auteur place dans la bouche de ses héros. L’art romanesque reste dans la continuité de l’époque : c’est en effet davantage par la nature de son propos que Sade a rompu avec toute tradition.
Sade, évidemment, tant il a été lu aussi bien par des amateurs de romans et d’autres de philosophie, des pornographes et des juges, des curés et des adeptes du SM, des surréalistes si chastes… qu’il est utile de le saisir à nouveau.
Alors Sade, évidemment, mais en tentant de le dessiner par la lecture de ses procès, qu’ils soient liés à des agissements charnels ou livresques. Le récit de la chronique judiciaire et de l’histoire de la censure est une clé qui convient pour entrouvrir tant de portes.
Surnommé le " divin marquis ". Il est un des rares auteurs dont chacun se fait une idée sans même lire ses œuvres ou connaître sa biographie.
À partir des années 30 du siècle dernier, Georges Bataille, Maurice Blanchot et Pierre Klossowski commencèrent à défendre les œuvres de Sade, qui circulaient dans la clandestinité. Au détriment des études précises concernant sa vie, ils ont élevé la pensée de Sade au rang d’un symbole de la Révolution ...
Tous les personnages sadiens se précipitent vers l’espace de la douleur qui s’oppose aux registres du confort et du plaisir. Il ne s’agit pas seulement de victimes qui se soumettent à la douleur morale et physique : il y a aussi des bourreaux qui se font volontairement souffrir dans leur débauche. Certains se donnent exactement la même douleur que celle qu’ils donnent à leurs victimes. C’est le cas de Roland dans Justine et les malheurs de la vertu. Sa passion consiste à jouir en regardant une femme s’asphyxier au bout d’une corde. Avant de s’évader avec sa fortune, il tente personnellement une expérience de pendaison. Il explique la raison pour laquelle il est passionné par cette pratique : « C’est le même plaisir que je me plais à faire goûter aux femmes qui me servira de punition ; je suis convaincu que cette mort est infiniment plus douce qu’elle n’est cruelle ; mais comme mes victimes n’ont jamais voulu être vraies avec moi, c’est sur mon propre individu que j’en veux connaître la sensation […] essayons donc. Tu me feras tout ce que je t’ai fait ; je vais me mettre nu ; je monterai sur le tabouret, tu lieras la corde, je m’exciterai un moment, puis dès que tu verras les choses prendre une sorte de consistance, tu retireras le tabouret, et je resterai pendu ...
La douleur est un objet qui cause toute la passion perverse de Roland. Objet réellement séparé du sujet puisque localisé dans l’autre mais restant étrangement lié à l’intime du sujet. C’est pour cela qu’un étrange chiasme se produit entre le bourreau et la victime. Justine se place dans la position de Roland afin de lui faire éprouver la douleur qu’elle avait éprouvée. Dans sa propre tentative, Roland n’a plus besoin de passer par sa victime pour éprouver indirectement la douleur, car la douleur en question n’est plus localisée chez la victime : elle se situe bel et bien en lui pour l’éprouver à l’intérieur de son corps propre.
Nous assistons à une économie singulière dans laquelle on partage un affect qu’on ne peut pas partager. La douleur est en effet habituellement considérée comme une expérience intime. Or, chez Sade, la douleur de l’autre-corps est aussi intime que celle du corps propre ; elle est extérieurement intérieure au corps du sujet sadien. Lacan a bien repéré cette étrange douleur chez Sade : « Qu’est-ce que Sade nous montre à l’horizon [quand il ouvre toutes les vannes de désir] ? Essentiellement, la douleur. La douleur d’autrui, et aussi bien la douleur propre du sujet, car ce ne sont à l’occasion qu’une seule et même chose.
Quelle étrange topologie de la jouissance du sujet sadien. Il pourrait trouver son intimité chez l’autre.
Ainsi, il y a chez Sade le perspectivisme des pensées plurielles et le partage de la douleur corporelle. Le premier concerne la tentative d’imaginer la pensée de l’autre à la place de cet autre, le second concerne la tentative de vivre la douleur de soi à la place de l’autre ou bien celle de vivre la douleur de l’autre à sa propre place ; le premier est excentrique et le second concentrique ...

Bibliographies des divers écrits de Sade.

- Œuvres clandestines.
( wikipedia )
Publiées sous le voile de l'anonymat, objets de scandale dès leur parution, interdites jusqu'en 1960, elles sont à l'origine de la renommée de leur auteur et lui valent ses dernières années d'emprisonnement. Publiquement, Sade a toujours soutenu opiniâtrement qu'elles n'étaient pas de sa plume.
* - Justine ou les Malheurs de la vertu, publié en 1791 (la trame originale est celle du conte Les Infortunes de la vertu, rédigé en 1787).
* - La Philosophie dans le boudoir, publié en 1795.
* - La Nouvelle Justine, suivi de l’Histoire de Juliette, sa sœur (également titré Histoire de Juliette, ou les Prospérités du vice), et leurs cent et une gravures, la plus importante et la plus radicale des œuvres publiées de son vivant (publication de 1799 à 1801).
* - Les Cent Vingt Journées de Sodome, manuscrit disparu à la prise de la Bastille. Iwan Bloch, un psychiatre allemand, l'imprime en 1904, cette édition est défectueuse. L'édition de référence par Maurice Heine paraît en 1931-1935.
Le manuscrit des Journées de Florbelle ou la Nature dévoilée, important récit en dix volumes in-4° rédigé à Charenton, terminé le 29 avril 1807, sera saisi par la police lors d'une perquisition le 5 juin dans l'appartement de Constance Quesnet. Après la mort du marquis sur ordre du préfet de police Delavau et la requête de son fils Claude-Armand, tout ce qui a été saisi à plusieurs reprises à Charenton est brulé dans la cour de la préfecture. Seuls 17 feuillets de remarques de Sade sur son récit ont échappés à la destruction et ont pu être photographiés par Maurice Heine, qui a fait don de sa reproduction au département des Manuscrits de la BNF.
- Œuvres officielles.
* - Le Comte Oxtiern ou les Effets du libertinage. ( théatre )
* - Aline et Valcour publiée en 1795.
* - Pauline et Belval, ou les Victimes d'un amour criminel.
* - La Rose, romance chantée. ( chanson )
* - Les Crimes de l'Amour publiée en 1800.
* - La Marquise de Gange, roman historique.
** -  de très nombreux autres textes, politiques ceux-ci publiés de 1791 à 1793 marquent l'engagement de sade en tant que " rédacteur de la Section des Piques " ...
* moins connus et non publiés de son vivant :
- dialogue entre un prêtre et un moribond
- Histoire secrète d'Isabelle de Bavière, reine de France.
- Adélaïde de Brunswick, princesse de Saxe.
......
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Qui était le Marquis de sade ?

samedi 8 avril 2023 à 16:09
Un personnage connu que ce Marquis de Sade, très souvent cité, très souvent nommé ou évoqué, mais finalement qui était-il en réalité et, surtout, pourquoi semble-t-il avoir une telle réputation pour avoir laissé dans la langue française un dérivé aussi évocateur de son nom de famille ?

Donatien Alphonse François de Sade - Comte et Marquis.

Oui, connu sur différentes appellations, Sade, Comte de Sade, Marquis de Sade, Le Divin Marquis, né dans une famille d'ancienne noblesse provençale, Donatien Alphonse François fait ses études à Paris au collège Louis-le-Grand (1750-1754), puis sert dans l'armée durant la guerre de Sept Ans (1756-1763). Démobilisé en 1763 avec le grade de capitaine de cavalerie, il s'installe dans le château familial de Lacoste, dans le Vaucluse, où il épouse Renée-Pélagie de Montreuil (1741-1810), issue de la petite noblesse de robe. Ses débauches (flagellation, sacrilège, sodomie homosexuelle [passible de mort à l'époque]) lui valent des emprisonnements successifs (1763, 1768, 1772). Condamné à mort par le parlement d'Aix-en-Provence, réfugié en Italie, il est arrêté de nouveau en 1777, incarcéré à Vincennes, puis à la Bastille (1784-1789). Il écrit alors ses premiers ouvrages : Dialogue entre un prêtre et un moribond (1782), les Cent Vingt Journées de Sodome (1782-1785), Aline et Valcour (1786-1788, publié en 1795) et les Infortunes de la vertu (1787).
Transféré à l'hospice de Charenton, Sade est libéré en 1790 – année où, à peine divorcé, il s'installe avec Marie-Constance Quesnet, une comédienne qui restera à ses côtés jusqu'à sa mort. Il milite alors à la section révolutionnaire parisienne des Piques, dont il devient le président (1793). Il poursuit son œuvre romanesque avec Justine ou les Malheurs de la vertu (1791) et compose pour le théâtre des drames moraux, Oxtiern ou les Malheurs du libertinage (1791), le Suborneur (1793). Affirmant ses positions jacobines dans un Discours aux mânes de Marat et Le Peletier (id.), il est emprisonné pour modérantisme – terme qui désigne l'attitude des modérés pendant la Terreur –, avant d'être sauvé par la chute de Robespierre, puis libéré (1794). Il publie la Philosophie dans le boudoir (1795) et la Nouvelle Justine ou les Malheurs de la vertu, suivie de l'Histoire de Juliette, sa sœur, ou les Prospérités du vice (1797). Le scandale déclenché par ce dernier roman provoque de nouveau son arrestation, en 1801, lors de la remise en ordre politique et morale entreprise par Bonaparte au moment de la signature du Concordat.
Incarcéré d'abord à Sainte-Pélagie, Sade est de nouveau transféré à Charenton en 1803, organisant des représentations théâtrales avec les pensionnaires, rédigeant ses derniers romans : les Journées de Florbelle (1804-1807), l'Histoire secrète d'Isabelle de Bavière (1813), la Marquise de Gange (publié en 1813). Mort à 74 ans, un an après avoir entamé une liaison avec une jeune fille de 16 ans, il est enterré religieusement, contrairement aux souhaits formulés dans son testament...
Sade
Sade : son œuvre et sa vie

L’œuvre du Marquis de Sade.

Contestée, vilipendée, sujette à procès, l'œuvre du marquis de Sade fut longtemps considérée uniquement sous l'angle du sadisme. Plus fondamentalement, elle forme le double névrotique et subversif des philosophies naturalistes et libérales du siècle des Lumières.
Sade n’est pas, loin s’en faut, qu’un libertin débauché, il est aussi un écrivain de génie. Une carrière tardive et essentiellement clandestine. S’il écrit "Les cent Vingt Journées de Sodome" en 1785 alors qu’il est emprisonné à la Bastille, son premier ouvrage publié est "Justine ou les malheurs de la vertu" en 1791 alors que Sade a déjà plus de 50 ans.
Les romans de Sade, certains diront les " écrits subversifs ", se présentent souvent comme une succession de tableaux d’une cruauté presque insoutenable, alternant avec les longues dissertations morales ou métaphysiques que l’auteur place dans la bouche de ses héros. L’art romanesque reste dans la continuité de l’époque : c’est en effet davantage par la nature de son propos que Sade a rompu avec toute tradition.
Sade, évidemment, tant il a été lu aussi bien par des amateurs de romans et d’autres de philosophie, des pornographes et des juges, des curés et des adeptes du SM, des surréalistes si chastes… qu’il est utile de le saisir à nouveau.
Alors Sade, évidemment, mais en tentant de le dessiner par la lecture de ses procès, qu’ils soient liés à des agissements charnels ou livresques. Le récit de la chronique judiciaire et de l’histoire de la censure est une clé qui convient pour entrouvrir tant de portes.
Surnommé le " divin marquis ". Il est un des rares auteurs dont chacun se fait une idée sans même lire ses œuvres ou connaître sa biographie.
À partir des années 30 du siècle dernier, Georges Bataille, Maurice Blanchot et Pierre Klossowski commencèrent à défendre les œuvres de Sade, qui circulaient dans la clandestinité. Au détriment des études précises concernant sa vie, ils ont élevé la pensée de Sade au rang d’un symbole de la Révolution ...
Tous les personnages sadiens se précipitent vers l’espace de la douleur qui s’oppose aux registres du confort et du plaisir. Il ne s’agit pas seulement de victimes qui se soumettent à la douleur morale et physique : il y a aussi des bourreaux qui se font volontairement souffrir dans leur débauche. Certains se donnent exactement la même douleur que celle qu’ils donnent à leurs victimes. C’est le cas de Roland dans Justine et les malheurs de la vertu. Sa passion consiste à jouir en regardant une femme s’asphyxier au bout d’une corde. Avant de s’évader avec sa fortune, il tente personnellement une expérience de pendaison. Il explique la raison pour laquelle il est passionné par cette pratique : « C’est le même plaisir que je me plais à faire goûter aux femmes qui me servira de punition ; je suis convaincu que cette mort est infiniment plus douce qu’elle n’est cruelle ; mais comme mes victimes n’ont jamais voulu être vraies avec moi, c’est sur mon propre individu que j’en veux connaître la sensation […] essayons donc. Tu me feras tout ce que je t’ai fait ; je vais me mettre nu ; je monterai sur le tabouret, tu lieras la corde, je m’exciterai un moment, puis dès que tu verras les choses prendre une sorte de consistance, tu retireras le tabouret, et je resterai pendu ...
La douleur est un objet qui cause toute la passion perverse de Roland. Objet réellement séparé du sujet puisque localisé dans l’autre mais restant étrangement lié à l’intime du sujet. C’est pour cela qu’un étrange chiasme se produit entre le bourreau et la victime. Justine se place dans la position de Roland afin de lui faire éprouver la douleur qu’elle avait éprouvée. Dans sa propre tentative, Roland n’a plus besoin de passer par sa victime pour éprouver indirectement la douleur, car la douleur en question n’est plus localisée chez la victime : elle se situe bel et bien en lui pour l’éprouver à l’intérieur de son corps propre.
Nous assistons à une économie singulière dans laquelle on partage un affect qu’on ne peut pas partager. La douleur est en effet habituellement considérée comme une expérience intime. Or, chez Sade, la douleur de l’autre-corps est aussi intime que celle du corps propre ; elle est extérieurement intérieure au corps du sujet sadien. Lacan a bien repéré cette étrange douleur chez Sade : « Qu’est-ce que Sade nous montre à l’horizon [quand il ouvre toutes les vannes de désir] ? Essentiellement, la douleur. La douleur d’autrui, et aussi bien la douleur propre du sujet, car ce ne sont à l’occasion qu’une seule et même chose.
Quelle étrange topologie de la jouissance du sujet sadien. Il pourrait trouver son intimité chez l’autre.
Ainsi, il y a chez Sade le perspectivisme des pensées plurielles et le partage de la douleur corporelle. Le premier concerne la tentative d’imaginer la pensée de l’autre à la place de cet autre, le second concerne la tentative de vivre la douleur de soi à la place de l’autre ou bien celle de vivre la douleur de l’autre à sa propre place ; le premier est excentrique et le second concentrique ...

Bibliographies des divers écrits de Sade.

- Œuvres clandestines.
( wikipedia )
Publiées sous le voile de l'anonymat, objets de scandale dès leur parution, interdites jusqu'en 1960, elles sont à l'origine de la renommée de leur auteur et lui valent ses dernières années d'emprisonnement. Publiquement, Sade a toujours soutenu opiniâtrement qu'elles n'étaient pas de sa plume.
* - Justine ou les Malheurs de la vertu, publié en 1791 (la trame originale est celle du conte Les Infortunes de la vertu, rédigé en 1787).
* - La Philosophie dans le boudoir, publié en 1795.
* - La Nouvelle Justine, suivi de l’Histoire de Juliette, sa sœur (également titré Histoire de Juliette, ou les Prospérités du vice), et leurs cent et une gravures, la plus importante et la plus radicale des œuvres publiées de son vivant (publication de 1799 à 1801).
* - Les Cent Vingt Journées de Sodome, manuscrit disparu à la prise de la Bastille. Iwan Bloch, un psychiatre allemand, l'imprime en 1904, cette édition est défectueuse. L'édition de référence par Maurice Heine paraît en 1931-1935.
Le manuscrit des Journées de Florbelle ou la Nature dévoilée, important récit en dix volumes in-4° rédigé à Charenton, terminé le 29 avril 1807, sera saisi par la police lors d'une perquisition le 5 juin dans l'appartement de Constance Quesnet. Après la mort du marquis sur ordre du préfet de police Delavau et la requête de son fils Claude-Armand, tout ce qui a été saisi à plusieurs reprises à Charenton est brulé dans la cour de la préfecture. Seuls 17 feuillets de remarques de Sade sur son récit ont échappés à la destruction et ont pu être photographiés par Maurice Heine, qui a fait don de sa reproduction au département des Manuscrits de la BNF.
- Œuvres officielles.
* - Le Comte Oxtiern ou les Effets du libertinage. ( théatre )
* - Aline et Valcour publiée en 1795.
* - Pauline et Belval, ou les Victimes d'un amour criminel.
* - La Rose, romance chantée. ( chanson )
* - Les Crimes de l'Amour publiée en 1800.
* - La Marquise de Gange, roman historique.
** -  de très nombreux autres textes, politiques ceux-ci publiés de 1791 à 1793 marquent l'engagement de sade en tant que " rédacteur de la Section des Piques " ...
* moins connus et non publiés de son vivant :
- dialogue entre un prêtre et un moribond
- Histoire secrète d'Isabelle de Bavière, reine de France.
- Adélaïde de Brunswick, princesse de Saxe.
......
© refOK.fr - duplication interdite

Un Record aux enchères pour un tableau de KANDINSKY

jeudi 2 mars 2023 à 16:05
Récemment récupéré par les héritiers de sa propriétaire, une juive allemande tuée par les nazis, un tableau du célèbre peinte Vassily Kandinsky vient d'être vendu, à Londres chez Sotheby's pour ... 42 millions d'euros !!!
"Murnau Mit Kirche II", juste restitué à la famille va donc partir chez un collectionneur  ... fortuné.

L'occasion, peut-être pour nous d'en apprendre un peu plus ...  :)

Qui était Vassily Kandinsky ?

Selon 'wikipédia' : " Vassily Kandinsky, né le 4 décembre 1866 à Moscou et mort le 13 décembre 1944 à Neuilly-sur-Seine, est un peintre russe, naturalisé allemand puis français.
Considéré comme l’un des peintres les plus importants du XXe siècle, il est souvent considéré comme l’auteur de la première œuvre d'art abstrait de l'époque moderne, bien que des historiens d'art soupçonnent Kandinsky d'avoir antidaté cette aquarelle, qui leur semble ressembler à une esquisse de sa Composition VII, de 1913. Quoi qu'il en soit, la célébrité de Kandinsky est liée à son rejet progressif au cours de ces quelques années de tout élément figuratif dans sa peinture. "
Wassily Kandinsky
Wassily Kandinsky : peintre international
Quelques unes de ses plus grandes œuvres exposées dans plusieurs musées de par le Monde.
1907 : La Vie mélangée, tempera sur toile (130 × 162 cm), peinte pendant son séjour à Sèvres
1908 : Murnau, Landschaft mit Turm, huile sur carton, musée national d'Art moderne (Paris)
1910 : Murnau avec Église II, huile sur toile, (96 × 105 cm), Eindhoven, Stedeljik Van Abbe Museum
1911 : Compositition IV, huile sur toile, (159,5 x 250,5 cm), Nordheim-Westfalen, Dusseldorf
1912 : Mit dem schwarzen Bogen (Avec l'arc noir), huile sur toile, Centre Pompidou (Paris)
1913 : Composition VII, huile sur toile, galerie Tretiakov (Moscou)
1913 : Paysage, huile sur toile, musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg.
1914 : Bild mit rotem Fleck, huile sur toile, musée national d'Art moderne (Paris)
1914 : Improvisation avec formes froides, huile sur toile, galerie Tretiakov (Moscou)
1915 : Peinture non objective, Musée des beaux-arts de Riazan
1916 : Moscou. La Place Verte, huile sur toile, galerie Tretiakov (Moscou)
1923 : Composition 8, huile sur toile, musée Solomon R. Guggenheim (New York)
1925 : Jaune-rouge-bleu, huile sur toile, Centre Pompidou (Paris)
1932 : Beide gestreift (Les deux rayures), huile et gouache sur carton, musée d'art contemporain Goulandrís (Athènes)
1936 : Composition IX, huile sur toile, Centre Pompidou (Paris)
1939 : Complexité simple, huile sur toile, musée de Grenoble
1940 : Bleu de ciel, huile sur toile, musée national d'Art moderne (Paris)
1944 : L'Élan tempéré, huile sur carton, musée national d'Art moderne (Paris)
Ses œuvres ne se vendent que très très rarement aux enchères car désormais elles s'exposent dans des musées ou se cachent dans des collections privées, raisons pour laquelle cette vente de la semaine fut un véritable événement ...

L'histoire du tableau " Murnau Mit Kirche II " de Kandisnky.

Cette œuvre de Vassily Kandinsky, d'environ un mètre sur un mètre, offre une vision colorée du village allemand de Murnau, ses toits pointus et la flèche de son église, étirée tout comme les cimes des Alpes bavaroises. Cette huile sur toile, peinte en 1910, moment charnière de l’œuvre du peintre russe, a longtemps orné la salle à manger de Johanna Margarete et Siegbert Stern, fondateurs d'une prospère entreprise de textile.
Johanna et Siegbert Stern
Johanna et Siegbert Stern : la famille à l'origine d'une immense collection
Ce couple avait constitué une impressionnante collection d'une centaine de tableaux et dessins qui ornaient leur intérieur. Si Siegbert Stern est mort de causes naturelles en 1935, son épouse Johanna Margarette a dû fuir les persécutions et l'Allemagne avant d'être finalement victime de l'extermination des juifs par les nazis à Auschwitz en mai 1944.
Murnau Mit Kirche II
Murnau Mit Kirche II : le tableau en exposition avant la vente aux enchères
Au-début des années 2010, Murnau Mit Kjirche II a été identifié dans un musée d'Eindhoven, aux Pays-Bas, où il se trouvait depuis 1951. Il a été restitué en 2022 aux héritiers Stern, dont les 13 survivants se partageront le fruit de la vente ...
Citation :
" la restitution de cette peinture qui signifiait tant pour nos arrière-grands-parents a une signification immense pour nous, car c'est une reconnaissance et elle referme partiellement une blessure qui était restée ouverte à travers les générations "
Mais, devant se partager cet ' héritage 'la mise aux enchères publique était donc la seule solution pour le sentir autrement ,,, en bonnes espèces sonnantes et trébuchantes ... :)
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Un Record aux enchères pour un tableau de KANDINSKY

jeudi 2 mars 2023 à 16:05
Récemment récupéré par les héritiers de sa propriétaire, une juive allemande tuée par les nazis, un tableau du célèbre peinte Vassily Kandinsky vient d'être vendu, à Londres chez Sotheby's pour ... 42 millions d'euros !!!
"Murnau Mit Kirche II", juste restitué à la famille va donc partir chez un collectionneur  ... fortuné.

L'occasion, peut-être pour nous d'en apprendre un peu plus ...  :)

Qui était Vassily Kandinsky ?

Selon 'wikipédia' : " Vassily Kandinsky, né le 4 décembre 1866 à Moscou et mort le 13 décembre 1944 à Neuilly-sur-Seine, est un peintre russe, naturalisé allemand puis français.
Considéré comme l’un des peintres les plus importants du XXe siècle, il est souvent considéré comme l’auteur de la première œuvre d'art abstrait de l'époque moderne, bien que des historiens d'art soupçonnent Kandinsky d'avoir antidaté cette aquarelle, qui leur semble ressembler à une esquisse de sa Composition VII, de 1913. Quoi qu'il en soit, la célébrité de Kandinsky est liée à son rejet progressif au cours de ces quelques années de tout élément figuratif dans sa peinture. "
Wassily Kandinsky
Wassily Kandinsky : peintre international
Quelques unes de ses plus grandes œuvres exposées dans plusieurs musées de par le Monde.
1907 : La Vie mélangée, tempera sur toile (130 × 162 cm), peinte pendant son séjour à Sèvres
1908 : Murnau, Landschaft mit Turm, huile sur carton, musée national d'Art moderne (Paris)
1910 : Murnau avec Église II, huile sur toile, (96 × 105 cm), Eindhoven, Stedeljik Van Abbe Museum
1911 : Compositition IV, huile sur toile, (159,5 x 250,5 cm), Nordheim-Westfalen, Dusseldorf
1912 : Mit dem schwarzen Bogen (Avec l'arc noir), huile sur toile, Centre Pompidou (Paris)
1913 : Composition VII, huile sur toile, galerie Tretiakov (Moscou)
1913 : Paysage, huile sur toile, musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg.
1914 : Bild mit rotem Fleck, huile sur toile, musée national d'Art moderne (Paris)
1914 : Improvisation avec formes froides, huile sur toile, galerie Tretiakov (Moscou)
1915 : Peinture non objective, Musée des beaux-arts de Riazan
1916 : Moscou. La Place Verte, huile sur toile, galerie Tretiakov (Moscou)
1923 : Composition 8, huile sur toile, musée Solomon R. Guggenheim (New York)
1925 : Jaune-rouge-bleu, huile sur toile, Centre Pompidou (Paris)
1932 : Beide gestreift (Les deux rayures), huile et gouache sur carton, musée d'art contemporain Goulandrís (Athènes)
1936 : Composition IX, huile sur toile, Centre Pompidou (Paris)
1939 : Complexité simple, huile sur toile, musée de Grenoble
1940 : Bleu de ciel, huile sur toile, musée national d'Art moderne (Paris)
1944 : L'Élan tempéré, huile sur carton, musée national d'Art moderne (Paris)
Ses œuvres ne se vendent que très très rarement aux enchères car désormais elles s'exposent dans des musées ou se cachent dans des collections privées, raisons pour laquelle cette vente de la semaine fut un véritable événement ...

L'histoire du tableau " Murnau Mit Kirche II " de Kandisnky.

Cette œuvre de Vassily Kandinsky, d'environ un mètre sur un mètre, offre une vision colorée du village allemand de Murnau, ses toits pointus et la flèche de son église, étirée tout comme les cimes des Alpes bavaroises. Cette huile sur toile, peinte en 1910, moment charnière de l’œuvre du peintre russe, a longtemps orné la salle à manger de Johanna Margarete et Siegbert Stern, fondateurs d'une prospère entreprise de textile.
Johanna et Siegbert Stern
Johanna et Siegbert Stern : la famille à l'origine d'une immense collection
Ce couple avait constitué une impressionnante collection d'une centaine de tableaux et dessins qui ornaient leur intérieur. Si Siegbert Stern est mort de causes naturelles en 1935, son épouse Johanna Margarette a dû fuir les persécutions et l'Allemagne avant d'être finalement victime de l'extermination des juifs par les nazis à Auschwitz en mai 1944.
Murnau Mit Kirche II
Murnau Mit Kirche II : le tableau en exposition avant la vente aux enchères
Au-début des années 2010, Murnau Mit Kjirche II a été identifié dans un musée d'Eindhoven, aux Pays-Bas, où il se trouvait depuis 1951. Il a été restitué en 2022 aux héritiers Stern, dont les 13 survivants se partageront le fruit de la vente ...
Citation :
" la restitution de cette peinture qui signifiait tant pour nos arrière-grands-parents a une signification immense pour nous, car c'est une reconnaissance et elle referme partiellement une blessure qui était restée ouverte à travers les générations "
Mais, devant se partager cet ' héritage 'la mise aux enchères publique était donc la seule solution pour le sentir autrement ,,, en bonnes espèces sonnantes et trébuchantes ... :)
© refOK.fr - duplication interdite