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Câmara de Lobos, port de pêche à Madère ( Portugal )

jeudi 3 mai 2018 à 17:23
Câmara de Lobos est un petit port de pêche, situé sur l'île de Madère, sur la côte sud et à l'ouest de la vville de Funchal, la capitale. Quelque peu délaissée par son activité initiale, la pêche, Câmara de Lobos, ville aux multiples facettes attire de plus en plus les touristes.
Petit rappel pour tous : Madère est une île qui est Portugaise !Si vous faites le tour de l'île, l'une des excursions les plus prisées à Madère, vous pourrez faire une petite étape, une pause à Câmara de Lobos, ce petit port de pêche, l'on pourrait même dire ' cet ancien port de pêche ', qui présente désormais au moins deux facettes : les traces de son passé et celles de la mise en place de son avenir, ce qui donne un mélange, un contraste, assez surprenant.
Câmara de Lobos
Câmara de Lobos : port de pêche à Madère .
Aux détours des méandres de la petite route sinueuse qui mène à Câmarade Lobos, l'on aperçoit en premier quelques maisons blanches, souvent récentes. Puis, ensuite, une petite crique, protégée par une jetée, nous laisse apercevoir quelques petits bateaux de pêche nous montrant les ravages faits par l'eau de mer; des bateaux qui mélangent à la fois le Bleu et le Blanc de leurs couleurs; un peu plus loin, à l’entrée du port, l'on peut aussi apercevoir quelques embarcations de plaisance venues jeter l'ancre pour quelques jours dans ce petit cadre presque paradisiaque.
port de pêche
port de pêche : Madère ( Portugal )
Mis à parte les embarcations de tourisme, plus récentes, les bateaux de pêche que l'on peut voir dans ce village de Câmara de Lobos, sont un peu le reflet de son passé. De bleu et de blanc vêtus, ils ne parviennent  pas à cacher un certain usage plus qu'intensif ou ancien. Certains habitants ne savent que cela " vivre / survivre " de la pêche et oppose une bonne résistance aux transformations que subit cette petite enclave.Quelques petits estaminets, typiques eux aussi, bordent le petit port, mais en arrière ou surtout sur les hauteurs, se dressent des bâtiments bien plus récents et beaucoup mieux entretenus : les prémices du ' futur ' de la peite localité.
C'est aussi cela la principale particularité de l'île de Madère, un mélange du passé et d'un avenir moderne et touristique ! Vous pourrez déjà en juger avec les vignettes ' cliquables ' placées en bas de pages, et si vous désirez en voir davantage, en plus grand format, sur d'autres termes, voici quelques liens intéressants à visiter:
- Madère - petites rues typiques de Funchal - vipérine de Madère - Porto Moniz et ses piscines naturelles - cartes postales de Madère , ainsi que de nombreux autres liens ou articles déjà en ligne ici :)
séchage du poisson
séchage du poisson : une spécialité locale !
Depuis des lustres nombre de nombreux petits ports de Madère ont produit du poisson séché. Pour plusieurs raison, celle de la conservation, du commerce avec les villages de l'intérieur, et surtout la facilité de réalisation car avec la température et le soleil qui y règnent, aucun besoin de dépense énergétique !
Désormais tout cela se perd peu à peu, la demande extérieure diminue, la consommation locale également, et, surtout, les bateaux rentrent souvent de moins en moins remplis; Une transition quasi obligatoire dont les derniers vestiges se découvrent encore sur le port de Câmara De Lobos, forçant l'admiration et donnant l'occasion aux passionnés de photographies de réaliser de magnifiques clichés sous ce beau soleil de Madère ...

Petite galerie photos ' locale ' :

N'hésitez pas à cliquer sur les vignettes :)
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Le Philosophe scythe

lundi 26 mars 2018 à 15:08
Issue du livre XII des Fables de Jean de La Fontaine, celle-ci, " Le Philosophe scythe " nous présente un philosophe assez austère qui veut quelques peu changer sa vie et se mettre à voyager ..
Présente déjà de nombreuses fois au BAC de Français cette fable reste cependant peu connue. On en trouve un peu partout ce genre de description / résumé :
" Un philosophe austère, et né dans la Scythie, Se proposant de suivre une plus douce vie, Voyagea chez les Grecs, et vit en certains lieux Un Sage assez semblable au vieillard de Virgile, Homme égalant les Rois, homme approchant des Dieux ... "
Le Philosophe scythe
Le Philosophe scythe : Jean de La Fontaine .
Cette fable de Jean de La Fontaine est la 20ème fable du livre XII parue en 1693. La Fontaine admirateur de l'Antiquité s'est inspiré de l'écrivain Aulu Gelle pour la composer.
En voici le texte:

Le Philosophe scythe.

Un Philosophe austère, et né dans la Scythie,

Se proposant de suivre une plus douce vie,
Voyagea chez les Grecs, et vit en certains lieux
Un Sage assez semblable au vieillard de Virgile,
Homme égalant les Rois, homme approchant des Dieux,
Et, comme ces derniers satisfait et tranquille.

Son bonheur consistait aux beautés d’un jardin.
Le Scythe l’y trouva qui, la serpe à la main,
De ses arbres à fruit retranchait l’inutile,
Ébranchait, émondait, ôtait ceci, cela,
Corrigeant partout la Nature,
Excessive à payer ses soins avec usure.
Le Scythe alors lui demanda :
Pourquoi cette ruine. Était-il d’homme sage
De mutiler ainsi ces pauvres habitants ?
" Quittez-moi votre serpe, instrument de dommage ;
Laissez agir la faux du Temps :
Ils iront assez tôt border le noir rivage.
– J’ôte le superflu, dit l’autre ; et l’abattant,
Le reste en profite d’autant. "
Le Scythe, retourné dans sa triste demeure,
Prend la serpe à son tour, coupe et taille à toute heure ;
Conseille à ses voisins, prescrit à ses amis
Un universel abatis.
Il ôte de chez lui les branches les plus belles,
Il tronque son verger contre toute raison,
Sans observer temps ni saison,
Lunes ni vieilles ni nouvelles.
Tout languit et tout meurt. Ce Scythe exprime bien
Un indiscret stoïcien :
Celui-ci retranche de l’âme
Désirs et passions, le bon et le mauvais,
Jusqu’aux plus innocents souhaits.
Contre de telles gens, quant à moi, je réclame.
Ils ôtent à nos cœurs le principal ressort ;
Ils font cesser de vivre avant que l’on soit mort.

....

La Morale ou début de commentaire de cette Fable.

Le philosophe Scythe est un récit allégorique où 2 conceptions de la vie et du bonheur s'affontent. L'Homme est libre de son choix mais La Fontaine oriente son lecteur vers le choix de la morale épicurienne humaine et plaisante, préférable à l'intransigence morbide des stoïciens. C'est un art de vivre agréable, fondé sur le désir tel que le préconise Molière.
La narration entrecoupée de dialogues permet une mise en scène elle-même violente, comparable à un passage de comédie. Les personnages et leur contexte, l'intemporalité, attirent l'attention sur une interprétation qui donne à choisir entre deux manières de vivre.

( pour faire ' court ' ... :) )

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Le Philosophe scythe

lundi 26 mars 2018 à 15:08
Issue du livre XII des Fables de Jean de La Fontaine, celle-ci, " Le Philosophe scythe " nous présente un philosophe assez austère qui veut quelques peu changer sa vie et se mettre à voyager ..
Présente déjà de nombreuses fois au BAC de Français cette fable reste cependant peu connue. On en trouve un peu partout ce genre de description / résumé :
" Un philosophe austère, et né dans la Scythie, Se proposant de suivre une plus douce vie, Voyagea chez les Grecs, et vit en certains lieux Un Sage assez semblable au vieillard de Virgile, Homme égalant les Rois, homme approchant des Dieux ... "
Le Philosophe scythe
Le Philosophe scythe : Jean de La Fontaine .
Cette fable de Jean de La Fontaine est la 20ème fable du livre XII parue en 1693. La Fontaine admirateur de l'Antiquité s'est inspiré de l'écrivain Aulu Gelle pour la composer.
En voici le texte:

Le Philosophe scythe.

Un Philosophe austère, et né dans la Scythie,

Se proposant de suivre une plus douce vie,
Voyagea chez les Grecs, et vit en certains lieux
Un Sage assez semblable au vieillard de Virgile,
Homme égalant les Rois, homme approchant des Dieux,
Et, comme ces derniers satisfait et tranquille.

Son bonheur consistait aux beautés d’un jardin.
Le Scythe l’y trouva qui, la serpe à la main,
De ses arbres à fruit retranchait l’inutile,
Ébranchait, émondait, ôtait ceci, cela,
Corrigeant partout la Nature,
Excessive à payer ses soins avec usure.
Le Scythe alors lui demanda :
Pourquoi cette ruine. Était-il d’homme sage
De mutiler ainsi ces pauvres habitants ?
" Quittez-moi votre serpe, instrument de dommage ;
Laissez agir la faux du Temps :
Ils iront assez tôt border le noir rivage.
– J’ôte le superflu, dit l’autre ; et l’abattant,
Le reste en profite d’autant. "
Le Scythe, retourné dans sa triste demeure,
Prend la serpe à son tour, coupe et taille à toute heure ;
Conseille à ses voisins, prescrit à ses amis
Un universel abatis.
Il ôte de chez lui les branches les plus belles,
Il tronque son verger contre toute raison,
Sans observer temps ni saison,
Lunes ni vieilles ni nouvelles.
Tout languit et tout meurt. Ce Scythe exprime bien
Un indiscret stoïcien :
Celui-ci retranche de l’âme
Désirs et passions, le bon et le mauvais,
Jusqu’aux plus innocents souhaits.
Contre de telles gens, quant à moi, je réclame.
Ils ôtent à nos cœurs le principal ressort ;
Ils font cesser de vivre avant que l’on soit mort.

....

La Morale ou début de commentaire de cette Fable.

Le philosophe Scythe est un récit allégorique où 2 conceptions de la vie et du bonheur s'affontent. L'Homme est libre de son choix mais La Fontaine oriente son lecteur vers le choix de la morale épicurienne humaine et plaisante, préférable à l'intransigence morbide des stoïciens. C'est un art de vivre agréable, fondé sur le désir tel que le préconise Molière.
La narration entrecoupée de dialogues permet une mise en scène elle-même violente, comparable à un passage de comédie. Les personnages et leur contexte, l'intemporalité, attirent l'attention sur une interprétation qui donne à choisir entre deux manières de vivre.

( pour faire ' court ' ... :) )

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Le Philosophe scythe

lundi 26 mars 2018 à 15:08
Issue du livre XII des Fables de Jean de La Fontaine, celle-ci, " Le Philosophe scythe " nous présente un philosophe assez austère qui veut quelques peu changer sa vie et se mettre à voyager ..
Présente déjà de nombreuses fois au BAC de Français cette fable reste cependant peu connue. On en trouve un peu partout ce genre de description / résumé :
" Un philosophe austère, et né dans la Scythie, Se proposant de suivre une plus douce vie, Voyagea chez les Grecs, et vit en certains lieux Un Sage assez semblable au vieillard de Virgile, Homme égalant les Rois, homme approchant des Dieux ... "
Le Philosophe scythe
Le Philosophe scythe : Jean de La Fontaine .
Cette fable de Jean de La Fontaine est la 20ème fable du livre XII parue en 1693. La Fontaine admirateur de l'Antiquité s'est inspiré de l'écrivain Aulu Gelle pour la composer.
En voici le texte:

Le Philosophe scythe.

Un Philosophe austère, et né dans la Scythie,

Se proposant de suivre une plus douce vie,
Voyagea chez les Grecs, et vit en certains lieux
Un Sage assez semblable au vieillard de Virgile,
Homme égalant les Rois, homme approchant des Dieux,
Et, comme ces derniers satisfait et tranquille.

Son bonheur consistait aux beautés d’un jardin.
Le Scythe l’y trouva qui, la serpe à la main,
De ses arbres à fruit retranchait l’inutile,
Ébranchait, émondait, ôtait ceci, cela,
Corrigeant partout la Nature,
Excessive à payer ses soins avec usure.
Le Scythe alors lui demanda :
Pourquoi cette ruine. Était-il d’homme sage
De mutiler ainsi ces pauvres habitants ?
" Quittez-moi votre serpe, instrument de dommage ;
Laissez agir la faux du Temps :
Ils iront assez tôt border le noir rivage.
– J’ôte le superflu, dit l’autre ; et l’abattant,
Le reste en profite d’autant. "
Le Scythe, retourné dans sa triste demeure,
Prend la serpe à son tour, coupe et taille à toute heure ;
Conseille à ses voisins, prescrit à ses amis
Un universel abatis.
Il ôte de chez lui les branches les plus belles,
Il tronque son verger contre toute raison,
Sans observer temps ni saison,
Lunes ni vieilles ni nouvelles.
Tout languit et tout meurt. Ce Scythe exprime bien
Un indiscret stoïcien :
Celui-ci retranche de l’âme
Désirs et passions, le bon et le mauvais,
Jusqu’aux plus innocents souhaits.
Contre de telles gens, quant à moi, je réclame.
Ils ôtent à nos cœurs le principal ressort ;
Ils font cesser de vivre avant que l’on soit mort.

....

La Morale ou début de commentaire de cette Fable.

Le philosophe Scythe est un récit allégorique où 2 conceptions de la vie et du bonheur s'affontent. L'Homme est libre de son choix mais La Fontaine oriente son lecteur vers le choix de la morale épicurienne humaine et plaisante, préférable à l'intransigence morbide des stoïciens. C'est un art de vivre agréable, fondé sur le désir tel que le préconise Molière.
La narration entrecoupée de dialogues permet une mise en scène elle-même violente, comparable à un passage de comédie. Les personnages et leur contexte, l'intemporalité, attirent l'attention sur une interprétation qui donne à choisir entre deux manières de vivre.

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Le Loup plaidant contre le Renard par devant le Singe

jeudi 15 février 2018 à 11:14
Autre Fable de Jean de La Fontaine " Le Loup plaidant contre le Renard par devant le Singe ", deux personnages bien connus de ses différents écrits :)
Reprenons et continuons un peu avec les bien belle fables de Jean de La Fontaine, ces Fables qui finalement, même si certaines sont bien moins connues que d'autres nous apprennent beaucoup de choses sur cette époque ET sur le notre !
Pour aujourd’hui, la fable du jour est:

Le Loup plaidant contre le Renard par devant le Singe .

en voici le texte ....

Un Loup disait que l'on l'avait volé :
Un Renard, son voisin, d'assez mauvaise vie,
Pour ce prétendu vol par lui fut appelé.
Devant le Singe il fut plaidé,
Non point par Avocats, mais par chaque Partie.
Thémis n'avait point travaillé,
De mémoire de Singe, à fait plus embrouillé.

Le Magistrat suait en son lit de Justice.
Après qu'on eut bien contesté,
Répliqué, crié, tempêté,
Le Juge, instruit de leur malice,
Leur dit : "Je vous connais de longtemps, mes amis,
Et tous deux vous paierez l'amende ;
Car toi, Loup, tu te plains, quoiqu'on ne t'ait rien pris ;
Et toi, Renard, as pris ce que l'on te demande. "
Le juge prétendait qu'à tort et à travers
On ne saurait manquer, condamnant un pervers.
Un  texte, une fable, bien expressifs !

le loup plaidant contre le renard : Jean de La Fontaine .

La publication de la Fable .

Elle a été publiée dans le livre II du premier recueil de Jean de La Fontaine, troisième fable de la série, il reste toujours, même aujourd’hui d'actualité. Il suffit juste de prendre le temps de bien en lire le contenu et de réfléchir un peu, c'est plus qu'évident et reste quasiment d'actualité ....

Et la Morale de cette Fable ?

Issue d'une fable d’Ésope, celle de La Fontaine nous permet toujours d'en sortir une sorte de " morale ", de réflexion et ici, dans ce cas, même avec un texte aussi bref c'est assez facile.
Commettre une erreur arrive à tout le monde, mais il faut en premier lieu savoir la reconnaître car ensuite, devant les juges tout peut se passer bien autrement selon les juges et selon les paroles employées ...
On y retrouve ici, au cœur de cette fable, de nombreux fondamentaux de la Loi, la Justice, mais aussi de Pouvoir...et de la Morale.
A vous d'en tirer la lecçon ... :)
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