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Le Hollandais Volant

source: Le Hollandais Volant

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Pourquoi oui, ré-inventer la roue !

mercredi 13 février 2013 à 19:20

Je passe pas mal de temps à programmer en ce moment, soit pour ajouter des trucs à mes…

lego-wheel.jpg Je passe pas mal de temps à programmer en ce moment, soit pour ajouter des trucs à mes projets existants, soit pour faire une petite fonction basique qui existe souvent déjà sur le net, mais que j’ai quand même envie de refaire.

Pourquoi tout refaire, et pas reprendre ce qui existe déjà ?

Parce que ce qui existe déjà, pourtant parfois très bien, n’est pas toujours ce qui nous convient le mieux. J’aime faire les choses à ma façon : au moins je suis sûr que ça sera fait comme je veux, et souvent correctement. Je n’aime pas utiliser quelque chose que je ne comprend pas (particulièrement en programmation) : j’ai parfois repris des bibliothèques ou des morceaux de codes qui existaient, puis souvent balancé à la corbeille et fini par refaire tout ça à partir de zéro.

Récemment j’ai testé l’agrégateur RSS Leed, d’Idleman, et c’est un programme merveilleux qui fonctionne très bien. Ce n’est pas le seul agrégateur RSS en PHP qui existe (il y a aussi TT-Rss ou RSS-Lounge, pour les plus connus), mais ayant pour projet de faire moi aussi un agrégateur RSS je suis assez mitigé entre adapter un projet existant (Leed sûrement) et construire le mien à partir de zéro.

Refaire quelque chose au lieu de reprendre ce qui existe, c’est donc faire quelque chose autrement pour arriver au même résultat. Aujourd’hui il existe des dizaines de
CMS, des dizaines de navigateurs, des centaines de distro Linux : chacun y trouvera celui qu’il veut utiliser, et sinon il peut en créer un s’il veut.

Le but n’est pas d’avoir un nouveau « concurrent » : les logiciels sont tous gratuits et libres, le mot « concurrent » n’a aucun sens. Non, le but c’est de donner plus de choix à l’utilisateur et une plus grande satisfaction ou contrôle à l’auteur de l’application.

Savoir coder quand on utilise un ordinateur et vouloir à son tour créer des choses, c’est la liberté. La liberté de faire comme on le sent, comme on veut. La liberté de ne pas se sentir obligé d’accepter ce qu’on nous propose, voire qu’on nous impose, dans certains cas… Coder et vouloir construire ses propres logiciels, c’est vouloir écrire après avoir appris à lire, et parfois lire ne suffit plus (même principe pour les remix de musique, parodies de films, caricatures : la réalité existante n’est plus suffisante et on veut l’améliorer.

En dehors de ça, je remarque — vous sûrement aussi — qu’un produit existant, quel qu’il soit, n’est jamais parfait. On y voit toujours des améliorations possibles. Parfois, on a envie de complètement refondre le produit et imaginer quelque chose de complètement neuf.

Passer du temps à imaginer et à concevoir le fonctionnement d’un produit, c’est toujours plus enrichissant que de prendre un produit similaire parmi ce qui existe déjà : ça permet de voir comment ça marche, quels sont les problèmes et leurs solutions, comment ne pas refaire les erreurs du passé.

image de Profound Whatever

Sites de torrents : WTF avec Opera ?

lundi 11 février 2013 à 19:29
« opera ne prend pas en charge les torrents »
« vous utilisez Opera qui ne prend pas en charge le téléchargement directe de torrents »

C’est le message que reçoivent les utilisateurs d’Opera quand ils sont sur KickAssTorrent, Thepiratebay ainsi que de plus en plus de sites de recherche de fichiers torrents…

WTF ?

Opera prend très bien charge le téléchargement de torrents !

Soit parce que le fichier est forcé au téléchargement et pas ouvert avec le navigateur :
52.png
Soit parce que le fichier peut être ouvert, mais qu’Opera demande ce qu’il faut en faire :
opera-torrents.png
Donc #fail…

Par ailleurs, Opera est bien le seul navigateur qui prend en charge le téléchargement par P2P des fichiers depuis des années. Y compris des liens magnets, si il est configuré correctement.

Et voilà, Google a craqué

dimanche 10 février 2013 à 12:08
60 M pour les journaux…
news paper Parce que Google apporte des millions de visiteurs à la presse française, parce que grâce à Google tous ces sites français sont encore en vie, parce les parlementaires sont payés pour ne surtout rien essayer de comprendre au numérique et à Internet…

Parce que pour tout ça, Google va donner 60 millions d’euros aux sites de presse française

Ben oui, c’est comme je dis : c’est comme si les parkings payaient les automobilistes pour qu’ils puissent garer leur voiture…

Pour ce prix-là, j’espère qu’ils vont nous foutre la paix au moins quelques semaines (le temps qu’ils se payent des piscines en or) avec leurs conneries…

Bon, je vais chercher bonheur chez marchand de bullsh… journaux.

image de ShironekoEuro

Astuces pour le calcul mental…

samedi 9 février 2013 à 22:10
Comme promis, voici quelques petits trucs plus ou moins connus pour calculer rapidement de tête.
numbers
Je vous avais promis un article ou je rassemblerai les astuces pour compter facilement de tête. Allons-y !

Multiplications et Divisions


Additions


Je passerais sur le +9 qui vaut +10–1, mais je vous donne ma technique pour additionner des nombres plus grands, il ne faut pas commencer par les unités. Mais par l'autre coté. Par exemple, dans 351+512 je préfère calculer comme on prononce les snombres : en commençant par les centaines, puis les dizaines, puis les unités. ça donne 863.
Bien entendu, ici il n'y a pas de retenus, mais il faut les prendre en compte.

Dans les calculs de plus de deux termes, par commutativité, on regroupe ce qui donne des choses simples.
Ainsi 23+4+2+16+7+38 = (23+7)+(38+2)+(16+4) = 30+40+20 = 90. C'est connu mais très pratique.

Un autre truc vraiment tout bête, pour la soustraction : 34-56 = –(56–34). Je met le plus grand devant, c'est alors plus facile à calculer. Le résultat est simplement –22.

N’hésitez pas à faire plus de calcul, mais des calculs plus simples : 998+456 par exemple : on fait 1000+456–2 = 1 454… Ce genre de réflexe vient avec l’entrainement : vous arriverez peu à peu à repérer les simplifications à effectuer.

Les constante


Juste quelques valeurs comme ça, bien pratiques à savoir (plus rapide pour les calculs approchés) :

Conversions Angles


C'est pas tous les jours que l'on s'en sert, mais c'est bien utile aussi. Un angle exprimé en degré, par exemple 20,5° peut être exprimé sous la forme 20°30min. Où 1 degré, c'est 60 minutes. Pour aller vite, je dis que 1/10 de degré, c'est 6 minutes. De cette manière, 12,3° = 12°18'.

Et en binaire ?


Ok, là je m’égare, mais il y a quelques techniques pour convertir en binaire (puis en hexadécimal, par exemple pour la programmation ou les couleurs).
Il suffit de faire des soustractions successives en notant les puissances de deux qui apparaissent dans un nombre :
Exemple, dans 2013 : on trouve 1024, (reste 989), 512 (reste 477), 256 (reste 221), 128 (reste 93), 64 (reste 29), 16 (reste 13), 8 (reste 5), 4 et 1.
Autrement dit, 2013 en binaire, c’est 11111011101.

Pour le hexa, il faut le découper par groupe de 4 : 11111011101 devient 111-1101-1101, soit 7DD.
J’ai un tuto là sinon.

Conclusion


J'ai donné ici quelques règles simples que j'utilise presque tous les jours… Suffit de les connaitre, surtout pour la multiplication. Je vous avais aussi déjà donné ceci, une astuce pour multiplier rapidement et simplement de grands nombres.

EDIT : voilà une autre astuce très pratique (source) :

astuce-calcul.jpg

image de hownowdesign

Les « alphabets » japonais

mercredi 6 février 2013 à 11:18
Ce que j’ai retenu pour le moment.
japan.jpg Je me suis sérieusement mis au japonais, surtout grâce à ce site.
Le plus dur, c’est qu’il faut non seulement apprendre la langue, mais aussi l’alphabet qui n’est pas le même que le nôtre. En fait, il y a plusieurs alphabets en japonais : les kanas (hiragana et katakana) et les kanjis.

J’avoue avoir eu assez de mal à trouver les différences entre tous ces systèmes d’écriture (en dehors des caractères bien-sûr) : peu d’articles sont clairs à ce sujet en fait.

Voici ce que j’ai retenu.

Les kanjis sont des idéogrammes : chaque caractère représente une idée, un objet ou une situation. On trouve ainsi le kanji « 家 » pour la maison, « 馬 » pour le cheval, etc.
Ces caractères sont issus du chinois.

Les kanas sont des alphabets de syllabes (des syllabaires donc). On a un caractère pour écrire « ba », un autre pour « ka », un autre pour « to », etc.
Il est possible de n’écrire un texte qu’en kanas et sans aucun kanji, vu qu’on écrit ce qu’on prononce. En pratique, les japonais utilisent des kanjis pour les mots qui en ont un (maison ou cheval par exemple) et des kanas pour des mots dont il n’y en a pas, dont celui qui existe est trop compliqué, ou dont l’auteur ne le connaît pas.
Notons que la connaissance d’un grand nombre de kanjis (les idéogrammes) par une personne est un signe de culture et de savoir (et il y en a plusieurs milliers).

Parmi les kanas, on distingue les hiragana et les katakana.
Les deux sont employés, simultanément, en fonction des mots : les katakanas sont utilisés pour les mots d’origine étrangères, les noms scientifiques et les onomatopée ; les hiragana dans les autres cas, et précisément dans le cas où un kanji n’existe pas, n’est pas connu, ou ne doit pas être employé (trop compliqué, trop rare).

Les hiraganas sont arrondis et « lisses » : ひらがな. Si je tente de retranscrire « timo » en hiraganas, ça donne ceci : « ちも ».
Les katakanas sont plus « angulaires » et fait de traits droits : カタカナ. « Timo » deviendrait en katakanas : « チモ ».

Il existe un autre type d’écriture aussi : le romaji. Il s’agit de la retranscription du japonais en utilisant l’alphabet latin (ou romain, d’où le nom de « romaji »).

image de arcreyes