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Le Hollandais Volant

source: Le Hollandais Volant

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5 usages méconnus de l’argent (le métal)

samedi 23 février 2013 à 14:26
Un peu de culture… :)
silver-surfer.jpg (Ceci est un vieil article : je le poste maintenant pour délester ma réserve d’articles non publiés à jour et qui représente une quarantaine d’articles)

Voici un autre article de science, sur un métal précieux : l’argent. Vous connaissiez l’argent dans les médailles ou l’argent dans les bijoux, mais connaissiez-vous ceux-là ?

L’argent miroir
Les miroirs sont des surfaces de verre polies et recouverts d’un côté par un métal brillant. À base d’étain et de mercure depuis l’antiquité, l’argent est utilisé depuis quelques siècles par un procédé chimique dit « du miroir d’argent » qui consiste à précipiter de l’argent sur la surface du verre (les boules de noël sont faites de la même manière).
Dans un tube à essai, cette réaction donne l’illusion d’un tube argenté, et qui reste ma réaction chimique favorite :p. On peut aussi faire ça avec du cuivre et même de l’or.
Depuis, l’argent a été remplacé par d’autres métaux moins précieux et moins chers.

L’argent en photographie
Vous vous-êtes déjà demandés d’où venait le nom de « photographie argentique » ? Parce qu’il y a de l’argent dedans ! Certains composés argentés (chlorure d’argent) noircissent à la lumière. Cette particularité est utilisée dans la photographie : l’exposition du film argentique à la lumière permet de capter l’image (les zones lumineuses sont plus exposées que les zones sombres)..
Concernant la photo couleur, c’est la même chose : sauf qu’on filtre la lumière et seule la lumière rouge/verte/bleue vient noircir une surface spécifique. En combinant ensuite toutes les différentes surfaces on recompose une image en couleur.

L’argent qu’on mange
On trouve dans le commerce des friandises en forme de perles métalliques. Il s’agit de véritable argent (composé E174), utilisé ici parce qu’il n’est pas toxique en faible doses.

L’argent qu’on met dans la bouche
L’argent est un bio-catalyseur qui agit comme un désinfectant et un antibactérien. Si les personnes qui vivaient très longtemps autrefois était les riches, c’est en partie dû aux couverts en argent qu’ils utilisaient. Certains antiseptiques contiennent de l’argent aujourd’hui sous forme d’iodure d’argent.

L’argent qu’on jette dans les nuages
L’iodure d’argent justement est aussi utilisé pour provoquer des pluies artificielles. Afin de réduire la violence des orages ou la taille des grêlons, on disperse de l’iodure d’argent dans l’air afin de favoriser la formation des gouttes et de provoquer des pluies avant que le nuage ne se transforme en un orage violent.

L’argent conducteur électrique
L’argent est le meilleur conducteur électrique métallique qui existe, et même oxydé il est reste très bon conducteur. On l’utilise dans les ordinateurs (claviers) et d’autres appareils. S’il est remplacé par le cuivre c’est uniquement pour le prix, car le cuivre s’oxyde trop rapidement à l’air (l’or ne s’oxyde pas mais est beaucoup trop cher, et n’est donc utilisé qu’aux endroits très spécifiques).

Et beaucoup d’autres, en chimie, en métallurgie, biologie…

image de 4chan

Impossible de ne pas être débordé d’emails, dites-vous ?

samedi 23 février 2013 à 01:51
J’y arrive et voici quelques retours, conseils, idées
pdf-email.jpg En lisant Ploum et ses deux articles sur l’email ; pourquoi et comment ne pas être inondés par les emails, et , je veux donner mes idées aussi, vu que perso j’y suis à « l’inbox-0 ».

Déjà : je n’utilise pas la boîte d’archives, mais laisse tout dans ma boîte de réception. J’ai toujours fait comme ça, c’est resté et ça me gène pas.
J’ai aussi plusieurs boîtes emails (Gmail, Hotmail…) qui renvoient tout sur mon compte principal (My Opera). Je n’ai pas de dossiers pour chaque personne ou chaque groupe (collègues, famille, amis…).

Ce qui suit sont mes conseils et ma façon de faire aussi. Ce n’est absolument pas du « faites ce que je dis pas ce que je fais ».

Séparez le spam du reste.
J’ai une email pour parler et discuter (My Opera) et une adresse pour l’inscription sur les blogs et les sites (Gmail) et j’ai séparé ça en dossiers deux dossiers, naturellement.
Ce qui tombe sur mon adresse Gmail est donc peu digne d’intérêt : on ouvre, on marque comme lu et on ferme.

Désactivez toutes les notifications des sites web.
Point très important. Il y a un moment pour chaque chose, et l’heure des emails ce n’est pas l’heure pour savoir qui vous a contacté sur Facebook, sur Youtube ou ajouté sur Twitter ou un autre blog. L’email c’est pour le courrier et la discussion. Point.
Je ne reçois pratiquement aucune notification d’aucun site. Si je veux savoir ce qui se passe, je suis assez grand pour y aller moi même.
Ce point vous aidera à appliquer le point précédent ainsi que celui qui suit (la transition de fou !).

Répondez selon le moment et le sujet de l’email
Perso je reçois beaucoup d’emails concernant Blogotext ou mon site. Si je suis au boulot et donc pas sur mon projet, je ne vais pas répondre : je perdrais trop de temps à réfléchir sur un truc qui n’est pas devant moi. Il m’arrive souvent de lire, puis de marquer comme non lu pour plus tard, quand ce sera le moment.

Répondez à tout le monde.
J’ai aussi pas mal d’email pour me féliciter de mon site, des remerciements, des compléments d’informations ou des corrections. Je répond à tout le monde, certes souvent rapidement, mais je veux prendre le temps de répondre. Ces emails font très plaisir et c’est un peu par respect de répondre aussi.
Comme le dit Ploum : répondre brièvement peut aider à être concis, sans s’étaler ou s’éterniser.

Mettez un sujet dans l’email.
J’aime pas recevoir un email sans savoir le sujet de l’email : justement parce que je répond aux emails en fonction du sujet et du moment approprié.
Ce point s’adresse donc à celui qui écrit son email le premier.

Répondez en différé, optimisez votre temps
Je n’ai qu’un baladeur MP4 sous Android : il n’est pas connecté à la 3G et ne fait que Wifi. Parfois il n’y a pas de connexion Wifi et j’ai quand même 10 emails non-lus sur mon appareil. Au lieu d’attendre, que ce soit dans les transports ou autres, répondez aux emails ! Ils seront envoyés dés que vous vous connecterez la prochaine fois. L’email est merveilleux parce que les correspondant n’ont pas besoin d’être synchronisés et ponctuels ; profitez-en !

Répondez quand on vous le demande
Si on devait répondre à tous les emails qu’on reçoit, il serait techniquement impossible d’en finir : une conversation se termine forcément un jour.
Dans les emails aussi : répondez tant que la discussion est intéressante ou utile pour vous.


Avec tout ça, vous devriez déjà pouvoir faire un bon tri, non ?


Comment rattraper son retard ?
Ces conseils et retours s’adressent je suppose à ceux qui ont une boîte de réception qui déborde. Il n’y a pas de miracle pour arriver à zéro tout en répondant à tout le monde : il faut prendre le temps.
Ce temps, on peut le prendre ailleurs. J’ai des flux RSS qui débordent également, perso (220 non-lus). Facile : il m’arrive de mettre mes flux à « marquer tout comme lu ». Il n’est pas possible de tout suivre : même à 1 minute par post, je suis à 5 heures pour tout lire, par jour. C’est insensé.
Mettez vos RSS à zéro et vous avez 5 heures pour répondre aux emails. Avec le même calcul que tout à l’heure, ça fait 300 emails de moins (oui, j’estime que vous répondez brièvement, comme conseillé au début) ! Et 5 heures c’est pas énorme : si vous étalez ça sur 2 week-end par exemple.

En somme, pour garder le rythme : répondez vite (mais bien) mais répondez. Répondez selon le sujet de l’email en fonction de l’heure, et répondez seulement aux emails qui demandent une réponse.

image de ntr23

Fuduntu : une distro linux qui rox du findus !

vendredi 22 février 2013 à 14:28
Adopté, en moins de 3 jours ! TL;DR : rolling release, gnome2, yum/rpm, Steam.
fuduntu-logo.png
Les réseaux sociaux ont parfois du bien : même si on y va qu’en tant que spectateur, on découvre des choses. Ayant ajouté le groupe Linux à mon réseau, j’ai découvert un post sur Fuduntu.

Fuduntu (contraction à la consonance humoristique de Fedora et Ubuntu) n’a rien d’une Ubuntu et un peu d’une Fedora. L’ensemble est en rolling release et tourne sous Gnome-2.

C’est ce point précis qui m’a fait craquer (non non non, je reste allergique à Gnome 3, Unity et tout le reste…). J’étais resté un bon moment sous Ubuntu avec la session gnome-fallback, qui ressemble à Gnome-2 et qui en a le comportement, mais il a aussi les bugs et les restrictions d’Unity.
Si par défaut le bureau de Fuduntu ressemble à OS-X, il est possible de changer la barre en bas pour une barre Gnome (un outil très simple est là spécialement pour ça).

Fuduntu est très rapide à l’usage (un démarrage un peu long, mais on s’en fout quand on reboot qu’une fois toutes les huit semaines). Ça fait du bien d’avoir un système qui répond extrêmement vite à tout ce qu’on fait. Il tourne parfaitement sur mon ordinateur Airis.
Le lancement d’Apache par exemple : sous Ubuntu il faut patienter genre 3 ou 4 secondes ? Ben ici, le lancement est instantané. Et ce n’est qu’un exemple.

Ayant des ascendances de Fedora, Fuduntu utilise le gestionnaire de paquets YUM et le système de paquets RPM. Dans le passé, Fuduntu était compatible avec les dépôts Fedora, mais ce n’est plus le cas maintenant : ils ont leur propres dépôts, qui restent encore un petit peu vides (il y a de bonnes choses mais pas tout : Opera, optipng, jpegoptim, php-pdo par exemple n’y sont pas : il faut les compiler ou installer les paquets proposés par les éditeurs).

On y trouve en revanche tout ce dont un utilisateur normal a besoin : Chromium (navigateur par défaut), Firefox, GIMP, Thunderbird, Pidgin, VLC, Rhythmbox, LibreOffice, Wine, Brasero, Flash, codec-MP3. Steam fait aussi de la partie !

Le wiki et le forum ne sont encore bien remplis non-plus, mais le projet est encore petit, et de toute façon la doc de Fedora peut toujours servir, et les commandes universelles pour GNU/Linux marchent toujours.

Bref, si vous voulez une distribution stable, rapide, sous Gnome 2, en rolling release et qu’avoir à compiler 2-3 logiciels de temps à autre ne vous fait pas peur, alors allez-y !

Les joies de l’évolution du HTML

jeudi 21 février 2013 à 00:45
Ou comment le HTML (entre autre langages) évolue si rapidement qu’il rend vite obsolète et inutilisable ce qui a été fait dans le passé.
pokemon-evolution-personnage Le HTML, c’est le langage code qui fait les pages web. Ce langage évolue et même si je ne suis pas depuis aussi longtemps que d’autres dans la sphère des codeurs/programmeurs, j’ai quand même vu passer le HTML4, le xHTML1.1 et maintenant le HTML5.

Ce qui est bien avec l’informatique, comme avec les pokémons, c’est qu’on ne connait jamais tout. Sur pokémon j’étais un gourou-absolu de pokémon rouge et bleu : mais le temps que je m’imprègne du jeu à 100%, le reste du monde était déjà à la troisième génération : j’étais du passé.
Ce n’est pas possible ni acceptable avec l’informatique : les technologies évoluent si vite qu’on a pas le temps de tout apprendre, tout maîtriser. Il y a de nouvelles choses tout le temps.

J’adore car ça m’empêche de m’ennuyer, et ça me permet de toujours apprendre.

Mon dernier truc que je voulais, c’était un moyen d’autocomplétion de champs, en HTML / JS pour des tags. Facile mais non : il faut que ce soit dynamique et qu’on puisse appeler des suggestions à la suite, les tags d’un article étant séparés par des virgules et la liste complète doit revenir à chaque nouveau tag. C’est un peu moins simple du coup.
En cherchant sur les forums spécialisés, on retrouve des techniques datant de 2007, voire 2005C’est une éternité d’aujourd’hui : Firefox n’était même pas en version 1.0, Facebook et Youtube n’existaient pas, GMail non plus à cette époque. Il est impossible d’utiliser du code aussi vieux sur mon site : ça ne va pas (ça serait comme se déplacer à cheval, en côte de maille et avec une épée en 2013)…
Évidemment je trouve également des tas de belles choses en JQuery. Seulement, JQuery est trop lourd pour moi : j’ai pas envie de me trimballer avec tout un bouzin qui change tous les deux mois alors que je ne veux qu’une toute petite fonctionnalité isolée.

Au final, je n’ai rien trouvé d’autre à part des vieux codes et des codes trop lourd. Alors j’ai créé mon truc (oui j’aime ré-inventer la roue, vous vous souvenez ?). J’ai utilisé un truc que je n’ai pas encore trouvé sur le net : utiliser la nouvelle fonction HTML5 DataList et la modifier dynamiquement en JS. Je n’ai rien trouvé de tel qui existait déjà, donc c’est sûrement inédit.
Et c’est ça que je trouve génial : en cherchant à faire soi-même quelque chose qui n’existe pas, on se met à jour nous-même et on crée de nouveaux trucs.

Résultat : plus besoin de bloc div/liste ul/formulaire de lignes flottants sous le champ contenant les tags, ni des 3 tonnes de CSS, de JS et de HTML. Mon code tient en 2 lignes de HTML, 0 CSS et en 1ko de JS lisible (aheum, la lib JQuery) et il marche dans Firefox, Chrome et partiellement dans Opera (IE pas testé).

C’est pas mal : le code sera ajouté dans mes projets où j’ai besoin de rechercher ou intégrer des mots clés (comme Blogotext).

La page d’exemple de ce code est là : http://lehollandaisvolant.net/tout/examples/datalist.html.

image mise en ligne par 4chan

Pourquoi la licence GNU GPL n’est pas si libre

jeudi 14 février 2013 à 01:17


Je n’ai jamais bien aimé la licence GPL : elle est contraignante, pour tout ceux qui…

gnu.jpg
Je n’ai jamais bien aimé la licence GPL : elle est contraignante, pour tout ceux qui bossent sur des projets qui ne sont pas sous GPL. Cette licence est tout sauf interopérable donc.

Je le dis tout de suite : j’ai un immense respect pour Richard Stallman (père du « Libre »), et je sais très bien que s’il n’avait pas été là à temps comme il l’a été toutes les technos actuelles n’auraient jamais évoluées aussi vite et aboutir par exemple à l’Internet et le Web que nous avons (sans lui, on en serait encore au Minitel et au papier en fait) ; mais je le trouve que sa façon de décrire le « Libre » comme l’unique solution viable est trop renfermée. Fasciste, même. Ça en devient religieux, où tout ce qui est différent doit être interdit.
GNU fait la même chose : « le non-libre, cay le mal » !

Déjà, je ne trouve pas la GPL pratique (et il semble que je ne sois pas le seul), parce que je n’ai pas le droit d’en faire ce que je veux : je n’ai pas le droit d’en faire un logiciel propriétaire. Il est donc Libre mais pas libre d’utilisation (notez la majuscule). L’utilisation est peut-être libre, comme l’étude du code source et son adaptation, mais pas encore sa redistribution.

En quoi c’est un problème ? Le Libre est censé faciliter l’utilisation et le partage des bouts de codes, des scripts, des programmes et leur adaptation par tout le monde. Alors pourquoi j’ai du contacter un par un tous les créateurs de bouts de code que j’ai voulu utiliser dans mes programmes sous une licence autre chose que GPL ? Ce n’est pas simple… Surtout quand le projet est mort depuis des années, comme le lien de contact de l’auteur…

Un logiciel sous GPL interdit certaines choses : elle interdit d’en faire un logiciel non-libre. Alors certes, ça permet la survie du logiciel en question, mais ça peut rebuter certains à l’utiliser, dans le cas de projets commerciaux et fermés par exemple.

Le Libre n’est pas gratuit non plus : le prix à payer pour avoir le droit d’utiliser ou adapter un logiciel étant de fournir ses améliorations à la communauté. Ok, ça semble logique. Mais… On n’est donc pas libre de faire ce qu’on veut avec notre propre code ? Est-ce toujours aussi libre maintenant, logique ?

Je n’utilise pas la licence GPL quand je peux l’éviter.
Je préfère la licence CC-BY : tout est possible avec le programme/œuvre, à condition d’en citer le nom de l’auteur. BlogoText est en effet sous Licence CC-BY-NC qui en interdit la revente (j’autorise l’utilisation pour une application commerciale), mais la licence était déjà attachée au projet dés le départ donc bon (j’ai pu retirer la clause ND ce qui n’est pas mal déjà).

Pour mes projets perso, je préfère utiliser la licence WTF-PL. La licence, elle, est claire :

 * This piece of software is under the WTF Public Licence. 
 * Everyone is permitted to copy and distribute verbatim or modified 
 * copies of this program, under the following terms of the WFTPL :
 *
 *            DO WHAT THE FUCK YOU WANT TO PUBLIC LICENSE 
 *   TERMS AND CONDITIONS FOR COPYING, DISTRIBUTION AND MODIFICATION 
 *
 *  0. You just DO WHAT THE FUCK YOU WANT TO.

Vous faites donc ce que vous voulez avec le programme. Vous voulez la réutilisez ? la copier ? la vendre ? l’imprimer pour le brûler ? le fumer ? la manger ? Faites, c’est possible !

Ce n’est pas forcément du désintéressement ou de l’indifférence : je le considère plutôt comme une autorisation d’en faire ce qu’on veut, y compris changer la licence de son œuvre dérivée. Cela n’a pas d’importance puisque de toute façon mon code source, la première version dans la nature, elle, sera toujours là et utilisable par n’importe qui.
Je trouve qu’un licence ne doit s’appliquer qu’à l’œuvre elle-même, et qu’une fois modifiée, c’est à l’auteur des modifications de choisir sa licence, pour les modifications. La GPL va à l’encontre de ce principe précis.
On doit pouvoir être libre de choisir d’être non-libre, autrement le choix n’existe plus et la liberté non plus.

La paternité de l’œuvre, elle n’a pas besoin d’être mentionnée : elle est implicite dans l’existence même de l’œuvre.

image de David d’O