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Le Hollandais Volant

source: Le Hollandais Volant

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6 termes scientifiques pour faire flipper votre entourage à propos de votre état de santé

jeudi 17 juillet 2014 à 22:45
Envie de sécher les cours ? Ou juste de troller votre entourage ?
Voici une liste de quelques termes scientifiques que vous pouvez sortir à la place d’un autre terme familier juste pour étaler la culture.


La myoclonie phrénoglottique
Ce n’est pas une infection tropicale, mais c’est seulement du terme médical pour le hoquet. Rien d’alarmant donc, mais sorti comme ça il peut surprendre. C’est parfait si vous avez envie de sortir de cours quelques minutes prétextant une maladie grave attrapée subitement.
Je pense que c’est aussi pas mal à sortir au restaurant un premier avril, la bouffe provoquant parfois une myoclonie phrénoglottique.

La pandiculation
Ce n’est pas ce que vous croyez, car il s’agit uniquement l’action de s’étirer. Mais on peut toujours se la péter en déclarant être un grand adepte de la pandiculation matinale, sport extrême s’il en est un.

L’Éructation
Beaucoup moins propre ou poli (selon les cultures), cette action est celle de roter. Là aussi, il peut être marrant de prévenir les gens que leur boisson gazeuse favorite est sûrement responsable d’éructations incontrôlées…

La sternutation
Si je vous dis que le pollen ou le poivre provoquent la sternutation, vous devinerez sûrement qu’il s’agit d’un simple éternuement.
Pire, si comme environ 30% des individus la sternutation est produite par la lumière du soleil, alors vous êtes sujet au réflexe photo-sternutatoire, qui serait d’origine génétique. Encore quelque chose que vous pouvez ajouter à votre CV… sûrement.

Le réflexe pilo-moteur
C’est le réflexe qui agit généralement quand vous avez froid : la chair de poule. La pilo-érection est la situation dans laquelle vous êtes quand vous vous avez la chair de poule.

La nictation
C’est une maladie très grave et mortelle (toute personne ayant déjà eu des nictations sont vouées à une mort à la fin de leur vie) de la paupière : chaque clignement de cette-ci est en effet une nictation.
Les scientifiques ont à ce propos remarqués que plus on passe de temps devant un ordinateur, plus la fréquence des nictations diminuent…

Si tous ces termes sons vrais et correctes, ce n’est pas le cas de la xyloglosie, qui est parfois employé de façon humoristique et qui sont des mots fictifs.

Mise en demeure de Captvty : ça recommence, cette fois avec Canal+ et toujours aussi peu de preuves

samedi 12 juillet 2014 à 17:52
Il y a un an (à quelques jours près), le très bon logiciel qui permet de lire les vidéos en replay de toutes les chaînes de TV subissait une mise en demeure de la part de TF1.

Évidemment, la mise en demeure en elle-même était un tissu de conneries, avec des approximations techniques grosses comme la Lune et bien-sûr complètement fausses : le logiciel en lui même ne contourne aucune DRM, ne pirate absolument rien et le site web, lui, ne fait que permettre le téléchargement du logiciel et absolument pas de la diffusion de vidéos.
Suite à tout ça et avec la popularité du logiciel, il y eut un bad-buzz conséquent sur la blogosphère Française et TF1 n’a plus rien dit…

Aujourd’hui, l’auteur me recontacte pour dire que ça recommence. C’est maintenant Canal+ qui met le site en demeure, avec les mêmes approximations techniques et mensonges. Le PDF montrant la discussion entre Captvty et les avocats de Canal+ est disponible sur le PDF lié ici : canalplus-captvtyfr_20140712.pdf (c’est du lourd, et il y a aussi une précédente plainte de Canal+ datant de 2012…).

Notons bien que contrairement à TubeMaster qui a contourné des DRM de Deezer et a été condamné en justice pour cela récemment, Captvty ne contourne rien du tout, ce qui fait qu’ils sont en soi inattaquables.


Enfin, je me permet de rappeler à tout le monde (y compris Canal+) les articles Art. L.331-9 & Art. L.331-11 du CPI qui disent en gros qu’ils n’ont pas le droit d’empêcher quiconque de récupérer les fichiers vidéos d’un programme télévisé pour leur usage personnel avec des DRM par exemple (sûrement pour cela qu’ils n’en mettent pas — et c’est aussi pour cela qu’ils s’incriminent eux même en disant dans le PDF qu’ils en mettent), mais également par de l’intimidation et la censure, comme l’indique la loi, Article 6-I-4° de la loi LCEN n°2004-575.


Édit : comme le dit Sebsauvage, l’existence même de Captvty tient du fait que les sites de replay officiels fonctionnent mal et ne plaisent pas aux internautes. Ceci rejoint d’ailleurs ce que disait Walane concernant le P2P : le jour où le téléchargement légal sera aussi facile que le P2P, le premier embrassera le marché et le piratage s’effondrera.

Cachez-moi toute cette technologie bien trop pratique !

jeudi 10 juillet 2014 à 21:31
Ayé, Amazon n’a plus le droit de proposer des livres pas chers et d’offrir la livraison (pour ne pas pénaliser les libraires qui refusent de passer le cap de l’Internet, alors que ça fait à peine 20 ans qu’il est démocratisé dans les foyers). Ils arrivent a contourner plus ou moins tout ça, mais le client est bien emmerdé quand même.

À côté de ça, les VTC qui offraient la possibilité aux clients de géolocaliser les véhicules (alors que les taxis refusent cette technologie) n’auront plus le droit d’utiliser cette technologie non plus (justement pour empêcher qu’ils prennent le marché des taxis, qui eux ont le droit d’utiliser la géolocalisation s’ils le veulent — égalité devant la loi, mon cul oui).

Deux exemples en un jour qui montrent que la France massacre la technologie et le confort des clients simplement pour sauver deux économies ancestraux qui refusent d’évoluer et de franchir le cas du XXIe siècle.

C’est quand même incroyable. Je peine à croire qu’on en soit arrivé là.

Facebook et l’expérience de manipulation de masse : vous l’avez bien profond et j’espère que ça fait mal

mardi 8 juillet 2014 à 18:43
facebook troll face profile image Facebook a récemment avoué avoir fait une expérience sur ses utilisateurs.

Le mur Facebook se présente comme une suite d’actualités postées par vos contacts. Toutes les actualités n’y figurent pas. Facebook a remarqué au cours d’une expérience sociale qu’un utilisateur à qui on ne fournit que des postes positifs ou de bonne humeurs poste lui aussi d’avantage des choses gaies. Au contraire, un utilisateur à qui on ne donne une majorité d’articles tristes sera à son tour aussi posteur de choses tristes.

Le truc, c’est que la publication de cette expérience menée sans avertissement sur un large panel d’utilisateur prend maintenant les proportions hors-normes d’un scandale mondial. Même les ministres s’en mêlent et dénoncent cette pratique, et des plaintes sont déposées.

Et ben vous savez quoi ?
La prochaine fois que vous vous inscrirez sur un site comme Facebook, vous n’aurez qu’à lire les conditions générales d’utilisation du service (CGU) avant de cliquer bêtement sur « j’accepte ».

Râler c’est bien, mais à un moment faut prendre ses responsabilités : Facebook est peut-être gratuit pour le portefeuille, mais pas pour votre cerveau. C’est marqué dans les CGU et l’ignorer est votre propre choix qu’il faut assumer.

Je rappelle que Facebook est une entreprise américaine et qu’ils sont là pour amasser du fric, pas pour faire de la charité et que tous les utilisateurs sans exceptions ont accepté de façon active les conditions d’utilisations du site lors de l’inscription. Il n’y a pas d’excuses possible.

Image de WaaySheGoes

Le droit à l’oubli, porte de la censure

lundi 7 juillet 2014 à 21:56
Récemment, l’Europe força Google et les moteurs de recherche à devoir faire disparaître les résultats de recherche concernant les particuliers, si ces derniers le demandent. C’est le droit à l’oubli appliqué à Google.

Ceci permet par exemple à quelqu’un qui a été victime d’une blague sur Internet d’arriver à faire oublier tout ça, ou même permettre à tous de ne plus être aussi facilement trouvable en ligne. C’est plutôt pas mal, non ?

Ouais…

Mais que se passe t-il si une personne très connue fait valoir son droit à l’oubli sur Internet ? Une personne connue, comme une star de la musique qui ne vit qu’au travers de son succès et de sa visibilité dans les médias ? On peut se dire que c’est un peu bizarre, mais ok : peut-être que la personne peut avoir envie de changer et de passer à autre chose, c’est son droit…

Et si c’était un politicien qui faisait valoir son droit à l’oublie ? Un politicien qui croule sous les affaires de corruption, d’espionnage, d’argent sale ou de financement de campagne à partir d’argent des dictateurs africains (je ne cite personne :-°) ? Ne serait-ce pas une aubaine qu’une loi votée par les élus puisse rendre ces mêmes gens le plus discret possible dans leur magouilles alors que les médias s’acharnent sur eux ?

On pourrait croire à une forme de censure massive, destinée à masquer la corruption et le bordel ambiant de la politique actuel, non ?

D’ailleurs, la presse le craignait, ça : que ce « droit à l’oublie » allait être utilisé à des fins de censure.
Ben… ils ont eu raison de le craindre… Car c’est en train de se passer. Et c’est loin d’être terminé : après viendront le droit à l’oublie pour que les entreprises puissent étouffer les scandales ou que les gouvernement puissent taire les critiques ou les opposants. Vous verrez.

Heureusement, on vit dans un monde où l’élu est là par et pour les citoyens et que nous n’avons rien à craindre d’eux. N’est-ce pas ?