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Le Hollandais Volant

source: Le Hollandais Volant

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M6 : « votre photo est pourrie, mais on vous la vole quand même »

dimanche 17 mars 2013 à 14:10
Merde.
pirate-gold.jpg Ça y est ça recommence : les journalistes qui pleurent parce qu’Internet les tue pillent sans aucun scrupule ce qu’ils trouvent sur Internet : sans crédit, sans mention de l’auteur, que dalle.

Cette fois c’est M6 : 100% Mag qui reprend une photo d’un pot au feu (miam) sur le blog le sot l’y laisse.

Contacté par son éditeur, M6 répond :
[…]le Code de la Propriété Intellectuelle prévoit en son article L. 111-1 que la protection au titre du droit d’auteur nécessite une création intellectuelle propre à son auteur, reflétant sa personnalité par ses choix artistiques.[…]

Or, ladite photographie ne présente à notre sens aucune créativité susceptible de répondre aux critères précités (le cadrage n’est pas recherché, les lumières ne sont que le reflet du milieu ambiant) […]


En gros : « votre photo est pourrie, mais on vous la vole quand même ».

C’est quoi cette excuse à la con, remplie de mauvaise foi et de foutage de gueule ?

Affaire à suivre, vu que M6 a dit avoir transmis le courrier du blogueur à la société qui édite le magazine.


Merde enfin, c’est si difficile de mentionner le nom de l’auteur d’une image ?!? Ou de demander l’autorisation comme ils veulent qu’on fasse avec eux ? Et après ce sont les mêmes qui viennent chialer parce qu’on diffuse des extraits sur Youtube.

Justice ? Non ma bonne dame : nous sommes plus égaux que vous et il va falloir vous y faire !

image de Scribbletaylor

Aux utilisateurs de BlogoText (blogueurs + lecteurs)

dimanche 17 mars 2013 à 01:02
Quels sont les fonctions que je garde ou pas ?
Je veux ré-organiser quelques trucs dans BlogoText et faire un peu le ménage dans les différentes fonctions qu’il a.

J’aimerais votre avis sur le besoin de conserver ou non les fonctionnalités suivantes :

  1. rss sur les commentaires pour chaque article (sachant que le RSS sur tous les commentaires est là).
  2. le système de notification par email pour un nouveau commentaire : vous vous en servez ?
  3. flux RSS incomplet. Dois-je vraiment conserver ça ? Sachant que le flux avec les articles complets dedans est dispo aussi (exemple : rss normal, rss complet) ?
  4. le captcha avec l’image à la connexion admin : sachant qu’on peut renommer le dossier admin comme on veut, ça ne fait pas un peu overkill ?

Par ailleurs, on m’a demandé un flux au format Atom. C’est sur la todo-list.

Ces quelques trucs sont pour moi totalement inutiles, mais je ne voudrais pas les supprimer si tout le monde les utilise intensivement.


Merci :)

L’internet des FAI part en live

samedi 16 mars 2013 à 13:25
fffuuuuu
internet-cable-cut.jpg L’internet proposé en France n’est plus de l’internet depuis longtemps : il manque des protocoles, certaines pages sont limitées, bloquées, mais là c’est véritablement de pire en pire.

On voyait déjà Orange qui balançait du DPI pour incruster de la publicité (espionnage généralisé des communications), même en disant le contraire ou qui limitait le trafic vers certains sites, Free qui bloquait aussi certains sites et qui bridait youtube

Maintenant il y a aussi SFR qui non seulement espionne, mais surtout modifie nos pages à la volée. Oui, oui, c’est tout comme une attaque man-in-the-middle punissable d’emprisonnement.

Et pour ne rien arranger, certains rapports secrets du gouvernement parlent d’un internet où chaque site serait payant (oui, ça a été démenti, mais ils y pensent et ça c’est déjà beaucoup trop : attendez 5 ans, voire 2 ans et vous verrez arriver par chez nous des options « Youtube à 10€/mois » ou « Wikipédia à 5€/mois »).

C’est moche, moche, moche.

Finalement je pense qu’un FAI associatif et libre reste la seule solution viable pour le garant de la neutralité du réseau et donc de la liberté d’expression et d’information.

EDIT : voilà le lien de la Fédération FDN, des FAI associatifs : http://www.ffdn.org/

image de Pascal Charest

Comment produit-on de la lumière ?

samedi 16 mars 2013 à 00:58
Article science inside !
light-alone.jpg La lumière c’est ce que l’on voit, et sans elle il fait complètement noir. Au sens physique, il s’agit d’un objet d’étude particulièrement intéressant : il peut être vu comme un phénomène ondulatoire (diffractions) ou comme une particule (avec une impulsion et une « force »). La lumière est une forme d’énergie. Je pense que c’est plutôt un vecteur de déplacement d’énergie : la lumière transporte de l’énergie d’un point à une autre.

Cet article énumère quelques techniques de production de lumière, et vous verrez que derrière une flamme ou une lampe, il y a beaucoup de sciences.

En pratique, des deux formes prises par la lumière on en choisit une qui arrange pour le cas étudié. Dans ce qui suit, je ferais de même.

Il y a deux façons de produire de la lumière : l’incandescence et la luminescence. La luminescence regroupe en effet beaucoup de sous-méthodes différentes, bien que le phénomène de fond reste identique.


L’incandescence
C’est sûrement le cas le plus connu : une bougie, une torche, une lampe à incandescence produisent de la lumière parce qu’elles sont chaudes. Le corps humain aussi produit de la lumière, mais comme il est moins chaud la fréquence de l’onde est plus faible : c’est de l’infrarouge.
Physiquement, il s’agit de la loi de Wien : tout corps émet un rayonnement électromagnétique dans toutes les fréquences mais dont la fréquence dominante est définie par sa température.
Un acier chauffé au rouge (900°C), une flamme jaune d’une bougie (1200°C) ou une étoile bleue (10000°C) ont des rayonnements respectifs de plus en plus énergétiques car la température est de plus plus en importante.

Tous les phénomènes qui suivent sont des variantes de la luminescence.
La luminescence est l’émission d’un photon (visible) par un électron excité. C’est le phénomène d’excitation de l’électron qui varie ici.

La fluorescence
C’est ce qui se passe sur un marqueur fluo, ou un tshirt blanc placé sous la lumière noire (UV) : le tshirt ou l’encre du feutre semblent émettre de la lumière. Les UV sont de la lumière hautement énergétique qui excite les électrons de certains matériaux (dont la pyranine utilisée dans les marqueurs fluo, ou l’uranium dans les verres ouraline). En se désexcitant le matériau émet une lumière de moindre énergie que celle qui l’a excitée.


La thermoluminescence
Ce n’est pas la même chose que l’incandescence : ici une faible température suffit à émettre un rayonnement plus énergétique que la source de chaleur elle-même : les électrons sont à un niveau d’énergie intermédiaire (acquise au fil du temps), la chaleur les fait monter sur un niveau plus haut d’où ils redescendent plus bas en émettant une lumière.
C’est un peu comme si vous poussez un chariot sur une colline : la monter en haut vous prend du temps, mais une fois en haut une simple pichenette suffit à faire redescendre le chariot.
L’énergie acquise au fil du temps provient par exemple de désintégration radioactive de minéraux d’une roche (potassium, uranium, carbone…). Comme c’est le temps qui détermine la quantité totale d’énergie absorbée par le matériau, et que la réchauffe agit comme la pichenette : la mesure de la thermoluminescence permet de voir l’âge de l’objet depuis son dernier refroidissement. La méthode de datation pour les objets préhistoriques comme les poteries cuites (la cuisson originelle remettant le compteur énergétique à zéro) utilise cette méthode là où le carbone 14 ne suffit plus.


La chimioluminescence
L’énergie d’excitation des électrons est livrée ici des suites d’une réaction chimique. En se réarrangeant, les molécules gagnent en stabilité chimique et donc peuvent libérer une partie de l’énergie qu’elles avaient avant la réaction. C’est ce qui se passe dans les sticks lumineux : au départ on dispose de deux produits et en brisant la fiole intérieure on les met en contact. La réaction étant lente et progressive, l’émission de lumière est elle aussi étalée dans le temps.
C’est le phénomène lumineux similaire au phénomène d’exothermie.


La bioluminescence
C’est une forme de chimioluminescence, qui se produit dans les êtres vivants, comme les lucioles, certaines méduses ou quelques formes de plancton.


La phosphorescence
C’est également une forme de luminescence progressive et étalée dans le temps. La différence avec la chimioluminescence, c’est que cette dernière distribue l’énergie de départ progressivement et la ré-émission est instantanée, alors qu’ici c’est l’inverse : l’absorption est instantanée mais l’émission est progressive. C’est à cause d’un état énergétique intermédiaire, qui elle prend du temps à être occupée par les électrons. J’en avais déjà parlé.


La radioluminescence
C’est la fluorescence dont l’énergie de départ est fournie par une désintégration radioactive. Ce n’est pas la thermoluminescence car l’énergie n’est pas accumulée mais ré-émise tout de suite. Cette fois, l’énergie primaire est également émise sur une longue période (1600 ans pour le radium), donc les objets radioluminescents brillent en continu.
Comme la désintégration radioactive des atomes d’un échantillon ne se produisent pas en même temps, de la lumière est produite en continu. En fait, les vieilles montres dont les aiguilles brillent dans le noir (même sans les avoir éclairées avant) sont des réacteurs nucléaires miniatures. Le composé qui se désintègre est souvent le radium.


La cathodoluminescence
L’émission de lumière par fluorescence par choc avec un électron énergétique. La source d’énergie est une particule hautement énergétique. Cette particule transmet une partie de l’énergie cinétique à un électron d’un atome, cet atome se désexcitant à son tour en libérant un photon.
C’est ce qui se passe pour les aurores polaires, les télé à écran cathodique ou les microscopes électroniques à balayage (ces derniers envoient des électrons sur la surface à examiner et captent la lumière reçue en retour.


La lumière par la force.
Non, pas question de Jedi. C’est l’émission lumineuse par la rupture de la maille d’une structure cristalline. Ça se nomme la triboluminescence.


La lumière par la vitesse (effet Cerenkov, ou mur de la lumière).
L’effet Cerenkov est à la lumière ce que le bang supersonique est à au son : dans l’eau par exemple, la lumière est ralentie suffisamment pour être rattrapée par des particules en mouvement. Il se produit alors un flash lumineux bleuâtre observé dans les centrales nucléaires ou dans les détecteurs de neutrinos à eau lourde.


Source d’une partie des informations : http://uvminerals.org/fms/luminescence

image de Rachel Melton

Google Reader est mort. Qui pour le remplacer ?

vendredi 15 mars 2013 à 01:28
Quelques sites en lignes, logiciels et apps.
Google Reader, maître sacré des agrégateurs RSS qui permettent de suivre tous ses sites préférés va fermer le premier juillet de cette année : Google a en effet annoncé qu’il fermera son service, jugeant qu’il n’est plus assez populaire…

hitler-youtube-rss.png

Voilà ce qui arrive quand on utilise un service en ligne qu’on ne contrôle pas : on est totalement dépendant de ce service. S’il ferme, on est cuit.

Je pense que ça va faire un gros bobo à tout le système des RSS, qui est déjà de plus en plus délaissé par les sites (twitter le désactivera également bientôt, par exemple) au profit des réseaux sociaux (d’autres services en lignes qu’on ne contrôle pas (et non, faire des pétitions ne sert à rien).

Heureusement il reste toujours des solutions pour rester connecté par RSS : le monde ne manque pas de logiciels, autres sites, applications. En voici quelques-unes.


Les solutions hors ligne (logiciels à installer sur votre ordi)

Personnellement j’utilise le navigateur Opera, qui fait également agrégateur RSS (dans son interface de courrier électronique). Il est caché au début, mais suffit d’ouvrir un flux RSS et de s’abonner avec Opera Mail et il sera visible.

Sur Android j’utilise l’application Sparse RSS : sans publicité, l’interface est simple, un peu lente sur les gros volumes mais rien de grave, et il peut importer les fichiers OPML.
Les articles sont téléchargés en local et vous pouvez les lire même sans connexion. Très bonne application.

Opera Mini (pas mobile) sur Android et iOS fait aussi agrégateur RSS, mais je ne l’utilise pas et je ne sais pas ce qu’il vaut.

Des logiciels comme ça, il doit y en avoir plein d’autres, suffit de chercher.


Les solutions en ligne
Si vous voulez refaire la même erreur et utiliser encore un autre service en ligne pour lire vos RSS, libre à vous. En voici quelques uns : Netvibes, Opera Portal, feedly.


Les solutions en ligne, mais hébergés sur votre site
C’est à mon avis la meilleure chose à faire : étant en ligne, vos news sont accessibles depuis partout et il n’y a pas besoin de synchroniser quoi que ce soit.
De plus, étant installé sur votre site, c’est vous qui contrôlez tout : vous n’avez pas à avoir peur que le service ferme. Le meilleur des mondes, donc.

Les applications PHP ne sont pas aussi nombreux que les moteurs de blogs, mais il y a le choix tout de même : les deux principaux logiciels étant RSS-Lounge et Tiny-Tiny-RSS. Ceci dit, ces deux logiciels sont archi lourds à cause de tous les scripts qui rendent leur utilisations fastidieuse…
Le premier est même abandonné par son créateur, qui a désormais conçu Selfoss.

Mais je parlerais surtout du projet Leed : comparé aux deux mastodontes cités plus haut, Leed est absolument parfait. L’interface est conçue pour s’adapter à l’écran et donc aux mobiles, et elle reste simple : pas de scripts bling-bling.

C’est bien lui que je recommanderais à utiliser.

EDIT : il y a également Kriss Feed que j’ai faillis oublier (par Tontof). La première impression est que c’est vraiment très rapide.