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Le Hollandais Volant

source: Le Hollandais Volant

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[MAJ] Le Parisien qui se croit tout permis…

jeudi 28 août 2014 à 16:33
are you fucking kidding me Elles me font marrer les entreprises qui découvrent l’Internet. Elles ne comprennent pas que sur le Net tout le monde est un peu à égalité quand il s’agit de déposer un nom de domaine ou d’ouvrir un site, créer un blog et publier du contenu.

C’est le cas du journal « le Parisien », qui attaque le blog « theparisienne.fr » pour contrefaçon.

S’en suit évidemment un gros effet flamby contre le Parisien. Mais ça ne s’arrête pas là : le directeur du journal ment ouvertement pour se défendre (je cite Nikopik, lui-même d’ailleurs dans une affaire du genre) :


Et comme tu dis, les journaux et autres boîtes armées d’avocats n’ont même plus honte de raconter des conneries.

J’aimerais qu’ils se mettent dans la tête qu’on n’est plus à l’ère où la divulgation d’informations est réservée à une élite payée par l’état, mais que tout le monde peut le faire (et on ne s’en prive pas). Ils devraient aussi se mettre dans le crâne que tout ce qui est publié sur Internet y restera indéfiniment : les blogs sont recopiés partout à l’infini, la censure est impossible : il restera toujours quelque part une copie du document censuré (c’est l’effet Streisand, et plus la censure est féroce, plus le document visé sera divulgué). Enfin, sachez que les webmasters et les internautes ne sont pas abrutis (en partie parce qu’on lit sûrement moins vos feuilles de chou que la génération précédente, qui ne pouvait s’informer qu’avec les médias devenu désuet), et les prendre pour des cons se retournera forcément contre vous.

Ça me gave que certains gogos se croient tout permis, partout et tout le temps.

Mais tout ça n’arriverait pas s’ils ne prenaient pas comme marque un nom commun comme « le parisien ». Attaquer les gens parce qu’ils utilisent un nom commun, faut quand même pas être net.
C’est quoi la prochaine étape ? Attaquer la municipalité de Paris pour avoir un nom qui ressemble au journal ?


[MAJ] 30/08/14 : non content de causer droit-d’auteurs, le journal n’hésite pas à utiliser des photos de tout le monde sans rien demander. Pas de bol, la photo n’était pas libre de droits…

image du parisien avec la photo volée
Juste retour des choses, je trouve.

Mais la photo a depuis été changée… sûrement par une autre photo non libre de droits…

[MAJ] 16/11/14 : Finalement le journal arrête son action en justice.

En vrac août 2014

samedi 23 août 2014 à 13:14
chat assis sur un ordinateur portable Il se passe plein de choses, beaucoup de bordel dans le monde politique et social (comme d’hab en fait), donc voilà un petit récapitulatif.


Sinon les Connards Professionnels nous ont gratifié d’un excellent article sur les banques.

Image de Byron Chin

Cosmos : A Spacetime Odyssey

samedi 16 août 2014 à 22:31
Cosmos est une série TV culturelle débutée en 1980 par Carl Sagan. Ce fut durant longtemps une des émissions documentaires les plus vues sur Terre (par plus de 500 millions de personnes dans 60 pays différents).

À sa mort en 1996, sa veuve ainsi que Neil deGrasse Tyson décident de continuer la série. En 2014, le projet est diffusé à la TV sous le nom Cosmos : A Spacetime Odyssey.

J’aimerais partager cette série avec vous : ce sont 13 épisodes d’environ 45 minutes chacun qui parlent de l’univers, de l’espace-temps, de la vie, de l’évolution, de l’homme, de l’exploration spatiale, des trou noirs et des grandes découvertes scientifiques (pourtant pas les plus connues) : de G. Bruno et Copernic à Faraday, en passant par Newton, Herschel, Halley ou encore par le français Mouchot.

Outre l’incroyable travail de vulgarisation fait dans cette série, les images et les animations d’explications sont magnifiques et très prenantes.

Il existe une version disque aux USA (zoonée (!)) disponible en import plus ou moins simplement, sinon on trouve aussi l’émission ailleurs sur la toile — et les sous-titres (à défaut de pouvoir le trouver en France autrement à ce jour).

Si vous aimez les émissions scientifiques, les documentaires sur l’univers ou la place de la vie et de l’homme en son sein, je vous conseille d’y jeter un œil. Ça vaut vraiment le coup :

cosmos a spacetime odyssey
Un résumé des épisodes est disponible sur Wikipédia, si un épisode en particulier vous intéresse.

Renard… Panda… Firefox… Logique ?

vendredi 15 août 2014 à 20:13
un renard de feu qui dort Le navigateur Firefox a pour logo un panda roux, et bien que le nom « fire fox » peut se traduire littéralement par « renard de feu », ce n’est pas un renard.

Certains de crient à l’illogique des anglais ou du navigateur pour ça.


Ben voyons voir un peu :


Alors non, le nom « Firefox » pour un panda n’est pas plus inapproprié que que celui pour cochon d’inde pour un rongeur venu des Andes.

image de Raphaël Quinet

D’où sort tout l’argent de Facebook ou Google ?

vendredi 8 août 2014 à 22:22
facebook hq photo En 2013, Google a généré un chiffre d’affaire de 60 milliards de dollars (13 milliards de bénéfices net) et Facebook de 8 milliards (2,8 milliards de bénéfices). Pas mal pour des services gratuits…

D’où vient tout cet argent ? Qui paye Google et Facebook ?

Si les sources de revenus de Google sont aujourd’hui monstrueusement diversifiées, tout comme la firme (qui fait maintenant aussi bien de la robotique, du lancement de satellites en orbite, des voitures sans pilotes et de la bio-ingénierie) il a commencé par le même modèle économique que Facebook le fait encore aujourd’hui : la publicité.

Les services que proposent Google et Facebook aux internautes sont des services gratuits : on ne paye pas pour s’inscrire ni pour utiliser le site (en tout cas, pas avec de l’argent, et pas le grand public).

Le modèle économique de la publicité fonctionne dans une sorte de boucle, et celui qui la paye, c’est l’internaute, le consommateur, vous et moi par exemple (même si je bloque la publicité, personnellement, mais ça ne change rien).
Il faut savoir que quand vous achetez une bouteille de Coca-Cola par exemple, une partie du prix sert à financer les campagnes de publicité faites par la firme. Ces campagnes sont les pancartes dehors, les spot à la télé ou… les encarts publicitaires sur le web. Coca-Cola paye des sites pour qu’ils affichent une image « buvez Coca-Cola ! ».

Ce site web, ça peut être Google ou Facebook, surtout qu’on parle là des deux sites les plus visités au monde, avec chacun plus d’un milliard de visites par jour. Coca-Cola n’est pas la seule entreprise à payer Google et Facebook pour qu’ils parlent d’eux. En fait, toutes les marques le font. Toutes les entreprises ont besoin de se faire connaître et sont prêtes à payer beaucoup d’argent pour ça.

Là où ça devient encore plus intéressant dans le cas de Facebook, c’est que ce dernier sait exactement qui sont chacun les utilisateurs. Quand vous « likez » la page de Coca-Cola, Facebook sait que vous aimez ce produit et va donc vous afficher les derniers produits de la marque. Pour Facebook, ce profilage des utilisateurs est d’une grande valeur : vu que Facebook sait exactement qui aime quoi, il va pouvoir dire à Coca-Cola qu’il peut cibler la publicité pour la rendre beaucoup plus efficace, et donc demander beaucoup plus d’argent à Coca-Cola.

En donnant à Facebook vos informations comme le nom de vos amis, vos styles musicaux, votre boisson favorite ou même votre lycée fréquenté, vous contribuez à la puissance de Facebook : chaque information est utile pour Facebook qui peut alors faire des statistiques en enquêtes en direct non plus un échantillon de personnes, mais sur toute la population (en France, ce ne sont pas 1'000 ou 5'000 personnes qui sont sur Facebook, mais 26'000'000, soit pas loin d’un français sur deux). Ceci lui permet de faire des analyses très poussés et très précises (bien plus que ne pourra jamais le faire l’INSEE) sur la consommation, le niveau d’études, la localisation et plein d’autres paramètres.
Facebook vends ensuite ces études aux entreprises qui peuvent alors faire des publicités plus efficaces et augmenter leurs bénéfices à leur tour en vendant d’avantage de produits à nous, consommateurs et porte-feuilles.

C’est la vente de ces informations et leur traitement statistiques servant à cibler la publicité qui génère de l’argent à Facebook et les autres. Facebook prend donc de la valeur aux yeux des investisseurs, et c’est pour ça que ce qui était un simple site web est à ce jour un empire estimé en bourse à 189 milliard de dollars.

image de Marco Paköeningrat