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Le Hollandais Volant

source: Le Hollandais Volant

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Quelques vidéos en slow motion

mercredi 30 janvier 2013 à 10:56
C’est fascinant, et on arrive à voir beaucoup plus de choses !
Les vidéos filmés au ralentis continuent de me fasciner. Pas seulement parce que c’est beau et presque poétique, mais aussi parce qu’on voit des choses qu’on a pas le temps de voir en temps normal et c’est ça qui est la clé pour comprendre le monde : arriver à tout voir, y compris l’invisible.

Par exemple, sur cette vidéo d’un disque dur filmé au ralenti on voit la tête de lecture faire un aller-retour sur le disque. Si on filme ça à grande vitesse, on voit qu’il en fait en réalité exactement 22. C’est fascinant.

Voici une sélection de phénomènes filmés au ralentis :


Je vous conseille aussi cette chaîne YouTube, pour plein d’autres vidéos (souvent très fantaisistes) : The SlowMo Guys. Pour les chimistes, les types de Periodic Table dont maintenant des réaction chimiques au ralenti aussi, et c’est vraiment très impressionnant.

Je suis loin d’avoir tout mis, donc si vous voulez quelque chose en particulier, cherchez sur YouTube, il y a absolument de tout !

Memrise.com : un site pour apprendre facilement !

samedi 26 janvier 2013 à 00:43
\o/
Pas souvent que je fais la promotion d’un site, mais là j’ai pas pu résister. Ce site est génial : www.memrise.com.

Si vous avez envie d’apprendre des choses par thèmes, comme du vocabulaire en espagnol, les capitales du monde ou apprendre à reconnaître les papillons, allez-y faire un tour !

Il y a principalement des cours de langues : japonais, chinois, allemand, français, russe, coréen, suédois, néerlandais, et plein d’autres. Il y a même le gaélique, le breton et le latin !

En dehors des langues, il y a de tout aussi : des maths (décimales de Pi, angles remarquables…), de la bio, le la chimie, de la philo (qui a énoncé cette citation ?) des œuvres de peinture (qui a peint ça ?), de pokémon (quel est ce pokémon ?), de la géographie (villes, capitales, pays…) ou géopolitiques (dirigeants du monde, présidents des USA…), le code morse, les épices, les arbres, les papillons, les acteurs, les mots du scrabble, les jeu d’échecs…

Les cours sont très bien fichus et sous forme d’étapes : découverte, puis mémorisation, puis révision.
Pour moi qui me suis mis à apprendre le Japonais, je commence par apprendre les syllabes en Hiragana, et pour les retenir il y a des mnémoniques. Par exemple, pour le kana « つ », qui se lit « tsu », on peut l’associer à une vague, un tsunami. Tsu :

98159000120109193603.gif Les mnémoniques sont souvent proposés par les internautes (comme certains cours d’ailleurs).

Après les cours se présentent en séances, et chaque séance possède une liste de choses à apprendre, au fur à mesure. Les choses sont à réviser en fonction de ses performances lors des exercices : si on a juste à une question, elle sera moins souvent révisée que les choses où on a eu faux (il est inutile de réviser ce qu’on sait déjà). Et si on a faux, le site nous remontre la page du cours :

course.png
Les questions se passent de plusieurs façon.
Au début, c’est un QCM (on a un Kana et on doit l’identifier parmi une liste, ou alors un son et on doit trouver le Kana correspondant), et par la suite si on est bon, c’est une question ouverte (on a un Kana et on doit écrire le son correspondant) :

train.png
Tous les cours sont basés sur ce schéma en trois étapes.

Il y a aussi des séances « diaporama » : un peu de culture, entre deux séances de mémorisation, par exemple. Ça permet de varier un peu, et d’ajouter un fond à ce qu’on fait. Pour le cours sur le Japonais, j’ai eu deux dispos : sur les Kanas, et les idées reçues sur les Geisha (qui ne sont pas du tout les prostitués que l’on croit).

Bref, si vous avez envie d’apprendre des choses, envie de pratiquer votre mémoire ou envie de découvrir, allez voir : il n’y a même pas besoin de s’inscrire pour tester : www.memrise.com !

(Ouais, je me suis mis au Japonais : ça fait longtemps que je veux apprendre !)

Comment les poissons survivent-ils dans l’eau glacée en hiver ?

vendredi 25 janvier 2013 à 11:44
À cause d’une particularité physique rare de l’eau !
magikarp.png Aux Pays-Bas, il y a de l’eau et des canaux partout, et actuellement la température n’a pas dépassé les 0°C depuis environ deux semaines. Comment les poissons survivent-ils dans l’eau liquide, sans mourir gelés ?

C’est la question que personne ne se pose mais qui permet d’introduire une des (nombreuses) particularités de l’eau par rapport à tous les autres liquides.

La réponse : l’eau au fond de la rivière ne gèle pas, mais reste à +3,98°C . Elle reste donc liquide, et ceci beaucoup plus longtemps que l’eau en surface.

Pourquoi ?

En général, les corps liquides (comme les gaz et les solides) deviennent plus denses quand ils refroidissent, atteignant leur maximum de densité à la solidification. Ce n’est pas le cas de l’eau (et d’une poignée d’autres liquides), pour qui le maximum de densité est à +3,98°C.
Ainsi, l’eau plus froide remonte en surface puis gèle.
Le fond de la rivière contient donc l’eau la plus dense à 3,98°C, ce qui est largement suffisant pour la survie des espèces, et qui est également assez loin du point de solidification.

De plus, en gelant, l’eau se réchauffe. Je m’explique : la phase liquide étant plus énergétique que la phase solide, la solidification d’un liquide libère de l’énergie (sous forme de chaleur latente), même principe que les chaufferettes de poche, qui se solidifient d’un coup et prennent d’un coup près de 50°C.
L’eau qui gèle sous la glace transmet donc sa chaleur latente à l’eau en dessous, ce qui contribue à la conserver entre 0°C et 3,98°C le plus longtemps possible, même si de l’autre coté de la glace l’air est à –10°C.

Au passage, il se produit l’effet inverse en été : alors que la surface de l’eau est chaude, le fond est toujours à 3,98°C car plus dense.

La nature est bien faite, hein ?

image par Lemon

Ah, la science (5)

mercredi 23 janvier 2013 à 00:18
Étoiles à neutrons, angles et masse de l’Internet.
Nouvel article dans la série « ah la science » !
J’espère qu’il vous étonnera toujours autant, sinon qu’il vous apprendra quelque chose :-).

canard-sur-leau.jpg 1012 kg/cm³. Cette masse volumique absolument gigantesque est celle d’étoiles à neutrons.
Un simple petit bout de la taille d’un chewin-gum pèse donc un milliard de tonnes.
Pour vous donner une autre idée, si vous imaginez un cube de côté légèrement plus petite que la Tour Total à Paris (48 étages) ou un peu plus grand que la Tour Part-Dieu à Lyon (40 étages), alors ce cube rempli de matière d’étoile à neutron aurait la même masse que la Terre toute entière.

39° angulaire. C’est un angle. C’est l’angle du sillage sur l’eau derrière un bateau ou un objet trainé sur l’eau. Quelque soit le bateau, sa taille ou sa vitesse, l’angle du « V » formé par le sillage est toujours de 39°. On doit cette étonnante découverte (et l’explication) à Lord Kelvin, le sillage porte d’ailleurs le nom de sillage de Kelvin.

50 grammes. C’est la masse de l’Internet. Quoi qu’en dise Moss, l’Internet est formé de bits, donc de signaux électriques. Ces signaux sont transportés par des électrons. L’estimation de la masse de tous les électrons utilisés par l’ensemble du réseau réunis, c’est environ 50 g.

Enfin, une info assez sympa (qui m’avait été demandée dans les commentaires de l’article sur la rotation terrestre) : d’où vient la rotation de la Terre sur elle-même ?
En fait, cette rotation est due à ce qui reste à la Terre de moment cinétique (moment cinétique équivaut à son « élan » de rotation) qu’il a reçu lors de sa création il y a plus de 4,5 milliard d’années.
La Terre s’est formée par l’accrétion de roches et de poussières. Ces roches et poussières tourbillonnant ont conservé leur mouvement, donnant sa rotation à la Terre. La rotation actuelle de la Terre est donc ce qui lui reste de sa rotation originelle. Et les créationnistes, ils ont une explication ? *paf*

image de Tobym

Pourquoi je ne mets pas d’URL Rewriting sur mon site

mercredi 16 janvier 2013 à 20:09
ni dans Blogotext.
no-rage-face.png
On me demande régulièrement si je vais un jour mettre de l’URL rewriting sur mon blog, j’ai toujours répondu non. Voilà pourquoi.

L’URL rewriting, pour un blog, c’est ce qui permet de faire des URL plus courtes, plus lisibles. On passerait par exemple de ça :
http://lehollandaisvolant.net/?d=2011/11/17/21/59/23-la-terre-tourne-dans-tous-les-sens
à ça (masquant les informations utiles au serveur et pas au lecteur) :
http://lehollandaisvolant.net/la-terre-tourne-dans-tous-les-sens

Si je ne veux pas de ce genre de choses, c’est principalement pour cette question : pourquoi faire ?
Qui peut bien se soucier de la forme de l’URL, à quoi ça sert qu’elle soit jolie ou pas ? Pourquoi vouloir faire à tout prix des URL courtes ? Pourquoi vouloir masquer les informations qui expliquent le fonctionnement de l’Internet et du Web ?

La forme de l’URL n’est pas importante : elle est destinée au navigateur, pas au lecteur ! Par ailleurs, vive le copier-coller, hein : qui recopie les url à la main, ici ?

Les URL courtes ne servent strictement à rien : autant utiliser la balise de lien, avec un texte pour cliquer (coucou, Twitter !). Quant aux raccourcissements, n’en parlons pas.

Masquer les informations au serveur ? Pas une bonne chose non plus… C’est comme cette manie de cacher l’ancre et le protocole dans les navigateurs (coucou Opera, Chrome, Firefox !). Si vous ne voulez pas voir l’ancre, ou le protocole utilisé dans une URL, alors masquez la barre d’URL directement ! En afficher seulement une partie ne rime à rien…

Autre chose : utiliser l’URL rewriting nécessite d’avoir une liste de toutes les correspondances entre les URL courtes et les URL longues sur son serveur. Si y’en a 5, ça va. Si y’en a 5000, c’est déjà autre chose : ça ralentit tout l’ensemble et c’est bof pour la maintenance…

Non sérieux, je ne vois pas le besoin ici.