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Le Hollandais Volant

source: Le Hollandais Volant

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Pour vous rafraîchir, mettez-vous en plein soleil !

mercredi 12 septembre 2012 à 17:07
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Il a fait super chaud ici. Beaucoup trop chaud pour faire quoi que ce soit, mais on peut toujours faire un peu de science :D.

La question du jour : comment avoir moins chaud par ce temps ? Réponse : se mettre en plein soleil.
Évidemment se mettre au soleil comme ça serait trop simple : il faut s’enrouler dans un vêtement ou une serviette mouillée.

La sensation de chaud/froid vient avec la notion de chaleur échangée avec l’extérieur. Quand on a chaud, c’est que notre corps reçoit beaucoup de chaleur de l’extérieur : la quantité de chaleur du corps augmente et donc on a plus chaud. Quand on a froid, la chaleur du corps est cédée à l’extérieur : le corps refroidit.

Alors pourquoi se mettre mouillé en plein soleil est-il plus efficace que de se mettre à l’ombre ?

Pour qu’une molécule d’eau liquide s’évapore (donc devienne gazeuse), il faut qu’elle gagne de l’énergie sous forme de chaleur. Cette chaleur, elle va la puiser dans deux sources : le rayonnement du soleil et… Votre corps.

Quand l’eau s’évapore de votre peau elle part et amène avec elle une partie de votre chaleur : le corps cède de l’énergie à l’eau et il refroidit (c’est la même chose quand on se verse de l’acétone sur les doigts et la sensation de froid vient de là).

Si c’est plus efficace en plein soleil c’est parce le soleil fournit très rapidement une partie de l’énergie nécessaire à l’évaporation de l’eau. Chaque molécule en puise donc peut-être moins dans votre peau, mais il y a beaucoup plus d’eau qui s’évapore.
Au soleil et dans le vent, le phénomène de refroidissement du corps est accéléré. Il y fait peut-être plus chaud, mais le corps refroidit plus vite. Paradoxal, mais ça marche.

Pour tester tout ceci vous pouvez mettre un thermomètre à l’ombre et un thermomètre dans une serviette mouillée. Alors qu’il faisait 34°C à l’ombre, je suis descendu jusqu’à 20°C en quelques secondes dans la serviette sous un soleil de plomb.
Même chose pour refroidir une bouteille de boisson : l’enrouler dans une serviette humide au soleil est assez efficace pour la garder fraîche.

image publiée par 4chan

Apple fait chier son monde !

mardi 11 septembre 2012 à 17:50
apple

Bon, je veux bien qu’il y ait la propriété industrielle et l’image de marque, mais quand même : là Apple Inc fait chier. Déjà qu’ils attaquent en justice tous les fabricants de téléphones parce que leurs appareils sont noirs, rectangulaires et arrondis…

Ils ont un logo (une pomme, what else®), et on les avait déjà vu attaquer en justice d’autres marques qui utilisaient un logo similaire. (Diantre : tentant de retrouver le lien, j’en découvre plein : un, deux, trois, quatre…).

Maintenant, ils attaquent un supermarché en ligne en Pologne dont l’adresse web est « a.pl ».

Entre un supermarché polonais, un café allemand, un agroalimentaire chinois et un géant de l’informatique américain, y’a de quoi être très confus. On risque vraiment de se retrouver en train de faire de la compote d’iPod ou de boire un MacBook au lait dans le rayon charcuterie d’un Apple Store.

La prochaine étape sera d’interdire les pommes dans le monde entier ?

Pffffff…

image de Fulla T.

Pourquoi la régulation du partage sur internet est vouée à l’échec ?

mardi 11 septembre 2012 à 16:00
piracy-cd-computer.jpg On ne compte plus :

Tout ceci est voué à l’échec avec les modèles judiciaires, politiques et économiques actuels. Ça ne peut pas marcher, et voici quelques raisons.

C’est contre la nature même du net

L’internet est un réseau dont le but, l’origine et l’usage sont justement le partage des informations et des fichiers. L’internet sert à ça et c’est ce qu’il fait le mieux. Vous pouvez toujours tenter d’interdire un logiciel de partage/publication au terme d’une procédure de plusieurs années, entre temps ce seront des dizaines de nouveaux logiciels qui auront vu le jour.
Il est impossible et impensable de rendre des données informatiques non copiables et donc non partageables.
Et cette idée date de bien avant l’ère informatique : l’anecdote dit que l’Église refusait de partager la partition de Miserere d'Allegri. Quand Mozart écouta ce chant, il l’a plus tard retranscrite de mémoire après une seule écoute. Ce qui se fait actuellement avec les DRM, les brevets, la censure et la condamnation du partage c’est comme l’Église d’il y a plusieurs siècles, et j’ai envie de dire qu’empêcher les informations de circuler aujourd’hui sur internet c’est non seulement contre la nature du réseau, mais aussi contre la nature humaine.

Le net est mondial, sans frontières

Actuellement, les lois qui punissent — à raison — le plagiat ou l’enfreinte du droit d’auteur sont des lois nationales. Par exemple, la HADOPI n’a une certaine autorité qu’en France. Si je suis à l’étranger et que je télécharge un fichier français, la HADOPI ne peut rien faire. Je resterais toujours dans l’illégalité, bien sûr, mais il y a quand même un vide juridique.
On pourrait faire un truc comme avec les voitures : punir en suivant la loi de la zone où a été commis le « crime », mais bon voilà : le téléchargement n’est pas illégal. C’est le partage d’un fichier qui l’est, or l’internet permet à une personne de télécharger un fichier situé ailleurs. Là aussi, on se retrouve dans le même vide juridique que tout à l’heure.

On ne peut donc pas appliquer les lois d’un pays sur un endroit virtuel qui n’a aucune frontière et qui n’a pas de nationalité…

Un autre problème technique, en dehors du « lieu du crime », c’est le « coupable ». Comment identifier l’auteur du partage d’un fichier ? Par son IP ? C’est ce que fait la Hadopi, mais l’IP n’est pas considéré (ou considérable) comme une preuve ni comme un identifiant sûr. Il est très facile de changer son IP en passant par un simple proxy ou un réseau VPN (situé à l’étranger, tant qu’à faire).

Une impossibilité technique

Tant qu’une offre légale crédible pour télécharger des chansons et des films n’existera pas (comme en ce moment), les internautes s’organiseront et les hackers créeront des moyens de partager des fichiers facilement (car c’est bien la simplicité que nous recherchons, pas la gratuité). Le P2P est censuré ? Par grave, utilisons le téléchargement direct ! Un site de téléchargement est fermé par le FBI ? Pas grave, il y en a des dizaines, des centaines d’autres. Et s’ils ferment tous, on utilisera des moteurs de recherche de serveurs FTP. Ou on utilisera le partage chiffré par email, le partage chiffré via des proxys chiffrés…
L’internet et ses cyber-citoyens auront toujours un moyen de partager des données. Je ne me fais aucun souci pour ça. Et les gouvernements fascistes seront toujours en retard, autant techniquement que légalement.
Et par dessus le marché, ce ne sont pas des politiciens qui n’ont jamais touché à un ordinateur qui vont expliquer comment réguler le réseau des réseaux.

image de Jorge Franganillo

Taxe sur les journaux (bis)

vendredi 7 septembre 2012 à 14:25
newspaper.jpg

Suite de mon article, là : mais oui, taxons les ordis pour les journaux aussi !

La situation est parfaitement résumée par Gee avec sa définition de la Taxe Google : l’industrie des journaux, comme l’a fait l’industrie du disque est en train de se tirer un obus dans les pieds, mais ça ils sont trop cons pour le voir…

EDIT : Voilà, les industriels de l’Informatique aussi sont en colère.

image de mezzoblue

(PS @Gee : si tu me demande une redevance pour cet article, je supprime le lien ! ;-)

D’où vient la couleur d’une flamme ?

mercredi 5 septembre 2012 à 19:59

On m’a demandé une fois pourquoi certaines flammes étaient bleues (gazinière) et d’autres oranges (bougie, briquet…). Voici une explication.

flames.jpg

(images : gazinière et bougie)

Les flammes d’un briquet et d’une bougie d’abord : elles sont rouges/oranges. Ceci est dû à des particules de carbone chauffées au rouge, comme de l’acier que l’on forge. Ce sont bien des particules et non des molécules ici : elles sont formées à cause d’une combustion incomplète.
La couleur rouge/orange est issue de l’échauffement et non de la combustion : tout corps chauffé à une certaine température émet un rayonnement de longueur d’onde directement lié à la température, ici : du rouge/orange. De même, le corps humain ayant une température de 37°C, émet un rayonnement dans l’infrarouge à 10 µm. De l’acier chauffé autour de 1000°C émet dans le rouge et s’il est chauffé à 1300°C il émet du jaune/blanc.

Les flammes bleues ensuite : la couleur provient du rayonnement de fluorescence émis par les électrons des atomes. Elle est visible grâce à la combustion complète, ne laissant donc pas de place pour la flamme rouge/orange de tout à l’heure.
La chaleur produite par la combustion excitent les électrons, qui retournent alors à un état stable en émettant une lumière, ici, bleue.

Si vous changez de combustible pour ce genre de combustion, vous aurez d’autres couleurs : du cuivre produit une flamme bleue-verte, du sodium (du sel) une flamme jaune, du potassium (sel de régime) une flamme rose.
Selon les ions présents dans le combustible, les électrons auront des niveaux d’excitations différents et émettront donc de la lumière de couleur différente, comme sur cette vidéo :

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Ce phénomène, expliqué par la physique quantique, est mis à profit dans les feux d’artifices où les couleurs différentes sont émises par différents éléments de la table périodique.

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