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Foutage de Google

mercredi 28 novembre 2012 à 18:08

La lettre de mission [pdf] de Marc Schwartz, le médiateur dans l’affaire Lex Google, confirme que le bras de fer se joue exclusivement entre Google et l’association des éditeurs de presse d‘information politique et générale (IPG). Pour mémoire, l’IPG entend faire payer Google, accusé de faire son beurre sur le dos des éditeurs de presse en vendant de la publicité sur ses services qui agrègent des liens menant vers des articles, alors que le géant américain refuse de payer pour un contenu qu’il n’héberge pas.

Le document envoyé conjointement cet après-midi par Bercy et par la société Mazars, où travaille Marc Schwartz, ne fait référence qu’à ces deux acteurs :

Nous souhaitons vous confier la mission de faciliter le dialogue et la négociation entre Google et les éditeurs de presse  réunis par l’association IPG, et la conclusion d‘un accord entre ces deux parties, qui repose sur un système équitable de partage de la valeur.

Colère

Au risque de fâcher encore plus les confrères opposés à cette idée de taxer Google. Maurice Botbol, le président du Spiil (Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne, qui comprend Mediapart, Rue89 ou Slate) avait ainsi exprimé ses doutes sur la démarche de l’IPG, ajoutant “j’espère que l’ensemble des parties prenantes seront associées aux discussions. Il serait paradoxal que seule l’IPG y participe, car il est ici question de presse en ligne.”

Johan Hufnagel, le rédacteur en chef de Slate.fr, a résumé avec son franc-parler habituel le point de vue du Spiil en alpaguant les ministres de l’Économie numérique et de la Culture sur Twitter :

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Lex Google pour les nuls

Lex Google pour les nuls

Si les éditeurs de presse français n'ont pas encore déclaré officiellement la guerre à Google, le manège y ressemble. ...

Toutefois, dans son communiqué accompagnant la lettre de mission, Marc Schwartz évoque “les éditeurs de presse” en général, sans faire référence à l’IPG. Une façon de montrer qu’il a prévu d’autres chaises autour de la table des négociations ? Outre d’autres éditeurs de presse, il serait logique que Microsoft, Yahoo!, Facebook ou Twitter, qui proposent des services similaires à Google, donnent leur point de vue.

Quoi qu’il en soit, il dispose toujours d’un délai très court pour trouver un accord, prié de “transmettre les conclusions de [sa] médiation avant la fin du mois de décembre 2012″, conformément au vœu de François Hollande. Faute de quoi, les parlementaires prendront le relais, et à charge pour eux d’élaborer une loi qui instaure un droit voisin pour la presse en ligne, dictée par l’IPG, et qui est loin de faire l’unanimité, y compris au sein du gouvernement. Et un casse-tête juridique qui pourrait faire le jeu de Google, armé de ses juristes aguerris.


Illustration by Owni /-)

Achtung ! Google n’est pas content

mardi 27 novembre 2012 à 12:49

Pas facile de se frotter au colosse californien et à sa force de frappe sur Internet. Le Parlement allemand en fait l’expérience pour avoir mis à l’ordre du jour une loi désormais bien connue outre-Rhin sous le sobriquet de “Lex Google”.

Pour contrer le texte, qui vise à faire payer Google pour le référencement d’articles de presse, ce dernier vient de lancer une grande campagne de com’, intitulée “Défends ton Internet”. Un slogan simple, alarmiste et efficace pour défendre les intérêts du géant.

Google se paie la presse

Google se paie la presse

C'est la guerre ! Face au projet de loi de certains éditeurs de presse qui souhaitent faire payer Google dès qu'il ...

Google compte bien en effet s’approprier une partie des critiques opposées à ce projet de loi, jugé contraire au principe même de la navigation sur le web. Et le met en œuvre avec le talent qu’on lui connaît : une vidéo typiquement googlienne où des recherches se succèdent dans le moteur, pointant le plus souvent vers des résultats de grands titres allemands : Der Spiegel ou le Frankfurter Allgemeine Zeitung ; mais aussi une Google map, sur laquelle les internautes allemands peuvent trouver les coordonnées de leur élu pour se plaindre de ce projet de loi, évidemment.

Google propose aussi un formulaire, afin que ces mêmes internautes expriment au géant du web leurs opinions sur la loi, ainsi que leurs critiques. Bref, du lobbying massif qui constitue peut-être un avant-goût de ce qui nous attend en France.

Depuis quelques semaines, certains éditeurs de presse bien de chez nous sont décidés à suivre l’exemple allemand. Une volonté traduite aussi en projet de loi, pour le moment resté lettre morte : le gouvernement a préféré nommer un médiateur dans un premier temps, pour trouver un accord sonnant et trébuchant entre les journaux et Google. Voilà donc un aperçu de ce qui les attend en cas d’échec de la négociation…

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Mesure ta pollution

lundi 26 novembre 2012 à 13:06

Citoyens capteurs - Photo CC bync Pierre Metivier

À peine arrivé à la table matinale de ce café parisien, Gabriel Dulac sort son tournevis pour offrir au regard le contenu du capteur citoyen de qualité de l’air. À l’intérieur de cette espèce de boîtier gris EDF, gros comme une boîte à sucre, le strict minimum vital : un mini ordinateur, deux capteurs, une batterie et une clef 3G pour transmettre les données. Le tout en “full open hardware”, terme que répète avec méthode Olivier Blondeau, docteur à Sciences Po : “présenter l’objet ouvert fait partie de notre démarche”. Né de la rencontre de ce duo de Labo citoyen et de l’association Respire, le projet Citoyens capteurs vise à rendre abordable pour 200 euros un système fiable de relevé de la qualité de l’air, avec plans et données en format open source.

L’idée de mesures à l’échelle citoyenne n’est pas inédite. Avec la catastrophe de Fukushima, la nécessité d’un réseau de capteurs complémentaire de celui des pouvoirs publics (dépassés par les besoins d’information sur l’étendue des dégâts radiologiques) a amené à la constitution de toute une infrastructure associative de recueil des taux de radioactivité, le réseau Safecast. Une idée qui avait déjà été celle de la Criirad en France et pour le même indicateur.

Expertise

Lancé sur le champ de la mesure de qualité de l’air, Labo citoyen et Respire ont également pu s’inspirer d’autres initiatives ayant défriché le terrain des capteurs à bas coût et de la mise à disposition de données, comme AirQualityEgg.

Mais si la mesure de radioactivité ne nécessite que le recueil d’une variable (le nombre de désintégrations de noyaux radioactifs, exprimé en Becquerel), celle de la qualité de l’air porte sur une quantité de composantes : ozone (O3), particules fines et dioxyde d’azote, pour ne citer que les seuils clés. Or, pour rendre les données recueillies comparables à celles des organismes reconnus, le capteur citoyen de qualité de l’air se devait de répondre aux normes admises et donc d’aligner une haute qualité de mesure. Une expertise disponible uniquement chez les organismes eux-mêmes, ce qui a amené Gabriel à discuter directement avec AirParif :

En deux heures de discussion, nous avons gagné cinq mois d’expertise. Au départ, nous mesurions les microparticules en volume, sauf que le seuil est en poids et que la densité peut varier du tout au tout au moindre changement de température.

Si AirParif refuse l’idée d’un “label”, l’association agréée de mesure de qualité de l’air parisien a ouvert ses labos aux prototypes de capteurs citoyens, suivant une démarche détaillée par sa directrice de la communication Karine Léger :

Cette initiative s’inscrit pour nous dans la continuité de notre mission : en complément de notre réseau de soixante capteurs en Île-de-France, placés dans des zones représentatives, nous souhaitons obtenir des mesures dans les zones d’exposition des gens. Depuis 2006, nous avons déjà fait des tests dans les habitacles des automobiles, dans les transports en commun (ou avec des tubes tests) sur des citoyens volontaires tout au long de la journée. À chaque fois, il s’agissait de versions réduites de nos capteurs principaux. Nous opérons un échange d’expertise scientifique sur les capteurs citoyens afin qu’ils puissent produire des données qui complètent les nôtres.

En pratique, les capteurs d’AirParif sont disposés dans des endroits représentatifs, permettant d’élargir la mesure par des outils de modélisation. Carrefour d’Alésia, dans le XIVe arrondissement, un capteur mesure ainsi les émission sur un “grand rond-point congestionné de Paris” tandis que, le long du boulevard périphérique, deux points de mesure évaluent la qualité de l’air à la frontière de la capitale.

Anti-Linky

La démarche des citoyens capteurs n’est cependant pas strictement scientifique. Derrière le concept de “full open hardware”, le projet tout entier s’inscrit dans une logique d’ouverture à la réappropriation et à la contribution citoyenne : chaque pièce (du mini ordinateur Rapsberry Pi aux outils de mesure) est listé sur le wiki [en], le code de la base de données recueillant les mesures est disponible sur le réseau social Github… Et le tout en licence ouverte et réutilisable. Une démarche d’ouverture totale du dispositif que Labo citoyen et Respire souhaitent accompagner mêlant formation technique, exposé médical sur les dangers de la pollution atmosphérique et initiation à la chimie de l’air urbain.

Nous sommes dans l’anti-Linky, ironise Olivier Blondeau. EDF nous propose un boîtier fermé, dans lequel personne ne sait ce qu’il y a et qui communique des informations qui vous concernent mais uniquement à EDF. Là, tout est ouvert et disponible pour l’amélioration et la réappropriation.

L’interprétation même des données est laissée à l’imagination et aux besoins des utilisateurs. Chercheuse à l’université Paris-III en Sciences de la communication et associée au projet, Laurence Allard inscrit cette démarche dans une réappropriation politique de l’objet à rebours du transhumanisme :

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Chacun peut mettre en scène les données à sa guise : pour une manifestation, nous avions fixé un haut-parleur qui hurlait les résultats, pour une autre, un téléscripteur qui les crachait comme un sismographe… Nous ne sommes pas dans une machinisation des humains mais dans un outillage de l’homme par la machine. Il ne s’agit pas d’un objet mais d’une expertise embarquée qui vise à donner à chaque citoyen une capacité d’empowerment) politique grâce à l’Internet des objets.

Bottom-up

Dans la perspective d’un déploiement plus large, l’ingénieur de la bande a déjà prévu de permettre aux capteurs de communiquer entre eux, “qu’ils puissent s’étalonner, prévenir d’une panne, relayer une batterie faible…” énumère Gabriel Dulac.

Pour assurer l’accessibilité des capteurs aux associations, le coût reste une contrainte-clé et justifie, à lui seul, le recours au do-it-yourself : un seul boîtier AirParif, produit de qualité industrielle, est facturé 10 000 euros. Aux yeux de Sébastien Vray, président de l’association Respire, le potentiel d’empowerment est considérable :

Aujourd’hui, les associations de surveillance de la qualité de l’air (Asca) produisent des données fiables mais sur des échantillons très étroits : une batterie de station de fond, éloignée du trafic, et des batteries de proximité, plongées dans la circulation. Avec les capteurs citoyens, la possibilité serait offerte de produire une véritable information bottom-up sur la qualité de l’air : placer des capteurs dans des poussettes, simuler des trajets ou, tout simplement, mettre des capteurs chez les “pauvres” pour pouvoir établir le lien entre précarité sociale et précarité environnementale.

L’OMS évalue à deux millions par an le nombre de décès prématurés liés à la dégradation de la qualité de l’air (30 000 en France) . Avec les capteurs bon marché, Respire espère donner aux associations de défense du cadre de vie les moyens d’argumenter sur les nuisances liées à la pollution de l’air. Pour héberger les premières données, Sébastien Vray vient d’inaugurer PollutionDeLAir.info, une des premières extensions du projet Capteurs citoyens qui lance ses sondes en direction d’autres défis offerts par les données environnementales : pollution sonore, pollution visuelle et qualité de l’eau.


“Citoyens capteurs”Photo CC [bync] Pierre Metivier. L’autre photo (sur fond vert) est issue du wiki mentionné dans l’article.
Photo de une de Pierre Métivier, éditée par Owni.

Les plaintes de Free rencontrent un écho

vendredi 23 novembre 2012 à 15:37
Xavier Niel voit rouge

Xavier Niel voit rouge

Mails agacés, plaintes déposées : Free et son fondateur iconique Xavier Niel supportent mal la critique quand elle vient ...

Suite à la saga mélo-telco-dramatique de Free Mobile, l’opérateur avait déposé une plainte en diffamation contre le journal économique. En cause : la publication des propos du secrétaire général de Bouygues Telecom, Didier Casas, qui critiquait le réseau de son rival. Ce dernier a pour le moment échappé à la mise en examen, pour vice de procédure.

Quant à Rue89, également concerné par une plainte de l’opérateur, il ne sait toujours pas à quelle sauce il va être croqué. Contacté par téléphone, son avocat Antoine Comte nous explique qu’ils ignorent “les éléments judiciaires et juridiques mis en œuvre” dans cette affaire.

Drôle de relations

Les Echos et Rue89 ne sont pas les premiers à se frotter au courroux du trublion des télécoms, et de son fondateur iconique Xavier Niel. Comme nous le racontions il y a quelques semaines sur Owni, l’homme d’affaire entretient de drôles de relations avec la presse et ses rédacteurs.

Fait suffisamment rare pour être souligné, ce dernier s’est publiquement défendu hier dans les colonnes du Monde, qui s’est fait le relais de la plainte déposée contre leurs confrères des Echos, “de jouer de l’intimidation ou de la séduction avec les journalistes”, affirme l’article. Et Xavier Niel, également copropriétaire du titre, de déclarer :

Il y a trente articles par jour écrits sur Free. Si je devais intervenir à chaque fois, je ne le pourrais pas. Simplement, j’ai une proximité plus grande avec certains journalistes, que je connais depuis vingt ans.

Des mobiles et des hommes

Des mobiles et des hommes

Info, intox, expertises et boules puantes : la guerre fait rage autour de Free Mobile, quatrième opérateur lancé il y a ...

Reste que les journalistes mis en cause voient dans ces procédures une tentative de pression de la part du patron de Free, qui aurait déclaré à Eric Fottorino, alors président du directoire du Monde : “quand les journalistes m’emmerdent, je prends une participation dans leur canard et ensuite ils me foutent la paix”.

Solveig Godeluck évoquait ainsi hier sur Twitter une tentative d’“intimidation”, tout en invitant à créer “le club des journalistes mis en examen grâce à Free”. En réponse à Xavier Niel, qui expliquait sur Le Monde ne pas avoir dirigé sa plainte “contre un journaliste, mais contre les propos d’un concurrent”, elle rétorque : “on n’a pas besoin d’attaquer le journaliste quand on vise le concurrent. Ça, c’est pas automatique”.

Interrogé sur ce point de procédure, Me Antoine Comte, également connu pour ses faits d’armes au Canard Enchaîné, nous explique que le “support est forcément visé” dans le cadre d’une plainte en diffamation : le directeur de la publication ne peut échapper à la mise en examen. En revanche, il estime que “poursuivre le journaliste pose de vrais problèmes” :

Les gens poursuivent rarement les journalistes. Cela constitue une forme de pression selon moi.

Israël ne craint pas Anonymous

jeudi 22 novembre 2012 à 16:18

anonymous – Photo CC byncnd the|G|™

Des milliers d’attaques ont atteint des sites israéliens depuis la semaine dernière. Elles ne viennent pas de Gaza mais de partout dans le monde. Les Anonymous, le collectif informel d’hacktivistes, ont lancé une opération intitulée #OpIsrael pour protester contre le déclenchement d’une offensive israélienne sur la bande de Gaza.

Pas de quoi faire trembler l’État hébreu, modère The New York Times sur son blog dédiée aux technologies Bits :

Cette campagne est l’équivalent numérique de tags sur une entreprise ; ce sont des nuisances onéreuses, mais les bases de données seront finalement rétablies, les messages retirés et les sites de retour en ligne.

Conflits en ligne et hors ligne

Les peurs des cyberdéfenseurs

Les peurs des cyberdéfenseurs

Les responsables français de la cyberdéfense ont parfois des sueurs froides. Le contre-amiral Coustillière et le directeur ...


Une analyse en écho à celle développée par Patrick Pailloux, directeur de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information. S’exprimant à l’École militaire, fin octobre, il y expliquait que “les conflits se transpos[aient] toujours sur Internet” quelle que soit leur intensité.

Et de citer des exemples français : les piratages d’origine turque, lors du vote à l’Assemblée, de la loi sur la reconnaissance des génocides, l’attaque contre le site de Charlie Hebdo après la publication des caricatures de Mohamed, ou encore les fuites (“leaks”) de travaux du Groupe d’experts sur le climat (le GIEC). Des attaques – souvent contre des sites institutionnels donc – qui ne “[l']empêchent pas de dormir”, sauf si elles s’intègrent dans une stratégie plus sophistiquée.

Qu’ont fait les Anonymous ? À leur habitude, ils ont d’abord posté une vidéo de ladite contre-attaque (#OpIsrael). Respectant les règles du genre, une voix métallique accuse le gouvernement israélien d’avoir coupé l’accès à Internet de ses habitants et de ceux des pays voisins, et d’infliger de mauvais traitements aux Palestiniens.

Ils avertissent :

Israël, il est dans votre intérêt de mettre fin à toute opération militaire sans quoi les conséquences empireront à chaque heure qui passe. (…) Nous appelons les Anonymous à pirater, défacer, dérober des documents, faire fuiter des bases de données, prendre le contrôle (…).

Les autorités israéliennes n’ayant – étrangement – pas modifié leur plan d’un iota, les Anonymous ont mis leurs menaces à exécution. Quelques 44 millions d’attaques ont visé des sites officiels pendant les deux premiers jours selon le gouvernement qui a précisé qu’une seule cible aurait été inaccessible pendant une dizaine de minutes.

Guerre de l’information

Contre-propagande d’Israël dans une guerre où l’information (et les réseaux) jouent plus que jamais un rôle clef ? Les actions d’Anonymes relèvent souvent de la protestation plus que de l’action directe et/ou radicale. Les attaques par déni de service s’apparentent à des “sittings” non-déclarés, des manifestations pour empêcher d’accéder à un site, en dur ou en HTML.

Les actions les plus sérieuses viennent d’ailleurs, estime l’article de Bits :

C’est une autre histoire avec les [cyber] attaques d’Iran et de Gaza.

Les mois derniers n’ont pas manqué d’épisodes plus complexes que des attaques par déni de service. Bits rappelle l’existence de “Mahdi”, un logiciel malveillant découvert en juillet dernier. Il aurait infecté des infrastructures vitales d’entreprises israéliennes. Comme toujours, l’attribution de la cyberattaque n’a été établie qu’à travers un faisceau d’indices (langue d’écriture, nom de certaines commandes…).

Dans un épisode plus récent, la police israélienne a dû débrancher son réseau après la découverte dans leurs ordinateurs d’un logiciel de contrôle à distance, installé clandestinement. Certains chercheurs ont incriminé des serveurs installés à Gaza.


“anonymous” – Photo CC [byncnd] the|G|™