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Le grand bazar à Istanbul

vendredi 19 août 2016 à 14:41
Quand c'est le Bazar, c'est le Bazar ! Mais à Istanbul, là on comprend très vite pourquoi ce " marché couvert " qu'est le " Grand Bazar " a laissé ainsi dans la mémoire collective une telle empreinte !Mais, malheureusement, la tendance actuelle avec tout ce qui se passe actuellement en Turquie fait chuter de plus en plus le tourisme et du coup il n'est pas si évident que cela de pouvoir visiter le Grand Bazar d’Istanbul !!!
D'où une petite série de photographie pour essayer, au moins, de vous en donner un aperçu, d'une ... certaine ambiance

Le Grand Bazar à Istanbul.

Bazar, ou Bazaar, ou encore marché couvert, ce lieu au cœur de la capitale turque est effectivement l'un des plus grands " bazars " du Monde.
Étalé sur une superficie de près de 200 000 m2, il compte plus de 4 000 échoppes étalées tout au long de près de 60 rues et, surtout, ruelles, dans lesquelles l'on trouve ... de tout !
Et ce n'est pas un 'petit mot'.
Pas trop évident d'en trouver la porte d'entrée principale, placée juste à côté d'une mosquée, mais bon, pas trop grave non plus, il y en a 18 au total ! Le principal est essentiellement de savoir s'y retrouver et, ensuite, de trouver une sortie ... :)  (il ferme ses portes à 19 heures généralement ... )
Le principal est aussi de le découvrir, car c'est vraiment un lieu unique qui existe depuis le XV ème siècle, avec des rues / ruelles qui comportent très souvent chacune leur spécialité: cuirs, bijoux, chaussures, tapis, textiles, mosaïques, vaisselle, argenterie, représentant ainsi la quasi majorité des diverses corporations.
Le principal étant aussi ... de trouver la perle rare, de trouver ce que vous cherchiez, en prenant bien sûr le temps pour un " marchandage " obligatoire, traditionnel, voire même touristique ...

Le Grand Bazar à Istanbul en 10 photos souvenirs.

Il n'y a pas que les habitants d'Istanbul qui déambulent dans le Grand Bazar, il y a aussi et les turcs, et les touristes !
C'est véritablement devenu une ville dans la ville, une ville qu'il faut découvrir, voir et humer, sans modération; alors, donc essayons de le représenter, très modestement, en une simple petite visite constituée de 10 photos, rien que pour le plaisir des yeux, de la découverte, et des surprises.
Suivez le Guide ...
poteries et céramiques
poteries et céramiques : une variété de modèles et des gammes de couleurs à vous remplir les yeux.
luminaires
luminaires : une véritable féérie de lumières dans cette allée .
cuivres
cuivres : marchandise et corporation incontournables, qui jouxtent tissus et autres produits artisanaux .
le Grand Bazar
le Grand Bazar : vous y trouverez de tout !
Ici, dans cette allée, des tissus, des broderies, des souvenirs, et même ... regardez en haut à gauche de la photo ...
le travail du cuir
le travail du cuir : l'une des grande spécialités de l'artisanat local .
Du petit sac à la grande valise = on en a, MAIS ne pas oublier de marchander un peu quand même ;)
tissus et soieries
tissus et soieries : là encore, il y en a pour tous les goûts ET les couleurs !
guitares
guitares : et autres instruments de musiques ...
Le Grand Bazar révèle vraiment des surprises à chaque 'tournant', même à côté des plats en faïence ...
stickers
stickers : et autres cartes ou badges en provenance du Monde entier.
Un vrai paradis pour les ' chineurs ' ... Surprenant, non ?
textiles
textiles : tee-shirt, polos, bonnets ...
Et tout ce que vous pourriez imaginer, il suffit de demander .
Voilà, voilou, si vous avez aimé cette petite découverte du Grand Bazar d'Istanbul : n'oubliez pas le guide ... :)
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La Femme noyée

jeudi 18 août 2016 à 17:53
Je ne suis pas de ceux qui disent : « Ce n’est rien :
C’est une femme qui se noie. »
Je dis que c’est beaucoup ; et ce sexe vaut bien
Que nous le regrettions, puisqu’il fait notre joie.femme noyée
Ce que j’avance ici n’est point hors de propos,
Puisqu’il s’agit en cette fable,
D’une femme qui dans les flots
Avait fini ses jours par un sort déplorable.
Son époux en cherchait le corps,
Pour lui rendre, en cette aventure,
Les honneurs de la sépulture.
Il arriva que sur les bords
Du fleuve auteur de sa disgrâce,
Des gens se promenaient ignorant l’accident.
Ce mari donc leur demandant
S’ils n’avaient de sa femme aperçu nulle trace :
« Nulle, reprit l’un d’eux ; mais cherchez-la plus bas ;
Suivez le fil de la rivière. »
Un autre repartit : « Non, ne le suivez pas ;
Rebroussez plutôt en arrière :
Quelle que soit la pente et l’inclination
Dont l’eau par sa course l’emporte,
L’esprit de contradiction
L’aura fait flotter d’autre sorte. »
Cet homme se raillait assez hors de saison.
Quant à l’humeur contredisante,
Je ne sais s’il avait raison ;
Mais que cette humeur soit ou non
Le défaut du sexe et sa pente,
Quiconque avec elle naîtra
Sans faute avec elle mourra,
Et jusqu’au bout contredira,
Et, s’il peut, encor par-delà.
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La Femme noyée

jeudi 18 août 2016 à 17:53
Je ne suis pas de ceux qui disent : « Ce n’est rien :
C’est une femme qui se noie. »
Je dis que c’est beaucoup ; et ce sexe vaut bien
Que nous le regrettions, puisqu’il fait notre joie.femme noyée
Ce que j’avance ici n’est point hors de propos,
Puisqu’il s’agit en cette fable,
D’une femme qui dans les flots
Avait fini ses jours par un sort déplorable.
Son époux en cherchait le corps,
Pour lui rendre, en cette aventure,
Les honneurs de la sépulture.
Il arriva que sur les bords
Du fleuve auteur de sa disgrâce,
Des gens se promenaient ignorant l’accident.
Ce mari donc leur demandant
S’ils n’avaient de sa femme aperçu nulle trace :
« Nulle, reprit l’un d’eux ; mais cherchez-la plus bas ;
Suivez le fil de la rivière. »
Un autre repartit : « Non, ne le suivez pas ;
Rebroussez plutôt en arrière :
Quelle que soit la pente et l’inclination
Dont l’eau par sa course l’emporte,
L’esprit de contradiction
L’aura fait flotter d’autre sorte. »
Cet homme se raillait assez hors de saison.
Quant à l’humeur contredisante,
Je ne sais s’il avait raison ;
Mais que cette humeur soit ou non
Le défaut du sexe et sa pente,
Quiconque avec elle naîtra
Sans faute avec elle mourra,
Et jusqu’au bout contredira,
Et, s’il peut, encor par-delà.
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Les Grenouilles qui demandent un roi

dimanche 14 août 2016 à 11:18

Les Grenouilles, se lassant
De l’état démocratique,
Par leurs clameurs firent tant
Que Jupin les soumit au pouvoir monarchique.

Il leur tomba du ciel un Roi tout pacifique :
Ce Roi fit toutefois un tel bruit en tombant,
Que la gent marécageuse,
Gent fort sotte et fort peureuse,
S’alla cacher sous les eaux,
Dans les joncs, dans les roseaux,
Dans les trous du marécage,
Sans oser de longtemps regarder au visage
Celui qu’elles croyaient être un géant nouveau ;
Or c’était un soliveau,
De qui la gravité fit peur à la première
Qui, de le voir s’aventurant,
Osa bien quitter sa tanière.
Elle approcha, mais en tremblant.
Une autre la suivit, une autre en fit autant,
Il en vint une fourmilière ;
Et leur troupe à la fin se rendit familière
Jusqu’à sauter sur l’épaule du Roi.
Le bon Sire le souffre, et se tient toujours coi.
Jupin en a bientôt la cervelle rompue.
« Donnez-nous, dit ce peuple, un Roi qui se remue. »
Le Monarque des Dieux leur envoie une Grue,
Qui les croque, qui les tue,
Qui les gobe à son plaisir,
Et Grenouilles de se plaindre ;
Et Jupin de leur dire : « Eh quoi ! votre désir
À ses lois croit-il nous astreindre ?
Vous auriez dû premièrement
Garder votre gouvernement ;
Mais, ne l’ayant pas fait, il vous devait suffire
Que votre premier Roi fût débonnaire et doux :
De celui-ci contentez-vous,
De peur d’en rencontrer un pire. »
Les grenouilles
Les grenouilles : elles demandent UN Roi !© refOK.fr - duplication interdite

Les Grenouilles qui demandent un roi

dimanche 14 août 2016 à 11:18

Les Grenouilles, se lassant
De l’état démocratique,
Par leurs clameurs firent tant
Que Jupin les soumit au pouvoir monarchique.

Il leur tomba du ciel un Roi tout pacifique :
Ce Roi fit toutefois un tel bruit en tombant,
Que la gent marécageuse,
Gent fort sotte et fort peureuse,
S’alla cacher sous les eaux,
Dans les joncs, dans les roseaux,
Dans les trous du marécage,
Sans oser de longtemps regarder au visage
Celui qu’elles croyaient être un géant nouveau ;
Or c’était un soliveau,
De qui la gravité fit peur à la première
Qui, de le voir s’aventurant,
Osa bien quitter sa tanière.
Elle approcha, mais en tremblant.
Une autre la suivit, une autre en fit autant,
Il en vint une fourmilière ;
Et leur troupe à la fin se rendit familière
Jusqu’à sauter sur l’épaule du Roi.
Le bon Sire le souffre, et se tient toujours coi.
Jupin en a bientôt la cervelle rompue.
« Donnez-nous, dit ce peuple, un Roi qui se remue. »
Le Monarque des Dieux leur envoie une Grue,
Qui les croque, qui les tue,
Qui les gobe à son plaisir,
Et Grenouilles de se plaindre ;
Et Jupin de leur dire : « Eh quoi ! votre désir
À ses lois croit-il nous astreindre ?
Vous auriez dû premièrement
Garder votre gouvernement ;
Mais, ne l’ayant pas fait, il vous devait suffire
Que votre premier Roi fût débonnaire et doux :
De celui-ci contentez-vous,
De peur d’en rencontrer un pire. »
Les grenouilles
Les grenouilles : elles demandent UN Roi !© refOK.fr - duplication interdite