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Mieux connaître l'arthrite et l'arthrose, pour vivre avec ...

mardi 23 mai 2023 à 18:32
Des maladies qui touches des millions de personnes, des maladies trop connues pour être très difficilement supportables au long terme, des maladies avec lesquelles il faut apprendre à vivre ...
Deux mots très proches, deux termes très souvent employés et qui souvent ... font bien mal !!!

Arthrose et arthrite : quelles sont leurs différences, quelles sont leurs similitudes ?

Selon le dictionnaire déjà:
- l'arthrite est une affection articulaire d'origine inflammatoire.
- l'arthrose est une affection chronique douloureuse des articulations due à la détérioration des cartilages.
Assez, voire même très proches donc...
A noter pour mémoriser :
* Dans l'arthrite, la déformation de l'articulation est " chaude " car elle s'accompagne de signes inflammatoires (rougeur, chaleur).
* Dans l'arthrose, la déformation de l'articulation est " froide " et ne s'accompagne d'aucun signe local d'inflammation.
arthrose VS arthrite
arthrose VS arthrite : deux maladies très proches
Mais, appartenant toutes deux à la famille des rhumatismes, l’arthrite et l’arthrose sont pourtant deux maladies bien différentes. Même si elles ont comme points communs d’affecter les articulations et d’entraîner des douleurs parfois vives, l’arthrite est une inflammation d’une ou des articulations, alors que l’arthrose (aussi connue sous le nom d’ostéoarthrose ") est une affection chronique des articulations de type " mécanique ".

Qu'est-ce que l'arthrite ?

L’arthrite est une maladie chronique, ce qui veut dire qu’elle affecte les personnes qui en sont atteintes de manière continue, permanente ou récurrente pour des périodes variant de plusieurs mois à toute une vie.
C'est aussi est un terme qui regroupe plus de 100 maladies caractérisées par l’inflammation des articulations et d’autres parties du corps. L’inflammation est un terme médical qui désigne la douleur, la raideur, la rougeur et l’enflure. Si elle n’est pas maîtrisée, l’inflammation peut causer des dommages importants, souvent permanents, dans les zones touchées, ce qui entraîne une perte de fonction et de l’incapacité.
inflammation articulaire
inflammation articulaire : la douleur et la gène s'installent
L’arthrite peut affecter pratiquement n’importe quelle partie du corps, mais elle s’attaque le plus souvent aux hanches, aux genoux, à la colonne vertébrale ou à d’autres articulations portantes. La maladie peut toutefois affecter les doigts et d’autres articulations non portantes.

Les différentes variantes d'arthrite selon l’inflammation et la maladie.

Les formes d’arthrite inflammatoire se distinguent de l’arthrose, puisque l’inflammation, plutôt que l’usure du cartilage, est à la source des lésions articulaires. La plupart des formes d’AI sont aussi des maladies auto-immunes, c’est-à-dire que le système immunitaire – le système de défense du corps contre les infections et les autres envahisseurs – attaque par erreur les tissus sains.
L’inflammation associée à ces maladies peut causer de la douleur, de la raideur, une restriction de la mobilité, de la fatigue et des lésions aux articulations et autres tissus. Si elles ne sont pas détectées et traitées rapidement, ces maladies ont tendance à progresser plus rapidement et de façon plus agressive que l’arthrose.
L’AI comprend toutes les formes d’arthrite sauf l’arthrose – même certaines maladies que vous n’associeriez peut-être pas du tout à l’arthrite, comme le lupus ou la goutte. Parmi les formes courantes d’AI, mentionnons la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante, l’arthrite psoriasique et l’arthrite juvénile idiopathique. Il existe toutefois beaucoup d’autres exemples moins connus. Certaines formes d’AI sont considérées comme des maladies systémiques parce qu’elles peuvent affecter tout le corps.
arthrite
arthrite : des symptômes bien visibles
Autrement dit :
" L’arthrite est un terme général qui englobe toute forme d’inflammation des tissus, de stade aigu ou chronique, pouvant toucher une ou plusieurs articulations. Les plus affectées sont celles des mains et des pieds, mais aussi des poignets, des coudes, des épaules, des genoux, du bas du dos et des hanches. L’arthrite doit être maîtrisée pour éviter de causer des dommages importants, voire permanents, dans les zones concernées. Les douleurs se ressentent surtout au repos et peuvent diminuer lors d’une activité physique.
Les premiers symptômes sont l’enflure, la douleur, la raideur dans une ou plusieurs articulations; ils peuvent être légers, modérés ou sévères et apparaître de façon intermittente. Un autre signe est la réduction de l’amplitude des mouvements. Même s’ils sont d’intensité égale pendant des années, les symptômes peuvent aussi progresser ou s’alourdir avec le temps pour se transformer en douleurs chroniques, car l’inflammation détruit petit à petit l’articulation. L’arthrite ne se guérit pas, mais elle se soigne.
Les traitements sont déterminés selon le type d’arthrite : infectieuse (l’arthrite septique), immunitaire (la polyarthrite rhumatoïde) ou métabolique (la goutte). Si vous pensez souffrir d’arthrite ou cherchez à soulager vos douleurs arthritiques, consultez votre médecin rapidement afin d’obtenir un diagnostic et les traitements qui vous permettront de préserver votre fonction articulaire, votre mobilité et votre qualité de vie."

Qu'est-ce que l'arthrose ?

Petite mise au point : ' L’arthrose est la forme d’arthrite la plus courante ! '
L’arthrose est une maladie articulaire qui conduit à la destruction du cartilage. Si sa prise en charge reste encore essentiellement symptomatiques, la découverte de nouvelles cibles thérapeutiques permet désormais le développement de traitements ciblés, qui visent à enrayer la progression de la maladie.
Quelques statistiques:
- 10 millions de français sont concernés dont 65% dans les plus de 65 ans.
- causes principales relevées : le vieillissement, l'hérédité, les anomalies métaboliques, les conséquences de certaines autres maladies ...
Des recherches de traitements sont en cours pour réussir * à freiner la maladie, * à réparer ou remplacer le cartilage abîmé ....
arthrose
arthrose : cartilage abîmé
Autrement dit :
" C'est une maladie dégénérative chronique des articulations, occasionnée par une usure prématurée et graduelle du cartilage recouvrant l’extrémité des os. Le cartilage peut alors difficilement absorber les forces de mouvement, ce qui engendre une altération mécanique de l’articulation. L’arthrose résulte souvent d’une blessure ou d’un excès de poids. Contrairement à l’arthrite, l’arthrose entraîne des douleurs au mouvement.
Le tout premier symptôme est une douleur intermittente lors d’activités soutenues qui peut s’accompagner d’enflure, de rougeur et parfois même de déformation de l’articulation. Avec le temps, cette douleur peut devenir plus fréquente. Les premiers signes d’arthrose se produisent généralement vers la cinquante. D’autres symptômes sont une raideur ainsi que des crépitations articulaires (craquements). Les hanches et les genoux sont souvent touchés, mais le cou, le bas du dos et les mains peuvent également l’être. Outre l’usure du cartilage, l’âge, les blessures et l’obésité, d’autres facteurs peuvent contribuer à l’arthrose, comme un stress causé par un mouvement répétitif sur les mêmes articulations (dans le cadre du travail ou de la pratique d’un sport), une faiblesse musculaire et l’hérédité.
Plusieurs traitements existent et varient selon le cas : analgésiques, thérapies physiques, injections de cortisone, etc. Pour restaurer les propriétés de lubrification et d’amortissement, on peut également vous proposer un traitement de viscosuppléance (injections d’acide hyaluronique directement dans les articulations touchées pour procurer un soulagement de la douleur) ... "
radiographie
radiographie : détecter les malformations

Les prises en charge pour l'arthrite et pour l'arthrose.

Ne rêvons pas ET surtout n'écoutons pas les dires et promesses de tous charlatans qui prétendront vous guérir ... Les études, les traitements, les recherches sur ces deux domaines assez similaires sont en cours ... mais aucun remède miracle n'a encore été trouvé ...
On ne peut donc parler que de " prise en charge " destinée à atténuer, ralentir le processus de la maladie ainsi que d'espoir en la recherche ...
*- Prise en charge de l'arthrite.
Celle-ci peut être faite par des spécialistes de plusieurs domaines, cumulés si le résultat semble efficace au patient comme au médecin:
- repos (avec immobilisation de l’articulation, le coude et l’épaule par exemple pour le Tennis Elbow), ou dans les cas plus graves :
- kinésithérapie ;
- ergothérapie ;
- orthopédie ;
- arthroplastie; ;
- prothèse articulaire.
....
*- Prise en charge de l'arthrose.
- mise au repos immédiate en cas de douleurs.
- appareillage et mise en place d'une orthèse pour soutenir l'articulation concernée.
- une activité physique, nécessaire mais modérée est vivement recommandée.
- traitements médicamenteux et autres: antalgiques, anti-inflamatoires, visco-supplémentation, injections intraarticulaires ...
- physiothérapie.
- médecines douces.
- chaleur.
- cures thermales.
- ergothérapie.
- - chirurgie ...

Un espoir pour les malades ?

Écoutez votre médecin, écoutez les médecins spécialistes, eux seuls pourront adapter les prescriptions, les traitements, à votre cas qui très souvent est " unique ", malheureusement, et espérons que les nombreuses études, recherches et tests qui ont déjà donné quelques résultats probants puissent continuer vers la voie si ce n'est de la guérison, au moins vers la voie du soulagement ...© refOK.fr - duplication interdite

Honoré de Balzac : liste de toutes ses œuvres

samedi 15 avril 2023 à 12:48
Des ambitions apparemment démesurées, c'est ce que l'on pourrait penser ou retenir de Honoré Balzac, cet écrivain qui fut l'auteur de " La Comédie Humaine ", publia  aussi des dizaines d'autres écrits, lançant le mouvement " réaliste " dans cette littérature d'une époque plutôt romantique ...Paradoxalement les écrits, les études concernant Honoré de Balzac ne sont pas si nombreux que cela et si il est assez facile de reconstituer sa vie et son existence, il est beaucoup moins aisé de dresser la liste complète de tous les écrits que ce monstre de la littérature française à pu produire en quelques dizaine d'années, c'est ce que nous allons essayer de faire ici ...

Toute l’œuvre d'Honoré de Balzac.

Le point marquant, on s'en doute, est celui de la période de " La Comédie Humaine ", nous allons donc essayer d'articuler le plus chronologiquement parlant l'ensemble de ses écrits autour de celle-ci ...
Honoré de Balzac
Honoré de Balzac : une grande figure de la littérature française

Les œuvres de jeunesse.

* Sténie ou les erreurs philosophiques, 1819
* Falthurne, 1820-22
* L’Héritière de Birague, 1822
* La Dernière Fée ou la nouvelle lampe merveilleuse
* Jean-Louis ou la Fille trouvée, 1823
* Clotilde de Lusignan ou le beau juif, 1823
* Le Vicaire des Ardennes, 1823
* Annette et le criminel, 1824 (Argow le pirate)
* Le Centenaire ou les Deux Beringheld, 1824
* Le Droit d'aînesse et une Histoire impartiale des jésuites, 1825
* Code des gens honnêtes ou L’art de ne pas être dupe des fripons (1825)
* Wann-Chlore (1825) sous le pseudonyme d’Horace de Saint-Aubin, remanié sous le titre Jane la pâle (1836)
* L’Excommunié
* Don Gigadas

Les Contes

* Contes bruns (avec Philarète Chasles et Charles Rabou) (1832)
* Une conversation entre onze heures et minuit
* Le Grand d’Espagne
* Les Contes drolatiques (1832-1837)
littérature
littérature : recherches sur Honoré de Balzac

La Comédie Humaine.

* Avant-Propos de La Comédie humaine
- Scènes de la vie privée
* La Maison du chat-qui-pelote (1830)
* Le Bal de Sceaux (1830)
* Mémoires de deux jeunes mariées (1842)
* La Bourse (1832)
* Modeste Mignon (1844)
* Un début dans la vie (1844)
* Albert Savarus (1842)
* La Vendetta (1830)
* Une double famille (1830)
* La Paix du ménage (1830)
* Madame Firmiani (1832)
* Étude de femme (1835)
* La Fausse Maîtresse (1842)
* Une fille d’Ève (1839)
* Le Message (1832)
* La Grenadière (1833)
* La Femme abandonnée (1834)
* Honorine (1845)
* Béatrix (1839)
* Gobseck (1830)
* La Femme de trente ans (1832)
* Le Père Goriot, 1835
* Le Colonel Chabert (1844)
* La Messe de l’athée (1837)
* L’Interdiction (1836)
* Le Contrat de mariage (1835)
* Autre étude de femme (1842)
- Scènes de la vie de province
* Ursule Mirouët (1842)
* Eugénie Grandet, (1833)
* Illusions perdues (1843)
* * Partie I : Les Deux Poètes
* * Partie II : Un grand homme de province à Paris
* * Partie III : Les Souffrances de l’inventeur (Ève et David)
* Les Célibataires
* * Pierrette (1840)
* * Le Curé de Tours (1832)
* * La Rabouilleuse ou Un ménage de garçon (1842)
* Les Parisiens en province
* * L’Illustre Gaudissart (1834)
* * La Muse du département (1843)
* Les Rivalités
* * La Vieille Fille (1837)
* * Le Cabinet des Antiques (1839)
- Scènes de la vie parisienne
* Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau (1837)
* La Maison Nucingen (1838)
* Splendeurs et misères des courtisanes (1847)
* Les Secrets de la princesse de Cadignan (1840)
* Facino Cane (1836)
* Sarrasine (1831)
* Pierre Grassou (1839)
* Un homme d’affaires (1846)
* Un prince de la Bohème (1840)
* Gaudissart II (1844)
* Les Employés (1838)
* Les Comédiens sans le savoir (1848)
* Les Petits Bourgeois (1855) Texte incomplet
* L’Envers de l’histoire contemporaine (1848)
* Histoire des Treize
* * Ferragus (1834)
* * La Duchesse de Langeais (1834)
* * La Fille aux yeux d’or (1834-35)
* Les Parents pauvres
* * La Cousine Bette (1847)
* * Le Cousin Pons (1847)
- Scènes de la vie politique
* Un épisode sous la Terreur (1830)
* Une ténébreuse affaire (1841)
* Le Député d’Arcis (1847)
* Z. Marcas (1841)
* Une Esquisse d’homme d’affaires
- Scènes de la vie militaire
* Les Chouans ou la Bretagne en 1799 (1829)
* Une passion dans le désert (1830)
- Scènes de la vie de campagne
* Les Paysans (1855)
* Le Médecin de campagne (1833)
* Le Curé de village (1841)
* Le Lys dans la vallée (1836)
- Études philosophiques
* La Peau de chagrin (1831)
* Jésus-Christ en Flandre (1831)
* Melmoth réconcilié (1835)
* Le Chef-d’œuvre inconnu (1831)
* Gambara (1837)
* Massimilla Doni (1839)
* La Recherche de l’Absolu (1834)
* L’Enfant maudit (1831)
* Adieu (1832)
* Les Marana (1834)
* Le Réquisitionnaire (1831)
* El Verdugo (1831)
* Un drame au bord de la mer (1834)
* Maître Cornélius (1832)
* L’Auberge rouge (1832)
* Sur Catherine de Médicis (1842)
* L’Élixir de longue vie (1830)
* Les Proscrits (1831)
* Louis Lambert (1832)
* Séraphîta (1835)
- Études analytiques
* Physiologie du Mariage (1829)
* Petites Misères de la vie conjugale
* Traité des excitants modernes

Divers

* Le Notaire inclus dans Les Français peints par eux-mêmes (1840)
* Code des gens honnêtes ou L’art de ne pas être dupe des fripons (1825)
* Essai sur l’argot (1844), inséré dans la quatrième partie de Splendeurs et misères des courtisanes.
* Une rue de Paris et son habitant (1845)
La Comédie Humaine
La Comédie Humaine : 1830-1856 plus de 90 écrits

Et, en bonus, quelques variantes ...

- Parus dans la Revue des Deux Mondes :
* Le Petit Souper, conte fantastique, « Revue des Deux Mondes », no 4, 1830
* L’Enfant maudit, « Revue des Deux Mondes », no 1, 1831
* Une Débauche, fragment de la Peau de Chagrin, « Revue des Deux Mondes », no 2, 1831
* Le Rendez-vous, « Revue des Deux Mondes », no 3, 1831 et « Revue des Deux Mondes », no 4, 1831
* Le Message, « Revue des Deux Mondes », no 5, 1832
* Fac-simile Le Chef-d’œuvre inconnu Texte validé, prépublication, Revue L’Artiste, 31 juillet, 6 août 1831
* Paris marié nouvelle parue dans Le Diable à Paris, 1868
* Ce qui disparaît de Paris nouvelle parue dans Le Diable à Paris, 1868
* Une Marchande à la toilette nouvelle parue dans Le Diable à Paris, 1868
* Lettres à "l'Étrangère" dans La Revue de Paris 1894/02 (A1 T1) 1894/03 p.1-25 ; p. 125-147 ; p. 133-164 ; La Revue de Paris (1899/05/01) (A6,T3) p. 80-111.
- Théâtre
* Le Nègre (1823), sous le pseudonyme d'Horace de Saint-Aubin
* Vautrin (1840)
* Le Faiseur (1840)
* Les Ressources de Quinola (1842)
* Paméla Giraud (1843)
* La Marâtre (1848)
- Poésie
Quelques poèmes et souvenirs poétiques de l’école romantique (1880)
( wikisource.org )

L'ensemble de ce modeste article se veut surtout dresser autant que possible, la liste des divers écrits d'Honoré de Balzac, sans plus de renseignements ou de commentaires ... juste une liste, qui, de plus est peut-être très certainement incomplète, qui sait ?
Si vous avez noté des oublis, si vous avez des suggestions ou des ajouts à faire, signalez-les via les commentaires et, après vérification, ils seront incorporés dans l'article de base, avec tous mes remerciements ...
à bientôt, amis lecteurs ... :)
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Honoré de Balzac : liste de toutes ses œuvres

samedi 15 avril 2023 à 12:48
Des ambitions apparemment démesurées, c'est ce que l'on pourrait penser ou retenir de Honoré Balzac, cet écrivain qui fut l'auteur de " La Comédie Humaine ", publia  aussi des dizaines d'autres écrits, lançant le mouvement " réaliste " dans cette littérature d'une époque plutôt romantique ...Paradoxalement les écrits, les études concernant Honoré de Balzac ne sont pas si nombreux que cela et si il est assez facile de reconstituer sa vie et son existence, il est beaucoup moins aisé de dresser la liste complète de tous les écrits que ce monstre de la littérature française à pu produire en quelques dizaine d'années, c'est ce que nous allons essayer de faire ici ...

Toute l’œuvre d'Honoré de Balzac.

Le point marquant, on s'en doute, est celui de la période de " La Comédie Humaine ", nous allons donc essayer d'articuler le plus chronologiquement parlant l'ensemble de ses écrits autour de celle-ci ...
Honoré de Balzac
Honoré de Balzac : une grande figure de la littérature française

Les œuvres de jeunesse.

* Sténie ou les erreurs philosophiques, 1819
* Falthurne, 1820-22
* L’Héritière de Birague, 1822
* La Dernière Fée ou la nouvelle lampe merveilleuse
* Jean-Louis ou la Fille trouvée, 1823
* Clotilde de Lusignan ou le beau juif, 1823
* Le Vicaire des Ardennes, 1823
* Annette et le criminel, 1824 (Argow le pirate)
* Le Centenaire ou les Deux Beringheld, 1824
* Le Droit d'aînesse et une Histoire impartiale des jésuites, 1825
* Code des gens honnêtes ou L’art de ne pas être dupe des fripons (1825)
* Wann-Chlore (1825) sous le pseudonyme d’Horace de Saint-Aubin, remanié sous le titre Jane la pâle (1836)
* L’Excommunié
* Don Gigadas

Les Contes

* Contes bruns (avec Philarète Chasles et Charles Rabou) (1832)
* Une conversation entre onze heures et minuit
* Le Grand d’Espagne
* Les Contes drolatiques (1832-1837)
littérature
littérature : recherches sur Honoré de Balzac

La Comédie Humaine.

* Avant-Propos de La Comédie humaine
- Scènes de la vie privée
* La Maison du chat-qui-pelote (1830)
* Le Bal de Sceaux (1830)
* Mémoires de deux jeunes mariées (1842)
* La Bourse (1832)
* Modeste Mignon (1844)
* Un début dans la vie (1844)
* Albert Savarus (1842)
* La Vendetta (1830)
* Une double famille (1830)
* La Paix du ménage (1830)
* Madame Firmiani (1832)
* Étude de femme (1835)
* La Fausse Maîtresse (1842)
* Une fille d’Ève (1839)
* Le Message (1832)
* La Grenadière (1833)
* La Femme abandonnée (1834)
* Honorine (1845)
* Béatrix (1839)
* Gobseck (1830)
* La Femme de trente ans (1832)
* Le Père Goriot, 1835
* Le Colonel Chabert (1844)
* La Messe de l’athée (1837)
* L’Interdiction (1836)
* Le Contrat de mariage (1835)
* Autre étude de femme (1842)
- Scènes de la vie de province
* Ursule Mirouët (1842)
* Eugénie Grandet, (1833)
* Illusions perdues (1843)
* * Partie I : Les Deux Poètes
* * Partie II : Un grand homme de province à Paris
* * Partie III : Les Souffrances de l’inventeur (Ève et David)
* Les Célibataires
* * Pierrette (1840)
* * Le Curé de Tours (1832)
* * La Rabouilleuse ou Un ménage de garçon (1842)
* Les Parisiens en province
* * L’Illustre Gaudissart (1834)
* * La Muse du département (1843)
* Les Rivalités
* * La Vieille Fille (1837)
* * Le Cabinet des Antiques (1839)
- Scènes de la vie parisienne
* Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau (1837)
* La Maison Nucingen (1838)
* Splendeurs et misères des courtisanes (1847)
* Les Secrets de la princesse de Cadignan (1840)
* Facino Cane (1836)
* Sarrasine (1831)
* Pierre Grassou (1839)
* Un homme d’affaires (1846)
* Un prince de la Bohème (1840)
* Gaudissart II (1844)
* Les Employés (1838)
* Les Comédiens sans le savoir (1848)
* Les Petits Bourgeois (1855) Texte incomplet
* L’Envers de l’histoire contemporaine (1848)
* Histoire des Treize
* * Ferragus (1834)
* * La Duchesse de Langeais (1834)
* * La Fille aux yeux d’or (1834-35)
* Les Parents pauvres
* * La Cousine Bette (1847)
* * Le Cousin Pons (1847)
- Scènes de la vie politique
* Un épisode sous la Terreur (1830)
* Une ténébreuse affaire (1841)
* Le Député d’Arcis (1847)
* Z. Marcas (1841)
* Une Esquisse d’homme d’affaires
- Scènes de la vie militaire
* Les Chouans ou la Bretagne en 1799 (1829)
* Une passion dans le désert (1830)
- Scènes de la vie de campagne
* Les Paysans (1855)
* Le Médecin de campagne (1833)
* Le Curé de village (1841)
* Le Lys dans la vallée (1836)
- Études philosophiques
* La Peau de chagrin (1831)
* Jésus-Christ en Flandre (1831)
* Melmoth réconcilié (1835)
* Le Chef-d’œuvre inconnu (1831)
* Gambara (1837)
* Massimilla Doni (1839)
* La Recherche de l’Absolu (1834)
* L’Enfant maudit (1831)
* Adieu (1832)
* Les Marana (1834)
* Le Réquisitionnaire (1831)
* El Verdugo (1831)
* Un drame au bord de la mer (1834)
* Maître Cornélius (1832)
* L’Auberge rouge (1832)
* Sur Catherine de Médicis (1842)
* L’Élixir de longue vie (1830)
* Les Proscrits (1831)
* Louis Lambert (1832)
* Séraphîta (1835)
- Études analytiques
* Physiologie du Mariage (1829)
* Petites Misères de la vie conjugale
* Traité des excitants modernes

Divers

* Le Notaire inclus dans Les Français peints par eux-mêmes (1840)
* Code des gens honnêtes ou L’art de ne pas être dupe des fripons (1825)
* Essai sur l’argot (1844), inséré dans la quatrième partie de Splendeurs et misères des courtisanes.
* Une rue de Paris et son habitant (1845)
La Comédie Humaine
La Comédie Humaine : 1830-1856 plus de 90 écrits

Et, en bonus, quelques variantes ...

- Parus dans la Revue des Deux Mondes :
* Le Petit Souper, conte fantastique, « Revue des Deux Mondes », no 4, 1830
* L’Enfant maudit, « Revue des Deux Mondes », no 1, 1831
* Une Débauche, fragment de la Peau de Chagrin, « Revue des Deux Mondes », no 2, 1831
* Le Rendez-vous, « Revue des Deux Mondes », no 3, 1831 et « Revue des Deux Mondes », no 4, 1831
* Le Message, « Revue des Deux Mondes », no 5, 1832
* Fac-simile Le Chef-d’œuvre inconnu Texte validé, prépublication, Revue L’Artiste, 31 juillet, 6 août 1831
* Paris marié nouvelle parue dans Le Diable à Paris, 1868
* Ce qui disparaît de Paris nouvelle parue dans Le Diable à Paris, 1868
* Une Marchande à la toilette nouvelle parue dans Le Diable à Paris, 1868
* Lettres à "l'Étrangère" dans La Revue de Paris 1894/02 (A1 T1) 1894/03 p.1-25 ; p. 125-147 ; p. 133-164 ; La Revue de Paris (1899/05/01) (A6,T3) p. 80-111.
- Théâtre
* Le Nègre (1823), sous le pseudonyme d'Horace de Saint-Aubin
* Vautrin (1840)
* Le Faiseur (1840)
* Les Ressources de Quinola (1842)
* Paméla Giraud (1843)
* La Marâtre (1848)
- Poésie
Quelques poèmes et souvenirs poétiques de l’école romantique (1880)
( wikisource.org )

L'ensemble de ce modeste article se veut surtout dresser autant que possible, la liste des divers écrits d'Honoré de Balzac, sans plus de renseignements ou de commentaires ... juste une liste, qui, de plus est peut-être très certainement incomplète, qui sait ?
Si vous avez noté des oublis, si vous avez des suggestions ou des ajouts à faire, signalez-les via les commentaires et, après vérification, ils seront incorporés dans l'article de base, avec tous mes remerciements ...
à bientôt, amis lecteurs ... :)
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Qui était le Marquis de sade ?

samedi 8 avril 2023 à 16:09
Un personnage connu que ce Marquis de Sade, très souvent cité, très souvent nommé ou évoqué, mais finalement qui était-il en réalité et, surtout, pourquoi semble-t-il avoir une telle réputation pour avoir laissé dans la langue française un dérivé aussi évocateur de son nom de famille ?

Donatien Alphonse François de Sade - Comte et Marquis.

Oui, connu sur différentes appellations, Sade, Comte de Sade, Marquis de Sade, Le Divin Marquis, né dans une famille d'ancienne noblesse provençale, Donatien Alphonse François fait ses études à Paris au collège Louis-le-Grand (1750-1754), puis sert dans l'armée durant la guerre de Sept Ans (1756-1763). Démobilisé en 1763 avec le grade de capitaine de cavalerie, il s'installe dans le château familial de Lacoste, dans le Vaucluse, où il épouse Renée-Pélagie de Montreuil (1741-1810), issue de la petite noblesse de robe. Ses débauches (flagellation, sacrilège, sodomie homosexuelle [passible de mort à l'époque]) lui valent des emprisonnements successifs (1763, 1768, 1772). Condamné à mort par le parlement d'Aix-en-Provence, réfugié en Italie, il est arrêté de nouveau en 1777, incarcéré à Vincennes, puis à la Bastille (1784-1789). Il écrit alors ses premiers ouvrages : Dialogue entre un prêtre et un moribond (1782), les Cent Vingt Journées de Sodome (1782-1785), Aline et Valcour (1786-1788, publié en 1795) et les Infortunes de la vertu (1787).
Transféré à l'hospice de Charenton, Sade est libéré en 1790 – année où, à peine divorcé, il s'installe avec Marie-Constance Quesnet, une comédienne qui restera à ses côtés jusqu'à sa mort. Il milite alors à la section révolutionnaire parisienne des Piques, dont il devient le président (1793). Il poursuit son œuvre romanesque avec Justine ou les Malheurs de la vertu (1791) et compose pour le théâtre des drames moraux, Oxtiern ou les Malheurs du libertinage (1791), le Suborneur (1793). Affirmant ses positions jacobines dans un Discours aux mânes de Marat et Le Peletier (id.), il est emprisonné pour modérantisme – terme qui désigne l'attitude des modérés pendant la Terreur –, avant d'être sauvé par la chute de Robespierre, puis libéré (1794). Il publie la Philosophie dans le boudoir (1795) et la Nouvelle Justine ou les Malheurs de la vertu, suivie de l'Histoire de Juliette, sa sœur, ou les Prospérités du vice (1797). Le scandale déclenché par ce dernier roman provoque de nouveau son arrestation, en 1801, lors de la remise en ordre politique et morale entreprise par Bonaparte au moment de la signature du Concordat.
Incarcéré d'abord à Sainte-Pélagie, Sade est de nouveau transféré à Charenton en 1803, organisant des représentations théâtrales avec les pensionnaires, rédigeant ses derniers romans : les Journées de Florbelle (1804-1807), l'Histoire secrète d'Isabelle de Bavière (1813), la Marquise de Gange (publié en 1813). Mort à 74 ans, un an après avoir entamé une liaison avec une jeune fille de 16 ans, il est enterré religieusement, contrairement aux souhaits formulés dans son testament...
Sade
Sade : son œuvre et sa vie

L’œuvre du Marquis de Sade.

Contestée, vilipendée, sujette à procès, l'œuvre du marquis de Sade fut longtemps considérée uniquement sous l'angle du sadisme. Plus fondamentalement, elle forme le double névrotique et subversif des philosophies naturalistes et libérales du siècle des Lumières.
Sade n’est pas, loin s’en faut, qu’un libertin débauché, il est aussi un écrivain de génie. Une carrière tardive et essentiellement clandestine. S’il écrit "Les cent Vingt Journées de Sodome" en 1785 alors qu’il est emprisonné à la Bastille, son premier ouvrage publié est "Justine ou les malheurs de la vertu" en 1791 alors que Sade a déjà plus de 50 ans.
Les romans de Sade, certains diront les " écrits subversifs ", se présentent souvent comme une succession de tableaux d’une cruauté presque insoutenable, alternant avec les longues dissertations morales ou métaphysiques que l’auteur place dans la bouche de ses héros. L’art romanesque reste dans la continuité de l’époque : c’est en effet davantage par la nature de son propos que Sade a rompu avec toute tradition.
Sade, évidemment, tant il a été lu aussi bien par des amateurs de romans et d’autres de philosophie, des pornographes et des juges, des curés et des adeptes du SM, des surréalistes si chastes… qu’il est utile de le saisir à nouveau.
Alors Sade, évidemment, mais en tentant de le dessiner par la lecture de ses procès, qu’ils soient liés à des agissements charnels ou livresques. Le récit de la chronique judiciaire et de l’histoire de la censure est une clé qui convient pour entrouvrir tant de portes.
Surnommé le " divin marquis ". Il est un des rares auteurs dont chacun se fait une idée sans même lire ses œuvres ou connaître sa biographie.
À partir des années 30 du siècle dernier, Georges Bataille, Maurice Blanchot et Pierre Klossowski commencèrent à défendre les œuvres de Sade, qui circulaient dans la clandestinité. Au détriment des études précises concernant sa vie, ils ont élevé la pensée de Sade au rang d’un symbole de la Révolution ...
Tous les personnages sadiens se précipitent vers l’espace de la douleur qui s’oppose aux registres du confort et du plaisir. Il ne s’agit pas seulement de victimes qui se soumettent à la douleur morale et physique : il y a aussi des bourreaux qui se font volontairement souffrir dans leur débauche. Certains se donnent exactement la même douleur que celle qu’ils donnent à leurs victimes. C’est le cas de Roland dans Justine et les malheurs de la vertu. Sa passion consiste à jouir en regardant une femme s’asphyxier au bout d’une corde. Avant de s’évader avec sa fortune, il tente personnellement une expérience de pendaison. Il explique la raison pour laquelle il est passionné par cette pratique : « C’est le même plaisir que je me plais à faire goûter aux femmes qui me servira de punition ; je suis convaincu que cette mort est infiniment plus douce qu’elle n’est cruelle ; mais comme mes victimes n’ont jamais voulu être vraies avec moi, c’est sur mon propre individu que j’en veux connaître la sensation […] essayons donc. Tu me feras tout ce que je t’ai fait ; je vais me mettre nu ; je monterai sur le tabouret, tu lieras la corde, je m’exciterai un moment, puis dès que tu verras les choses prendre une sorte de consistance, tu retireras le tabouret, et je resterai pendu ...
La douleur est un objet qui cause toute la passion perverse de Roland. Objet réellement séparé du sujet puisque localisé dans l’autre mais restant étrangement lié à l’intime du sujet. C’est pour cela qu’un étrange chiasme se produit entre le bourreau et la victime. Justine se place dans la position de Roland afin de lui faire éprouver la douleur qu’elle avait éprouvée. Dans sa propre tentative, Roland n’a plus besoin de passer par sa victime pour éprouver indirectement la douleur, car la douleur en question n’est plus localisée chez la victime : elle se situe bel et bien en lui pour l’éprouver à l’intérieur de son corps propre.
Nous assistons à une économie singulière dans laquelle on partage un affect qu’on ne peut pas partager. La douleur est en effet habituellement considérée comme une expérience intime. Or, chez Sade, la douleur de l’autre-corps est aussi intime que celle du corps propre ; elle est extérieurement intérieure au corps du sujet sadien. Lacan a bien repéré cette étrange douleur chez Sade : « Qu’est-ce que Sade nous montre à l’horizon [quand il ouvre toutes les vannes de désir] ? Essentiellement, la douleur. La douleur d’autrui, et aussi bien la douleur propre du sujet, car ce ne sont à l’occasion qu’une seule et même chose.
Quelle étrange topologie de la jouissance du sujet sadien. Il pourrait trouver son intimité chez l’autre.
Ainsi, il y a chez Sade le perspectivisme des pensées plurielles et le partage de la douleur corporelle. Le premier concerne la tentative d’imaginer la pensée de l’autre à la place de cet autre, le second concerne la tentative de vivre la douleur de soi à la place de l’autre ou bien celle de vivre la douleur de l’autre à sa propre place ; le premier est excentrique et le second concentrique ...

Bibliographies des divers écrits de Sade.

- Œuvres clandestines.
( wikipedia )
Publiées sous le voile de l'anonymat, objets de scandale dès leur parution, interdites jusqu'en 1960, elles sont à l'origine de la renommée de leur auteur et lui valent ses dernières années d'emprisonnement. Publiquement, Sade a toujours soutenu opiniâtrement qu'elles n'étaient pas de sa plume.
* - Justine ou les Malheurs de la vertu, publié en 1791 (la trame originale est celle du conte Les Infortunes de la vertu, rédigé en 1787).
* - La Philosophie dans le boudoir, publié en 1795.
* - La Nouvelle Justine, suivi de l’Histoire de Juliette, sa sœur (également titré Histoire de Juliette, ou les Prospérités du vice), et leurs cent et une gravures, la plus importante et la plus radicale des œuvres publiées de son vivant (publication de 1799 à 1801).
* - Les Cent Vingt Journées de Sodome, manuscrit disparu à la prise de la Bastille. Iwan Bloch, un psychiatre allemand, l'imprime en 1904, cette édition est défectueuse. L'édition de référence par Maurice Heine paraît en 1931-1935.
Le manuscrit des Journées de Florbelle ou la Nature dévoilée, important récit en dix volumes in-4° rédigé à Charenton, terminé le 29 avril 1807, sera saisi par la police lors d'une perquisition le 5 juin dans l'appartement de Constance Quesnet. Après la mort du marquis sur ordre du préfet de police Delavau et la requête de son fils Claude-Armand, tout ce qui a été saisi à plusieurs reprises à Charenton est brulé dans la cour de la préfecture. Seuls 17 feuillets de remarques de Sade sur son récit ont échappés à la destruction et ont pu être photographiés par Maurice Heine, qui a fait don de sa reproduction au département des Manuscrits de la BNF.
- Œuvres officielles.
* - Le Comte Oxtiern ou les Effets du libertinage. ( théatre )
* - Aline et Valcour publiée en 1795.
* - Pauline et Belval, ou les Victimes d'un amour criminel.
* - La Rose, romance chantée. ( chanson )
* - Les Crimes de l'Amour publiée en 1800.
* - La Marquise de Gange, roman historique.
** -  de très nombreux autres textes, politiques ceux-ci publiés de 1791 à 1793 marquent l'engagement de sade en tant que " rédacteur de la Section des Piques " ...
* moins connus et non publiés de son vivant :
- dialogue entre un prêtre et un moribond
- Histoire secrète d'Isabelle de Bavière, reine de France.
- Adélaïde de Brunswick, princesse de Saxe.
......
© refOK.fr - duplication interdite

Qui était le Marquis de sade ?

samedi 8 avril 2023 à 16:09
Un personnage connu que ce Marquis de Sade, très souvent cité, très souvent nommé ou évoqué, mais finalement qui était-il en réalité et, surtout, pourquoi semble-t-il avoir une telle réputation pour avoir laissé dans la langue française un dérivé aussi évocateur de son nom de famille ?

Donatien Alphonse François de Sade - Comte et Marquis.

Oui, connu sur différentes appellations, Sade, Comte de Sade, Marquis de Sade, Le Divin Marquis, né dans une famille d'ancienne noblesse provençale, Donatien Alphonse François fait ses études à Paris au collège Louis-le-Grand (1750-1754), puis sert dans l'armée durant la guerre de Sept Ans (1756-1763). Démobilisé en 1763 avec le grade de capitaine de cavalerie, il s'installe dans le château familial de Lacoste, dans le Vaucluse, où il épouse Renée-Pélagie de Montreuil (1741-1810), issue de la petite noblesse de robe. Ses débauches (flagellation, sacrilège, sodomie homosexuelle [passible de mort à l'époque]) lui valent des emprisonnements successifs (1763, 1768, 1772). Condamné à mort par le parlement d'Aix-en-Provence, réfugié en Italie, il est arrêté de nouveau en 1777, incarcéré à Vincennes, puis à la Bastille (1784-1789). Il écrit alors ses premiers ouvrages : Dialogue entre un prêtre et un moribond (1782), les Cent Vingt Journées de Sodome (1782-1785), Aline et Valcour (1786-1788, publié en 1795) et les Infortunes de la vertu (1787).
Transféré à l'hospice de Charenton, Sade est libéré en 1790 – année où, à peine divorcé, il s'installe avec Marie-Constance Quesnet, une comédienne qui restera à ses côtés jusqu'à sa mort. Il milite alors à la section révolutionnaire parisienne des Piques, dont il devient le président (1793). Il poursuit son œuvre romanesque avec Justine ou les Malheurs de la vertu (1791) et compose pour le théâtre des drames moraux, Oxtiern ou les Malheurs du libertinage (1791), le Suborneur (1793). Affirmant ses positions jacobines dans un Discours aux mânes de Marat et Le Peletier (id.), il est emprisonné pour modérantisme – terme qui désigne l'attitude des modérés pendant la Terreur –, avant d'être sauvé par la chute de Robespierre, puis libéré (1794). Il publie la Philosophie dans le boudoir (1795) et la Nouvelle Justine ou les Malheurs de la vertu, suivie de l'Histoire de Juliette, sa sœur, ou les Prospérités du vice (1797). Le scandale déclenché par ce dernier roman provoque de nouveau son arrestation, en 1801, lors de la remise en ordre politique et morale entreprise par Bonaparte au moment de la signature du Concordat.
Incarcéré d'abord à Sainte-Pélagie, Sade est de nouveau transféré à Charenton en 1803, organisant des représentations théâtrales avec les pensionnaires, rédigeant ses derniers romans : les Journées de Florbelle (1804-1807), l'Histoire secrète d'Isabelle de Bavière (1813), la Marquise de Gange (publié en 1813). Mort à 74 ans, un an après avoir entamé une liaison avec une jeune fille de 16 ans, il est enterré religieusement, contrairement aux souhaits formulés dans son testament...
Sade
Sade : son œuvre et sa vie

L’œuvre du Marquis de Sade.

Contestée, vilipendée, sujette à procès, l'œuvre du marquis de Sade fut longtemps considérée uniquement sous l'angle du sadisme. Plus fondamentalement, elle forme le double névrotique et subversif des philosophies naturalistes et libérales du siècle des Lumières.
Sade n’est pas, loin s’en faut, qu’un libertin débauché, il est aussi un écrivain de génie. Une carrière tardive et essentiellement clandestine. S’il écrit "Les cent Vingt Journées de Sodome" en 1785 alors qu’il est emprisonné à la Bastille, son premier ouvrage publié est "Justine ou les malheurs de la vertu" en 1791 alors que Sade a déjà plus de 50 ans.
Les romans de Sade, certains diront les " écrits subversifs ", se présentent souvent comme une succession de tableaux d’une cruauté presque insoutenable, alternant avec les longues dissertations morales ou métaphysiques que l’auteur place dans la bouche de ses héros. L’art romanesque reste dans la continuité de l’époque : c’est en effet davantage par la nature de son propos que Sade a rompu avec toute tradition.
Sade, évidemment, tant il a été lu aussi bien par des amateurs de romans et d’autres de philosophie, des pornographes et des juges, des curés et des adeptes du SM, des surréalistes si chastes… qu’il est utile de le saisir à nouveau.
Alors Sade, évidemment, mais en tentant de le dessiner par la lecture de ses procès, qu’ils soient liés à des agissements charnels ou livresques. Le récit de la chronique judiciaire et de l’histoire de la censure est une clé qui convient pour entrouvrir tant de portes.
Surnommé le " divin marquis ". Il est un des rares auteurs dont chacun se fait une idée sans même lire ses œuvres ou connaître sa biographie.
À partir des années 30 du siècle dernier, Georges Bataille, Maurice Blanchot et Pierre Klossowski commencèrent à défendre les œuvres de Sade, qui circulaient dans la clandestinité. Au détriment des études précises concernant sa vie, ils ont élevé la pensée de Sade au rang d’un symbole de la Révolution ...
Tous les personnages sadiens se précipitent vers l’espace de la douleur qui s’oppose aux registres du confort et du plaisir. Il ne s’agit pas seulement de victimes qui se soumettent à la douleur morale et physique : il y a aussi des bourreaux qui se font volontairement souffrir dans leur débauche. Certains se donnent exactement la même douleur que celle qu’ils donnent à leurs victimes. C’est le cas de Roland dans Justine et les malheurs de la vertu. Sa passion consiste à jouir en regardant une femme s’asphyxier au bout d’une corde. Avant de s’évader avec sa fortune, il tente personnellement une expérience de pendaison. Il explique la raison pour laquelle il est passionné par cette pratique : « C’est le même plaisir que je me plais à faire goûter aux femmes qui me servira de punition ; je suis convaincu que cette mort est infiniment plus douce qu’elle n’est cruelle ; mais comme mes victimes n’ont jamais voulu être vraies avec moi, c’est sur mon propre individu que j’en veux connaître la sensation […] essayons donc. Tu me feras tout ce que je t’ai fait ; je vais me mettre nu ; je monterai sur le tabouret, tu lieras la corde, je m’exciterai un moment, puis dès que tu verras les choses prendre une sorte de consistance, tu retireras le tabouret, et je resterai pendu ...
La douleur est un objet qui cause toute la passion perverse de Roland. Objet réellement séparé du sujet puisque localisé dans l’autre mais restant étrangement lié à l’intime du sujet. C’est pour cela qu’un étrange chiasme se produit entre le bourreau et la victime. Justine se place dans la position de Roland afin de lui faire éprouver la douleur qu’elle avait éprouvée. Dans sa propre tentative, Roland n’a plus besoin de passer par sa victime pour éprouver indirectement la douleur, car la douleur en question n’est plus localisée chez la victime : elle se situe bel et bien en lui pour l’éprouver à l’intérieur de son corps propre.
Nous assistons à une économie singulière dans laquelle on partage un affect qu’on ne peut pas partager. La douleur est en effet habituellement considérée comme une expérience intime. Or, chez Sade, la douleur de l’autre-corps est aussi intime que celle du corps propre ; elle est extérieurement intérieure au corps du sujet sadien. Lacan a bien repéré cette étrange douleur chez Sade : « Qu’est-ce que Sade nous montre à l’horizon [quand il ouvre toutes les vannes de désir] ? Essentiellement, la douleur. La douleur d’autrui, et aussi bien la douleur propre du sujet, car ce ne sont à l’occasion qu’une seule et même chose.
Quelle étrange topologie de la jouissance du sujet sadien. Il pourrait trouver son intimité chez l’autre.
Ainsi, il y a chez Sade le perspectivisme des pensées plurielles et le partage de la douleur corporelle. Le premier concerne la tentative d’imaginer la pensée de l’autre à la place de cet autre, le second concerne la tentative de vivre la douleur de soi à la place de l’autre ou bien celle de vivre la douleur de l’autre à sa propre place ; le premier est excentrique et le second concentrique ...

Bibliographies des divers écrits de Sade.

- Œuvres clandestines.
( wikipedia )
Publiées sous le voile de l'anonymat, objets de scandale dès leur parution, interdites jusqu'en 1960, elles sont à l'origine de la renommée de leur auteur et lui valent ses dernières années d'emprisonnement. Publiquement, Sade a toujours soutenu opiniâtrement qu'elles n'étaient pas de sa plume.
* - Justine ou les Malheurs de la vertu, publié en 1791 (la trame originale est celle du conte Les Infortunes de la vertu, rédigé en 1787).
* - La Philosophie dans le boudoir, publié en 1795.
* - La Nouvelle Justine, suivi de l’Histoire de Juliette, sa sœur (également titré Histoire de Juliette, ou les Prospérités du vice), et leurs cent et une gravures, la plus importante et la plus radicale des œuvres publiées de son vivant (publication de 1799 à 1801).
* - Les Cent Vingt Journées de Sodome, manuscrit disparu à la prise de la Bastille. Iwan Bloch, un psychiatre allemand, l'imprime en 1904, cette édition est défectueuse. L'édition de référence par Maurice Heine paraît en 1931-1935.
Le manuscrit des Journées de Florbelle ou la Nature dévoilée, important récit en dix volumes in-4° rédigé à Charenton, terminé le 29 avril 1807, sera saisi par la police lors d'une perquisition le 5 juin dans l'appartement de Constance Quesnet. Après la mort du marquis sur ordre du préfet de police Delavau et la requête de son fils Claude-Armand, tout ce qui a été saisi à plusieurs reprises à Charenton est brulé dans la cour de la préfecture. Seuls 17 feuillets de remarques de Sade sur son récit ont échappés à la destruction et ont pu être photographiés par Maurice Heine, qui a fait don de sa reproduction au département des Manuscrits de la BNF.
- Œuvres officielles.
* - Le Comte Oxtiern ou les Effets du libertinage. ( théatre )
* - Aline et Valcour publiée en 1795.
* - Pauline et Belval, ou les Victimes d'un amour criminel.
* - La Rose, romance chantée. ( chanson )
* - Les Crimes de l'Amour publiée en 1800.
* - La Marquise de Gange, roman historique.
** -  de très nombreux autres textes, politiques ceux-ci publiés de 1791 à 1793 marquent l'engagement de sade en tant que " rédacteur de la Section des Piques " ...
* moins connus et non publiés de son vivant :
- dialogue entre un prêtre et un moribond
- Histoire secrète d'Isabelle de Bavière, reine de France.
- Adélaïde de Brunswick, princesse de Saxe.
......
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