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Un Internet plus ouvert pour lutter contre le terrorisme.

mardi 10 février 2015 à 13:37

À l’heure où l’on publie les décrets d’application d’une loi permettant la censure de sites sans passer par le pouvoir judiciaire… À l’heure où le choc émotionnel après les actes barbares est suivi de velléités politiques d’un Patriot Act à la française

…nous avons retrouvé et traduit une déclaration qui date de 2005.

Il y a près de dix ans, 60 chef d’états et le secrétaire général des Nations unies se retrouvaient à Madrid pour un sommet s’inscrivant dans une semaine d’hommages aux victimes des attentats de 2004.

Il y a donc près de dix ans, Kofi Annan, alors secrétaire général de l’ONU y déclarait :

Je dois malheureusement dire que les spécialistes des droits de l’homme, y compris ceux du système des Nations unies, considèrent tous, sans exception, que nombre de mesures qu’adoptent actuellement les États pour lutter contre le terrorisme constituent une atteinte aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales.

Il y a près de dix ans, le sous-groupe Internet de ce sommet formulait une série de recommandations pour lutter contre le terrorisme en tenant compte de ce formidable outil d’expression et d’interconnexion qu’est Internet.

C’était il y a près de dix ans : une éternité en « temps Internet »… Et ce n’a jamais été autant d’actualité.

madrid summit on democracy - CC-BY Wendy Seltzer

Madrid summit on democracy – CC-BY Wendy Seltzer

L’infrastructure de la démocratie.

Renforcer l’ouverture d’Internet pour un monde plus sûr.

Source.

Traduction framalang : Narcisse, Tim, Monsieur Tino, audionuma et les anonymes…

Recommandations proposées par le groupe de travail sur Internet du Sommet international sur la démocratie, le terrorisme et la sécurité.

I. Au XXIe siècle, Internet fait partie des piliers d’une société démocratique, parce que les valeurs au cœur d’Internet et de la démocratie sont très proches.
  1. Les fondements d’Internet sont : ouverture, participation et liberté d’expression pour tous, ce qui augmente la diversité et la portée des informations et idées diffusées.
  2. Internet permet de communiquer et de collaborer entre différents pays et différentes croyances.
  3. Internet rapproche des familles et des cultures dispersées à travers le monde, met les citoyens en relation et les aide à créer des sociétés civiles
  4. Internet peut favoriser le développement économique en connectant ses utilisateurs à l’information et à des marchés.
  5. Internet présente des idées et des points de vue différents aux personnes isolées qui pourraient être séduites par la violence politique.
  6. Internet n’échappe pas à la loi et les principes législatifs qui sont appliqués dans le monde réel doivent l’être également aux activités humaines sur Internet.
II. Les systèmes décentralisés — le pouvoir du nombre — peuvent vaincre un adversaire centralisé.
  1. Les réseaux terroristes sont très décentralisés et distribués. Une action centralisée ne peut donc en elle-même lutter contre le terrorisme.
  2. Le terrorisme est l’affaire de tous. Internet nous relie tous. Des citoyens connectés sont la meilleure défense contre la propagande terroriste.
  3. Comme nous l’avons vu à la suite des attaques du 11 mars, la réponse a été spontanée et rapide car les citoyens ont pu utiliser Internet pour s’organiser entre eux.
  4. Comme nous pouvons le constater sur les blogs et les autres médias citoyens, ce sont des discussions ouvertes, entre interlocuteurs dont les avis divergent, qui font émerger la vérité.
III. La meilleure sanction contre l’abus d’ouverture : plus d’ouverture.
  1. Les environnements ouverts et transparents sont plus sûrs et plus stables que ceux qui sont fermés et opaques.
  2. Même si certains services en ligne peuvent être interrompus, Internet est un système planétaire très résistant aux attaques, même les plus sophistiquées et les plus distribuées.
  3. Les interconnexions humaines qui ont lieu via Internet mettent en échec les divisions que les terroristes essayent de susciter.
  4. Le fait qu’Internet soit ouvert peut être exploité par les terroristes, mais tout comme dans les gouvernements démocratiques, l’ouverture réduit les risques d’actes terroristes et augmente l’efficacité des réponses au terrorisme.
IV. La régulation bien intentionnée de l’Internet dans les démocraties en place pourrait menacer le développement des démocraties émergentes.
  1. Le terrorisme ne peut détruire Internet, mais une réponse législative trop zélée face au terrorisme le pourrait. Les gouvernements devraient faire preuve d’une extrême prudence avant d’imposer des modifications des fonctionnalités au cœur d’Internet.
  2. Certaines initiatives gouvernementales qui pourtant semblent raisonnables violent les principes de base qui ont fait le succès d’Internet.
  3. Certains prônent par exemple la fin de l’anonymat, ce qui n’arrêtera certainement aucun terroriste déterminé, mais aura un effet dissuasif sur les actions politiques ce qui aura pour conséquence de réduire la liberté et la transparence. Ainsi par un effet boule de neige inattendu, la restriction de l’anonymat menacera la liberté d’expression, en particulier dans les pays en pleine transition démocratique.
V. En conclusion, nous prions l’ensemble des délégués réunis ici à Madrid de :
  1. Soutenir la cause d’un Internet ouvert, pilier de la démocratie du XXIe siècle et outil essentiel à la lutte contre le terrorisme
  2. Considérer Internet comme un moyen de communication indispensable et investir dans sa consolidation contre les attaques et sa capacité à refonctionner rapidement en cas de dégâts.
  3. Favoriser un accès plus large et plus égalitaire à Internet, en s’employant à réduire la fracture numérique.
  4. Protéger la liberté d’expression et d’association, soutenir la mise à disposition pour tous de moyens communication anonymes.
  5. Résister aux tentatives de gouvernance internationale d’Internet, qui pourraient avoir des conséquences indésirables et vont à l’encontre de la nature démocratique d’Internet : privilégier les initiatives qui partent de la base.

Conférence : Entreprises du libre… et communauté.

lundi 9 février 2015 à 13:42

En novembre 2014, plusieurs membres de Framasoft sont venus en force au Capitole du Libre de Toulouse pour y répandre bonne humeur, chatons, et la défense d’un Libre accessible à tou-te-s (oui : même aux Dupuis Morizeau !)

La fine équipe de Toulibre, le GUL toulousaing organisant avec brio le #CDL2014, a eu la bonne idée de capter ces conférences pour en faire profiter les internautes. Voici donc le deuxième d’une série de trois articles « Capitole du Libre ! »

Entreprises et communautés du Libre :

Quelles relations construire ?

Par Benjamin Jean.

Face à la question de la diffusion ou contribution à un logiciel libre, les licences cristallisent généralement toutes les attentions des entreprises, laissant croire que leur seul respect assure le succès de la démarche. Néanmoins bien d’autres engagements, pas uniquement juridiques, conditionnent le bénéfice de la confiance que doit apporter un acteur jusqu’alors inconnu : la communauté.

Que ce soit dans le cas de la diffusion d’un logiciel ou pour rejoindre un projet existant, les licences Libre et Open Source cristallisent généralement toutes les attentions des entreprises, laissant croire que leur seul respect assure le succès de la démarche. Nous verrons que cela n’est pas si évident et que bien d’autres engagements, pas uniquement juridiques, conditionnent le bénéfice de la confiance que doit apporter un acteur jusqu’alors inconnu : la communauté.

En effet et pour être réel, le bénéfice du logiciel Libre et de l’Open Source passe nécessairement par la constitution ou la rencontre avec une communauté. C’est cette communauté, protéiforme, qui concrétisera les promesses du Libre : communication, base d’utilisateurs, remontés de bugs à grande échelle, standardisation de la technologie, mutualisation de la maintenance — voire du développement de certaines contributions —, etc. Indomptable, elle se dilue beaucoup plus rapidement qu’elle ne se construit et demande un effort constant de la part des organisations qui souhaitent avoir son support. Sans cette communauté, il ne restera que les inconvénients et risques sans les avantages et opportunités.

Premier accord d’un dialogue qu’il faudra construire et maintenir, les licences libres et Open Source donnent le ton et sont à cet égard incontournables pour qui choisirait soit de diffuser son projet soit de contribuer à un projet préexistant. Néanmoins, elles ne suffisent pas à elles seules à assurer la confiance et le cadre nécessaires. Qu’ils soient professionnels ou acteurs individuels, les membres de cette communauté (qui ne sont pas uniquement des développeurs) seront fidèles et fiables à la seule condition que l’équilibre défini leur assure au moins autant de garanties que ne pourrait en avoir celui qui désire gagner cette confiance. Il ne peut y avoir que des gagnants, un objectif différent entraînera nécessairement le retrait de l’une ou l’autre des parties.

Avec un regard conscient sur les aspects juridiques sans pour autant se limiter à ces derniers, cette intervention délimitera la substance et le rôle des communautés, avant de dresser un panorama des multiples relations existantes. Elle permettra de dégager in fine quelques bonnes pratiques et conseils afin que les entreprises disposent de toutes les cartes pour tirer pleinement profit des avantages du Libre. Au-delà des entreprises, tout acteur (individuel, acheteur, acteurs public, autre communauté) pourra être intéressé et questionné par ces réflexions.

Une voix pour la neutralité du Net

samedi 7 février 2015 à 07:02

…et pas n’importe quelle voix ! Vous le savez sans doute, le combat pour la neutralité du Net est mené avec constance et détermination par la Quadrature du Net qui lui consacre une section entière et des dossiers très fouillés sur son site.

Aujourd’hui les institutions européennes sont la proie des groupes de pression très puissants qui s’activent ouvertement pour remettre en cause le principe de neutralité pourtant acté clairement par le Parlement européen en avril de l’année dernière.

Qu’appelle-t-on au juste la neutralité du Net ? En quoi est-ce important pour chaque citoyen ?

Pour comprendre simplement l’enjeu, nous vous proposons ici une claire et brève intervention de celui qui a inventé le Web.

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La neutralité du Net est un enjeu décisif pour l’avenir de l’Europe.

par Sir Tim Berners-Lee, fondateur et directeur de la fondation World Wide Web

Article original publié sur le blog d’Andrus Ansip, membre du Parlement européen.
Traduction Framalang : Simon, Goofy, r0u, Framasky, panini, Narcisse, audionuma

En tant qu’inventeur du World Wide Web, on me demande souvent : « Et ensuite ? Quelle sera la prochaine révolution sur le Web ? »
Eh bien la vérité c’est que je n’en sais rien. Pourquoi ? Lorsque j’ai créé le Web, je l’ai conçu intentionnellement pour qu’il soit un espace neutre de création et de collaboration, qui repose sur l’ouverture offerte par Internet. Selon la vision que j’en avais, n’importe qui n’importe où dans le monde pourrait partager des connaissances et des idées sans avoir besoin d’acheter une licence ni de demander la permission, ni à moi ni à un quelconque PDG, ministère ou comité. Cette ouverture a déclenché un raz de marée d’innovations et continue de provoquer de nouvelles percées dans les sciences, le commerce, la culture et bien d’autres domaines encore.

Pourtant, aujourd’hui, un élément clé de l’ouverture qui sous-tend le Web et plus largement Internet, est menacé. Je suis en train de parler de la « neutralité d’Internet » — le principe suivant lequel chaque paquet de données doit être traité équitablement par le réseau. En pratique, cela signifie qu’il ne devrait pas y avoir de censure : l’État ne devrait pas restreindre le contenu légal créé par les citoyens, comme le garantit l’article 11 de la Charte des droits fondamentaux de l’UE. Cela veut dire aussi qu’il ne devrait pas y avoir de restrictions motivées par des intérêts économiques. Un paquet de données — un courriel, une page web ou un appel vidéo — doit être traité de la même manière, peu importe qu’il soit envoyé par une petite ONG à Ljubljana ou une entreprise londonienne cotée au FTSE 100.

Maintenir la neutralité du Net est crucial pour l’avenir du Web et celui des droits humains, de l’innovation et du progrès en Europe. Une étude commandée par le gouvernement des Pays-Bas en juin 2013 a montré que la neutralité du Net stimule un cercle vertueux entre plus de compétitivité, des prix plus bas, une meilleure connexion et de plus grandes innovations, bénéficiant à tous les citoyens, ainsi qu’aux petites et grandes entreprises d’Internet.

Et pourtant, certaines entreprises et gouvernements prétendent que l’on devrait abandonner le principe de neutralité du Net. Jusqu’à maintenant, on a largement pu se passer de lois explicites pour protéger la neutralité du Net, mais comme Internet évolue, la situation a changé. Si on veut maintenir et développer Internet comme un moteur pour la croissance, on doit s’assurer que les fournisseurs d’accès ne soient pas capables de bloquer, étrangler ou restreindre le contenu légal et les services en ligne de leurs utilisateurs, que ce soit pour des raisons politiques ou économiques. Bien entendu, il ne s’agit pas seulement du blocage et du ralentissement réseau. Il s’agit aussi de d’arrêter la « discrimination positive », comme lorsque un opérateur Internet favorise un service particulier par rapport à un autre. Si nous n’interdisons pas explicitement cela, nous laissons un immense pouvoir entre les mains des opérateurs téléphoniques et fournisseurs de services en ligne. En effet, il pourront devenir des gardiens vigiles — capables de choisir les gagnants et les perdants du marché et de favoriser leurs propres sites, services et plateformes par rapport à tous les autres. Cela supprimera la compétition et éliminera de nouveaux services avant même qu’ils n’aient vu la lumière du jour. Imaginez qu’une nouvelle start-up ou un fournisseur de services doive demander la permission ou payer une redevance à un concurrent avant d’avoir pu attirer des clients ! Cela ressemble fort à de la corruption ou à de l’abus de position dominante — mais il s’agit exactement du type de scénario qui nous attend si nous abandonnons la neutralité du Net.

Ces inquiétudes ne sont pas imaginaires — la neutralité du Net est déjà attaquée. La Web Foundation a récemment sorti son Web Index 2014, une étude portant sur 86 pays. 74 % des pays répertoriés par le Web Index manquent de règles claires et efficaces sur la neutralité du Net ou montrent une discrimination tarifaire. Dans 95 % des pays étudiés où il n’existe pas de lois sur la neutralité du Net, on voit émerger des signes de discrimination du trafic — signe que la tentation pour les entreprises ou les gouvernements d’interférer semble irrésistible.
Le paysage actuel de la neutralité du Net dans les pays de l’Union européenne est assez hétéroclite. Certains états membres, comme les Pays-Bas (qui obtiennent le score élevé de 8 sur les 10 points possibles du Web Index), ont déjà inscrit ce principe dans leur législation. La République Tchèque, la Norvège et le Danemark sont également bien placés dans l’Index, avec un score de 7, alors que d’autres, comme la Pologne ou l’Italie, atteignent seulement 2 sur 10. Sanctuariser la neutralité du Net dans l’Union européenne tout entière pourrait augmenter le niveau de performance des pays de rang secondaire, pour finalement permettre à l’Europe de récolter le plein potentiel de l’Internet ouvert comme moteur de croissance et de progrès social.
Soumettre des règles fixant la neutralité du Net aux délibérations de l’Union européenne (dans le cadre d’un bouquet de propositions de lois intitulé Telecoms Single Market Regulation (Marché unique des télécommunications) permettrait de faire exactement cela. Le Parlement européen a pris clairement position en faveur de la neutralité du Net dans sa version de la loi du printemps 2014. C’est maintenant au tour du Conseil de l’Union européenne de déterminer sa position.

Le Conseil a prévu de conclure la phase de débats vers le mois de mars 2015, mais seulement si elle reste une priorité dans l’ordre du jour de la prochaine présidence lettonne. Pour que la neutralité du Net demeure une priorité haute sur l’agenda politique, tweetez-le à la présidence lettonne (@eu2015lv) et dites-leur que les citoyens et le monde des affaires de l’Union européenne ont besoin de la neutralité du Net maintenant, avant que la discrimination en ligne ne devienne la norme.

* * * * * * * *

Pour voir une excellente animation vidéo (de 3 minutes trente) sur la neutralité du Net, cliquez sur cette image :


Vidéo « Neutralité, j'écris ton nom » sur Youtube

Crédit photo

MyPads : le développement repart

vendredi 6 février 2015 à 11:11

Le développement du plugin a démarré mi-décembre, dont cette annonce aura été le témoin.

La feuille de route prévue était basée sur le fait que que le développeur consacrerait environ la moitié de son temps à MyPads et ce, jusqu’à la fin du mois de février.

Le calendrier est en réalité quelque peu décalé et compressé. Outre les fêtes de fin d’années, le prestataire a préféré en terminer avec ses autres engagements professionnels. Il n’a donc que très peu avancé sur MyPads.

Il a désormais assuré qu’il se dédierait exclusivement jusqu’à la fin du mois de février au plugin. Des progrès rapides devraient être visibles sur notre espace Gitlab (en maintenance pour le moment), à travers le code source, les tickets et le wiki.

Si les tests en conditions réelles ne se feront que dans quelques semaines, la date de sortie annoncée n’est pas pour autant remise en cause : le plugin reste prévu pour la fin du mois de février.

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MyPads: development is back

The development of MyPads has begun from the second half of December. Here is the annoucement.

The initial roadmap was based upon the fact the programmer would dedicate half of his time to MyPads development, from December to the end of February.

The schedule will actually be postponed and compressed. In addition to year’s end celebrations, the contractor has chosen to finish his other professional commitments. Consequently he hasn’t done much work for MyPads.

He has confirmed that he will be dedicated full time working on the plugin til the end of February. You’d be able to see significant progress in our Gitlab instance (at the moment down for maintenance), through the source, tickets and the wiki.

If real world tests can only be possible within a few weeks, the announced publishing date isn’t challenged: MyPads remains scheduled before March.

Dégooglisons Internet : LA conférence !

jeudi 5 février 2015 à 13:37

En novembre 2014, plusieurs membres de Framasoft sont venus en force au Capitole du Libre de Toulouse pour y répandre bonne humeur, chatons et défense d’un Libre accessible à tou-te-s (oui : même aux Dupuis Morizeau !)

La fine équipe de Toulibre, le GUL toulousaing organisant avec brio le #CDL2014, a eu la bonne idée de capter ces conférences pour en faire profiter les internautes. Voici donc le premier d’une série de trois articles « Capitole du Libre ! »

Dégooglisons Internet : des alternatives libres sont possibles.

Et si Google était le Skynet de 2024 ?

par Pyg.

Après « Et si on quittait Google ? », l’association Framasoft s’est lancé un nouveau défi : « Et si on dégooglisait internet ? ». Évidemment, il s’agit d’un projet ambitieux (qui a dit prétentieux ?;-)). Cependant, nous pensons réellement que le logiciel libre est la meilleure alternative au monde proposé (imposé ?) par Google.

Framasoft propose déjà plusieurs services alternatifs, Framapad (Google Docs like), Framacalc (Google Spreadsheet like), Framadate (Doodle like), etc. Ces services sont utilisables par tous, librement et gratuitement (Liberté 0), sans publicité, sans exploitation ou revente des données. Mieux, ils peuvent être auto-hébergés, afin de lutter contre la centralisation des données.

Mais ne pourrait-on pas aller plus loin ? Par exemple en proposant, pour chaque service privateur, une alternative libre ? Des services comme Google Groups, Google Forms, Google Search, Youtube, etc. mais libres et respectueux de vos données et de votre vie privée. Et pourquoi pas des alternatives à d’autres géants comme Skype, Dropbox ou même Facebook ? L’idée n’est évidemment pas de concurrencer ces services, mais de montrer que des alternatives existent, et peuvent être mise en place à moindre coût.

Nous ferons donc un bilan de ce qui a été accompli ces deux dernières années, et nous dévoilerons en détail notre Plan de Libération du Monde (rien que ça ! ;-) ).
cyperpolicus

Bonus : Accessibilité, le cas Framadate

Par Armony Altinier et JosephK.

Framadate est un projet de sondage libre porté par Framasoft, mais pas du tout accessible… Enfin, jusqu’à il y a peu.

Tour d’horizon technique des problèmes et solutions apportées.