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Patate qui mousse n’a pas la frite.

dimanche 3 mars 2013 à 12:05

Patate qui mousse n’amasse pas frite. Bon, ben voilà. M’suis fait tagué par schoewilliam. Alors on se refile la patate.

11 questions. D’abord y répondre. Puis trouver 11 nouvelles questions à envoyer, dans l’idéal, à 11 blogueurs. Publier le tout sur son blog, avec les règles de la patate à la chaîne. Ah, ne pas oublier de partager le tag. Euh, lequel ? #patate.

En jouant, lentement, à répondre aux questions de schoewilliam, je me suis aperçu que Ypnose m’avait également tagué. Du coup, je réponds aux deux séries de question. Bien entendu les réponses sont déterminées notamment par le lieu et le temps. D’abord celles de schoewilliam, puis celles d’Ypnose.

fritealachasse_tusca_mendaharin_modif

schoewilliam

J’ai une réaction épidermique – un réflexe – lorsque je rencontre les mots "favori" ou "préféré". Peut-être que je les utilise moi-même, mais l’effort réflexif n’est pas si simple. D’où l’intérêt du regard de l’autre.

Et je n’aime rien tant que ne pas répondre à la question.

Comme tout grand singe, je communique. C’est peut-être une fonction biologique bien plus répandue qu’à l’intérieur de mon sous-groupe de primates. Je pense que mon moyen de communication favori, ce n’est pas celui que j’utilise le plus régulièrement. J’aime bien être autour d’une table avec d’autres bipèdes assis. Dans ce contexte, les mots n’ont pas toujours l’importance qu’on leur donne. Mais, les gestes, la présence corporelle…

Je ne suis pas convaincu d’utiliser les réseaux sociaux pour communiquer. Je ne sais pas bien ce qu’on y fait d’ailleurs. J’utilise, dans l’ordre, status.net dans sa version centralisée et pour les foules : identi.ca. Puis twitter. Et enfin, linkedin. Je passe sur ces trois "lieux" un temps variable selon les moments.

Et puis, il y a l’e-mail. Un mélange entre plaisir et obligation professionnelle.

Et enfin, quand on ne peut faire autrement, ou quand c’est plus rapide, le téléphone. De préférence le téléphone fixe.

Le premier qui me vient à l’esprit est la Suisse, mais j’y vis. Sinon, plus sérieusement, je ne sais pas. J’éprouve pas mal de difficultés à m’imaginer partir de chez moi plus de 4 ou 5 jours. Et l’idée de faire quelques milliers de kilomètres en quelques heures (genre 9000 en 11h), me mets passablement mal à l’aise. Je lance mes pensées sur ma carte mentale du monde, et si toutes les cultures m’intéressent, j’avoue que c’est d’abord dans les livres.

Je n’en pense pas grand-chose, parce que je ne connais pas la télévision d’aujourd’hui. Je n’en ai pas, et je dois regarder environ une demi-heure d’émission produite par la télévision, sur le web, par semestre. La dernière fois que j’ai vu des images à la télévision, c’était sans le son, chez quelqu’un. J’avoue ne pas avoir compris ce qu’on pouvait faire devant cet écran stupide.

De toute manière je préfère de loin l’information sous forme de texte.

Ce qui fait que la tendance des FAI d’offrir des package fibre optique avec la TV "numérique" me désespère au plus haut point.

Oui, tout à fait. Mais peut-être faut-il voir les choses autrement. Si on s’attaquait vraiment aux fondements du problème, à savoir la propriété lucrative, ce droit qu’ont certain de posséder la vie de millions d’autres humains, alors la propagande publicitaire, qui ne sert pas tant à vendre tel ou tel objet ou service, mais à imposer et conforter une vision du monde, n’aurait plus de sens. Elle serait remplacée par d’autres représentation du monde. Pas forcément idylliques.

La lutte continuera. Encore faut-il ruser. La violence est inévitable, pourtant un piège.

Elle a l’air réputée, oui. Comme la cuisine italienne, des caraïbes, d’Afrique du nord, du Japon, etc. Mais qu’est-ce que la réputation ?

Tiens : intermède musical:

En terme d’interface pour gros doigts, je mets tout dans le même sac : n’en veux point. Point. Je me sens vraiment handicapé avec le tactile.

Religieux ? Non, je ne crois pas. D’abord, je suis profondément matérialiste. Dans un sens précis. Et même dans la catégorie matérialisme émergentiste.

Ce qui ne signifie pas que je suis dénué de toute spiritualité. L’animal humain est forcément irrationnel, en partie au moins, mais pas la moindre des parties.

Pour revenir à la religion, de mon point de vue c’est une forme institutionnelle, tout comme un parti politique. Et donc, je m’en méfie grandement.

Non, alors là, je crois que tu es loin de la VÉRITÉ. Le complot universel contre le Système solaire est depuis bien des millénaires accompli. D’ailleurs, nous ne sommes pas qui nous croyons que nous sommes. Et là n’est pas le pire, comme disait l’autre.

Je ne sais pas. Le plus souvent je l’oublie, parce que j’ai toujours au moins une fenêtre ouverte, maximisée. Au boulot, c’est toujours le même fond d’écran : l’écran officiel de Gnome 3. Une sorte de pharmacopée pour survivre en environnement hostile.

Non. Peut-être. Je ne sais plus.

Il faudrait vraiment faire des études statistiques pour savoir. Est-ce que l’écoute de musique depuis mon desktop, des fichiers en local, la majorité encodés par moi-même, est plus importante en terme d’heure, que celle sur mon lecteur portable (un sansa fuse+ sous rockbox) ? Je ne sais pas.

Quoi qu’il en soit, j’écoute principalement des fichiers stockés sur un disque en ma possession. Soit en local, soit en baladeur, soit sur mon serveur auto-hébergé, en streaming : musique.id-libre.org, qui tourne avec subsonic. Ce qui ne veut pas dire que je n’écoute jamais de 33t, bien au contraire. C’est une de mes sources sonores favorites, dans le sens que s’il s’agit d’acheter du son, surtout dans les domaines du hip-hop, funk, électro, etc., alors j’aime bien ce support. Voir le billet Musique news : Union, Oh no et autres, qui parle notamment de mon rapport à ce support. Et quand j’achète un vinyle, je le numérise, donc je l’écoute, forcément.

Pour accéder à la musique, j’aime bien également passer à la discothèque municipale, où je peux emprunter pas mal de disques, et plus facilement partir à la découvertes, sans bourse délier. Un peu comme sur The Pirate Bay, que je fréquente également.

Voilà, je préfère ne pas m’étendre sur le sujet.

Ypnose

D’abord, je vais vite vérifier ce que sont les rillettes : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rillettes

Donc, je suis saucisson.

Facile : la bonne musique. J’aime pas beaucoup la mauvaise musique.

Je dirais Dalton. Souvent les gentils finissent par me fatiguer. De manière générale, ce sont des conservateurs qui ne font rien d’autre que de défendre l’ordre établi, pourtant inique. Donc les gentils sont méchants. Mais les méchants ne sont pas gentils pour autant. Hey, man ! Y kéïsm.

Quelqu’un qui se balade dans des espaces à dimensions infinies. Je n’en connais qu’un seul. Les prétendants sont innombrables.

C’était la définition "propre". Au sens figuré, c’est une victime de la mode, le bon soldat de la consommation. Nous sommes tous des geeks.

Quoi, encore du spam ?

Je ne suis pas en mesure de répondre à cette question, bien entendu.

GNU/Linux. Encore un peu trop ubuntuesque à mon goût, principalement par flemme. Le serveur tourne sous fedora. Dans mes rêves : archlinux.

Pourquoi ? Parce que depuis que je suis passé du côté libre de la force, je peux plus m’en passer. Tous les jours, au boulot, je souffre. Je suis sidéré que mon patron accepte de payer si cher pour réduire ma productivité. Mais en fait, c’est bien le rôle du patron.

Une idéologie très subversive. Mais, c’était il y a longtemps. La culture dominante se nourrit de toutes les oppositions. Les ingère. Les digère. Il n’en reste pas grand chose, si ce n’est des logos et des labels.

Tôt.

PC. Vu que je ne joue plus depuis de dix ans au moins, ça m’est plus utile. J’ai jeté dernièrement une PS première version qui traînait encore au fond d’un tiroir. Et je me souviens de longs week-ends passés avec des potes autour d’une 3DO. Mais, là, je ne trouve plus le temps pour jouer. Je préfère lire. Les goûts et les couleurs.

Na Man Da Bu Voir la question sur la religion de schoewilliam.

Nouvelles questions

  1. Saurais-tu pourquoi j’ai donné un peu de réalité à cette patate ? Ou plus généralement, pourquoi mes prédécesseur-e-s l’ont fait ?
  2. Que faire ?
  3. Quel est le dernier livre que tu as emprunté en bibliothèque ?
  4. Ta deuxième thèse, l’as-tu publiée sous licence libre, dans une archive institutionnelle ?
  5. Quelle recette de cuisine aurais-tu envie de partager, là, tout de suite ?
  6. Quand tu te lèves le matin, ça te réjouis d’être du capital humain ?
  7. Est-ce que ton idéal indépassable serait de vivre dans la Suisse éternelle des années 1960 ? Pourquoi ?
  8. Y a-t-il une mort avant la vie ?
  9. Plutôt revenu de base ou salaire à vie ?
  10. Que t’évoque le "11" ?
  11. Dis, t’aurais pas une question ?

Briseur de chaîne

Y a bien des briseurs de grève. Je ne vois sincèrement pas à qui je vais pouvoir, vouloir, refiler cette patate, d’autant que la mienne n’a pas la frite.

Si tu as envie de répondre à l’une des questions ci-dessus, sens-toi libre.

Sans rancune.

Patate qui mousse n'a pas la frite

dimanche 3 mars 2013 à 12:05

Patate qui mousse n'amasse pas frite. Bon, ben voilà. M'suis fait tagué par schoewilliam. Alors on se refile la patate.

11 questions. D'abord y répondre. Puis trouver 11 nouvelles questions à envoyer, dans l'idéal, à 11 blogueurs. Publier le tout sur son blog, avec les règles de la patate à la chaîne. Ah, ne pas oublier de partager le tag. Euh, lequel ? #patate.

En jouant, lentement, à répondre aux questions de schoewilliam, je me suis aperçu que Ypnose m'avait également tagué. Du coup, je réponds aux deux séries de question. Bien entendu les réponses sont déterminées notamment par le lieu et le temps. D'abord celles de schoewilliam, puis celles d'Ypnose.

fritealachasse_tusca_mendaharin_modif

schoewilliam

J'ai une réaction épidermique - un réflexe - lorsque je rencontre les mots "favori" ou "préféré". Peut-être que je les utilise moi-même, mais l'effort réflexif n'est pas si simple. D'où l'intérêt du regard de l'autre.

Et je n'aime rien tant que ne pas répondre à la question.

Comme tout grand singe, je communique. C'est peut-être une fonction biologique bien plus répandue qu'à l'intérieur de mon sous-groupe de primates. Je pense que mon moyen de communication favori, ce n'est pas celui que j'utilise le plus régulièrement. J'aime bien être autour d'une table avec d'autres bipèdes assis. Dans ce contexte, les mots n'ont pas toujours l'importance qu'on leur donne. Mais, les gestes, la présence corporelle...

Je ne suis pas convaincu d'utiliser les réseaux sociaux pour communiquer. Je ne sais pas bien ce qu'on y fait d'ailleurs. J'utilise, dans l'ordre, status.net dans sa version centralisée et pour les foules : identi.ca. Puis twitter. Et enfin, linkedin. Je passe sur ces trois "lieux" un temps variable selon les moments.

Et puis, il y a l'e-mail. Un mélange entre plaisir et obligation professionnelle.

Et enfin, quand on ne peut faire autrement, ou quand c'est plus rapide, le téléphone. De préférence le téléphone fixe.

Le premier qui me vient à l'esprit est la Suisse, mais j'y vis. Sinon, plus sérieusement, je ne sais pas. J'éprouve pas mal de difficultés à m'imaginer partir de chez moi plus de 4 ou 5 jours. Et l'idée de faire quelques milliers de kilomètres en quelques heures (genre 9000 en 11h), me mets passablement mal à l'aise. Je lance mes pensées sur ma carte mentale du monde, et si toutes les cultures m'intéressent, j'avoue que c'est d'abord dans les livres.

Je n'en pense pas grand-chose, parce que je ne connais pas la télévision d'aujourd'hui. Je n'en ai pas, et je dois regarder environ une demi-heure d'émission produite par la télévision, sur le web, par semestre. La dernière fois que j'ai vu des images à la télévision, c'était sans le son, chez quelqu'un. J'avoue ne pas avoir compris ce qu'on pouvait faire devant cet écran stupide.

De toute manière je préfère de loin l'information sous forme de texte.

Ce qui fait que la tendance des FAI d'offrir des package fibre optique avec la TV "numérique" me désespère au plus haut point.

Oui, tout à fait. Mais peut-être faut-il voir les choses autrement. Si on s'attaquait vraiment aux fondements du problème, à savoir la propriété lucrative, ce droit qu'ont certain de posséder la vie de millions d'autres humains, alors la propagande publicitaire, qui ne sert pas tant à vendre tel ou tel objet ou service, mais à imposer et conforter une vision du monde, n'aurait plus de sens. Elle serait remplacée par d'autres représentation du monde. Pas forcément idylliques.

La lutte continuera. Encore faut-il ruser. La violence est inévitable, pourtant un piège.

Elle a l'air réputée, oui. Comme la cuisine italienne, des caraïbes, d'Afrique du nord, du Japon, etc. Mais qu'est-ce que la réputation ?

Tiens : intermède musical:


En terme d'interface pour gros doigts, je mets tout dans le même sac : n'en veux point. Point. Je me sens vraiment handicapé avec le tactile.

Religieux ? Non, je ne crois pas. D'abord, je suis profondément matérialiste. Dans un sens précis. Et même dans la catégorie matérialisme émergentiste.

Ce qui ne signifie pas que je suis dénué de toute spiritualité. L'animal humain est forcément irrationnel, en partie au moins, mais pas la moindre des parties.

Pour revenir à la religion, de mon point de vue c'est une forme institutionnelle, tout comme un parti politique. Et donc, je m'en méfie grandement.

Non, alors là, je crois que tu es loin de la VÉRITÉ. Le complot universel contre le Système solaire est depuis bien des millénaires accompli. D'ailleurs, nous ne sommes pas qui nous croyons que nous sommes. Et là n'est pas le pire, comme disait l'autre.

Je ne sais pas. Le plus souvent je l'oublie, parce que j'ai toujours au moins une fenêtre ouverte, maximisée. Au boulot, c'est toujours le même fond d'écran : l'écran officiel de Gnome 3. Une sorte de pharmacopée pour survivre en environnement hostile.

Non. Peut-être. Je ne sais plus.

Il faudrait vraiment faire des études statistiques pour savoir. Est-ce que l'écoute de musique depuis mon desktop, des fichiers en local, la majorité encodés par moi-même, est plus importante en terme d'heure, que celle sur mon lecteur portable (un sansa fuse+ sous rockbox) ? Je ne sais pas.

Quoi qu'il en soit, j'écoute principalement des fichiers stockés sur un disque en ma possession. Soit en local, soit en baladeur, soit sur mon serveur auto-hébergé, en streaming : musique.id-libre.org, qui tourne avec subsonic. Ce qui ne veut pas dire que je n'écoute jamais de 33t, bien au contraire. C'est une de mes sources sonores favorites, dans le sens que s'il s'agit d'acheter du son, surtout dans les domaines du hip-hop, funk, électro, etc., alors j'aime bien ce support. Voir le billet Musique news : Union, Oh no et autres, qui parle notamment de mon rapport à ce support. Et quand j'achète un vinyle, je le numérise, donc je l'écoute, forcément.

Pour accéder à la musique, j'aime bien également passer à la discothèque municipale, où je peux emprunter pas mal de disques, et plus facilement partir à la découvertes, sans bourse délier. Un peu comme sur The Pirate Bay, que je fréquente également.

Voilà, je préfère ne pas m'étendre sur le sujet.

Ypnose

D'abord, je vais vite vérifier ce que sont les rillettes : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rillettes

Donc, je suis saucisson.

Facile : la bonne musique. J'aime pas beaucoup la mauvaise musique.

Je dirais Dalton. Souvent les gentils finissent par me fatiguer. De manière générale, ce sont des conservateurs qui ne font rien d'autre que de défendre l'ordre établi, pourtant inique. Donc les gentils sont méchants. Mais les méchants ne sont pas gentils pour autant. Hey, man ! Y kéïsm.

Quelqu'un qui se balade dans des espaces à dimensions infinies. Je n'en connais qu'un seul. Les prétendants sont innombrables.

C'était la définition "propre". Au sens figuré, c'est une victime de la mode, le bon soldat de la consommation. Nous sommes tous des geeks.

Quoi, encore du spam ?

Je ne suis pas en mesure de répondre à cette question, bien entendu.

GNU/Linux. Encore un peu trop ubuntuesque à mon goût, principalement par flemme. Le serveur tourne sous fedora. Dans mes rêves : archlinux.

Pourquoi ? Parce que depuis que je suis passé du côté libre de la force, je peux plus m'en passer. Tous les jours, au boulot, je souffre. Je suis sidéré que mon patron accepte de payer si cher pour réduire ma productivité. Mais en fait, c'est bien le rôle du patron.

Une idéologie très subversive. Mais, c'était il y a longtemps. La culture dominante se nourrit de toutes les oppositions. Les ingère. Les digère. Il n'en reste pas grand chose, si ce n'est des logos et des labels.

Tôt.

PC. Vu que je ne joue plus depuis de dix ans au moins, ça m'est plus utile. J'ai jeté dernièrement une PS première version qui traînait encore au fond d'un tiroir. Et je me souviens de longs week-ends passés avec des potes autour d'une 3DO. Mais, là, je ne trouve plus le temps pour jouer. Je préfère lire. Les goûts et les couleurs.

Na Man Da Bu Voir la question sur la religion de schoewilliam.


Nouvelles questions

  1. Saurais-tu pourquoi j'ai donné un peu de réalité à cette patate ? Ou plus généralement, pourquoi mes prédécesseur-e-s l'ont fait ?
  2. Que faire ?
  3. Quel est le dernier livre que tu as emprunté en bibliothèque ?
  4. Ta deuxième thèse, l'as-tu publiée sous licence libre, dans une archive institutionnelle ?
  5. Quelle recette de cuisine aurais-tu envie de partager, là, tout de suite ?
  6. Quand tu te lèves le matin, ça te réjouis d'être du capital humain ?
  7. Est-ce que ton idéal indépassable serait de vivre dans la Suisse éternelle des années 1960 ? Pourquoi ?
  8. Y a-t-il une mort avant la vie ?
  9. Plutôt revenu de base ou salaire à vie ?
  10. Que t'évoque le "11" ?
  11. Dis, t'aurais pas une question ?

Briseur de chaîne

Y a bien des briseurs de grève. Je ne vois sincèrement pas à qui je vais pouvoir, vouloir, refiler cette patate, d'autant que la mienne n'a pas la frite.

Si tu as envie de répondre à l'une des questions ci-dessus, sens-toi libre.

Sans rancune.

Patate qui mousse n'a pas la frite

dimanche 3 mars 2013 à 12:05

Patate qui mousse n'amasse pas frite. Bon, ben voilà. M'suis fait tagué par schoewilliam. Alors on se refile la patate.

11 questions. D'abord y répondre. Puis trouver 11 nouvelles questions à envoyer, dans l'idéal, à 11 blogueurs. Publier le tout sur son blog, avec les règles de la patate à la chaîne. Ah, ne pas oublier de partager le tag. Euh, lequel ? #patate.

En jouant, lentement, à répondre aux questions de schoewilliam, je me suis aperçu que Ypnose m'avait également tagué. Du coup, je réponds aux deux séries de question. Bien entendu les réponses sont déterminées notamment par le lieu et le temps. D'abord celles de schoewilliam, puis celles d'Ypnose.

fritealachasse_tusca_mendaharin_modif

schoewilliam

J'ai une réaction épidermique - un réflexe - lorsque je rencontre les mots "favori" ou "préféré". Peut-être que je les utilise moi-même, mais l'effort réflexif n'est pas si simple. D'où l'intérêt du regard de l'autre.

Et je n'aime rien tant que ne pas répondre à la question.

Comme tout grand singe, je communique. C'est peut-être une fonction biologique bien plus répandue qu'à l'intérieur de mon sous-groupe de primates. Je pense que mon moyen de communication favori, ce n'est pas celui que j'utilise le plus régulièrement. J'aime bien être autour d'une table avec d'autres bipèdes assis. Dans ce contexte, les mots n'ont pas toujours l'importance qu'on leur donne. Mais, les gestes, la présence corporelle...

Je ne suis pas convaincu d'utiliser les réseaux sociaux pour communiquer. Je ne sais pas bien ce qu'on y fait d'ailleurs. J'utilise, dans l'ordre, status.net dans sa version centralisée et pour les foules : identi.ca. Puis twitter. Et enfin, linkedin. Je passe sur ces trois "lieux" un temps variable selon les moments.

Et puis, il y a l'e-mail. Un mélange entre plaisir et obligation professionnelle.

Et enfin, quand on ne peut faire autrement, ou quand c'est plus rapide, le téléphone. De préférence le téléphone fixe.

Le premier qui me vient à l'esprit est la Suisse, mais j'y vis. Sinon, plus sérieusement, je ne sais pas. J'éprouve pas mal de difficultés à m'imaginer partir de chez moi plus de 4 ou 5 jours. Et l'idée de faire quelques milliers de kilomètres en quelques heures (genre 9000 en 11h), me mets passablement mal à l'aise. Je lance mes pensées sur ma carte mentale du monde, et si toutes les cultures m'intéressent, j'avoue que c'est d'abord dans les livres.

Je n'en pense pas grand-chose, parce que je ne connais pas la télévision d'aujourd'hui. Je n'en ai pas, et je dois regarder environ une demi-heure d'émission produite par la télévision, sur le web, par semestre. La dernière fois que j'ai vu des images à la télévision, c'était sans le son, chez quelqu'un. J'avoue ne pas avoir compris ce qu'on pouvait faire devant cet écran stupide.

De toute manière je préfère de loin l'information sous forme de texte.

Ce qui fait que la tendance des FAI d'offrir des package fibre optique avec la TV "numérique" me désespère au plus haut point.

Oui, tout à fait. Mais peut-être faut-il voir les choses autrement. Si on s'attaquait vraiment aux fondements du problème, à savoir la propriété lucrative, ce droit qu'ont certain de posséder la vie de millions d'autres humains, alors la propagande publicitaire, qui ne sert pas tant à vendre tel ou tel objet ou service, mais à imposer et conforter une vision du monde, n'aurait plus de sens. Elle serait remplacée par d'autres représentation du monde. Pas forcément idylliques.

La lutte continuera. Encore faut-il ruser. La violence est inévitable, pourtant un piège.

Elle a l'air réputée, oui. Comme la cuisine italienne, des caraïbes, d'Afrique du nord, du Japon, etc. Mais qu'est-ce que la réputation ?

Tiens : intermède musical:


En terme d'interface pour gros doigts, je mets tout dans le même sac : n'en veux point. Point. Je me sens vraiment handicapé avec le tactile.

Religieux ? Non, je ne crois pas. D'abord, je suis profondément matérialiste. Dans un sens précis. Et même dans la catégorie matérialisme émergentiste.

Ce qui ne signifie pas que je suis dénué de toute spiritualité. L'animal humain est forcément irrationnel, en partie au moins, mais pas la moindre des parties.

Pour revenir à la religion, de mon point de vue c'est une forme institutionnelle, tout comme un parti politique. Et donc, je m'en méfie grandement.

Non, alors là, je crois que tu es loin de la VÉRITÉ. Le complot universel contre le Système solaire est depuis bien des millénaires accompli. D'ailleurs, nous ne sommes pas qui nous croyons que nous sommes. Et là n'est pas le pire, comme disait l'autre.

Je ne sais pas. Le plus souvent je l'oublie, parce que j'ai toujours au moins une fenêtre ouverte, maximisée. Au boulot, c'est toujours le même fond d'écran : l'écran officiel de Gnome 3. Une sorte de pharmacopée pour survivre en environnement hostile.

Non. Peut-être. Je ne sais plus.

Il faudrait vraiment faire des études statistiques pour savoir. Est-ce que l'écoute de musique depuis mon desktop, des fichiers en local, la majorité encodés par moi-même, est plus importante en terme d'heure, que celle sur mon lecteur portable (un sansa fuse+ sous rockbox) ? Je ne sais pas.

Quoi qu'il en soit, j'écoute principalement des fichiers stockés sur un disque en ma possession. Soit en local, soit en baladeur, soit sur mon serveur auto-hébergé, en streaming : musique.id-libre.org, qui tourne avec subsonic. Ce qui ne veut pas dire que je n'écoute jamais de 33t, bien au contraire. C'est une de mes sources sonores favorites, dans le sens que s'il s'agit d'acheter du son, surtout dans les domaines du hip-hop, funk, électro, etc., alors j'aime bien ce support. Voir le billet Musique news : Union, Oh no et autres, qui parle notamment de mon rapport à ce support. Et quand j'achète un vinyle, je le numérise, donc je l'écoute, forcément.

Pour accéder à la musique, j'aime bien également passer à la discothèque municipale, où je peux emprunter pas mal de disques, et plus facilement partir à la découvertes, sans bourse délier. Un peu comme sur The Pirate Bay, que je fréquente également.

Voilà, je préfère ne pas m'étendre sur le sujet.

Ypnose

D'abord, je vais vite vérifier ce que sont les rillettes : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rillettes

Donc, je suis saucisson.

Facile : la bonne musique. J'aime pas beaucoup la mauvaise musique.

Je dirais Dalton. Souvent les gentils finissent par me fatiguer. De manière générale, ce sont des conservateurs qui ne font rien d'autre que de défendre l'ordre établi, pourtant inique. Donc les gentils sont méchants. Mais les méchants ne sont pas gentils pour autant. Hey, man ! Y kéïsm.

Quelqu'un qui se balade dans des espaces à dimensions infinies. Je n'en connais qu'un seul. Les prétendants sont innombrables.

C'était la définition "propre". Au sens figuré, c'est une victime de la mode, le bon soldat de la consommation. Nous sommes tous des geeks.

Quoi, encore du spam ?

Je ne suis pas en mesure de répondre à cette question, bien entendu.

GNU/Linux. Encore un peu trop ubuntuesque à mon goût, principalement par flemme. Le serveur tourne sous fedora. Dans mes rêves : archlinux.

Pourquoi ? Parce que depuis que je suis passé du côté libre de la force, je peux plus m'en passer. Tous les jours, au boulot, je souffre. Je suis sidéré que mon patron accepte de payer si cher pour réduire ma productivité. Mais en fait, c'est bien le rôle du patron.

Une idéologie très subversive. Mais, c'était il y a longtemps. La culture dominante se nourrit de toutes les oppositions. Les ingère. Les digère. Il n'en reste pas grand chose, si ce n'est des logos et des labels.

Tôt.

PC. Vu que je ne joue plus depuis de dix ans au moins, ça m'est plus utile. J'ai jeté dernièrement une PS première version qui traînait encore au fond d'un tiroir. Et je me souviens de longs week-ends passés avec des potes autour d'une 3DO. Mais, là, je ne trouve plus le temps pour jouer. Je préfère lire. Les goûts et les couleurs.

Na Man Da Bu Voir la question sur la religion de schoewilliam.


Nouvelles questions

  1. Saurais-tu pourquoi j'ai donné un peu de réalité à cette patate ? Ou plus généralement, pourquoi mes prédécesseur-e-s l'ont fait ?
  2. Que faire ?
  3. Quel est le dernier livre que tu as emprunté en bibliothèque ?
  4. Ta deuxième thèse, l'as-tu publiée sous licence libre, dans une archive institutionnelle ?
  5. Quelle recette de cuisine aurais-tu envie de partager, là, tout de suite ?
  6. Quand tu te lèves le matin, ça te réjouis d'être du capital humain ?
  7. Est-ce que ton idéal indépassable serait de vivre dans la Suisse éternelle des années 1960 ? Pourquoi ?
  8. Y a-t-il une mort avant la vie ?
  9. Plutôt revenu de base ou salaire à vie ?
  10. Que t'évoque le "11" ?
  11. Dis, t'aurais pas une question ?

Briseur de chaîne

Y a bien des briseurs de grève. Je ne vois sincèrement pas à qui je vais pouvoir, vouloir, refiler cette patate, d'autant que la mienne n'a pas la frite.

Si tu as envie de répondre à l'une des questions ci-dessus, sens-toi libre.

Sans rancune.

Interstice

mardi 26 février 2013 à 06:23

L’éternelle ritournelle. Le vain mantra. Toujours la même histoire, sans histoire, ni queue, ni tête. Ni corps. Tous les claviers du monde, le stylo, le papier, la syntaxe, l’éditeur de texte, le moteur de blog, le thème, le serveur. Quoi d’autre ? La bonne police ? Police sans caractère. Une auto-censure sans assurance. Le jeu des sons comme un plan de com’. La bonne attitude ne trompe que soi-même. Et encore, quelques secondes seulement.

Je me cherche des poux. Dépouillé.

Mille et une chose à dire. Ne pas savoir par où commencer. D’abord parce que. Ensuite je ne sais plus. Tout autour il y a au moins trois, quatre foules qui le disent bien mieux que moi. Tout ce que j’ai à dire me vient de ces foules. Qui écrivent. Pensent. Pansent parfois, égratignent souvent. Il arrive en effet que le soin passe par l’égratignure. Égratigner le fragile et précieux confort qui se forme, enfin, lorsque l’on parvient à intérioriser les coups. Il arrive en effet que le soin passe par l’abandon de l’anti-douleur. Et c’est d’autant plus difficile à comprendre qu’en matière de douleur… Comment dire ? Que sais-je de la douleur ? Que sais-je de l’oppression ?

Rien. Ou si peu. Suffisamment tout de même pour connaître la ligne au-delà de laquelle les mots «droit», «démocratie», «égalité», n’ont guère de sens. Ni de poids. Cela va de soi, n’est-ce pas ? «Que faire ?» Il me semble voir ces mots très souvent. Articles, pièces de théâtre. L’expression d’un sentiment d’impasse. D’impasse plutôt que d’impuissance. Se voiler la face, se bercer d’illusions, voilà l’impasse. Il ne suffit certes pas de scander la litanie des «Yaka». Mais, la réponse au «que faire ?» est connue. Ce ne sont pas les recettes à tenter qui manquent. Ce qui manque, c’est notre désir de changement.

«Si se puede». «Yes, we can.» «Le changement, c’est maintenant». Encore la répétition, l’envahissement d’une expression qui dit exactement son contraire. Classique. Celui qui dit, celui qui est. Alors, on perroquette sans fin les mots «gestion», «bonne gouvernance», «développement durable», afin de conjurer le sort. Pensée magique. Un beau «gestion de projet» aussi, si possible «agile». Comme pour dire que nous nous bannissons l’avenir, ses possibles et ses nécessaires imprévus, que nous ne gérons plus rien, que notre sclérose est totale. Ou presque.

Le presque est essentiel. Tout se joue dans les interstices.

Interstice

mardi 26 février 2013 à 06:23

L'éternelle ritournelle. Le vain mantra. Toujours la même histoire, sans histoire, ni queue, ni tête. Ni corps. Tous les claviers du monde, le stylo, le papier, la syntaxe, l'éditeur de texte, le moteur de blog, le thème, le serveur. Quoi d'autre ? La bonne police ? Police sans caractère. Une auto-censure sans assurance. Le jeu des sons comme un plan de com'. La bonne attitude ne trompe que soi-même. Et encore, quelques secondes seulement.

Je me cherche des poux. Dépouillé.

Mille et une chose à dire. Ne pas savoir par où commencer. D'abord parce que. Ensuite je ne sais plus. Tout autour il y a au moins trois, quatre foules qui le disent bien mieux que moi. Tout ce que j'ai à dire me vient de ces foules. Qui écrivent. Pensent. Pansent parfois, égratignent souvent. Il arrive en effet que le soin passe par l'égratignure. Égratigner le fragile et précieux confort qui se forme, enfin, lorsque l'on parvient à intérioriser les coups. Il arrive en effet que le soin passe par l'abandon de l'anti-douleur. Et c'est d'autant plus difficile à comprendre qu'en matière de douleur... Comment dire ? Que sais-je de la douleur ? Que sais-je de l'oppression ?

Rien. Ou si peu. Suffisamment tout de même pour connaître la ligne au-delà de laquelle les mots «droit», «démocratie», «égalité», n'ont guère de sens. Ni de poids. Cela va de soi, n'est-ce pas ? «Que faire ?» Il me semble voir ces mots très souvent. Articles, pièces de théâtre. L'expression d'un sentiment d'impasse. D'impasse plutôt que d'impuissance. Se voiler la face, se bercer d'illusions, voilà l'impasse. Il ne suffit certes pas de scander la litanie des «Yaka». Mais, la réponse au «que faire ?» est connue. Ce ne sont pas les recettes à tenter qui manquent. Ce qui manque, c'est notre désir de changement.

«Si se puede». «Yes, we can.» «Le changement, c'est maintenant». Encore la répétition, l'envahissement d'une expression qui dit exactement son contraire. Classique. Celui qui dit, celui qui est. Alors, on perroquette sans fin les mots «gestion», «bonne gouvernance», «développement durable», afin de conjurer le sort. Pensée magique. Un beau «gestion de projet» aussi, si possible «agile». Comme pour dire que nous nous bannissons l'avenir, ses possibles et ses nécessaires imprévus, que nous ne gérons plus rien, que notre sclérose est totale. Ou presque.

Le presque est essentiel. Tout se joue dans les interstices.